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Analyse des obstacles à  la mise en oeuvre du micro-enseignement à  l'ecole normale d'instituteurs Tanimoune de Tillabéry au Niger

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par Oumarou Amadou
Université des sciences juridiques et politiques de Bamako/ ISFRA - Diplôme d'Etudes Approfondies en Curricula 2014
  

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1.2. Le bilan à mi-parcours du PDDE

Au cours de l'année 2003, le Niger, conformément aux engagements pris sur le plan international4, a développé et mis en oeuvre le PDDE. Ce programme, structuré autour de trois composantes (accès, qualité et développement institutionnel), vise entre autres objectifs l'universalisation d'un enseignement primaire de qualité et la réduction de moitié du taux d'analphabétisme à l'horizon 2015.

En 2007, le bilan établi au terme de la première phase de ce programme a révélé, au niveau de l'enseignement du cycle de base 1, des progrès peu significatifs en termes d'accès (MEN, 2007 a) et a dégagé des résultats plus décevants du point de vue de la qualité (MEN, 2007 b).

Ainsi, le taux d'achèvement5 au primaire (qui permet d'apprécier la capacité du système éducatif à maintenir, jusqu'au terme du cycle, tous les enfants inscrits), bien qu'ayant connu une progression significative en passant de 32,2 % en 2004 à 39,8 % en 2006, était loin d'atteindre l'objectif visé, à savoir 59 % en 2007. Le taux de survie6 était également de manière générale faible : 56 % au CM1 alors qu'il était à 69 % pour le même niveau en 2003. Ce taux était encore plus faible au CM2 où il était de 50 %, ce qui était loin de l'objectif visé pour 2007, c'est-à-dire 74 %. Le coefficient d'efficacité du système7, mesuré au CM2, a été estimé également très faible, soit 49 % (MEN, 2007 b).

4 Conférence de Jomtien (1990) et Forum mondial de Dakar (2000) en faveur de l'Éducation pour tous (EPT).

5 Il s'agit du « rapport entre les non redoublants en dernière année d'études du cycle et la population des enfants qui ont officiellement l'âge d'être à ce niveau d'études » (ME/F, n.d., p. 47).

6 Il s'agit de « la proportion d'élèves, parmi les recrutés à la base du cycle, susceptible d'atteindre la fin du cycle suivi » (ME/F, n.d., p. 49). Il indique le taux de rétention dans un cycle d'études.

7 Il s'agit du rapport du nombre d'élèves admis au CFEPD en une année T sur le nombre d'élèves inscrits à l'année T-6.

8

L'évaluation du niveau des apprentissages des élèves (MEN, 2005) mettait déjà en évidence une faible performance des élèves en mathématiques et en français et ce, quel que soit le niveau. Ainsi, en français, l'enquête révélait que seulement 54 % des élèves de CP avaient obtenu une note supérieure ou égale à la moyenne. La proportion des élèves en situation d'échec s'accroissait dans les autres sous-cycles (61 % au CE et 68 % au CM). En mathématiques, quel que soit le niveau, plus de la moitié des élèves était en situation d'échec avec plus de 70 % au CM.

Les résultats de ces trois enquêtes nationales pointaient du doigt l'inefficacité des prestations des enseignants et remettaient en cause leur formation initiale. Pour remédier à cet état de fait, plusieurs solutions ont été proposées. Parmi celles-ci, figure l'élaboration d'un nouveau programme des ENI.

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