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L'énergie et le processus de mise en valeur du Cameroun français (1946-1959)

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par Moà¯se Williams Pokam Kamdem
Université de Dschang - Maitrise 2007
  

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III- LA RECHERCHE DE SUBSTANCES RADIOACTIVITES 1956-1959

Au Cameroun, la recherche des substances radioactives (uranium, thorium)4(*)5 reste un sujet de peu d'intérêt. L'absence de documentation sur cet aspect des questions énergétiques le révèle. Toutefois, nous avons tenu à l'aborder pour retracer le mouvement d'ensemble de la mise en valeur des ressources du sous- sol du Territoire. Qu'est- ce qui justifie l'intérêt développé pour cette forme d'énergie après la Deuxième Guerre ? Quelles ont été les activités menées au Cameroun ? Telles sont les pistes de notre analyse.

A- L'intérêt nouveau pour l'énergie atomique après la Seconde Guerre mondiale

La recherche de substances radioactives doit être replacée dans le cadre de la recherche de sources de production d'énergie atomique. L'une de ces sources est le minerai d'uranium. "L'uranium est un des minerais les plus répandus à la surface de la Terre : ce qui compte c'est la possibilité d'en exploiter des minerais riches"4(*)6. Contrairement aux autres formes d'énergie (électricité, produits pétroliers...), l'énergie atomique est d'un intérêt relativement récent : l'emploi de cette forme d'énergie à des fins militaires puis civiles, a commencé à être envisagé dans les années 1930 par des physiciens allemands, français et britanniques.

L'utilisation la plus remarquée reste toutefois celle faite à la fin de la Deuxième Guerre mondiale : le 6 août et le 9 août 1945, deux bombes respectivement de 13 kilos tonnes et de 22 kilos tonnes explosèrent à Hiroshima et à Nagasaki4(*)8 obligeant le Japon à accepter la capitulation. On peut imaginer aujourd'hui la réaction de plusieurs gouvernements entre la stupéfaction face à la puissance destructrice de ces bombes et l'émerveillement face à un tel dégagement d'énergie. Ceci justifierait alors leur ambition d'acquérir cette technologie après la guerre.

Dans le cas spécifique de la France, un décret de Charles de Gaulle du 18 octobre 1945 créait le Commissariat à l'Energie Atomique (CEA)4(*)9. Dirigé jusqu'en 1950 par le haut-commissaire à l'énergie atomique Frédéric Joliot-Curie,

Le CEA est placé sous l'autorité du Premier ministre qui exerce ses fonctions par l'intermédiaire du ministre délégué à l'énergie atomique. Il bénéficie d'un statut original, unique en France : en effet, établissement public, il jouit de l'autonomie administrative et financière et sa vocation est à la fois scientifique, technique et industrielle.5(*)0

Le but essentiel de cet organisme était de poursuivre des recherches scientifiques et techniques en vue de l'utilisation de l'énergie nucléaire dans les domaines de la science, de l'industrie et de la défense nationale pour préserver l'indépendance énergétique de la France5(*)1. C'est à ce titre que le CEA participa activement à la prospection d'uranium mais également de thorium en Afrique française donc au Cameroun.

B- L'action du CEA au Cameroun

Ivan du Jonchay faisait remarquer en 1953 déjà, parlant de la prospection d'uranium, que "Dans toute l'Afrique les prospections abondent, tant au Maroc... qu'en Ethiopie, au Cameroun, au Nigéria, en Rhodésie du Nord, en Gold Coast, au Sahara, au Moyen-Congo, en Ouganda, en Union sud-africaine, en Mozambique."5(*)2

Cependant, cette activité de prospection au Cameroun ne peut être corroborée qu'à partir de 1956 avec l'arrivée du CEA. Il s'agissait donc certainement de travaux d'exploration dont les résultats ont incité le CEA à prospecter dans le Territoire. Il faut noter ici que les activités du Commissariat à l'Energie Atomique dans l'Outre-mer étaient financées par le budget de l'Etat français.5(*)3 En effet, les résultats de la prospection et de l'exploitation de possibles ressources étaient exclusivement destinés à la métropole qui seule disposait de l'équipement nécessaire à leur utilisation.

Par un décret du 25 mai 1956, le conseil des ministres de la France attribuait un permis général de recherches minières de type A au Cameroun, au Commissariat à l'Energie Atomique5(*)4. Le permis général d'une superficie totale de 150.000 km² était valable pour cinq années et couvrait les régions administratives du Mungo, Bamiléké, Bamoun, Adamaoua, Bénoué, Margui-Wandala et Diamaré.

Bien avant l'attribution du permis, une première mission composée d'un géologue et de deux prospecteurs avait séjourné entre décembre 1955 et avril 1956 entre le Haut-Lom et la rivière Mbéré, ceci dans le but de déterminer de possibles indices dans la partie Centre- Est du Territoire. Cependant, elle ne dénombra que de rares indices de minéralisation5(*)4. L'action véritable du CEA débuta le 7 décembre 1956 quand une mission fut envoyée à Poli. Jusqu'au 17 avril 1957, cette mission ne mit en évidence que quelques indices d'uranium et de thorium ; on conclut alors que "bien qu'aucun d'eux ne puisse conduire à un gisement, ils ont néanmoins prouvé l'intérêt d'une prospection à grande échelle dans le Nord Cameroun"5(*)5. La constitution d'un groupe du CEA spécifique pour le Cameroun, la même année, permit d'accélérer la prospection. Le personnel de ce groupe était composé de 4 européens et de 33 africains. Le camp de base du groupe fut installé à Ngaoundéré et à la fin de l'année 1957, le CEA avait dépensé 11.703.053 francs CFA dans le Territoire.5(*)6

L'année 1958 fut particulière dans l'activité du CEA puisque près de 60.000 km² furent étudiés et prospectés par voie aérienne, terrestre et en ayant aussi bien recours à la géologie, la radiométrie qu'à la géochimie. Egalement, le CEA débuta la formation des aides-prospecteurs camerounais qui suivaient un cours de formation technique de 2 mois et un stage de 6 mois. C'est ainsi que l'effectif comprit désormais 4 européens et 46 africains. Les dépenses quant à elles s'élevèrent à 17.380.784 francs CFA5(*)7. En 1959, l'activité fut considérablement réduite puisque seuls 26 485 km² furent étudiés et prospectés entre le Nord de Foumban, Tibati et Ngaoundéré. On peut également noter les travaux d'un prospecteur privé sur l'indice de Golbé à 9 km au Sud de Poli5(*)8.

De manière générale, les résultats de ces différentes actions furent décevants. La direction des mines et de la géologie fut ainsi amenée à constater aux débuts de l'année 1960 que :

Par suite de crise mondiale sur le marché de l'uranium, le CEA a été amené à cesser provisoirement toute activité au Cameroun. Cet arrêt est également motivé par un souci de regroupement d'activité sur certaines zones reconnues comme présentant un intérêt certain ...5(*)9

Malgré les résultats médiocres et l'absence de documentation, la recherche d'uranium voire de thorium au Cameroun démontre tout l'intérêt que la France a eut à inventorier et à mettre en valeur les ressources du sous-sol du Territoire. Ceci est valable également pour les hydrocarbures. La spécificité de cette rubrique de sources d'énergie réside dans le fait que le Territoire - et ceci vaut pour l'ensemble de l'Outre-mer - ne disposant pas de possibilités propres de transformation et d'utilisation, les fruits de la recherche étaient destinés à la métropole ; même si on pouvait arguer que cette extraversion de la production serait compensée par un afflux de capitaux. Ainsi, la recherche d'énergie au Cameroun (électricité, pétrole, uranium, thorium, charbon) n'a constitué qu'un prolongement de la politique énergétique de la métropole.

CONCLUSION GENERALE

Nous nous sommes demandé quelles orientations et quels aspects avait pris la recherche d'énergie sous l'administration coloniale française au cours du plan d'équipement au Cameroun. Bref, quelle avait été la place de la recherche d'énergie dans la mise en valeur de ce territoire ? Nous avons donc interrogé le texte et le contexte de ce plan qui a orienté la mise en valeur du Territoire de 1946 à 1959. Ensuite, il nous a semblé important de revenir sur les différentes activités qui avaient été menées sous le protectorat allemand et sous le mandat français. Puis revenant sous le plan d'équipement, nous avons tenté de reconstituer le secteur de l'électricité du Territoire à travers ses défis, ses acteurs et ses grands chantiers. Enfin, l'attrait dans les années 1950 pour les énergies fossiles et minérales nous a conduit à essayer de déterminer les grands axes de l'activité minière énergétique.

Les blessures de la Deuxième Guerre mondiale avaient conduit à l'adoption d'une loi pour rendre plus efficace la mise en valeur de l'Outre-mer et entrevoir ainsi son outillage. Cette initiative de planification, lancée en 1921 par Albert Sarraut et péniblement mûrie, eut en définitive pour objectif de faciliter la Reconstruction de la métropole. Précipité dans sa préparation221(*), le plan se révéla très onéreux, conduisant dès 1953 à une reconsidération des ambitions initiales.222(*)  Il n'en demeure pas moins qu'il occupa une place importante dans les économies coloniales. Evidemment, un pareil programme appelait une importante mobilisation financière autour du FIDES et de la CCFOM, et qui prenait en compte les fonds propres du territoire, les fonds publics métropolitains et l'investissement privé223(*). Au Cameroun, l'énergie se présenta comme l'un des enjeux majeurs du plan. Dans le secteur de l'électricité, on envisagea la construction de l'équipement hydroélectrique d'Edéa tout comme l'électrification des principaux centres du Territoire. Par contre, dans le secteur minier, un flou persistait, laissant l'initiative à la recherche.

Il est de toute évidence opportun de rappeler que cet engouement pour l'énergie n'était pas nouveau ; car elle avait suscité dès les débuts de la colonisation un intérêt certain. Déjà sous le protectorat, des indices de pétrole avaient été découverts en 1904 par des prospecteurs de la société Victoria ; la Kamerun Bergwerk conduisit par la suite, mais sans succès, la prospection. Surtout, il est envisageable que le barrage de Dschang soit un héritage de la période allemande. La France qui succéda à l'Allemagne, tout au moins dans l'administration de la partie orientale du Cameroun, poursuivit la mise en valeur. Dans le domaine de l'énergie, il fut mis à jour, à Dschang, une mine de charbon de qualité médiocre, donc économiquement inexploitable. Dès 1929, la recherche d'hydrocarbures connut une baisse d'activités, l'administration s'étant réservée cette activité sans toutefois pouvoir la mener efficacement. Mais, l'initiative majeure demeure le développement de la production et de la distribution d'électricité à Douala et à Yaoundé. Ainsi, contrairement à l'idée divulguée, c'est dès 1942 que fut pensé le projet d'aménagement hydroélectrique d'Edéa ; ceci pour fournir prioritairement de l'électricité à la ville de Yaoundé. Le barrage de Dschang constitue l'une des questions que nous n'avons pu élucider et qui présente pourtant un réel intérêt historique.224(*)

Il est alors certain que le plan d'équipement donna un essor à la production et à la distribution d'électricité dans le Territoire : la satisfaction de nouveaux besoins engendrés par les projets industriels constituait un important défi.225(*) L'administration opta alors pour une diversification des acteurs qui conduisit à la fragmentation du secteur, chaque localité électrifiée ayant son propre opérateur et, les localités gérées par un même opérateur n'ayant aucun lien entre elles. De manière générale, deux initiatives justifient cet essor de l'électricité. D'abord le programme d'électrification qui devait concerner seize centres. Douala Yaoundé, Nkongsamba et Dschang en furent les principaux bénéficiaires. Le peu de documentation collectée nous a limité en réalité à ceux-ci. Cependant, les perspectives de ce programme visant à promouvoir l'hydroélectricité allaient pour l'essentiel être abandonnées au profit des centrales thermiques. Jean Lemoine mentionnait à cet effet :

Il est d'ailleurs plus simple de monter deux ou trois moteurs que de poser en pleine brousse des conduites forcées et des turbines, qu'il faudra encore aller surveiller par la suite. L'économie réalisée sur les frais de premier établissement compense pendant de nombreuses années la dépense que représente le combustible.226(*)

On perçoit là également les difficultés financières inhérentes au plan, dans sa réalisation. Ensuite, et s'était l'initiative far du plan, la construction d'un barrage et d'une centrale hydroélectrique à Edéa. Nous nous sommes intéressé à deux questions moins souvent abordées, à savoir le coût financier de cet aménagement, évalué en 1959 à près de 7,5 milliards de francs CFA, et le problème de la main-d'oeuvre locale et italienne sur le chantier.

S'agissant de la recherche et de l'exploitation minière, la guerre avait déstructuré l'ensemble de l'activité,227(*) mais elle avait par ailleurs contribué à accroître l'intérêt pour le pétrole et l'uranium. D'une part, l'approvisionnement de la métropole en produits pétroliers pour assurer la Reconstruction, et celui du Cameroun pour répondre à ses nouveaux besoins étaient en jeu. D'autre part, les perspectives qu'offrait désormais l'énergie atomique poussaient la France à entreprendre d'importantes prospections dans son Outre-mer. D'abord confiée à un organisme public : le BRP, l'initiative de prospecter et éventuellement d'exploiter les hydrocarbures du Cameroun fut laissée à la SEREPCA en 1951. Les résultats immédiats contrairement aux perspectives, furent décevants. Le sentiment était similaire, sinon plus accentué, pour le CEA qui se lança de 1956 à 1960 à la recherche d'uranium et de thorium dans le Territoire. Dans les deux cas, de la SEREPCA et du CEA, nous n'avons cependant pu aborder la formation du personnel local, ce qui se présentait pourtant comme une piste intéressante.

En somme, revenant sur la dimension que la France avait accordée à la recherche d'énergie au Cameroun au cours du plan d'équipement, nous avons noté que celle-ci était importante, onéreuse, accolée aux besoins de la métropole mais, peu productive. La recherche d'énergie au Cameroun a alors constitué un prolongement de la politique énergétique de la France métropolitaine. Nous avons également noté que l'énergie était l'une des grandes gagnantes de l'investissement du FIDES, bien que l'intérêt ne fût porté que sur les énergies commerciales (charbon, électricité, produits pétroliers, uranium). Néanmoins, l'important afflux de capitaux, l'action des différents acteurs, la formation du personnel et de la main-d'oeuvre locale et les premiers inventaires du potentiel énergétique du Territoire allaient constituer les principales retombées.

Jean-Marie Martin note que : "L'organisation et le fonctionnement de l'économie de l'énergie actuelle ne se comprennent que dans le cadre d'une évolution de longue période..."228(*) ; ce qui constituerait la portée à donner à un pareil travail. Il s'est agi certes de montrer un aspect de la mise en valeur du Cameroun français : l'énergie à la fois comme produit et facteur de production. Mais davantage, nous avons voulu souligner comment s'est bâti le système énergétique du Cameroun actuel : le barrage et la centrale d'Edéa demeurent aujourd'hui l'instrument central dans la production électrique ; nombre de projets énergétiques récemment lancés datent en fait de la période étudiée ; EDF, dont ENELCAM n'était que le pendant camerounais, est longtemps restée le partenaire technique des différentes sociétés de production et de gestion de l'électricité au Cameroun. Les transformations qu'a connues la SEREPCA229(*) n'ont pas amenuisé la place de la France dans le secteur pétrolier du Cameroun.

Ainsi, essayer de reconstituer la fondation du système énergétique du Cameroun permet d'en comprendre les évolutions, les constantes et les mécanismes, tout comme l'omniprésence du capital français dans cette activité. Cette omniprésence dans l'économie africaine avait d'ailleurs été voulue voire planifiée. Différentes déclarations le montrent. Le 15 mars 1956, Maître, délégué en Afrique de la Fédération des industries mécaniques déclarait devant la section d'Afrique noire du Comité de la France d'outre- mer :

Quelle solution restera t-il à la présence française [en Afrique] dans une indépendance [de ses colonies] sinon l'implantation économique ? C'est en vendant français, c'est en imposant du matériel français, c'est en créant une industrie nouvelle française en Afrique que nous resterons en Afrique et que nous garderons à la fois le contact moral profond qui existe actuellement entre les Africains et nous.1(*)0

Il est indéniable que certains aspects de ce travail restent à clarifier, à approfondir ; d'où l'intérêt pour nous et pour les éventuels lecteurs de poursuivre la recherche. Alors, on perçoit la corrélation qui existe entre énergie et progrès économique et social, un thème cher aux anciens territoires et colonies. Layashi Yaker, alors secrétaire adjoint de l'Organisation des Nations Unies et secrétaire exécutif de la Commission Economique pour l'Afrique mentionnait :

L'énergie est un élément essentiel du développement économique et du progrès social de l'Afrique. Sans un approvisionnement suffisant et sûr en énergie, les objectifs du développement économique et social fixés par les Etats... africains ont peu de chances d'être atteints230(*).

Ce développement économique et social a, dans de nombreux cas, été mené dans le cadre de plans de développement hérités ou simplement inspirés des plans d'équipement élaborés par les puissances coloniales dans l'Outre-mer. Ceux-ci avaient pourtant été critiqués et accusés d'avoir déstructuré le secteur productif de l'Afrique.231(*) La planification avait renforcée l'économie de traite. Il fut réaffirmé dès ses débuts que :

La métropole fournira en majorité des biens d'équipement et de consommation et les territoires exporteront en majorité des matières premières : ce sont les missions respectives des pays évolués et des pays jeunes. 232(*)

Au vu de la place de l'énergie dans le plan d'équipement (1946-1959) il serait alors intéressant de s'interroger sur la place que les jeunes Etats africains, et précisément le Cameroun, ont accordé à l'énergie dans le cadre de leurs plans de développement d'après indépendance.

* 45 La radioactivité est la propriété que possède certains éléments chimiques de se transformer spontanément en d'autres, avec une émission d'énergie.

* 46 du Jonchay, L'industrialisation..., p.51.

* 48 Anonyme, "Après la course aux mégatonnes le "Sur-mesure" nucléaire", Science et vie, n°730, juillet 1978, p.28.

* 49 Anonyme, Annuaire de l'activité nucléaire française, Paris, 1961, p.20.

* 50 Ibid., p.21.

* 51 Brand, Durousset, La France...,  p.178.

* 52 du Jonchay, L'industrialisation,..., p.51.

* 53 Ngango, Les investissements d'origine extérieure..., p.103.

* 54 JOCF du 25 juillet 1956, décret du 25 mai 1956 attribuant au CEA un permis général de recherches minières au Cameroun, pp. 1335 - 1336

* 55 Direction des mines et de la géologie, Rapport annuel 1956, p.23.

* 55 Direction des mines et de la géologie, Rapport annuel 1957, p.23.

* 56 Ibid. p.24.

* 57 Direction des mines et de la géologie, Rapport annuel 1958, p.32.

* 58 Direction des mines et de la géologie, Rapport annuel 1959-1960, p.28.

* 59 Ibid, p.42.

* 221 Njoh, "Le FIDES et son impact...", p.62.

* 222 Bancel et alii, Images et colonies..., p.227.

* 223 Rapport annuel du gouvernement français... année 1957, p.108. L'Etat français donnait l'impulsion pour favoriser l'investissement du secteur privé métropolitain et le Territoire était convié à participer, puisqu'il bénéficiait après coup de l'infrastructure et des retombées financières.

* 224 Il s'agirait là du premier barrage à usage hydroélectrique construit au Cameroun ; cependant, des incertitudes subsistent quant à la date de sa construction et son but initial.

* 225 Tchapga, "L'ouverture des réseaux électriques ...", p.22-23.

* 226 Lemoine, "L'électrification ...", p.1385.

* 227 Tchemo, La francophonie de sang..., p.56.

* 228 J-M. Martin, L'économie mondiale de l'énergie, Paris, La découverte, 1990, p.33.

* 229 En 1965, la SEREPCA devient ELF-SEREPCA, puis ELF-ERAP en 1976 ; ensuite désigné par le seul label ELF aujourd'hui rattaché à la compagnie pétrolière française TOTAL.

* 10 Cité par Marseille, Empire colonial..., p.346.

* 230 Layashi Yaker, Préface à Jacques Girod, L'énergie en Afrique : la situation énergétique de 34 pays de l'Afrique subsaharienne et du Nord, Paris, Karthala, 1994, P.V.

* 231 Bancel et alii, Images et colonies ..., p.227.

* 232 Présidence du Conseil, Plan de modernisation des territoires d'outre- mer, 1946, p.16. Cité par Marseille, Empire colonial..., p.370.

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