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L'impact des communications modernes et traditionnelles sur les relations sociales dans le secteur Gisenyi (1998-2010)

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par Pascal BIZIMANA
Université libre de Kigali campus de Gisenyi - Licence 2010
  

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I.3. THEORIES DE LA COMMUNICATION

Des nombreux théoriciens de la communication ont cherché à conceptualiser ce qu'était une «communication». Il ne s'agit pas là d'une liste exhaustive, tant les modèles sont nombreux et complémentaires. Nous cherchons à en donner une évolution générale en donnant les plus connus de ces modèles et l'apport qu'ils ont induit (( http://www.wikipedia.org/communication%20-%20W.webarchive consulté le 13/10/2009).

I.3.1. Modèle de Shannon et Weaver

Ce que l'on nomme la théorie moderne de la communication et de l'information, remonte aux premiers travaux de Norbert Wiener et d'un de ses anciens élèves, devenu ingénieur, Claude Elwood Shannon qui écrivit avec Warren Weaver The Mathematical Theory of Communication (1949).

Le modèle de Claude SHANNON et WEAVER est centré sur la théorie du traitement de l'information. Il s'agit d'un système mécanique puisqu'il a été élaboré pour les besoins de laboratoires Bell. Ceux-ci voulaient savoir comment une source d'information pouvait apporter un message à une destination avec un minimum de distorsion en débit des interférences. Elle désigne aussi un modèle linéaire simple de la communication : cette dernière y est réduite à sa plus simple expression, transmission d'un message. On peut résumer ce modèle en «un émetteur, grâce à un codage, envoie un message à un récepteur qui effectue le décodage dans un contexte perturbé de bruit».

Figure1 : schéma de la communication

Destination

Emetteur

Source d'information

Récepteur

Message Message

Source
de
bruit




(Source : E Shannon et C Weaver, 1975 : 69)

Apparu dans Théorie mathématique de la communication ( 1948), ce schéma sert à deux mathématiciens  Claude Shannon (père entre autres de nombreux concepts  informatiques modernes) et  Warren Weaver  à illustrer le travail de mesure de l'information entrepris pendant la  Seconde Guerre mondiale par  Claude Shannon (ce dernier a été embauché par Weaver à l'Office of Scientific Research and Development pour découvrir, dans le  code ennemi, les parties  chiffrées du  signal au milieu du  brouillage). À l'origine, les recherches de Shannon ne concernent pas la communication, mais bien le  renseignement militaire. C'est Weaver qui a "traduit" la notion de brouillage par celle de " bruit", la notion de signal par " message", la notion de codeur par " émetteur", la notion de décodeur par " récepteur"... Jusqu'à la fin de sa vie,  Claude Shannon se défendra contre la reprise du soi-disant modèle pour autre chose que des considérations mathématiques.

Ce modèle, malgré son immense popularité, ne s'applique pas à toutes les situations de communication et présente de très nombreux  défauts :

a) et s'il y a plusieurs  récepteurs ?

b) et si le  message prend du  temps pour leur parvenir ?

c) et si la  réalité décrite n'existe pas ailleurs que chez le premier locuteur ?

d) et s'il y a plusieurs messages (au besoin contradictoires) qui sont prononcés en même temps?

e) et s'il y a un lapsus ?

f) et si sont mis en jeu des moyens de séduction, de menace ou de  coercition ?

g) et si le  message comporte des  symboles nouveaux ou des jeux de mots ?

Nous pouvons également énumérer les 3 types de problèmes de communication relevés par Shannon et Weaver.

Ø Les problèmes techniques qui concernent l'exactitude du transfert des séries de symboles, en fonction du canal, de l'espace et du temps, depuis l'émetteur jusqu'au récepteur.

Ø Les problèmes sémantiques qui concernent l'identité entre l'interprétation du récepteur et l'intention de l'émetteur. Il s'agira de s'assurer que les images, les représentations de l'objet convoyé sont les plus proches possible, pour l'émetteur et le récepteur.

Ø Les problèmes d'efficacité concernent les succès avec les quels la lignification transportée jusqu'au receveur, provoque chez lui la conduite désirée (BOUGNOUX, D, 1994 :64).

En sus de la réalité, le model de Shannon et Weaver considère que le récepteur est passif : toutes les recherches en science de l'information et de la communication montrent que cela est simpliste, ou faux ( http://www.wikipedia.org/communication%20-%20W.webarchive consulté le 13/10/2009).

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand