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La protection du droit à  la libre circulation des réfugiés dans la ville de Yaoundé au Cameroun: cas des centrafricains


par Oriane Murielle KENGNI MELI
Université Catholique d’Afrique Centrale - Master en droit public option Droits de l’Homme et Action Humanitaire 2023
  

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CONCLUSION DEUXIEME CHAPITRE

Ce second chapitre consistait à démontrer que la protection du droit à la libre circulation des réfugiés est certes existante de par sa consécration duale, notamment textuelle et institutionnelle toutefois demeure perfectible.

Cette perfectibilité s'est déclinée en deux actions conséquentes, à savoir celle de la mise en oeuvre progressive du droit à la libre circulation, à travers des amendements sur le plan juridique et le recyclage du personnel en charge de la prise en charge des réfugiés.

Au long de notre développement, nous avons pu comprendre que le droit à la libre circulation des réfugiés dans la ville de Yaoundé ne pouvait pas être totalement effectif du fait de certaines difficultés indépendantes de leurs volontés auxquelles nous avons proposé des solutions efficaces et durables.

Mais aussi de par la mise en oeuvre d'un processus de réinsertion efficace, qui consistera en l'adoption de certaines démarches et stratégies adéquates en vue de favoriser non seulement le déplacement mais de plus en plus la libre circulation des réfugiés dans la ville de Yaoundé et au Cameroun en général.

Conscient de ce que les Lois sont faites par des hommes et que l'Homme de par sa nature n'est pas un être parfait disposant du monopole du savoir, nous espérons que les propositions faites à l'endroit du Gouvernement et des autres Institutions internationales et non gouvernementales leurs seront utiles afin de mieux implémenter le droit à la libre circulation des personnes et des biens au Cameroun.

CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE

La deuxième partie de notre travail consistait à démontrer dans quelle mesure la protection du droit à la libre circulation des réfugiés serait partielle pour ne pas dire lacunaire au Cameroun ; chose qui a été faite au cours de nos différents développements.

Dans un premier temps nous avons relevé les nombreuses difficultés auxquelles sont confrontés les réfugiés urbains de la ville de Yaoundé, entre discrimination, marginalisation, arrestations et interpellations arbitraires et les difficultés d'accès à la documentation et aux services sociaux de base tels que l'éducation, la santé ou encore le droit à un niveau de vie suffisant. Les réfugiés, qui sont des personnes douées de raison et de conscience, de droits et de devoirs déplorent le fait d'être maltraités, lésés et marginalisés par leurs semblables.

En dépit des initiatives prises par le Gouvernement pour garantir leurs droits, ceux-ci sont de plus en plus victimes de violences qui, dans la plupart du temps portent atteinte à leur vie.

Par ailleurs, bien que cette protection soit consacrée, celle-ci reste perfectible.

Par conséquent, il nous revenaitdefaire des propositions et suggestions durables et efficaces aux différentes parties prenantes de la protection des droits de l'homme en général et des réfugiés en particulier, afin de garantir non seulement la mise en oeuvre progressive du droit à la libre circulation des réfugiés, mais aussi de promouvoir le respect, la fraternité et l'égalité entre les peuples au Cameroun.

Parmi ces propositions efficaces, nous avons l'adoption d'une politique efficace propre aux réfugiés, le recyclage du personnel en charge des réfugiés au Cameroun, la mise en application des textes déjà existants et voire la création d'un guichet unique d'enrôlement des demandeurs d'asile dès leur entrée au sein du territoire camerounais dans le but de faciliter l'accès à la documentation nécessaire pour leur libre circulation.

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