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L'Afrique face à la mondialisation des échanges

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par Awa GUEYE
Université Cheikh ANta DIOP de Dakar - Maîtrise 2005
  

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SECTION 2 : MOBILITE DU CAPITAL ET MONDIALISATION DES FIRMES

L'internationalisation du capital est un des phénomènes les plus significatifs de ces dernières décennies. Certes, dés le XIXe siècle, les firmes des pays occidentaux ont commencé à investir loin de leur territoire d'origine dans des plantations et des activités minières outre-mer.

Cependant, la véritable multinationalisation prend son essor aux Etats-Unis au lendemain de la seconde guerre mondiale et n'affecte plus seulement les activités primaires, mais aussi - et de plus en plus - les industries de transformation et les services, banque et hôtellerie par exemple. La conquête de marchés nouveaux est alors la principale motivation des firmes multinationales (FMN). Pendant les années 60 et 70, les entreprises européennes et japonaises emboîtent le pas aux firmes états-uniennes qui avaient lancé le mouvement.

Celui-ci s'est encore amplifié pendant les années 80, en particulier grâce à l'essor des télécommunications. Ainsi, les investissements directs (fusions, absorptions, création de filiales, prises de participations) ont progressé 2 ou 3 fois plus rapidement que le commerce mondial, une raison supplémentaire de ce mouvement étant la recherche de « gisements » de main-d'oeuvre à bas prix. Plus que d'internationalisation ou de multi-nationalisation, on parle aujourd'hui de globalisation.

C'est à dire que pour les très grandes firmes, le monde se transforme en une zone unique de production et d'échanges sur laquelle elles créent, suppriment ou déplacent (elles « délocalisent ») leurs usines ou leurs filiales, tendant d'ailleurs à s'associer de plus en plus souvent entre elles en nouant des réseaux complexes et mouvants.

Quant à l'expansion des activités purement financières (achat et ventes d'actions et d'autres produits financiers, spéculation sur les fluctuations monétaires...), elle a été plus prodigieuse encore. Actuellement, les transactions sur les monnaies portent à elles seules sur plus de 1 000 milliards de dollars par jour, contre 250 en 1985 !

SECTION 3 : DES PROBLEMES QUI MONDIALISENT EUX AUSSI

La prise de conscience du rétrécissement de l'espace mondial tient aussi à l'extension à l'échelle planétaire de problèmes qui n'étaient jusqu'ici que locaux, régionaux ou nationaux. Ainsi en est-il de diverses formes d'économie illégale au 1er rang desquelles vient le trafic des stupéfiants. Les réseaux de distribution de la drogue s'organisent en effet à l'échelle du globe et porteraient annuellement sur 150 milliards de dollars pour cannabis, la cocaïne et l'héroïne seuls.

Le principal distributeur mondial de cocaïne, la mafia Cosa Nostra, est une véritable FMN qui compterait 22 000 membres et ferait un chiffre d'affaires, pour cette seule « activité », de 32 milliards de dollars.

Dans un tout autre domaine, la croissance démographique mondiale pose plus que jamais la question des limites des ressources de la planète et de leur partage. Si une redistribution significative des richesses en direction des pays du « Sud » ne se fait pas, on peut craindre que des pressions migratoires irrépressibles s'exercent du Tiers monde en direction des pays nantis.

Enfin, les problèmes relatifs à l'environnement ont pris eux aussi une dimension planétaire. La Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement tenue à Rio de Janeiro en 1992 en a été une manifestation hautement symbolique. Qu'il s'agisse de pollution atmosphérique (rejets de gaz carbonique et effet de serre, destruction de la couche d'ozone...), de dégradation généralisée de la qualité des eaux et des sols, des déboisements intensifs ou de la disparition des forêts sous l'action des pluies acides, de l'approvisionnement de la diversité biologique du globe (chaque année, plusieurs dizaines de milliers d'espèces animales ou végétales s'éteindraient), ou de l'accumulation des déchets (on est incapable d'éliminer les déchets nucléaires), les occasions de prendre conscience de l'échelle mondiale des interdépendances sur la « Planète bleue » sont multiples.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore