WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La protection du droit à  la libre circulation des réfugiés dans la ville de Yaoundé au Cameroun: cas des centrafricains


par Oriane Murielle KENGNI MELI
Université Catholique d’Afrique Centrale - Master en droit public option Droits de l’Homme et Action Humanitaire 2023
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

B. Fourniture de la documentation nécessaire à la libre circulation des réfugiés à Yaoundé

Comme les nationaux, les réfugiés urbains ont également besoin des pièces d'identité ; si pour les camerounais il s'agit de la Carte Nationale d'Identité, pour les réfugiés il s'agit plutôt de la Carte de Réfugié. En l'état, c'est la seule pièce justificative du statut juridique qui leur ai reconnu et qui leur permet de se déplacer librement au sein d'un pays d'accueil. Il est bien beau de consacrer l'octroi des documents officiels aux réfugiés, le véritable problème se pose dans la pratique ; sur le terrain, ces dispositions ne sont pas effectives, les réfugiés se plaignent de ne pas avoir des cartes de réfugiés mais aussi d'être arrêtés malgré leurs cartes.

Concernant premièrement la fourniture des cartes, nous pensons que le Gouvernement devrait évaluer la situation juridique des centrafricains enregistrés dans les zones urbaines et donner une suite claire et précise sur le statut qu'elle entend leur conférer.

Aussi, de concert avec le HCR, le Gouvernement devrait apporter une réponse rapide au problème d'établissement des cartes de réfugiés sécurisés pour une meilleure protection des droits des réfugiés sur le territoire camerounais.

Egalement, dans l'attente d'une réponse définitive, l'Etat devrait organiser une sensibilisation de masse sur le rôle de la carte du HCR.

Sur le plan pratique, les délais d'octroi de la carte de réfugié devraient respecter les délais prévus par les textes, pareillement, les procédures qui sont hyper lentes au sein des administrations devraient être beaucoup plus faciles et rapides.

Deuxièmement, les réfugiés en possession de leurs cartes ne devraient plus faire l'objet d'arrestations arbitraires, pour se faire, l'Etat pourrait adopter des politiques favorables aux réfugiés de manière à ce que les interpellations abusives soient véritablement sanctionnées avec toute la rigueur possible et si celles-ci ont causé un préjudice quelconque au réfugié, que celui par la faute duquel il est arrivé le répare sans délai ; ceci permettrait non seulement de faciliter la circulation effective des réfugiés mais aussi d'encenser ces personnes immorales qui agissent dans un esprit de supériorité et d'abus de pouvoir pour développer la peur, la crainte et la méfiance auprès des réfugiés centrafricains.

précédent sommaire suivant






La Quadrature du Net

Ligue des droits de l'homme