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Historicité et traduction musicale dans yà¹opnke pà¹en kristo me shà¼pamom : essai d'évaluation

( Télécharger le fichier original )
par Christophe Dumas Ngampeyou
Université de Yaoundé 1 - Master en Traduction 2016
  

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4.2. MÉTHODE D~ANALYSE

L'analyse que nous allons effectuer est à la fois quantitative et qualitative. L'aspect qualitatif sera basé sur le pentathlon principle de Peter Low. L'aspect quantitatif quant'à lui s'inspire de la méthode élaborée par Johan Franzon (2008). Il sera question d'apprécier la présence de dix éléments dans la traduction des chants que nous avons sélectionnés. Les éléments pris en compte sont:

· le nombre de mots,

· la comparaison des syllabes et des mots,

· la traduction littérale,

· les omissions,

· les additions,

· la traduction des métaphores,

· les rimes,

· la réorganisation du texte,

· les paraphrases ou adaptations,

· les emprunts.

Cette méthode a pour but d'identifier les éléments sur lesquels le traducteur s'est attardé, ainsi que les difficultés qu'il a rencontrées. Nous nous sommes servi du logiciel de traitement de texte Word dans nos différents décomptes. Nous avons donc comparé le nombre de mots et le nombre de syllabes (pieds) entre le texte source et le texte cible pour évaluer l'harmonie mélodie/paroles. Nous avons aussi cherché à savoir si les additions et les omissions étaient récurrentes. Le défi ultime à relever en traduction musicale, c'est la reproduction des rimes. La rime rend généralement impossible l'utilisation des métaphrases. Nous avons cherché à savoir comment le traducteur a surmonté cette difficulté dans Yùopnké pùen kristo. De plus, nous nous sommes posé la question de savoir si la disposition des vers et des strophes était la même dans les textes de départ et d'arrivée. Nous avons aussi évalué le pourcentage de paraphrases. Pour finir, nous avons vérifié si les mots du texte de départ ont été utilisés dans le texte d'arrivée. Nous avons aussi consulté des musiciens pour savoir si les notes musicales correspondaient au texte. Afin de mieux illustrer nos résultats, nous avons pensé que la meilleure manière de les présenter serait sous forme de graphiques colorés.

65

4.3. NOMBRE DE MOTS DANS LES TEXTES SOURCES ET CIBLES

Nous comparons ici le nombre de mots utilisés au total dans les dix chants en français et leurs traductions en shüpamom. Les résultats sont présentés ci-dessous dans la figure 1.

240

220

200

180

160

140

120

100

40

80

60

20

0

99

132

94

90 90 93

106

Texte source Texte cible

103

78

70

100

119

112112

148

179

141 135

161

210

Figure 1: graphique comparatif du nombre de mots dans les textes sources et cibles.

La figure 1 montre que le nombre total des mots des textes sources est de 1110 tandis que celui des textes cibles est de 1272 pour un total global de 2382 mots, soit une différence d'environ 6% (162 mots). Il en résulte que les chants en shüpamom ont utilisé plus de mots que les chants en français. Sur les 10 chants sélectionnés, 7 chants en shüpamom ont plus de mots que leurs textes originaux en français. 2 chants présentent des situations où la traduction a moins de mots ou le même nombre de mots. Dans J'ai soif de ta Présence - Yésu nji u lo' njâ a, le français a 94 mots et le shüpamom en a 90 soit un écart de 4 mots, dans Que tout genou fléchisse - Ngu ntunkushe' pe nto'she, le texte original a 78 mots et le texte traduit en a

66 70 soit un écart de 8 mots. Le cas particulier est celui de Miséricorde insondable - Nyinyi wi Tâta gà-ghùe ' nzén où les textes source et cible ont le même nombre total de mots. La raison pour laquelle le nombre des mots est plus élevé est dû a la métrique. Cet aspect sera analysé plus bas. Le shüpamom utilise plusieurs mots où le français n'en utilise qu'un seul. Dans les cas du SAF 148 j'ai soif de ta présence, et du SAF 294 Que tout genou fléchisse, le cantique français a quatre strophes tandis que la traduction bamoun n'en a que trois; la troisième strophe n'a pas été traduite. Dans le cantique Miséricorde insondable - Nyinyi wi Tâta gà-ghùe ' nzén, l'égalité entre le nombre des mots justifie une métrique parfaite.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote