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La gestion et la gouvernance des déchets dans la ville-province de Kinshasa

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par Evrard NKENKU LUAKA
Université de Kinshasa - Gradué en Sciences Economiques et de Gestion 2005
  

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b. Déchets solides

Après d'avoir étancher la soif; après avoir fini de manger des aliments ou produits emballés. Une question reste posée, celle de savoir comment se débarrasser de l'emballage, de la bouteille (en plastique, en papier dur ou léger, sachet, etc.). Un bon Kinois jette tout simplement, sans se soucier, le détritus en pleine rue. Il arrive de fois de traverser la ville d'un coin à un autre sans trouver ne fus que un semblant de poubelle.

C'est problème est lié non seulement au manque des poubelles (publiques, bien sûr) mais à la non attention de tous à l'environnement. Il nous est arrivé souviens d'avoir des disputes avec des chauffeur de taxi, des marchands ambulants et autres kinois qui tantôt balancent un sachet en plastique vide après avoir vidé l'eau qu'il contenait, tantôt le reste d'un produit de consommation, etc. ils justifient leurs gestes par le fait qu'il n'y avait pas de poubelle pour mettre les ordures. C'est vrai qu'elles sont de plus en plus rares poubelles publiques dans la ville de Kinshasa. Celles qu'on peut encore voir sont pleines et attendent trop longtemps pour être vidées.

Alors qui doit être tenu responsable du fait que Kinshasa soit appelée aujourd'hui Kin la poubelle ? La population qui jette n'importe où ses ordures ou les autorités de la ville qui ne pensent pas à mettre en place un système efficace de collecte et de traitement des ordures?

Les ménages kinois, quant à eux, évacuent leurs ordures ménagères à travers un service organisé public ou public (29,1%), par incinération (6,4%) ou enfouissement (14,6%), par jet sur la voie publique (6,2%), dans un cours d'eau (6,6%), dans un dépotoir sauvage (21,6) ou en les transformant en compost ou fumier (11,6%), et 3,9% pour d'autres moyens d'évacuation. De ceci, le total moyens hygiéniques d'évacuation représentent 61,7% du total24(*).

c. Déchets industriels

Quant aux déchets industriels, l'évacuation se fait des différentes manières et dépendent généralement du poids de l'entreprise ou de l'industrie qui veut évacuer ses détritus. Plus l'entreprise est grande plus l'évacuation est de taille. On rencontre à Kinshasa, des places aménagées ou choisis par les entreprises en rapport à son emplacement du point de vue géographique parce la place se situe en dehors de zones habitées. Il n'existe pas un moyen recyclage et récupération des déchets industriels à Kinshasa.

Les déchets industriels restent un danger permanent et inquiétant, dans la ville de Kinshasa, en particulier, et en RDC, en général. Le problème se pose en amont et en aval, c'est-à-dire les détritus de matières premières et les restes des produits finis sortis des industries de transformations sont déversés dans la rue. Le cas de sachet utilisé pour les emballages qu'on trouve partout, les scories des bouteilles provenant des brasseries et industries de fabrication des bouteilles (route des poids lourds devant COBEGA), les décharges de Kingabwa vers l'industrie des transformations des Bois (ITB), ... sont des preuves de triste sort de l'environnement kinois.

* 24 Idem

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille