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Effet de l'interdépendance des tàąches sur la relation entre compétences politiques, performance contextuelle et sentiment d'accomplissement personnel.

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par Charlotte Hardouin
IED Université Paris 8 - Master 1 Psychologie Sociale et Ressources Humaines 2014
  

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6. Mesure

6.1 Outils de mesure

La présente étude vise à étudier l'effet modérateur des caractéristiques métiers sur la relation entre compétences politiques et performance contextuelle d'une part, et sur la relation entre compétences politiques et accomplissement personnel d'autre part. L'évaluation de ces variables est faite à au moyen d'un questionnaire (voir Annexe A) regroupant les items suivants.

Compétences politiques

Nous avons utilisé la traduction française de l'échelle des compétences politiques adaptée de l`Inventaire des Compétences Politiques (PSI) de Ferris et al. (2005) et validée par l`étude réalisée par Dagot (2014a, 2014b, article soumis). Cette échelle présente un score d`homogénéité satisfaisant (? = .77). Elle comprend 11 items de la forme « Dans mon entreprise, je pense savoir bien me servir de mes contacts et relations pour obtenir un certain nombre de choses » qui distinguent 4 dimensions des compétences politiques : la capacité d'entretenir des liens de réseaux (3 items), l'intuition sociale (2 items), la sincérité apparente (3 items), l`influence interpersonnelle (3 items). Une échelle de réponses en 7 points allant de « pas du tout d'accord » (1), à « tout a fait d'accord » (7) est utilisée pour les mesurer.

Interdépendance

Pour mesurer l'interdépendance des tâches, l'échelle développée par Pearce et Gregersen (1991) a été traduite en français. Cette dernière compte 5 items de type « Je travaille en étroite collaboration avec d'autres personnes », mesurés à l'aide d'une échelle de mesure de Likert à 5 niveaux allant de « Pas du tout d'accord » à «Tout à fait d'accord » dont la cohérence est validée (? = .77).

Cette échelle de mesure a été construite sur la base des deux outils majeurs préexistants pour la mesure de l'interdépendance des tâches.

Le premier est celui de Van de Ven, Delbecq et Koenig (1976). Bien qu'il ait été le plus utilisé, il possède deux limites principales : d'une part il est peu adaptable au niveau individuel (cet outil mesurant en effet l'interdépendance de l'unité d'appartenance des employés, et ce score

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« commun» leur étant ensuite attribué individuellement) ; d'autre part cet instrument mesure l'interdépendance globale sur une échelle à intervalles égales, et ne tient donc pas compte des formes multiples que peut revêtir l'interdépendance selon les types de métiers, leurs différentes caractéristiques.

Le deuxième outil de mesure de l'interdépendance le plus répandu est celui de Kiggundu (1983), qui découle de sa conception de l'interdépendance des tâches comme étant constituée de l'interdépendance d'une part des tâches initiées par le sujet, et d'autre part des tâches reçues. L'hypothèse de ces deux échelles distinctes n'a cependant pas été testée de façon suffisamment rigoureuse pour être validée aux dépens d'une seule et même échelle d'interdépendance.

Nous avons donc choisi pour notre étude les items élaborés par Pearce et Gregersen (1991) à partir des instruments précités et sur la base du modèle théorique de base de Thompson (1976) qui distingue l'interdépendance séquentielle (un individu X doit effectuer correctement une première tâche avant qu'Y ne puisse agir), l'interdépendance réciproque (le résultat de l'action de l'un est le déclencheur d'action de l'autre, et réciproquement) et l'interdépendance groupée (chaque part de l'organisation fait une contribution discrète à l'ensemble et chacune est supportée par l'ensemble).

Performance contextuelle

Pour cette recherche l'échelle de mesure de la performance contextuelle choisit a été celle développée par A. Charbonnier, C.A. Silva et P. Roussel (non publiée), ce pour deux raisons : d'une part il existe peu de versions françaises d'échelles de performance contextuelle et celle précédemment citée est la traduction qui nous a paru la plus complète et aboutie; d'autre part du fait de sa construction qu'il nous a paru intéressante à utiliser en lien avec les compétences politiques.

Cette échelle distingue en effet deux types de performance contextuelle, envers les individus et envers l'organisation, et comporte au total 5 sous dimensions : altruisme (5 items) et coopération (4items) pour la mesure de la performance contextuelle envers les individus (? =.86) ; loyauté (4 items), conformité (4 items) et esprit sportif (2 items) pour celle envers l'organisation (? =.82). La cohérence interne de l'échelle globale de performance contextuelle est satisfaisante (? = .85).

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Les items de type « J'aide spontanément les collègues qui ont une forte charge de travail. » ou encore « En dehors de l'entreprise, je vante très souvent la qualité de nos produits ou de nos services. » sont mesurés à l'aide d'une échelle de type Likert à 7 niveaux allant de « pas du tout d'accord » (1) à « Tout à fait d'accord » (7).

Accomplissement personnel

Nous avons utilisé les 8 items de mesure de l'accomplissement personnel issus d'une version française du Maslach Burnout Inventory, dont la version originale a été développée par Maslach et Jackson (1981, 1986). Chaque question de type «Je peux comprendre facilement ce que mes clients ressentent», «J'arrive facilement à créer une atmosphère détendue avec mes clients» ou encore « Dans mon travail, je traite les problèmes émotionnels très calmement» est mesuré avec une échelle de réponses de type Likert en 7 points, allant de « Jamais » (1) à « Tous les jours » (7). La version française (canadienne) du Maslach Burnout Inventory validée par Dion et Tessier (1994) a servi de référence. Ces items ont cependant pour certains été reformulés car leur version initale a suscité quelques incompréhensions de la part des participants au cours de la phase de test. La cohérence interne de l'échelle remaniée a par ailleurs été vérifiée par un calcul d'alpha de Cronbach qui a permis de valider son homogénéité (? = .79).

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci