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Stratégie des entreprises: Business Plan

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par soufiane Riad
Université CADI AYYAD Marrakech - Licence en scienses économie option économie d'entreprise 2006
  

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II l'entrée d'un partenaire financier

Cette opération se distingue fondamentalement des précédentes (acquisition ou cession). Il ne s'agit plus cette fois-ci d'une négociation portant sur la majorité voire la totalité du capital, mais sur une minorité. Les deux questions qui vont se poser seront toutefois identiques :

Ø Quelle est la « valeur » de la participation concernée ?

Ø Quel sera le « prix » effectivement payé pour ladite participation ?

Ø Ces deux points doivent donc être examinés distinctement.

1) Valeur d'une participation minoritaire

Nous n'évoquerons ici que le cas de participation par un financier dit « capital risquer ». En effet, en cas de prise de participation par un professionnel, les motivations peuvent être différentes et justifier une approche particulière.

Pour déterminer le mode d'évaluation valable pour un partenaire financier minoritaire, il convient de s'interroger sur ses motivations. Cette motivation est simple, il s'agit de trouver une juste rémunération de son placement, c'est-à-dire de l'argent qu'il va investir pour acquérir une part du capital de l'entreprise. Cette dépense peut correspondre selon les cas :

Ø Soit à un achat de titres et dans ce cas le partenaire financier viendra se substituer en tout ou partie à un ou plusieurs des actionnaires actuels ;

Ø Soit à une augmentation de capital, ce qui aura pour effet d'augmenter la valeur de l'entreprise et de réduire la part relative du capital détenue par les actionnaires actuels.

Nous verrons que la technique retenue a un impact sur le calcul d'évaluation mais également sur l'utilisation à faire du business-plan.

2) Prix d'une participation minoritaire

Tout comme pour la négociation globale d'une entreprise, il peut exister un écart entre la valeur et le prix. Toutefois, les écarts constatés dans la pratique sont en général plus faibles que lors d'une négociation globale. Cela s'explique par le fait que les synergies qui justifient d'importants écarts en matière de négociation globale n'existent pas ou quasiment pas dans les opérations de type capital-risque et ce pour deux raisons :

Ø Le capitaux-risqueurs n'a pas de vocation industrielle et il ne pourra donc pas agir significativement sur le management des entreprises dans le capital desquelles il est entré.

Ø Le capitaux-risqueurs est minoritaire et il ne pourra donc pas imposer les restructurations ou rationalisations permettant la mise en oeuvre de synergie éventuelle.

Quelles peuvent donc être, dans ce contexte, les causes de variations entre valeur et prix ? Celles-ci semblent être au nombre de trois :

Ø L'effet négociation. Même s'il s'agit d'une minorité qui va se trouver face à un acquéreur et un vendeur ayant envie et / ou besoin de réaliser une opération, le savoir-faire des parties en présence aura un effet sur le résultat final de la négociation.

Ø La concurrence. S'il existe de nombreux fonds disposant de sommes importantes à investir. Cette importance de la demande aura, comme dans tout marché, un effet. Celui-ci sera de faire monter les prix puisque la demande sera supérieure à l'offre.

Ø Les clauses contractuelles. Il s'agit là d'une particularité intéressante : il est possible d'accorder au futur partenaire financier, qui fréquemment le demandera, une série de garanties contractuelles. Ces garanties contractuelles améliorant la position du minoritaire, elles l'amèneront par conséquent à accepter un prix plus élevé. Pour un montant identique, le financier pourra également accepter de n'acquérir qu'un pourcentage plus faible du capital, ce qui revient évidemment au même en matière d'évaluation de la société.

Les plus fréquentes de ces garanties sont :

Ø Un dividende garanti, par exemple en créant des actions à dividende prioritaire.

Ø Un engagement de sortie en commun par lequel le ou les actionnaires actuels s'engageront, en cas de cession de leur participation, à faire participer à la vente le minoritaire dans les mêmes conditions de quantité d'actions vendues et de prix de vente par action.

Ø Une promesse de rachat dans un délai et à un prix, ou selon une formule fixée à l'avance. Il s'agit alors non plus d'une véritable opération de capital-risque, mais d'un « portage ».

Pour que ces conditions puissent réellement avoir une influence sur le prix, encore faut-il qu'elles soient réalisables. C'est le business-plan qui permettra au financier de porter un jugement sur leur faisabilité. Que vaut en effet un engagement de rachat signé par des actionnaires ayant l'entreprise pour seul patrimoine ?

Celui-ci n'a de valeur économique que si l'entreprise a la capacité de distribuer aux actionnaires des sommes permettant d'envisager le rachat. C'est le business-plan qui permettra de répondre à cette question, à condition évidemment qu'il emporte là encore l'adhésion du partenaire financier.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault