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Les défis du terrorisme au Sahel. Aqmi,une menace stratégique?

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par Rodrigue NANA NGASSAM
Université de Douala - Cameroun - Master II en science politique- option : études internationales 2013
  

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B - Organisation et fonctionnement d'AQMI

L'efficacité d'AQMI dans la terreur s'explique tant par une organisation (1) et un mode de fonctionnement qui lui assure suffisamment de rentes pour financer ses activités (2).

1) Structure d'AQMI

Eu égard à la nature des activités d'AQMI, il n'y a pas d'organigramme officiel régulièrement mis à jour de cette organisation. Si déterminer sa structure n'est donc pas aisé, il est néanmoins possible d'en établir les grandes lignes en particulier au travers des communiqués de ses dirigeants et des revendications d'attentats passés145(*).

Tout d'abord, il est important de souligner que, comme Al-Qaïda (la maison mère), AQMI est structurée autour de serment d'allégeance146(*). L'organisation repose sur des liens individuels plus conformes à la tradition arabo-musulmane : on prête allégeance à un chef et, par conséquent, on se met à son service dans le cadre d'une logique tribale, tout en conservant une grande autonomie. La nouvelle organisation comporte un commandement commun, situé en Kabylie avec à sa tête Abdelmalek DROUKDAL alias Abou MOSSAAB ABDELWADOUD son émir international. Celui-ci était présenté comme le « vrai numéro deux du GSPC »147(*) avant que cette organisation ne devienne AQMI. AQMI n'ayant évidemment pas de siège officiel, il est difficile de savoir où réside DROUKDAL148(*). Quoiqu'il en soit, au cours des années suivantes, cet homme deviendra la vedette incontestée des analyses sécuritaires de la presse algérienne et de tous les rapports des « thinks thanks américains et européens » consacrés au GSPC149(*).

La zone d'action d'AQMI étant très étendue, le territoire sur lequel elle évolue a été divisé en quatre zones d'influences. Cela n'est pas nouveau car, le GSPC était déjà structuré en une dizaine de zones150(*), les deux dernières correspondant au sahel (zone n° 9) et à l'étranger (zone n° 10). En panne d'influence tant en Afrique du Nord qu'en Europe, AQMI donne la priorité à sa branche saharienne. Ce sont des effectifs très mobiles qui sillonnent la bande sahélienne sur un total qui ne doit guère dépassé le millier d'hommes. Mis à part quelques dizaines de mauritaniens, de libyens encore moins de marocains, de nigériens et de maliens, l'essentiel des combattants est issu du GSPC algérien. Les troupes opérationnelles d'AQMI représenteraient entre 250 et 300 combattants pour les uns151(*) et autour de 500 pour les autres152(*). Ce nombre ne tient pas compte des hommes qui ont rejoint l'organisation terroriste après la chute du colonel KADHAFI y compris ceux qui se repartissent dans d'autres groupes terroristes qui se sont crées au sahel et au Nord-Mali.

Les hommes sont réunis en petites unités de base, les katibas153(*). Ces katibas sont reparties sous deux brigades : à l'Ouest du sahel (Mauritanie, Sud-Algérie, Nord-Mali) avec Abdelkader MOKHTAR BEL MOKHTAR154(*) à la tête de la katiba des MOULATHAMOUNES155(*) et à l'Est, la katiba TAREQ IBU ZYAD156(*) crée en 2003 par Amari ZAIFI plus connu sous le nom d'Abderrazak EL PARA157(*) et dirigée depuis son arrestation en mars 2004, par Abou ZEID158(*). Elle affiche ses ambitions par une série d'action à la fois violente et largement disséminée sur tout le sahel. La mort accidentelle au mois de septembre 2012 de Nabil MAKHLOUFI, numéro deux d'Al-Qaïda au Maghreb Islamique, a conduit à une réorganisation de la structure hiérarchique du groupe159(*). Elle n'est en réalité que l'aboutissement de tensions et de crises répétées160(*) au cours des dernières années au sein d'AQMI, plus particulièment entre les émirs Abdelmalek DROUKDAL et Abou ZEID d'un côté, et MOKHTAR BEL MOKHTAR de l'autre. Le retrait annoncé de MOKHTAR BEL MOKHTAR d'AQMI, un des chefs historiques de la nébuleuse, et sa probable mort annoncé avec celui d'Abou ZEID, le plus « qaïdatiste » des chefs de l'AQMI qui auraient été tué lors de l'opération des forces françaises intervenant au Nord du Mali plus précisément dans les contreforts du massif de l'Adrar des IFOGHAS, près de la frontière algérienne constituent le principal bouleversement de la structure de commandement. La mort de ce grand argentier d'AQMI est ainsi une grande perte pour l'organisation en termes de financement et d'armement. De même que la mort D'Abou ZEID est un coup dur pour AQMI car, certains considèrent même que le rôle de ce dernier dans l'organisation était tel que cela s'apparente à la mort d'Oussama BEN LADEN pour Al-Qaïda.

2) Le financement des activités d'AQMI

AQMI a réussie à faire du sahel un terrain juteux lui permettant de fructifier ses activités. L'organisation va mettre sur pied ce que certains appellent le « ganstéro-djihadisme », c'est-à-dire le recours à des crimes et délits de droit commun afin de financer le jihad. Ce n'est pas une nouveauté car la première Fatwa autorisant le financement du djihad par des activités illicites remonte au début des années 90. Le GIA, « ancêtre » d'AQMI, n'hésitait pas à recourir à de telles méthodes y compris l'ex-GSPC. Dans le cas de l'AQMI, plusieurs ressources contribuent au fonctionnement des activités de l'organisation. Selon Jean-Charles BRISARD, spécialiste des questions de terrorisme, 90% des ressources d'AQMI viennent des rançons obtenues contre la libération des otages. Dans la théorie interne d'AQMI, les otages (Rahâ'in) sont ainsi assimilés à des « prisonniers de guerre » (Asra) et leur libération est soumise à des conditions qui relèvent, selon l'organisation, du « droit musulman de la guerre »161(*). L'intensification des opérations de l'armée algérienne a contraint AQMI à étendre ses opérations d'enlèvement au Mali, à la Mauritanie et au Niger162(*). Les attentats diminuent au profit des pratiques de banditisme avec notamment une recrudescence d'enlèvements de ressortissants occidentaux contre le paiement des rançons au sahel163(*) et quelques fois de demande de libération de djihadistes retenus prisonniers dans certains pays de la région ou hors du continent.

AQMI aurait fait du sahel l'industrie de l'enlèvement164(*). A cet effet, depuis 2003, 53 personnes ont été prises en otages dans le sahel par les groupes terroristes y opérant165(*). Ils ne font pas de distinction entre les personnes qu'ils enlèvent, seule leur valeur marchande prévaut. D'après Kamel REZZAG BARA, Conseiller Spécial du Président Algérien sur les questions de terrorisme qui s'exprimait en septembre 2010 devant une réunion de l'assemblée générale de l'ONU portant sur le terrorisme, les katibas sahéliennes d'AQMI ont engrangées en sept ans plus de 150 millions d'euro grâce aux rançons. Cette manne financière a permise à l'organisation de se procurer des armes, de recruter de nouveaux combattants et de financer des actions « sociales » auprès de certaines populations de la bande sahélo-saharienne, précisément au Nord du Mali, afin de les gagner à leur cause ou tout au moins de réduire les sentiments de rejet qu'elles pourraient avoir à son encontre ; mettant en oeuvre par la même occasion une autre stratégie d'AQMI-sahel consistant à nouer des liens avec les communautés locales166(*), y compris avec leurs responsables, pour s'assurer des complicités actives ou passives, selon les circonstances et d'obtenir de discuter au moins médiatiquement avec les Etats.

L'implication d'AQMI au sahel dans ce « banditisme djihadiste »167(*) s'illustre aussi par la mise en oeuvre d'activités dangereuses et notamment de trafics divers et illicites. Il faut rappeler que le groupe tire une partie de ces revenus sur ces activités à côté de la prise d'otage qui est sa source de revenu principal. Il en résulte que le trafic de stupéfiants est la deuxième source d'apports financiers pour AQMI. Celui-ci a longtemps divisé les chefs de l'organisation168(*). Certains considérants cette pratique comme interdite par l'islam tandis que pour d'autres, la drogue étant destinée aux apostats chrétiens et juifs rendait licite cette activité169(*). La présence d'AQMI dans le sahel et en Algérie devient ainsi une aubaine pour les trafiquants qui rétribuent les terroristes contre une protection. Des membres maliens d'Al-Qaïda arrêtés au Ghana dans une opération de lutte anti-drogue ont révélé aux policiers qu'AQMI offrait aux narcotrafiquants Sud-américains une protection dans le transfert de la drogue moyennant une compensation financière de 4200 dollars le kilo170(*). Selon le rapport 2010 de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), 21 tonnes de cocaïne auraient transité par l'Afrique de l'Ouest, notamment par la Mauritanie et le Mali, à destination de l'Europe en 2009171(*).

A côté du trafic de drogue, la contrebande de cigarettes est aussi une source non négligeable de financement pour l'organisation. Les cigarettes transitent par la Mauritanie, le Mali et l'Algérie pour arriver sur le continent européen. La contrebande de cigarettes via l'Afrique de l'Ouest génère environ 300 millions de dollars annuellement172(*). La filiale d'Al-Qaïda exploite aussi le trafic d'êtres humains pour s'enrichir. Le savoir-faire d'AQMI en ce qui concerne la fabrication de faux papiers d'identité et le passage clandestin des frontières lui permet d'entrevoir, il est vrai, un mode de financement moins lucratif que la drogue, mais certainement moins dangereux pour l'organisation173(*). Celle-ci bénéficie aussi d'obscurs flux du Moyen-Orient (Qatar, Arabie Saoudite)174(*). Tout cet argent amassé sert à l'achat du matériel de l'organisation, à la corruption des agents de l'Etat et au blanchiment à travers d'affaires légales comme les investissements immobiliers. Ainsi, les terroristes islamistes auraient acquis de vastes étendues de terres et des habitations de luxe au Mali, en Mauritanie et au Niger175(*). La multiplication de ses activités criminelles et « commerciales » fait peser une grande menace sur l'ensemble de la région sahélo-saharienne.

* 145 Les chercheurs qui étudient le fonctionnement d'AQMI doivent, cependant prendre le soin de faire la part des choses entre les revendications et communiqués « sincères », d'un côté, et les « fanfaronnades » relevant de la pure propagande, de l'autre.

* 146 Henry PLAGNOL et François LONCLE, «situation sécuritaire dans les pays de la zone sahélienne », Rapport d'information, Assemblée Nationale (France), p. 37. 

* 147 Le Quotidien d'Oran, 21 juin 2004.

* 148 Certains avancent l'hypothèse qu'il se cacherait aujourd'hui dans le Nord de l'Algérie. A la mi juin 2004 et mai 2005 il sera déclaré mort, mais comme bien d'autres « émirs » du GIA avant lui, il « ressuscitera miraculeusement. Né en 1970 à MEFTAH, près d'Alger, il est ingénieur chimiste. A la suite d'un désaccord avec Antar ZOUABRI, émir national du GIA tué en 2002, il s'appui sur son bras droit (Hassan HATTAB) pour créer le GSPC et poursuivre le jihad jusqu'à la chute du régime algérien.

* 149 Salima MELLAH et François GEZE, « Al-Qaïda au Maghreb Islamique ou la très étrange histoire du GSPC », Algéria-Watch, 22 décembre 2007, p.38.

* 150La région du « centre » correspond aux zones 1, 2, 3 de l'époque du GSPC, soit Alger et sa banlieue, la Kabylie, et la côte orientale de l'Algérie. La région « Ouest », la moins active, recouvre les anciennes zones 4 et 8 du GSPC soit la partie occidentale du territoire algérien jusqu'au Maroc, ainsi que le Sud-ouest du pays. La région « Est » correspondrait aux zones 5, 6 et 7 et la région « Sud », aujourd'hui la plus médiatique.

* 151 Christophe AYAD, « Le sahel dans le piège de la guerre contre Al-Qaïda », Libération du vendredi 30 juillet 2010, p. 7.

* 152 Hervé MORIN, ancien Ministre de la défense française, cité par Thomas HOFNUNG, « La prise d'otage, un mode d'action privilégié », Libération du Mardi 27 juillet 2010, p. 4.

* 153 Une KATIBA se réfère à un bataillon entre 100 et 300 hommes. Ils sont issus des compagnies légères de l'armée de libération nationale algérienne entre 1954 et 1962. Pour une étude plus étendu sur la question, voir Jean Christophe Rufin, KATIBA, Paris, Flammarion, 2010, 392 p.

* 154 MOKTHAR BEL MOKTHAR surnommé le borgne ou Mister Marlboro est un ancien d'Afghanistan, toujours nomade malgré sa richesse accumulée depuis de nombreuses années, c'est un homme indépendant de la hiérarchie mais indispensable.

* 155 Les voilés ou les enturbannés en référence aux tribus qui islamisèrent la zone, Atlas du Monde Diplomatique, mondes émergents, éditions 2012.

* 156 Du nom du conquérant arabe de l'Espagne en 711, Le Monde Diplomatique, mondes émergents, éditions 2012.

* 157 Cet ancien officier des forces spéciales algériennes aurait été entrainé de 1994 à 1997 par les Bérets Verts américains à Fort Bragg. Une des figures clés du GSPC, il fut livré au gouvernement algérien en 2004. Selon certains, il aurait été un agent de la redoutable Direction du Renseignement et de la Sécurité (DRS) chargé d'infiltrer ce groupe (Jeremy KEENAN, 2009). Héritier de la sécurité militaire, la DRS est un instrument de contrôle de la société composé d'une dizaine de directions. Elle devenue « l'armature » de la société (El Watan du 15 mars 2011).

* 158 Abou ZEID, l'un des principaux émirs d'AQMI, à la tête des opérations contre les forces françaises dans le Nord du Mali, est un ancien trafiquant d'armes, né dans le Sud-est de l'Algérie et qui rêve aujourd'hui de transformer le sahel en terre de Jihad.

* 159 Adib BENCHERIF, Al-Qaïda au Maghreb Islamique : une hiérarchie en redéfinition sur fond de crise, Chronique sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, 11 décembre 2012, p. 1.

* 160 La rivalité croissante entre les commandants de ces deux KATIBAS est à l'origine de la spirale inflationniste de la violence dans la région. Ce qui conduit « l'émir national DROUKDAL » à désigner Yahya DJOUADI à la tête de l'organisation sahélienne. Ce dernier confirme la répartition du territoire en deux zones d'activité : à l'ouest, celui traditionnellement contrôlé par BEL MOKHTAR, qui va du Sud-ouest algérien au Nord du Mali et de la Mauritanie ; à l'Est, la zone d'influence d'Abou ZEID s'étendant de la région de Timétrine aux confins du Tchad en passant par le Nord du Niger. DJOUADI, cependant isolé depuis dans le Sud de l'Algérie par l'armée algérienne a été remplacé par Nabil MAKHLOUFI.

* 161 Mathieu GUIDERE, « Al-Qaïda au Maghreb Islamique : Le tournant des révolutions arabes », Maghreb-Machrek, n° 208, été 2011, p. 5.

* 162 Mehdi MEKDOUR, « Al-Qaïda au Maghreb Islamique : une menace multidimensionnelle », Note d'analyse du GRIP, 26 août 2011, p. 7.

* 163 Mathieu GUIDERE, « Al-Qaïda au Maghreb Islamique : Le tournant des révolutions arabes », Maghreb-Machrek, n° 208, été 2011, p. 61.

* 164 Serge DANIEL, correspondant de RFI et de l'agence France Presse à Bamako, AQMI, L'Industrie de l'enlèvement, Fayard, Paris, collection documents, 2012, 301p.

* 165 Rapport de la mission d'évaluation des incidences de la crise libyenne sur la région du sahel, 7-23 décembre 2011, S/2012/42, 18 janvier 2012, paragraphe 38, p. 11.

* 166 A ce titre MOKHTAR BEL MOKHTAR a épousé une malienne d'origine Touarègue. Par cette association maritale, BEL MOKHTAR est protégé de la délation par les populations arabes du Nord. Voir à ce sujet, Régis Belleville, Mémoire du désert, Editions de la Martinière, 256 p.

* 167 Voir Atmane TAZAGHART, AQMI. Enquête sur les héritiers de Ben Laden au Maghreb et en Europe, Abidjan, Frat Mat Editions, 2011, pp. 53-59.

* 168 Il s'agit d'Abou ZEID et de MOKHTAR BEL MOKHTAR. Le premier a dénoncé l'importance prise par ces trafics illicites aux yeux de l'islam. En 2008, il a provoqué la réunion d'un « conseil des chefs » qui a tranché en sa faveur et a privilégier des financements plus « respectables » : la dîme et la prise d'otage.

* 169 Jean Luc MARRET, « Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) », Fondation pour la recherche stratégique, 11 janvier 2011, p. 3.

* 170 Scott BALDAUF, «Al-Qaïda: Are Latin America's drug cartels giving Al-Qaïda a lift?» The Christian Science Monitor, 15 janvier 2010, http://www.csmonitor.com/world/2010/0115/Air-al-qaïda-are-latin-america-s-drug-cartels-giving-al-qaïda-a-lift.

* 171 Studer. E, « Guéant : AQMI liée au trafic de drogue ? »,

http://www.Leblogfinance.com/2011/05/guéant-aqmi-liée-au-trafic-de-drogue.html.

* 172 Informations recueillies sur le site de L'Otan dans la rubrique « Afrique de l'Ouest : Plaque tournante des trafics ? », http://www.nato.int/docu/review/2009/organiezd.crime/transnational.Traffickingwestafrica/fr/index.htm.

* 173 Marion ZUNFREY, « AQMI aurait organisé des filières d'immigration clandestine pour se financer », Sahel- Intelligence, 4 août 2010, http://www.sahelintelligence.com/immigration/129.

* 174 Mireille Duteil, Le Point, Hebdomadaire d'information du jeudi 24 janvier 2013, n° 2106, p. 41.

* 175 Boukary DAOU, « Al-Qaïda dans le trafic des armes en Afrique : Blanchiment d'argent dans l'immobilier au Niger, au Mali et en Mauritanie », Le Républicain, 4 novembre 2010.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon