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Analyse des obstacles à  la mise en oeuvre du micro-enseignement à  l'ecole normale d'instituteurs Tanimoune de Tillabéry au Niger

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par Oumarou Amadou
Université des sciences juridiques et politiques de Bamako/ ISFRA - Diplôme d'Etudes Approfondies en Curricula 2014
  

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4.5.2. Plans d'analyse des données

Pour l'analyse statistique des données, nous avons utilisé le logiciel SPSS (Statistical package for the social sciences), version 19.0. C'est ainsi que deux dictionnaires de codes (Berthier, 1988) ont été élaborés pour l'introduction des données dans le logiciel. Il s'agit d'un dictionnaire pour les codes du questionnaire adressé aux futurs maîtres et d'un dictionnaire pour les codes du questionnaire adressé aux formateurs.

Concernant l'analyse de contenu, c'est la technique des catégories qui a été utilisée. Nous avons procédé au décompte manuel des fréquences des citations. Ainsi, au terme de ce décompte, il ressort 32 catégories chez les formateurs et 25 chez les responsables administratifs. L'analyse a pris fin avec le traitement statistique des données (Bardin, 1991) à l'aide du tableur classique qu'est Excel (office 2007).

Ensuite, nous avons procédé à la combinaison des données qualitatives et quantitatives. Enfin, pour construire une explication optimale du phénomène à l'étude, nous nous sommes inspirés du modèle IAC (Infrastructure, Autorité, Consensus) utilisé par Havelock et Huberman (1980) pour étudier les problèmes de l'éducation en matière d'innovation dans les pays en développement.

Dans ce modèle, l'Infrastructure (I) désigne l'efficacité de l'ensemble du mécanisme de solution au problème en question. Selon Havelock et Huberman, une bonne infrastructure suppose : (i) une définition correcte des besoins, (ii) une analyse correcte du problème, (iii) une solution appropriée et matériellement réalisable et, (iv) une mise en oeuvre rapide et fiable. L'Autorité (A) englobe à la fois le pouvoir, le contrôle et l'encadrement. Pour ces deux auteurs, « une forte autorité efficace signifie qu'il y a des personnes qui font en sorte qu'un besoin soit reconnu, que le problème soit étudié, qu'une solution soit trouvée et qu'elle soit appliquée de façon suivie » (p. 110). Le Consensus (C), quant à lui, exprime le fait que les personnes participant à l'innovation (administrateurs ou public cible) approuvent les objectifs fixés et la manière de les atteindre.

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Outre ces trois concepts de base du modèle, Havelock et Huberman (1980) ajoutent un quatrième, les Ressources (R). Par celles-ci, il faut entendre non seulement un personnel hautement qualifié, une bonne infrastructure technique et de communication mais aussi et surtout le capital nécessaire pour fournir l'un et l'autre. Mais ils ne tiennent pas compte de cette composante dans leur étude, pour la simple raison que, selon eux : « [...] dans la pratique, l'insuffisance des ressources est un handicap commun à tous les pays en développement » (p. 111). Cependant, dans le cadre de la présente étude, nous adaptons ce modèle en intégrant les ressources d'où le nouveau modèle IACR.

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