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La place de l'enfant en droit français

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par Karinne OEHMICHEN
Université de Nîmes - Master 1 Droit privé 2007
  

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A/Une responsabilité sans faute pour fait non fautif

1) Une responsabilité sans faute

La responsabilité des parents du fait de leur enfant est une responsabilité sans faute depuis l'arrêt BERTRAND rendu par la deuxième chambre civile de la Cour de cassation le 19 février 1997. Cette responsabilité de plein droit interdit aux parents de s'exonérer en prouvant qu'ils n'ont pas commis de faute d'éducation ou de surveillance.

Avant cette décision la responsabilité des parents du fait de leur enfant était une responsabilité pour faute présumée.

2) Une responsabilité pour fait non fautif

Les parents engagent leur responsabilité même en l'absence de faute de l'enfant. Leur responsabilité est une responsabilité autonome par rapport à celle de l'enfant : elle est engagée dès l'instant que le fait de l'enfant (doué ou non de discernement) est la cause directe du dommage, peu importe que ce fait générateur soit fautif ou non.

En ce sens, deux arrêts ont été rendus par l'Assemblée plénière de la Cour de cassation le 13 décembre 2002, confirmant les arrêts FULLENWARTH (rendu par l'Assemblée Plénière de la Cour de cassation, le 9 mai 1984) et LEVERT (rendu par la deuxième chambre civile de la Cour de cassation, le 10 mai 2001).

B/ Une responsabilité fondée sur la cohabitation : l'objectivation de la cohabitation

L'arrêt SAMDA rendu le 19 février 1997 pose les jalons d'une cohabitation objective. Jusqu'à l'arrêt BERTRAND rendu le même jour il était logique d'exiger une proximité de l'enfant et de ses parents car cette proximité faisait présumer la faute des parents. L'arrêt BERTRAND posant le principe d'une responsabilité de plein droit fondée sur le risque, la Cour de cassation décide, dans une seconde espèce, que l'exercice d'un droit de visite et d'hébergement ne fait pas disparaître la cohabitation de l'enfant avec celui des parents chez lequel il a sa résidence habituelle. La cohabitation devient abstraite. Elle désigne désormais la résidence habituelle de l'enfant et non l'endroit où l'enfant vit matériellement au moment du dommage.

C/ L'incidence de la loi du 4 mars 2002 relative à l'autorité parentale sur la responsabilité des parents séparés

La loi du 4 mars 2002 relative à l'autorité parentale consacre la résidence alternée renforçant la responsabilité des parents puisqu'elle sera désormais engagée in solidum. Auparavant seule pouvait être engagée la responsabilité du parent chez lequel la résidence habituelle de l'enfant avait été fixée.

La relation entre parents et enfants implique des droits et devoirs réciproques.

Ainsi, si les parents doivent protéger leur enfant et le respecter, l'enfant lui aussi a des obligations à l'égard de ses parents.

§3 - Les obligations de l'enfant à l'égard de ses parents

L'article 371 du code civil précise que « l'enfant, à tout âge, doit honneur et respect à ses père et mère ».

L'article 205 du code civil prévoit quant à lui que « les enfants doivent des aliments à leur père et mère ou autres ascendants qui sont dans le besoin ».

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand