SIGLES, ABREVIATIONS ET
ACRONYMES
Al :Alinéa 
APDHAC : Association pour la promotion
de la Paix et des Droits de l'Homme en Afrique Centrale 
Art :Article 
BIT : Bureau International du Travail 
CADBE :Charte Africaine des Droits et du
Bien-être de l'Enfant  
CADHP : Charte Africaine des Droits de
l'Homme et des Peuples 
CDHC : Commission des Droits de l'Homme
du Cameroun 
CESR : Commission
d'éligibilité au statut de réfugié 
DGSN : Délégation
Générale à la Sûreté Nationale 
DH : Droit de l'Homme 
DIDH : Droit International des Droits de
l'Homme 
DIH : Droit International Humanitaire 
DUDH : Déclaration Universelle des
Droits de l'Homme 
FNUAP : Fonds des Nations Unies pour la
Population 
FMO : Forces de Maintien de l'Ordre 
HCR : Haut-Commissariat pour les
Réfugiés  
MINAT : Ministère de
l'Administration Territoriale 
MINJUSTICE : Ministère de la
Justice 
MINREX : Ministère des Relations
Extérieures 
NDH : Nouveaux Droits de l'Homme 
OCHA : Bureau du Coordonnateur des
Nations Unies pour les Affaires Humanitaires 
OI : Organisations Internationales 
OIM : Organisation Internationale pour
les Migrants 
OMS : Organisation Mondiale de la
Santé 
ONG : Organisation Non
Gouvernementale 
ONU : Organisation des Nations Unies 
OSC : Organisations de la
Société Civile 
OUA : Organisation de l'Union
Africaine 
PAM : Programme Alimentaire Mondial 
PIDCP : Pacte International relatif aux
Droits Civils et Politiques 
PIDESC : Pacte International relatif aux
Droits Economiques Sociaux et Culturels 
PNUD : Programme des Nations Unies pour
le Développement 
PRC : Présidence de la
République du Cameroun 
RCA : République
Centrafricaine 
UCAC : Université Catholique
d'Afrique Centrale 
UNICEF : Fonds des Nations Unies pour
l'Enfance 
  
RESUME
Le Cameroun depuis l'an deux mille onze a connu un important
afflux migratoire des ressortissants du continent africain et
particulièrement de la République Centrafricaine. Jadis connu
comme un pays de paix, le Cameroun fait récemment face à une
instabilité sécuritaire au niveau de ses frontières,
fragilisant à cet effet la protection des droits humains et
particulièrement le droit à la libre circulation. Le droit de
circuler librement est une prérogative capitale inhérente
à l'homme qui garantit de manière pratique la jouissance des
autres droits. 
Au regard de cette instabilité sécuritaire, des
difficultés d'accès aux documents d'identification et des
contrôles abusifs, les réfugiés vivant dans la ville de
Yaoundé au Cameroun se retrouvent coincés entre le marteau et
l'enclume. C'est ce qui nous a amené à nous interroger sur
la protectiondudroit à la libre circulation des
réfugiés dans la ville de Yaoundé au Cameroun : cas
des centrafricains. De cette analyse, nous nous sommes
posés la question suivante :comment s'exerce la protection
du droit à la libre circulation des réfugiés dans la ville
de Yaoundé considérant le contexte socio-politique actuel du
Cameroun ?En guise de réponse provisoire, nous pouvons
dire que le droit à la libre circulation est juridiquement garanti
cependant reste perfectible. 
Suivant cet ordre d'idées, cette étude a
consisté d'une part en la recherche documentaire et d'autre part en la
technique de l'entretien, dans le but d'évaluer dans un premier temps
l'action de l'Etat camerounais vis-à-vis de la protection du droit
à la libre circulation des réfugiés, mais aussi d'obtenir
des informations avérées auprès des personnes
concernées par ladite étude. 
 En effet, grâce à la recherche documentaire, il
est ressorti que la protection du droit à la libre circulation des
réfugiés à Yaoundé est garantie par les textes et
les institutions. Cependant, la technique de l'entretien a permis de
démontrer qu'en dépit des efforts consentis par l'Etat et les
organismes d'appui, cette protection contient encore des failles sur le plan
juridique rendant sa mise en application difficultueuse. D'où la
nécessité pour l'Etat du Cameroun d'amender certaines
dispositions légales, notamment le Décret de 2011 portant
organisation et fonctionnement des organes de gestion du statut des
réfugiés au Cameroun et d'adopter une nouvelle politiquepropre
aux problèmes des réfugiés vivant à
Yaoundé. 
Mots clés : Afflux migratoire,
réfugié, instabilité sécuritaire,droits humains,
protection, garantie, libre circulation, politique. 
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