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Exploitation minière en Mauritanie et protection de l'environnement, cas de la SNIM

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par Elycheikh Samba
Université Mohamed 5 de Rabat, Souissi - Master 2013
  

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Paragraphe 1

Direction liu contrôle environnemental

La Direction du Contrôle Environnemental (DCE), est chargée de :

émettre les directives et les guides organisant les différentes étapes nécessaires à l'aboutissement des Etudes d'Impact sur l'Environnement ; s'assurer de l'application effective des mesures d'atténuation et autres, inscrites dans les EIE et notamment dans les Plans de Gestion Environnementale ; exercer un rôle de surveillance et de police environnementale dans les conditions qui seront fixées par arrêté du Ministre ; évaluer, en étroite collaboration avec les structures techniques concernées, la recevabilité de l'étude d'impact sur l'environnement, sur la base de sa consistance technique donner au Ministre pour décision à prendre un avis sur la proposition de projet, en étroite collaboration avec les structures concernées du Département.

a- Service de l'évaluation environnementale

Est chargé d'établir le cahier de charges ou les directives précisant le contenu des études d'impact sur l'environnement, d'émettre les directives préalables à la réalisation des EIE, d'examiner, de valider les termes de référence des études d'impacts pour tous projets de développement et d'exploitation des ressources de l'environnement et en assurer le suivi conformément aux normes établies.

b- Service lies Normes et liu Contrôle lie Conformité

Ce Service est le deuxième organe de la direction du contrôle environnemental chargé d'élaborer, de valider, de diffuser les normes environnementales, de s'assurer de l'implantation et de l'application de ces normes et d'exercer un rôle de surveillance et de police environnementale.

Paragraphe 2

Direction lie la programmation et lie la coorliination

La Direction de la Programmation, de la Coordination Intersectorielle et de la Coopération (DPCIC a pour missions de :

Assurer la cohérence de la programmation des activités envisagées par l'ensemble des structures du Département et sa mise en forme ainsi que sa publication ; assurer, en coordination avec les directions homologues des autres départements ministériels, une programmation et une intégration de la problématique de l'environnement dans les politiques sectorielles, la déclinaison du PANE

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en plans locaux d'action environnementale ; accompagner l'élaboration des documents de politiques de référence, ainsi que les outils de planification thématiques à l'intérieur du Département ou ceux sectoriels concernés par la mise en oeuvre des activités environnementales. Sensibiliser l'ensemble des acteurs concernés sur les problématiques environnementales.

Faire connaître les contenus et diffuser les documents de politique environnementale de référence. Développer et vulgariser les notions d'éducation environnementale à l'échelle la plus transversale concevoir et mettre en oeuvre un mécanisme de suivi d'évaluation des différentes planifications environnementales21.

a- Le Service de la Programmation, de la Coopération et des Politique

Est chargé d'assurer la cohérence de la programmation des activités envisagées par l'ensemble des structures du Département et élaborer les documents de planification trimestrielle, semestrielle et annuelle, validés avec les responsables des structures concernées et d'accompagner l'élaboration des documents de politiques de référence, ainsi que les outils de planification thématiques à l'intérieur du Département ou sectoriels touchant à l'environnement.

b- Le Service de Coordination et du Suivi

Est chargé d'établir en concertation avec les structures mandatées, les états des lieux, le suivi évaluation relatifs à l'exécution et à la mise en oeuvre des différentes programmations trimestrielles, semestrielles et annuelles, conformément aux indicateurs de mise en oeuvre et aux périodes imparties.

c- Le Service de l'Information et de la Vulgarisation

Est chargé de créer un dispositif d'information, de vulgarisation au service des usagers et des différentes parties prenantes intéressées assurer la dissémination des bonnes pratiques environnementales (BPE),d'identifier, évaluer les besoins en matière de renforcement des capacités, de formation ponctuelle et continue et suivre la mise en oeuvre des plans de formation.

21 opt, cit ministère charge de l environnement Mauritanie consultation juillet 2012

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DEUXIEME PARTIE : LA SNIM ; CONSILIATION ENTRE

DEVELOPPEMENT ET PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT

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DEUXIEME PARTIE :

LA SNIM, conciliation entre développement économiques et la protection de l'environnement

La qualité environnementale devenant rare, l'économie de l'environnement a pris un essor que nul n'aurait pu prédire jusque dans les années 1960. Le secteur énergétique se trouve au centre des préoccupations environnementales comme sa consommation augmente avec la croissance économique et la population du globe.

Cette consommation énergétique augmente les émissions de CO2 dans l'atmosphère, un commun mondial, qui demande une réponse globale : les instruments économiques du Protocole de Kyoto. Ce sont pourtant les instruments de commande et de contrôle qui ont primé jusqu'ici pour résoudre les problèmes de pollution créés par l'industrie énergétique, tant au niveau local que national. Le secteur énergétique est aussi responsable en partie de l'acidification de l'air, des sols et des eaux, de l'accumulation de déchets solides et de la pollution thermale à l'échelle locale comme planétaire.

La réalisation de ces problèmes durant les années 1960-1970 n'a pas inquiété outre mesure les économistes qui avaient un cadre conceptuel et des outils analytiques prêts à étudier ces problèmes: l'économie néoclassique, en particulier l'économie du bien-être, avec les politiques publiques qui en découlent consistant en instruments de régulation ou de marché (Baumol et Oates, 1988).

La pollution est une externalité liée à une défaillance de marché qui peut être diminuée, voire supprimée, par un éventail d'instruments comme les impôts (taxe de Pigou), les normes, les permis et les interdictions. Avant d'utiliser ces instruments, Coase (1960) argumente de façon convaincante que les externalités peuvent disparaître si les droits de propriété sont bien établis en l'absence de coûts de transactions.

Depuis les années 1990, les instruments économiques ont pris de l'importance (OCDE, 1989, 1991, 1994a, 1994b). Ces instruments sont calibrés en vue de l'efficience en utilisant l'analyse coûts avantages et, seulement plus récemment, en vue de l'équité. De nouveaux instruments en sus de la régulation et de l'incitant économique du type volontaire sont apparus, comme l'éco certification, et récemment la divulgation de l'information.

L'approche néoclassique est vite apparue limitée devant l'ampleur qu'a prise la question environnementale dans le développement de la planète. Même s'il reste encore certains écologistes sceptiques (Lomborg, 2004), l'opinion publique comprend mieux qu'auparavant les tenants et aboutissants du problème créé par l'explosion démographique et la croissance économique.

Les objectifs de protection de l'environnement et de développement économique sont plus difficilement conciliables que complémentaires et nécessitent des politiques élaborées.

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Il existe une relation en «U inversée», une courbe Kuznet, entre certains polluants et le produit brut d'un pays (Rapport de la Banque mondiale, 1992 ;Grossman et Krueger 1993 ; Selden et Song, 1994). Un choix s'impose alors souvent entre l'utilisation ou la non-utilisation d'une ressource naturelle.

Les réponses des économistes ne donnent pas toujours une solution à ce problème de choix. Dans un modèle à deux périodes, Olson (1990) montre que l'information et l'apprentissage ne permettent pas toujours de faire un choix entre préservation ou utilisation d'une ressource comme input dans un processus de production.

Les décisions d'utilisation de ressources environnementales sont souvent effectuées dans un contexte incertain (Neumayer, 1998).L'incertitude peut concerner les bénéfices liés à la non utilisation (ou préservation) d'une ressource dans un processus de production. Mais elle peut également concerner la productivité de la ressource employée dans un processus de production. Pour chaque option, préservation ou utilisation de la ressource, il existe des effets irréversibles : une consommation réduite de biens produits pour la première option, et une réduction de la ressource naturelle dans le cas de la deuxième option.

Le choix peut parfois être plus évident quand la ressource naturelle considérée a fait l'objet d'une valorisation. Tant que les préférences des individus n'ont pas été révélées, les recommandations sont celles de la conservation et de l'application du principe de précaution (Henry, 2002).

Aujourd'hui, l'économie environnementale s'est élargie considérablement pour englober à la fois les aspects transfrontaliers et d'insécurité, mais aussi la dimension intergénérationnelle (temps) et globale (espace) du problème. Enfin, la problématique s'est accrue, liée au développement économique durable et à la qualité de la vie dans les pays en développement et industrialisés.

Cependant, même cette économie environnementale élargie ne satisfait pas tout le monde. Les écologistes, les économistes écologiques, certains politologues argumentent pour une durabilité forte sans substituabilité entre environnement et autres facteurs de production et un environnement sans prix (Harou, 1998). La question n'est pas close22.

22 Economie De L'environnement Et Des Ressources Naturelles Institut De L'énergie Et De L'environnement De La Francophonie Numéros 66-67 -1er Et 2e Trimestres 2005 p 10

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry