CONCLUSION DEUXIEME
CHAPITRE
Ce second chapitre consistait à démontrer que la
protection du droit à la libre circulation des réfugiés
est certes existante de par sa consécration duale, notamment textuelle
et institutionnelle toutefois demeure perfectible.
Cette perfectibilité s'est déclinée en
deux actions conséquentes, à savoir celle de la mise en oeuvre
progressive du droit à la libre circulation, à travers des
amendements sur le plan juridique et le recyclage du personnel en charge de la
prise en charge des réfugiés.
Au long de notre développement, nous avons pu
comprendre que le droit à la libre circulation des
réfugiés dans la ville de Yaoundé ne pouvait pas
être totalement effectif du fait de certaines difficultés
indépendantes de leurs volontés auxquelles nous avons
proposé des solutions efficaces et durables.
Mais aussi de par la mise en oeuvre d'un processus de
réinsertion efficace, qui consistera en l'adoption de certaines
démarches et stratégies adéquates en vue de favoriser non
seulement le déplacement mais de plus en plus la libre circulation des
réfugiés dans la ville de Yaoundé et au Cameroun en
général.
Conscient de ce que les Lois sont faites par des hommes et que
l'Homme de par sa nature n'est pas un être parfait disposant du monopole
du savoir, nous espérons que les propositions faites à l'endroit
du Gouvernement et des autres Institutions internationales et non
gouvernementales leurs seront utiles afin de mieux implémenter le droit
à la libre circulation des personnes et des biens au Cameroun.
CONCLUSION DE LA DEUXIEME
PARTIE
La deuxième partie de notre travail consistait à
démontrer dans quelle mesure la protection du droit à la libre
circulation des réfugiés serait partielle pour ne pas dire
lacunaire au Cameroun ; chose qui a été faite au cours de
nos différents développements.
Dans un premier temps nous avons relevé les nombreuses
difficultés auxquelles sont confrontés les réfugiés
urbains de la ville de Yaoundé, entre discrimination, marginalisation,
arrestations et interpellations arbitraires et les difficultés
d'accès à la documentation et aux services sociaux de base tels
que l'éducation, la santé ou encore le droit à un niveau
de vie suffisant. Les réfugiés, qui sont des personnes
douées de raison et de conscience, de droits et de devoirs
déplorent le fait d'être maltraités, lésés et
marginalisés par leurs semblables.
En dépit des initiatives prises par le Gouvernement
pour garantir leurs droits, ceux-ci sont de plus en plus victimes de violences
qui, dans la plupart du temps portent atteinte à leur vie.
Par ailleurs, bien que cette protection soit consacrée,
celle-ci reste perfectible.
Par conséquent, il nous revenaitdefaire des
propositions et suggestions durables et efficaces aux différentes
parties prenantes de la protection des droits de l'homme en
général et des réfugiés en particulier, afin de
garantir non seulement la mise en oeuvre progressive du droit à la libre
circulation des réfugiés, mais aussi de promouvoir le respect, la
fraternité et l'égalité entre les peuples au Cameroun.
Parmi ces propositions efficaces, nous avons l'adoption d'une
politique efficace propre aux réfugiés, le recyclage du personnel
en charge des réfugiés au Cameroun, la mise en application des
textes déjà existants et voire la création d'un guichet
unique d'enrôlement des demandeurs d'asile dès leur entrée
au sein du territoire camerounais dans le but de faciliter l'accès
à la documentation nécessaire pour leur libre circulation.
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