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Essai d'évaluation de la politique laitière en perspective de l'adhésion de lAlgérie à l'Organisation Mondiale du Commerce et à la Zone de Libre Echange avec l'Union Européenne

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par KHERZAT Bahidja
Institut National Agronomique -ELHARRACH- - magister en sciences agronomiques 2007
  

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II.- L' HERITAGE DU PASSE :

Au lendemain de l'indépendance l'élevage existant, était constitué de deux races locales, la Brune de l'Atlas et la Guelmoise, et quelques races laitières d'Europe, importées par les colons de l'époque. C'était un élevage traditionnel, orienté vers la production de subsistance (pour subvenir aux besoins familiaux), localisé dans les plaines du nord et zones de montagne (S. Bedrani.).

Le recensement de 1966 puis l'enquête de consommation de 1967/1968 ont révélé la faible disponibilité en protéines animales « 7,8 grammes / habitant / jour ». Pourtant le pays était éleveur et l'élevage bovin ainsi que l'ovin, étaient concentrés entre les mains de la paysannerie locale.

L'élevage entièrement extensif, était révélateur de la faible intensification du secteur traditionnel. Le bilan disproportionné entre les besoins et la disponibilité en aliments fourragers, traduit la surcharge de ce cheptel sur le secteur, alors que la quasi-totalité des superficies fourragères est dans le secteur autogéré socialiste (S. Bedrani.).

L'industrie ne déroge pas à ce schéma puisque l'héritage reçu de la colonisation se résumait en trois coopératives de production à faible capacité, localisées à :

*Alger : Colaital 40 000 L/j,

*Constantine : Colac, 10 000 L/j,

*Oran : La Clo, 100 000 L/j.

Face à cette situation et dans un but de résorption du déficit protéique, le planificateur de l'époque, au moment de l'élaboration de la stratégie de développement, a choisi de favoriser la consommation du lait, pour ses qualités nutritionnelles et son faible prix comparé aux autres sources protéiques.

Dans cette optique, la reconstitution du cheptel bovin et l'extension des superficies fourragères s'imposaient pour le développement de la production laitière. Ainsi, dans le cadre du premier plan (triennal), les superficies fourragères ont connu un accroissement de 42% durant la période 1967/1969 passant de 69 000 Ha à 98 000 Ha, et le cheptel bovin a retrouvé le niveau de son effectif d'avant guerre pour atteindre 511 000 têtes en 1969 avec une augmentation de 7% durant le triennal.

Quant à la restructuration du cheptel bovin et au vu de la situation de l'élevage, l'orientation vers l'importation de vaches laitières était un objectif retenu. L'implantation de ce cheptel s'est faite selon une sélection zonale en fonction des disponibilités fourragères. Dans cette optique, une étude a été réalisée au début des années 1970 par le Ministère de l'Agriculture, l'objectif étant de déterminer les possibilités d'augmentation de la production animale et cela par zone écologique. Les recommandations pour les zones dites « arrosées » ont été les suivantes :

Ø Le développement d'un élevage laitier intensif en étables de 80 vaches laitières avec une place importante de l'aliment concentré.

Ø L'embouche à l'étable des jeunes de 0 à 16 mois avec création de centres d'engraissement de 50 à 200 têtes, à partir de veaux de 8 jours achetés et élevés au lait reconstitué puis engraissés, à l'aide d'une production fourragère intensive, au foin et à l'aliment concentré

C'est sur la base de cette étude que le planificateur de l'époque a conçu son plan de développement, que l'on retrouve aisément dans les orientations des plans quadriennaux de 1970 à 1977 (Boulahchiche N. 1997).

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