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Solution du problème de valeurs aux limites géodésique théorie de Stokes-Helmert

( Télécharger le fichier original )
par Nesrine ZEKKOUR
Centre des techniques spatiales  - Magister en techniques spatiales et applications 2008
  

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CHAPITRE III

Problème de valeurs aux limites de Stokes dans l'espace de

Helmert

III.1 Potentiel de pesanteur de référence

Les anomalies de pesanteur au-dessus de la surface limite sont exigées pour résoudre le problème de valeurs aux limites de Stokes. Pour réduire les erreurs de troncature, c.-à-d., la contribution des zones éloignées dans l'intégration de Stokes, on définit des parties à haute et basse fréquence du champ de pesanteur de Helmert [Vanícek et al., 1991].

Le potentiel de pesanteur de référence de degré n , Wref (r), peut être exprimé par [Vanícek et al., 1995] :

,1
ü

(3.1)

n + 1

GM ? n ? a ? n

? ? ? ?

0

r r W r

= : ( ) = 1 + ? W Y

t ref n m n m

, ,

r ? ? n = 2 ?r m =-n

Wn,m représente les coefficients géopotentiels du développement harmonique du potentiel terrestre. Yn,m sont les fonctions sphériques normales de degré n et d'ordre m. a0 est le paramètre arbitraire de longueur (on considère d'habitude le demi-grand axe principal de

l'ellipsoïde de référence), et n est le degré maximal d'harmonicité maintenu par rapport au
modèle géopotentiel utilisé. Dans l'espace de Helmert le potentiel de pesanteur de référence

W h (r)

ref vérifie la relation suivante :

r ? IR+ : Wrh ef (r) = Wref -ä Vref(r ) -ä Vef(r) (3.2)

ä ref et V a (r)

Vt (r) ä ref sont les potentiels gravitationnels résiduels de référence des masses topographiques et atmosphériques, respectivement.

III.1.1 Potentiel résiduel de référence des masses topographiques

Selon l'équation (2.34) le potentiel résiduel de référence des masses topographiques ävtref peut être défini comme la différence du potentiel de référence des masses topographiques Vtref, [vaniçek et al ; 1995],

'

(3 . 3)

r-

if Ho )1n(

R+ H : Vfef (r ) G ñ0 11 ?P ? R+ H' Pn(cosø)( R + H')2 dH'

H'= 0 rn=0r ?

0

et le potentiel de référence des masses topographiques condensées Vctref, [Novák, 2000]

r f R V crtef ( r ) GR

?? ó

? ? ?

' 0

n+1

')? Pn (cosø ) d?' (3 . 4 )

n
· r
NnR

Pour les points dont r > R+Hlim situés à l'extérieur de la sphère de Brillouin1, le potentiel de référence Vt ref(r) des masses topographiques donné dans l'équation (3.3) prend la forme suivante [Vanícek et al., 1995] :

r > R

D + 1

n+3 H° (Cnik

(r ) = G ñ 0 R2 i(ln 1 ? C r3 n Pn (cos ø) d?' ( 3 . 5 )

n=0 r n + 3 k= 1 j 0

Le potentiel gravitationnel résiduel de référence des masses topographiques devient [Novák, 2000] :

r > R +

Hlim :äV tref (r ) ? G

irT3

E ' F

1,1+3 if H°((nrik

R Pn(cosø)d?

2 R+1 [ 1 n+

n = 0L r 3 k= 1 ?' ? ?0L R

'

?? ° ?

H ( ' ) ?

??

0

?' ? ?

R

3R 2 )121 _11 P n(cosø) d?i S2'

+ [

H°(?' )

1

+

 

R

(3 . 6)

Puisque H° <<R le développement converge rapidement [Vaniçek et al; 1995] et l'équation (3.6) peut être réécrite sous la forme suivante :

2

r > R +

t

H : ä V ( )

r ? G ñ R

lim ref 0

nR

? ?
?? ??

1 2 r

?

? [ H °(?

?? P n (cos ø) d ?

?' ? ?0 R2

1

n

n

+

n

=

°(? ) ] 3

?

P (cos ) ' .

ø d ? ( 3 . 7 )

n

3

R

0 ?

3

+

n

+

' ?

3

?

??

?

1 Sphère géocentrique minimale contenant la masse entière de la Terre

Exprimons les surfaces harmoniques des altitudes orthometriques par [Kellogg,

1929] :

(3 . 8)

4 ð n

?? H° Pn (cos ø ) d?' = ? H Yn,m

m=-n

?ti 2 n +1

0

Le potentiel résiduel de référence des masses topographiques devient alors [Novàk,

2000] :

(R )n

r

Hv. n, m Yn:m

n

n

n

2 n + 1

0

n

m

r > R +H : ä V t ( ) 2

r ? ð G

lim ref

n(n

n

3

2ð

(3 . 9

G

)

0

3

2 n + 1

R

m

n

H Y

3

n m n m
, :

n

III.1.2 Potentiel résiduel de référence des masses atmosphériques

Le potentiel gravitationnel de référence des masses atmosphériques Varef(r) prend la forme suivante [Novàk, 2000] :

r

rlim

: Va (r ) = G? ?? P n (cosø) ? ña (r' ) r 'n+2

?' ? ?0 r'=R + H° (?')

r > r lim

1

ef

n = 0 rn+ 1

dr

' '

d ?

(3 . 1 0)

Pour définir le potentiel gravitationnel résiduel de référence des masses atmosphériques V a (r)

ä ref , la densité atmosphérique ña(?) peut être remplacée par un modèle de densité latéralement symétrique [Sjöberg, 1998] et [Novák, 2000]

í

(

3 . 1 1

)

R

, , 2 : ( )

a ?

a

r R H r

? + ° > ? ? Æ +

í í ñ r = ñ

lim 0 ??

R + H°L1

ña0 est la densité atmosphérique au niveau de la mer, et le nombre entier positif

constant í?Z+ détermine la densité atmosphérique modèle de distribution.

Si l'intégration au-dessus du rayon géocentrique r à partir de la surface de la Terre rt à la limite supérieure de l'atmosphère rlim est évaluée en employant la densité atmosphérique modèle de l'équation (3.11); alors le potentiel gravitationnel de référence des masses atmosphériques peut être écrit comme selon la relation (3.13) [Novàk, 2000] :

Chapitre III Problème de valeurs aux limites de Stokes dans l'espace de Helmert

1

'

d ?

Pn

ø

)

(cos

??

?' ?

 
 
 
 

r r í

lim lim ? R ?

a + 2 2

,

( 3 . 12)

> ? ? Æ+ =

2 í , 1,2, . . . , :

n n ( )

r r dr

n a r dr

n +

?

í =

ñ ñ 0 ? ??

??

r= R + H ° r=R + H°r

Ainsi:

,

> 2 ?

r

í

í ?

> r

lim

?

n

 

í

 

3

3

í

n

r

n = 0 rn+1

rlim

°

r'=R+H

3

í

3

+

C nk

1

=

k

í + 3

Pn (cos ø) d? ' (3 . 1 3 )

k

í

GR

a

ñ

a

ñ

?

V r G R

a ( ) ?

ref

V

í

r

1

 
 

?'? ?

0

n

( ) [ ]

k k

r R

- - °

H

í + 3 lim

R

Le potentiel gravitationnel de référence des masses atmosphériques condensées V:f (r) prend la forme suivante :

Æ +

r>r,í > 2 ? í ?lim

Appliquons le théorème binomial à l'évaluation de la densité de surface atmosphérique

óa(?);

R R 3-í 3-í

í> 2 ?í + : óa( ?)= ñ 0 r2 dr=ñ O3 ?Ckí

R 2 r=R + H°(?' ) r - V k=1

( ) [ ] (3 . 1 4)

k k

r R H

lim - - ° )

R

'

°

)

d

ø

?

Pn

(cos

R 1

? 0(

?0 r;-3-íí

a

n+1

G ñ 0n R ??

ca ref

(r)

r lim

r'=R+H

3

-

í

R

() [ ] (cos ) ' ( 3 . 1 5 )

k k

- H °

3 r R -

- í lim P ø d ?

k k n )

3

- -- í k =1

R

n

0

í

R

a

G

ñ 0

=

??

3

-

í

?

C

n

+ a a

, 2

í > ? ?

í Æ : ä V ( ) 2

r = - ð G ñ 0 ?

ref

n ? R ?

? ?

? r ?

H Y

2

n m n m , , m

n

r > rlim

n

2 n + 1

-

+

n
n

=

-

1

)

-

n (n

2 í + 3

2 n + 1

n ? R ?

? ?

? r ?

H Y

3

n m n

, , ,

nn

2

1

n

+

n

=

m

)

( 3 . 16

n

a

ñ0

3

R

Le potentiel gravitationnel résiduel de référence des masses atmosphériques ä ref(r))est alors obtenu par la différence du potentiel gravitationnel de référence des massess
atmosphériquesVraef(r)) et du potentiel gravitationnel de référence des masses atmosphériques condenséesV ca (r)

ä ref )

?

h
g ref

( r g)

g

h

? T r

ref ( )

 

? r

 
 
 
 
 
 

III.1.3 Potentiel de pesanteur de référence dans l'espace de Helmert

Le potentiel de pesanteur de référence Wrhef(r) dans l'espace de Helmert (3.2) peut être exprimé par la formule suivante [Vanícek et al. 1995] :

r > R : W rh ef (r) = GM 1+?

r

n=2

( ) n + n

1

a ?

0 ?W n h

m Y n,mdj (3 . 1 7 )

r

m n

=

Le terme de sommation dans cette expression est fini. En d'autres termes ; cette relation est valable au niveau du co-géoïde. Comme cette surface est inconnue, l'approximation appropriée du géoïde (rg r0) peut être utilisée [Vaniçek et al., 1995].

Avec r g r 0 ? a ( 1 - f sin 2? )

Le potentiel de pesanteur de référence de Helmert au niveau du co-géoïde devient :

( 3 . 1 8 )

?n n -I

r > R : Whef (rd GM 1 + ?[ 1+( n+ 1 ) f sin2 ? ]?W!, m Yn,m1 (3 . 1 9 )

0 n= 2 m = -n ?LI

in+1

Tel que : n = 1 , 2 ,..., n : a 0 1 =1+ ( n +1 ) f sin 2 ? - ..., (3 . 20 )

r g 11

III.1.4 L'anomalie de pesanteur de référence et le sphéroïde de référence dans l'espace de Helmert

Selon la condition aux limites [Heiskanen et al., 1967], l'anomalie de pesanteur de référence de Helmert peut être exprimée comme suit :

2

(r

g

T rhef

+

R

) ( 3 . 2 1 )

r

=

r

0

Oil T rh ef( rg ) ?Trh ef( r0 ) = Wrhef (rg) -U0 (ö) décrit le potentiel perturbateur de référence

de Helmert. Le sphéroïde de référence est donné par l'ondulation co-géoïdale de référence Nh (?)

ref . L'application de la formule sphérique de Bruns [Bruns, 1878] au potentiel

perturbateur T rhef (rg), l'ondulation co-géoïdale de référence Nh (?)

ref peut être exprimée par la

formule suivante :

(3 . 22 )

T r

h ( ) ,

h ref g

N ref ? =

( )

ã 0 ( ö )

III.2 Problème de valeurs aux limites de Stokes dans l'espace de Helmert

La surface limite équipotentielle dans l'espace de Helmert est donnée par l'ondulation co-géoïdale Nh(?). Cette surface peut être évaluée à partir des anomalies de pesanteur de Helmert ?gh(R) rapportée à la sphère de référence de rayon R par l'application des formules de Stokes et Bruns dans l'équation suivante [Heiskanen et al., 1967] :

N h (?) = R

?? ? g R S d

h ( ) ( )

ø ?

4 ( )

ð ã ö ? ? ?

0 ' 0

'.

(

3 . 23

)

avec S(ø) étant la fonction sphérique homogène de Stokes donnée par :

S( ø )= 2n+ 1

? P n (cosy) = 1 + cosø - 6 sin ø - 5co w/ -3costyln(sin ø + sin2 ø ) (3 .24)

n=2 n- 1 2 2 2 2

Pour évaluer l'ondulation co-géoïdale Nh par une intégration extérieure selon l'intégrale de stokes dans l'équation (3.23), l'anomalie de pesanteur ?gh(R) doit être connue au-dessus de la Terre entière.

III.2.1 Fonction sphéroïde de Stokes

Dans la pratique, les anomalies de pesanteur au-dessus de la Terre entière ne sont pas disponibles. Pour cette raison Vanícek et Kleusberg (1987) ont présenté l'idée de séparer la sommation sur n dans la fonction de Stokes donnée par l'équation (3.24) en partie de degré bas et partie de degré haut :

n

8

S ( )

ø = ? ø ?

2 1

n + 2 1

n

n +

P (cos ) + P n (cos ).

ø ( 3 . 25 )

n - 1 n - 1

n = 2 n n

= + 1

Le deuxième terme dans l'équation (3.25) représente la fonction sphéroïde de Stokes Sn> n (ø), [Vanícek et al., 1987] et [Vanícek et al., 1998]

8 2 1

) (3 . 26 )

n +

S ( ø ) = ? P n ø

(cos

n=n +

1n

-

n n

> 1

Substituons la décomposition de la fonction sphérique de Stokes S(Ø) dans l'équation (3.23), le co-géoïde peut être décomposé en partie de basses et hautes fréquences [Martinec, 1993]

Nh

n

n +

h 2 1

R ? P n

n - 1

? n = 2

'

d?

ø)

R

g ( )

N h h

( )

? = ref ( )

? + N ( )

? = ?? ?

n n

0

? ' ?

> 4 ð ã

0

R

+ ?? ?

8

hg (R) ? 11 Pn

n=n+

2 nn

4 ð

? ' ? ? 0

d?

(cosø) (3 .27)

Le co-géoïde de référence2 de degré n est donné par les altitudes co-géoïdales de référence Nhref et Nhn>n . Notons que ces altitudes représentent le co-géoïde à haute fréquence [Novák et al., 2001]. Selon cette approche ; on assume le co-géoïde de référence, déterminé à partir des données satellitaires, [Vanícek et al., 1987]. La surface d'intégration par la formule de l'intégrale de Stokes est utilisée pour calculer la partie à haute fréquence du co-géoïde à partir des données de pesanteur terrestre.

III.2.2 Fonction sphéroïde modifiée de Stokes

Les valeurs de la fonction sphéroïde de Stokes S n >n (v) varient proportionnellement

par rapport à la distance sphérique T. Le domaine d'intégration ?0 de l'intégrale de Stokes peut être décomposé en deux domaines. L'un concerne les zones proches ?ø0 (ø?[0, ø0]) et l'autre les zones éloignées (ø? [ø0,R-]). [Vanícek et al., 1987] :

(cosd

= +

)

3 . 2 8

(

?? if ?? d?

CIE (-Ivo

?? ? 0 ?? ?0-?ø0

Les contributions des zones proche et éloignées, à haute fréquence, aux altitudes co-

géoïdales Nhn > n ,? ' ø 0 et Nh n > n , ? ' 0 - ? ' ø 0 sont données respectivement, par :

( )

ø

 
 

'

(

3 . 29

)

Nnn = 4 ð ã

?

'

d?

)

(3 . 3 0

(ø)

N n>0 (?) = 4

?? ? g (10 S n>n

ðã0 ?'??0 -?ø0

2 Sphéroïde.

(

)

3 . 3 1

?

ø ?

,ø) P n (cosø

)

(3 . 3 2

)

Chapitre III Problème de valeurs aux limites de Stokes dans l'espace de Helmert

Selon Molodensky (1960), Vanícek et Kleusberg (1987) ont proposé une modification de la fonction sphéroïde de Stokes S n >n (ø) afin de minimiser au sens des moindres carrés la

contribution de la zone éloignée (erreur de troncature) Nh . La fonction sphéroïde

n > n ,? '0 -?'ø 0

modifiée de Stokes S n >n (ø0 ,ø ) peut alors être exprimée comme suit :

?

0,

,

0,ø

ø

0

0ø=IL

(y/ , )

> n

S n

(),

ø

?

ø

0 ,ø

>n

Sn

0

et, le développement en série de polynômes de Legendre

Qn(ø0,ø) décrivent les coefficients de troncation pour la fonction sphéroïde modifié de Stokes S n >n (ø0 ,ø ) , le produit de (3.32) par les polynômes de Legendre Pm(cosø)

donne :

S n> n (V/ 0 = ? 2 n2+ 1 QA/ 0

1

8n=n+

? ø ? 0, ð: S nn> (v) P m (cos = ? 2 Qn 2 n +1Q_ (w0 , v) Pn (cosø) P m(cosø) (3 . 3 3)

n=n + 1

8

En intégrant, par la suite, le résultat obtenu sur l'intervalle ø?[0,ð ] on aura :

( 3 . 3 4 )

 

0

ø)sin ødø

(cos

Sn

>n

m

(w 0,ø) P

ð

Qn ?Pn

ø 0

(Y1 o ,

(cos

 
 
 

2 n +1

 
 
 
 

2

 

n=n+

 

=

ø) P m (cos ø ) sin ødø

En employant la propriété d'orthogonalité des polynômes de Legendre exprimées dans les relations suivantes :

(

)

3 . 3 5

(

)

3 . 3 6

0

ð

2

=

0,

ð

n

ø ]2 sin ø

?ø ?

(cos

m : ? [P n

0

2 n + 1

ð

? P

n (cos ø ) P m (cos ø ) sin ødø = 0

m

ð

n

0,

?ø ?

Et, en remplaçant S n >n (w0 ,ø) de l'équation (3.31), les coefficients de troncature Qn(ø0,ø) de la fonction sphéroïde modifié de Stokes deviennent [Molodensky et al., 1960].

ð
ð

0 ,ø) = ? S n> n (ø) P n(cos ø ) sin ødø (3.37)

n (ø 0 ,ø) = ? S n> n (ø) P n(cos ø ) sin ødø (3.37)

n (ø

ø =0
ø =0

III.2.3 Contribution de la zone proche à haute fréquence au co-géoïde

L'anomalie de pesanteur de Helmert rapportée au co-géoïde peut être divisée en anomalies de pesanteur de basses fréquences (de référence) ? g hn < n ( R ) = ? g rh ef(R) et anomalies de pesanteur de hautes fréquences (résiduelles) ? ghn >n(R) . L'anomalie de pesanteur de Helmert de basse fréquence ? grhef (R) est évaluée selon l'équation (3.21).

L'anomalie de pesanteur de Helmert à haute fréquence gh (R)

? est évaluée en

n >n

soustrayant l'anomalie de pesanteur de référence de l'anomalie de pesanteur de Helmert prolongée vers le bas au co-géoïde suivant l'équation (2.75). En tenant compte de l'équation (3.28) ; la contribution de la zone proche des anomalies de pesanteur à haute fréquence de Helmert à l'altitude co-géoïdale Nh peut être décrite par :

n > n ,? 'ø 0

'

d?)

)

3 . 38

)

(

R

N h ? g h

= ??( )

R S ( ø

n n , ' n n n n

>

> ? >

ø 0 4 ð ã 0 '

0

? ? ?

ø

III.2.4 Contribution de la zone éloignée à haute fréquence au co-géoïde

La contribution de la zone éloignée à haute fréquence des anomalies de pesanteur de Helmert A gh >n (R) à l'altitude co-gécalal Nh est donnée par :

n > n ,fr0 -?'ø0

' ( 3 . 39 )

R

h h

N ( )

? = ?? ? g ( ) ( , )

R S ø ?

n n

> , ? ?

- n n

> n n ø d

>

' ' 0

0 ø 0 4ð

?

ø 0

ã 0 ? ? -

'

?0

Si les anomalies de pesanteur ne sont pas disponibles au-dessus de la Terreentière,, le calculnumériquee peutêtree fait en employantl'équationn suivante

( 3 .40 )

R 8 n

h h

N ( )

? = ? Q ( , )

ø ø ? T ( )

r Y

n n

> , ? ?

- 0 , n m

,

' 0 ' 0 n n m

m =-nn

ø 2 n n

= + 1

III.3 Effet indirect primaire

Aprèssl'évaluationn duproblèmee de valeurs aux limites de Stokes dans l'espace de Helmert on obtient leco-géoïdee de Helmert. Pour trouver legéoïdee dansl'espaceeréel,, les effets topographiques et atmosphériques indirects primaires sur les ondulationsgéoïdaless sont

évalués. Le potentiel perturbateur de pesanteur de Helmert rapporté à la surface du géoïde (dans l'approximation sphérique) vérifie la relation suivante:

T h ( R ) = T (R ) - ä V t (R ) - ä V a (R ) ( 3 . 4 1 )

En appliquant la formule sphérique de Bruns aux potentiels perturbateurs T(R) et de Helmert Th(R) on obtient:

N

(?)

( 3 . 42 )

T(R)

ã0 (ö)

Th (R ) T

(R

ã0 (ö)

) -ä V t (R) -ä V a (R)

ã0 (ö)

N h (?)

( 3 . 43 )

La relation entre l'ondulation du géoïde N(Q) et l'ondulation du co-géoïde Nh(.0) est présentée par la formule suivante

Nh (?) T(R) Th (R ) ä Vt (R ) ä Va

ã0 (ö ) ã0 (ö ) ã0 (ö ) ã0(ö

(R)

)

(3 . 44

)

t
ä V (R)

ã0(ö)

représente l'effet topographique indirect primaire sur la hauteur géoïdale.

t

ä V (R)

ã0(ö)

représente l'effet atmosphérique indirect primaire sur la hauteur géoïdale.

III.3.1 Effet topographique indirect primaire

Vu la décomposition de la densité topographique latéralement variable ñ(Q) en densité topographique latéralement variable moyenne et en densité topographique « perturbatrice », (Eq. 2.36), et en retranchant la singularité faible de l'intégrale de Newton, le potentiel gravitationnel des masses topographiques Vt(R) (réduites sur le géoïde) peut être écrit comme suit [Martinec, 1993] :

V 4ðG ñ 0 H°(?) [ R + 2 H°(? )] + G ñ 0 ?? ? N (R , ø , r' ) r '2 dr ' d?

')

?

'

t

(R )

'

?

?

)

r'=R+H°(

?0

?? äñ (?' ) ?

'? ?0 r'=R

+ G

(3 . 45 )

(

N R , ø , r' r dr ' d?' ,
)

12

R+H

 
 

(

?

 

)

où le premier terme de la somme décrit le potentiel gravitationnel de la calotte sphérique de Bouguer rapporté au géoïde.

De même, le potentiel gravitationnel des masses topographiques condensées Vct(R) référé sur le géoïde peut être décrit comme suit [Martinec, 1993] :

3 3

V ct

'3 3

(R) =4ðG ñ r t 3 R R + G ?? 0 r t 3 -rt

N(R , ø , R)A2

?'??0

+ G ??äñ(?

?0

 
 

r '3 - R3

N (R , ø , R) d?' , (3 . 46

)

 

3

Le premier terme représente le potentiel gravitationnel de la couche sphérique de condensation.

Par substitution du potentiel gravitationnel des masses topographiques Vt (R) dans l'équation (3.45) et le potentiel gravitationnel des masses topographiques condensées Vct(R) dans l'équation (3.46), dans la formule du potentiel gravitationnel résiduel des masses topographiques äVt(R), l'effet topographique indirect primaire sur la hauteur géoïdale prend la forme suivante [Martinec, 1993] :

R)

R+H

 
 

?0

r'=R +H

 

ñ0 ?? ?

N(R , ø , r' ) r '2 dr '

G

RH

°

äV [ H° ]2 rt3 - R3 G

ã0 (ö) ã0 (ö) 4 ðñ0 2 3R ã0(ö)

R+H

'3 3

N R

r')r dr ' d?

, ø

12 '

ã0 (ö) r t - rt

ño ??

N(R , ø , R) d?'+ ?? äñ(? ' ) ?

?a? 0 3 ã0 (ö)?'? ? 0 r'=R

3

??

G

(ö)

ã0

 

(3 .47 )

(cr)- 3 R N(R , ø , R)d?

III.3.2 Effet atmosphérique indirect primaire

L'effet atmosphérique indirect primaire sur l'altitude géoïdale peut être décrit par la forme de base suivante [Novàk, 2000] :

äVa (R ) r(R)Vca (R)

ã 0 0 ã0 (() ã0(0)

( )

G

(3 .4 8)

?? ? ñ(r' ) N ( R ,v , r' ) r '2 dr ' ?? ? ña (r' ) N ( R ,v, R) r '2 dr ' d?'.

ã0

(0)

0r '= R + H

°( ST ) ã0 (ö)?'? P=R +H°(?')

L'ordre de grandeur de l'effet atmosphérique indirect primaire sur l'altitude géoïdale est relativement plus petit que l'effet topographique indirect primaire sur la hauteur géoïdale.

De ce fait il peut être évalué à un degré d'exactitude suffisant avec modèles atmosphériques existants [Novàk, 2000].

Une fois le potentiel perturbateur réel déterminé sur le géoïde, il peut être converti en hauteurs géoïdales par la formule de Bruns. Le potentiel perturbateur réel T(rt) à l'extérieur de l'atmosphère est obtenu à l'aide d'un prolongement continu de T(R). Le potentiel de pesanteur réel W, pour n'importe quel point donné, en dehors de l'atmosphère, est alors simplement obtenu à partir de l'équation (1.2).

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon