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Stratégie de mobilisation de ressources pour le tresor public de Cote d'Ivoire sur l'euromarché: le vecteur d'endettement par émission d'euro-obligations

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par Yao Franck KOUASSI
Université de Cocody - Abidjan - DESS Ingénierie Financière 2004
  

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III- IDENTIFICATION DES INSTRUMENTS FINANCIERS ET POSSIBILITES DE MONTAGE

Les instruments financiers utilisés par les pays (ou les structures publiques) pour se refinancer à long terme sur l'euromarché sont nombreux. De caractéristiques et de structurations différentes, ceux-ci proviennent de même, de diverses origines. On distingue à titre d'exemple ; des Parallel bonds émis par la République d'Autriche en janvier 1997, des Dual currency bonds émis par l'Export Developpement Corporation en 1985, des Petrobonos et Tesobonos mexicains en 1994 et 1995. Mais chacun d'eux est structuré en fonction des particularités des économies et des objectifs à atteindre.

L'appétit «insatiable » des investisseurs pour la détention de nouveaux produits financiers, a frappé les obligations classiques (les straight bonds) d'obsolescence. Ces derniers ne sont plus attrayants parce qu'ils ne répondent plus aux goûts et aux besoins du moment des investisseurs (placement, couverture, arbitrage). Ainsi, les techniques de montages se sont-elles aussi compliquées, pour répondre de façon adéquate à la demande de nouveaux produits. C'est pourquoi il nous apparaît utile d'indiquer dans la présente étude, un cadre potentiel d'analyse du montage des titres souverains, particulièrement pour l'Etat de Côte d ' Ivoire.

Celui-ci sera d'ailleurs accompagné de propositions des techniques de structuration et de sélection des instruments financiers.

3.1 Cadre d'analyse du montage des titres souverains

Le montage de l'opération d'émission d'euro-obligation devrait trouver sa source dans l'analyse minutieuse de la balance de paiement. La balance de paiement pour un pays, est un état comptable qui retrace pour une période donnée, le solde des opérations avec le reste du monde, en ce qui concerne les échanges de biens et services. On déduit ainsi, la balance des opérations courantes, à partir de la confrontation des soldes précédents. Si cette dernière est déficitaire, le pays est importateur net de capitaux, dans le cas contraire, il en est exportateur net.

Aussi, le rétablissement de l'équilibre comptable, nécessiterait que le pays qui se trouve dans une situation déficitaire s'endette en devises et, prête sa monnaie, s'il se trouve en situation d'excédents.

Les renseignements que nous pouvons extirper de cette balance de paiement pour le montage des caractéristiques initiales de nos euroobligations sont le choix de la devise d'émission, l'appréciation du risque de change et l'identification des flux sur lesquels il est possible d'adosser1 le service de la dette.

3.1.1 Le choix de l'eurodevise

Pour des pays faibles financièrement comme les pays en voie de développement, l'endettement devrait se faire dans une devise forte2, et cela pour deux raisons principales: d'une part, l'endettement en devises fortes permet d'attirer des investisseurs internationaux qui peuvent alors prêter dans leur monnaie domestique et donc s'affranchir de la gestion du risque de change. D'autre part, les crédits aux pays en développement étant caractérisés généralement par un risque de marché

1 A l'instar du mécanisme de compte séquestre ouvert spécialement dans les livres de l'agent financier pour garantir le service de la dette.

2 Les principales devises fortes sont le dollar ($); l'euro ( ), la livre sterling (£), le yen et le Franc suisse.

très élevé, les éléments touchant à la liquidité, sont particulièrement stimulants pour les investisseurs. Or, la liquidité ne serait garantie que par la "profondeur" de l'offre de capitaux voire la disponibilité de capitaux, qui ne demeure considérable que pour les devises fortes.

A ce niveau, il est possible d'apprécier cette offre de capitaux, par l'étendue de la zone d'émission de la monnaie ciblée (nombre de pays couverts, populations concernées,...) et le volume des transactions opérées dans celle-ci (voir annexe 3).

Toutefois, indépendamment des contraintes liées à l'offre de capitaux, deux facteurs sont aussi déterminants du point de vue de l'émetteur, dans le choix de la devise d'endettement: ce sont les taux d'intérêt internationaux (courants), l'évolution du taux de change et la courbe de taux des obligations d'Etat.

Le niveau des taux d'intérêt internationaux courants, donc le coût présent de l'endettement, jouerait pour sa part, un rôle important dans le choix de la devise d'endettement. En effet, un taux d'intérêt trop élevé accroîtrait la charge de dette et pourrait aliéner l'Etat emprunteur. L'estimation du coût de l'emprunt se fait en référence à deux types de taux : un taux du type monétaire pour la monnaie d'émission et un taux du type obligataire pour la dette elle-même. Pour cette raison, le choix de l'eurodevise va reposer sur la structure par terme des taux d'intérêt et à la courbe des taux des obligations d'Etat.

3.1.1.1 La structure par terme des taux d'intérêt

La structure par terme des taux d'intérêt décrit le lien entre rendement et échéance. Elle donne une indication des taux du type monétaire. On appelle alors la courbe de taux ou de rendement, la représentation graphique de la relation reliant les taux d'intérêt des titres à leur terme.

La construction d'une telle courbe est effectuée à partir d'un échantillon de titres. Pour que la relation soit correctement décrite, il est nécessaire que les titres retenus relèvent d'une même classe de risque, à défaut de quoi les rendements observés reflèteraient l'échéance mais aussi le risque de crédit. Pour éviter cette difficulté, certaines agences1 ont recours à des titres présentant une qualité de signature homogène.

La courbe de taux est un outil qui permet d'orienter le chef de file dans le choix de l'eurodevise, grâce à l'observation du comportement des taux longs par rapport aux taux courts. La pente de la courbe dépend fondamentalement des anticipations des opérateurs sur l'évolution des taux à court terme; c'est ce que traduit la figure 4.

Ainsi:

Si les opérateurs anticipent une croissance des taux d'intérêt à court terme, durant les prochaines périodes, le taux long courant est supérieur au taux court courant. Inversement, un écart (spread) positif entre taux long et taux court courant signale des anticipations haussières des opérateurs sur les taux courts,

Si les opérateurs anticipent la stabilité des taux courts, la courbe de rendement est plate, le spread est nul,

Une courbe de rendement inversée est le résultat d'une anticipation à la baisse des taux.

1 ICAP Pic, Bloomberg, Reuters, Datastream

Figure 4 : la courbe des taux d'intérêt dans le monde (février 2005)

Source: ICAP Pic

Les courbes de taux d'intérêt ci-dessus sont pratiquement de forme "normales" (taux long terme supérieurs aux taux court terme), ce qui signifie que les marchés s'attendent à une progression des taux à court terme par rapport à leurs niveaux actuels une fois que la croissance économique aura retrouvé son dynamisme. On ne manquera pas de remarquer la faiblesse des taux d'intérêt japonais : l'Etat japonais s'endette à 30 ans à 2,3%. Ceci veut dire que si l'Etat de Côte d'Ivoire prend la décision d'emprunter à cette période, il lui est plus favorable d'emprunter en yen pour 30 ans que de s'endetter dans une autre devise, ceteris paribus. En effet, au moment de l'édition de cette courbe, force est de constater que les yens coûtent moins cher que les autres devises sur toutes les échéances. Toutefois, en considérant les

prix relatifs (taux de change) du FCFA et du yen, on pourrait être amené à reconsidérer cette assertion.

L'écart révélé en confrontant les taux d'intérêt de deux monnaies, représente la base d'intérêt (Différentiel d'intérêt). Lorsque que cette dernière est nulle, on parle alors de parité terme/comptant (la courbe des taux présente une forme plate); en outre si nous prenons en exemple l'euro comme la monnaie de référence et que cette base est négative, on peut dire alors qu'il y a un déport de la devise (le dollar par exemple). Dans le cas contraire, si cette base est positive la devise est en report (le taux de report est également appelé taux swap1). Une monnaie en déport signifie qu'au moment de l'emprunt, qu'elle est mieux rémunérée (elle coûte chère) sur le marché international. Elle est donc appelée à se déprécier à terme, tandis que lorsqu'elle est en report, elle est moins bien rémunérée au moment de l'évaluation et donc appelée à s'apprécier.

La mise en place du financement international va consister en outre, à étudier les conditions offertes par diverses places financières en différentes devises, puis à comparer le coût (en terme de taux de change) de ces différentes solutions une fois rapportées à la même devise. Le taux de change, est le prix relatif entre deux monnaies. Dans notre situation, il s'agit de la monnaie domestique (FCFA) et de la devise d'émission. Il faudrait toutefois garder à l'esprit que dans le cas de la Côte d'Ivoire, le FCFA n'a réellement2 de prix relatif que par rapport à l'euro. A cet effet, le taux de change du FCFA contre les autres devises, ne pourrait s'établir que par rapport à l'euro, avec lequel il y a une parité fixe (1 = 655,9573). L'estimation du taux de change à terme (cours à terme), s'effectue généralement via le calcul des points à

1 Etant le pourcentage à ajouter au prix comptant pour obtenir le taux à terme

2 A. Nicolas, le FCFA et l'euro contre l'Afrique, Editions Solidarité Mondiale A.S, 2000, P.41 3 Au moment où cette étude est menée

terme ou le calcul direct des cours à terme, lorsque les points sont donnés par une agence (Financial Times par exemple). Les points représentent des fractions d'une unité monétaire donnée et l'unité de point représente la 1000ème partie de l'unité monétaire donnée. Grâce à celle-ci, on détermine les taux de report/déport1 entre deux monnaies pour choisir le placement adéquat dans une devise. Il est alors possible comme dans le cas des «dual currency bonds2» cités plus haut, d'opérer par le biais des taux de report/déport, des arbitrages de temps entre devises. En d'autres termes, il est possible d'émettre dans une devise favorable (en report) et de procéder au remboursement, dans une devise appelée à se déprécier (en déport). La couverture dans le cas d'espèce peut se faire soit en plaçant la monnaie en déport jusqu'à échéance ou en swappant3 carrément la devise d'emprunt contre celle de rembours ement.

L'écart entre le différentiel de change (Base de change) et le différentiel d'intérêt (Base d'intérêt), représente le "taux intrinsèque" (Base intrinsèque) que l'émetteur devra supporter, en plus du taux d'emprunt de la dette si la base joue en la défaveur de la monnaie d'émission à utiliser. En conséquence, le coût final pour lui, est composé du taux de revient effectiø de l'emprunt en devise et du coût de couverture de la base intrinsèque. Ce taux intrinsèque est un "coupon supplémentaire" à payer pour couvrir le différentiel intrinsèque défavorable. Dans le cas de la Côte d'Ivoire, si elle emprunte en euro, la base intrinsèque est seulement égale à la base d'intérêt, la base de change étant nulle en raison de la fixité du régime

1 Différence entre le taux à terme et le taux comptant qui représente la base de change (différentiel de change)

(Base<0 = déport et Base> 0 = report)

2 Emis par euro export en .....

3 En échangeant avec d'autres opérateurs

4Le taux de l'emprunt majoré du taux actuariel de tous les frais d'émission (appelé encore taux de sortie)

de change. La couverture lorsque la base intrinsèque joue en la défaveur de l'emprunteur, pourrait s'opérer de deux manières: soit en identifiant les flux à séquestrer pour sécuriser le coût total ou soit en utilisant les contrats financiers pour couvrir sa position.

3.1.1.2 la courbe de taux des obligations d'Etat

Le second élément à prendre en considération pour le choix de la devise d'émission, c'est la courbe de taux des obligations d'Etat de la monnaie d'émission. Elle donne une indication des taux du type obligataire. Cette courbe de taux qui relie le coût des obligations aux échéances, devra jouer le rôle de taux plancher que les investisseurs exigeront au moins de l'émetteur pour prétendre émettre dans la monnaie d'émission pour un même niveau de risque. A ce taux de référence ou taux sans risque, une marge reflétant son niveau de risque sera alors ajoutée pour constituer le coût final de la dette. Ainsi, pour une émission en dollar, l'on se référera à la courbe des T-bonds américains. Pour les émissions en yen, ce sera les Japanese Government Bond et les Gilts Britanniques, pour les émissions en livre sterling. Comme illustration, nous avons ci-contre la courbe de taux des obligations de l'Etat Français1 appelées OAT françaises (Obligations A Terme françaises).

1 http://www.aft.gouv.fr

On remarque que l'Etat Français selon cette courbe de taux, peut émettre une dette à 48 ans à un coût de moins de 4%. Cette véritable «manne» pour les finances publiques françaises s'explique par le niveau excellent du rating Fitch en 2005 (AAA). Pour exploiter cette aubaine, la France a émis en janvier 2006, une dette (par émission d'OAT) à 50 ans à un coût de 4%. Les OAT françaises constitueraient le benchmark des titres de dette de la zone euro.

Lorsque ces taux de référence sont établis, on évalue l'écart entre ces taux et un indice global calculé par la Banque JP Morgan pour les titres des pays en voie de développement1 : il s'agit de l'indice EMBI Global (Emerging Bond Index, voir annexe 4). Les titres qui constituent cet indice respectent quatre critères principaux :

- totaliser un montant d'émission de plus de 500 millions de dollars ;

- notation au moins de BBB+ ou Baa1

- maturité de plus de un an

- coté sur les marchés plus de 75% du temps et, l'information sur son cours doit être diffusée par une agence internationale (Euroclear par exemple).

Pour pouvoir s'identifier à un pays de l'indice EMBI Global, l'Etat de Côte d'Ivoire devrait pouvoir émettre des titres qui respectent les critères précédents. A ce moment là seulement, il sera possible de se faire une idée du spread exigé par les investisseurs sur les titres de dette de l'Etat de Côte d'Ivoire, en se référant à l'écart de l'indice EMBI Global par rapport au benchmark obligataire choisi.

On peut constater, qu'il s'agisse des taux du type monétaire ou du type obligataire, des spreads se dégagent et peuvent mettre en jeu l'intégrité

1 Ce sont: le Mexique, le Brésil, le Venezuela, la Turquie, les Philippines, la Colombie, la Malaisie, la Pologne, le Panama, l'Argentine, le Qatar, la Bulgarie, le Pérou, l'Afrique du Sud, l'Equateur, le Maroc, le Nigeria, l'Ukraine et l'Egypte

de l'emprunt. Ces spreads pourraient coûter cher à l'émetteur si aucun mécanisme de couverture n'est envisagé sur la base de l'identification des flux devant servir à la sécurisation de l'emprunt.

2.1.2 La sécurisation de l'emprunt (mécanismes de couverture)

L'identification des flux pourrait se faire en se référant à la structure du commerce extérieur. Cette structure prend généralement en compte : les biens, sujets au commerce ; la structure géographique des exportations (la composition en devises des recettes d'exportation) ; la forme, le circuit, le volume et le rythme des flux de transaction. Il est en outre possible de renforcer cette couverture en flux, par les réserves de change constituées par la Banque Centrale. Il s'agit en fait de dévier des flux particuliers vers un agent chargé du service de la dette (l'agent financier avec lequel le contrat de fiducie est signé) de sorte à renforcer la sécurité de l'opération.

Les contrats financiers sont dits aussi contrats à terme et permettent aux différentes parties aux contrats de répartir les risques les uns sur les autres, de sorte que le risque initial pour chacun soit mitigé. Dans le cas d'une émission internationale, il s'agira de trouver les conditions dans lesquelles le coût de l'emprunt plus le coût de couverture reviennent moins chers par rapport à un emprunt domestique du même genre (emprunts obligataires). Lorsque cette opportunité se présente, on parle alors de l'existence d'une « fenêtre d'émission ». C'est à ce niveau que d'un point de vue financier, il devrait s'opérer l'arbitrage entre une dette interne et une dette externe. En d'autres termes, il ne serait pas intéressant pour un Etat de contracter un passif externe par émission d'obligations internationales, si une telle fenêtre n'est pas ouverte.

Il s'agira donc pour le chef de file de rechercher des "fenêtres d'émission" qui peuvent exister sur les places financières, en raison de l'imperfection1 du marché international des capitaux. Des simulations seront en conséquence effectuées pour cibler les conditions d'émission les plus intéressantes pour l'émetteur:

- Emprunter en USD puis swaper en EURO et convertir en FCFA

- Emprunter en JPY puis swaper en EURO et convertir en FCFA

- Emprunter en GPB puis swaper en EURO et convertir en FCFA Il s'agira donc de comparer par exemple, laquelle des modalités cidessus revient la moins chère en terme de point de base, qu'un emprunt domestique. De la sorte, la base de change est couverte en cas de variation défavorable du taux de change de la devise d'emprunt. Pour tenir compte de toutes ces contraintes dans la structuration des obligations, il existe diverses formes d'obligations qui ont déjà été utilisées antérieurement par certains états et organismes, et dont il convient d'en exposer ici, quelques unes.

3.2 Les différentes formes d'obligations (Qu'achète le
marché et quand vend-t-on ?)

L'état de l'économie mondiale influence fortement l'appétit des investisseurs, pour tel ou tel instruments financiers. Ainsi, peut-on distinguer deux grandes catégories d'obligations émises sur le marché international des capitaux:

les obligations à taux fixe, qui suscitent une certaine appétence pour les investisseurs dans les moments de turbulence de l'économie mondiale où la volatilité des taux, compromet

1 En raison de la réglementation spécifique à chaque état et d'autres facteurs, des écarts peuvent se présenter entre les places financières que les arbitrages permettent de corriger. La détermination de la fenêtre d'émission constitue qu'un exemple de ces arbitrages.

fortement les gains espérés sur les emprunts de long terme. La courbe des taux, présente alors dans cette situation une pente négative. Les investisseurs anticipent donc une baisse des taux à long terme ;

les obligations à taux variables, prennent le dessus lorsque l'économie mondiale se trouve en "bonne santé", donnant l'occasion aux investisseurs d'entrevoir des perspectives de croissance qui leur serait profitable. Le prix de remboursement de ces emprunts est fixé dès l'émission et leur taux de rendement est fluctuant, et non croissant. L'emprunteur prend le risque de voir la charge de dette s'accroître au-delà de ce qu'il aurait souhaité. Pour cette raison, ce type d'obligations est réservé à des émetteurs de bonne qualité.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote