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Le centre national de recherche agronomique (CNRA) dans le développement de la côte d'Ivoire de 1998 à  2008.

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par Nà¢â‚¬â„¢founoum Parfait Sidoine Kouamé
Université de Cocody - Licence 2012
  

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II- SYSTEMES AGRAIRES DE PRODUCTION ET APPUI AU DEVELOPPEMENT

Cette partie s'attellera à mettre en évidence les systèmes de production et leurs acquis par centre (1) et le rôle du CNRA dans la recherche technologique et son appui au développement (2).

1- Des systèmes de production et leurs acquis

Le CNRA dans l'orientation de ses recherches sur les systèmes de production, s'est tourné vers le système de production riz-Cajanus d'une part, et sur la régénération des légumineuses d'autre part.

En effet les pressions démographiques et foncières induisant un raccourcissement de la durée des jachères, il en résulte un développement important des adventices dans les cultures et une baisse de rendement. L'introduction de la légumineuse arbustive, Cajanus cajan, comme jachère de courte durée, dans les systèmes à base de riz pluvial pourrait contribuer à lever ces contraintes. Ainsi un essai a été mis en place à la station de Gagnoa pour vérifier cette hypothèse. En raison des conditions climatiques qui ont prévalu au cours de la période qui a suivi l'épiaison, les résultats ont porté sur la biomasse des adventices 30 jours après le semis et sur la paille de riz produite. Le poids moyen des adventices associés au riz a été significativement réduit dans les cultures

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après les jachères à Cajanus cajan de 6 mois et de 12 mois par rapport au témoin, après jachère naturelle. La réduction de la biomasse des adventices dans les rotations Cajanus-riz met en évidence l'aptitude de la légumineuse arbustive à contrôler l'enherbement. Cette réduction de l'enherbement pourrait expliquer l'accroissement du poids de la paille produite par les cultures après les jachères à Cajanus comparativement à celui enregistré après la jachère naturelle (698 kilos par hectare). Ces résultats feront l'objet de confirmation.

Par ailleurs, « La forêt ivoirienne qui occupait 16 millions d'hectares, au début du 20è siècle et s'étendait du littoral jusqu'au nord dans des régions considérées aujourd'hui comme appartenant à la savane est passée de 12 millions d'hectares en 1960 à moins de 3 millions d'hectares, ce qui correspond à un rythme de déforestation d'environ 200.000 hectares par an ».57 Les activités agricoles constituent l'un des principaux facteurs de la destruction du couvert forestier, comme en témoigne l'importante superficie des cultures pérennes dans cette zone écologique. Afin de préserver les ressources forestières et les équilibres écologiques, le programme de recherche sur la forêt et l'environnement a été mis en place. Il a pour objectif de mettre au point des techniques de reboisement et de gestion du patrimoine forestier y compris la sauvegarde et valorisation des plantes alimentaires non cultivées. Par conséquent deux techniques de régénération des légumineuses arborées ont été comparées : le semis et le bouturage. Cette étude avait pour objectif de rechercher une méthode de multiplication végétative qui épargnerait au paysan les travaux liés à la réalisation de pépinière. Les espèces étudiées étaient : Acaciamangium, Acacia auriculiformis, Albizialebbeck, Albizia guachaepele, Senna atomaria,Gliricidia sepium, Pithelobium dulce et Ateleiaherbert smithii. Les meilleurs taux de survie ont été enregistrés avec la technique de semis qui « a donné des proportions de germination de 85 à 99%, notamment avec les espèces Albizia guachaepele, Albizia lebbeck, Acacia mangium et Acacia auriculiformis. Avec le bouturage, en revanche, les taux de survie ont varié entre 18et 48%. Albizia guachaepele et Gliricidia sepium ont présenté les meilleurs taux de reprise (48 %) ».58

57 CNRA, Op. cit., p. 38

58 CNRA, Op. cit.. p. 38

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius