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Modélisation hydrologique conceptuelle GR - Cas du bassin versant de Nsimi au Cameorun

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par Jean Paul BWIRA
Université Paul Toulouse III-Sabatier - Master 1 Eau, Sol, Environnement 2015
  

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II.2.2. La possibilité de détermination des paramètres

Les données hydrométéorologiques et la taille du bassin versant sont les deux aspects qui expliquent cette contrainte de possibilité à déterminer les paramètres. Par exemple pour les modèles conceptuels on a besoin d'une longue série des données pluie-débit pour assurer un

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bon calage. Pour la plupart des modèles beaucoup plus complexes, il faut apporter des données supplémentaires de conductivité hydraulique par exemple qui doit être estimée ou mesurée. On peut aussi se retrouver dans le cas où on doit faire des estimations des paramètres du modèle par régionalisation, c'est-à-dire faire des interpolations qui permettront de transporter des paramètres estimés sur un bassin versant jaugés vers un bassin non jaugé. Dans ce cas, il faudra trouver un modèle qui offre cette possibilité. On peut retenir dans ce cas le modèle de Nash qui, ses paramètres peuvent être reliés à la description géomorphologique du bassin versant.

II.2.3. La possibilité de simulation

L'utilisation de certains modèles présente des avantages du fait qu'ils donnent la possibilité de fonctionner automatiquement d'une manière itérative.

II.2.4. La facilité d'utilisation

On peut aussi avoir certains modèles qui présentent des difficultés pour les utilisateurs. Même en possédant le manuel d'utilisation, la lecture des fichiers de sortie rend le logiciel une source de travail pénible. Il est conseillé d'utiliser des programmes récents qui possèdent les idées de base sur les anciens modèles. On doit éviter d'utiliser les modèles dont les modules ne peuvent pas être compris et maitrisés. Les difficultés hydrologiques restent les mêmes quel que soit les programmes mais elles restent inaperçues grâce à la facilité d'usage.

II.3. MISE AU POINT DU MODELE

La mise au point d'un modèle se fait en suivant 3 grandes étapes qui sont la calibration du modèle (le calage), la validation du modèle, l'exploitation et l'interprétation.

II.3.1. Le calage des paramètres

D'une façon très générale, la calibration consiste à évaluer les paramètres inconnus du modèle de manière à simuler des réponses qui soient très proches de la réalité (les observations). Ceci permet l'exploitation du modèle avec les valeurs estimées des paramètres pour simuler des crues qui n'ont pas servi au calage tout comme des crues hypothétiques passées ou futures. La première étape du calage consiste à sélectionner les événements et en suite l'estimation des paramètres proprement dits. Le choix des événements est simplifié dans le cas de la simulation en continu ; sur les n années existantes, on ne prend qu'une moitié pour le calage et une autre pour la validation.

Les modèles qui comportent plus de trois paramètres inconnues sont difficiles à caler. Les modèles conceptuels simples qui sont plus facile à caler. Ces modèles contiennent souvent une équation d'infiltration globale à un ou deux paramètres et un hydrogramme unitaire à deux paramètres (Par exemple le nombre de réservoirs et le temps de montée pour l'hydrogramme de Nash).

Les méthodes de calage plus rigoureuses et automatiques nécessitent l'adoption d'une fonction d'erreur et d'un algorithme d'optimisation. La fonction d'erreur est la valeur absolue de la différence entre les débits de pointe observés et simulés. Les plus complexes prennent en compte l'ensemble de l'hydrogramme. Parmi les fonctions d'erreur, on peut avoir par exemple :

o La différence des débits de pointe

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?? = ??????- ??????

Avec e la fonction d'erreur, ?????? le débit de pointe observé et ?????? le débit de pointe simulé

o La somme des carrées des erreurs

??

?? = ?(????(??) - ????(??))2

??=1

????(??) est le débit observé au pas de temps i et ????(??) le débit simulé au pas de temps i.

o La fonction de Nash-Suttcliffe

??= 1

-

? ?? (????(??) -

??=1

????(??))2

 

- ??)2

 

La fonction de Nash exprime le rapport entre l'erreur du modèle donné et l'erreur d'un modèle de référence, apprécié à la moyenne des débits. Il existe beaucoup d'autres fonctions d'erreur qu'on n'a pas mentionnées.

L'algorithme d'optimisation est représenté par la surface décrite par la fonction critère dans l'espace des paramètres qu'on appelle la surface de réponse. La recherche de paramètres optimaux revient à trouver le minimum global de cette surface.

Il existe plusieurs algorithmes, comme par exemple :

- Algorithme de Rosenbrock-Palmer (Rosenbrock 1960, Palmer 1969) - Méthode de Simplex (Singh 1995)

- Méthode des gradients basée sur les équations de Lagrange

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