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Les anomalies des nouvelles introductions en bourse: Cas du nouveau marché français

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par Najed BEN HADJ AL
IHEC Tunis - Mastere Monnaie et Finance 2005
  

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b) Méthodologie :

Les études de performance de long terme des IPOs font face généralement à 3 problèmes majeurs :

- Le premier est relatif au choix de la mesure de performance.

- Le deuxième fait appel au choix de la référence convenable supposée décrire les rendements normaux ou espérés de l'IPO.

- Le troisième est d'ordre statistique se rapportant aux propriétés statistiques des rendements anormaux de long terme, et qui conditionnent la significativité statistique de la performance anormale de long terme des IPOs.

Afin de palier aux deux premiers entraves et de pouvoir juger l'existence ou non d'une performance anormale, il est préférable de ne pas se contenter d'une seule référence ou d'une seule mesure de performance.

C'est dans ce sens, que dans le cadre de cette étude de performance boursière de long terme des IPOs français, qu'on a choisi de confronter trois mesures de performance à savoir le CAR (le cumul des rendements anormaux), le BHAR (la méthode de détention passive) et le T-BHAR (la méthode de détention passive transformé) pour diverses références : Des indices de marché (indice NM, MIDCAC, CAC40, et indices sectoriels), des entreprises de contrôle (ou de référence) ayant une taille proche de celle de l'IPO (i) en question et des entreprises de référence choisies sur la base des critères taille et B/M.

Outre que les références généralement utilisées dans les études se rapportant à la performance d'un titre individuel ou d'un portefeuille d'actions soit principalement les indices de marché avec les inconvénients qu'elles présentent, la performance anormale pourrait être détectée en comparant le rendement de l'IPO à celui des entreprises de référence ou de contrôle.

Les critères de sélection des entreprises de référence, telle que la taille et le ratio B/M trouvent l'intérêt dans les études de Fama et French (1992, 1993, 1996) qui montent l'importance de ces facteurs dans l'explication des différences de taux de rendements en plus d'autres facteurs moins importants tels que le Bénéfice/cours (E/P : Earning to Price), le Chiffre d'affaire ...

Le fait de choisir l'entreprise de référence sur la base de la taille et le ratio B/M, élimine l'effet de telles variables et permet de dégager la performance anormale proprement dite de l'IPO.

Le choix de la procédure des entreprises de contrôle, utilisée par Loughran et Ritter (1995), est motivée par, d'une part, son efficacité à détecter la performance anormale dans le cadre d'une gestion active d'un portefeuille d'actions dans la mesure où c'est plus facile de mettre en oeuvre, contrairement à une gestion passive plus précisément indicielle entraînant plus de coûts de transactions dans le cas d'un portefeuille de référence ou d'un indice de marché. D'autre part, la taille de l'échantillon et la non disponibilité de données comptables et/ou financières pour l'ensemble des entreprises de ce compartiment fait que cette procédure est la plus conseillée.

Dans le cadre de notre échantillon de 61 IPOs réalisés sur le NM sur la période 1999-2000, la procédure des entreprises de contrôle est appliquée comme suit :

Pour chaque IPO réalisé en 1999 (23), les entreprises de références seront parmi celles cotés sur le NM sur les années 1996-1998 et qui possèdent une taille proche de celle de l'IPO i en premier temps, et celles qui possèdent une taille et B/M supérieur (entre 80 % et 145 % de la taille et/ou du B/M de l'IPO i) et qui ne se délistent pas avant l'horizon d'étude de 3 ans. Ceci élimine le biais induit par le remplacement de la première référence par une deuxième dans le classement fait sur la base de la taille et B/M (Lyon, Barber et Tsai (1999)).

Quant aux IPOs de l'année 2000 (38), leurs entreprises de référence seront parmi celles cotés sur les années 1996-1998 y compris celles nouvellement introduites en bourse en 1999 selon la même procédure décrite si dessus.

Il est à noter à ce niveau qu'on privilégie les entreprises, pour servir comme référence, parmi celles déjà établies ou déjà cotées c'est-à-dire on ne fait recours aux entreprises nouvellement introduites en bourse sur l'année 1998, 1999 que très rarement.

Le fait de considérer les entreprises de 1996 à 1998, qu'on a pu recueilli les données relatives au nombre total d'actions et la valeur comptable des capitaux propres, diminue la probabilité qu'une même entreprise sert comme référence plus que 2 fois indépendamment de son secteur d'activité du non financier.

L'horizon de l'étude de performance de long terme des IPOs s'étend à 3 ans, en utilisant des données journalières des taux de rendements, définis par le rapport entre le cours de clôture et le cours d'ouverture de l'IPO i. Ils doivent être coté (ou figurer sur la base de données) pour au moins 756 jours de transactions soit (3×12 ×21jours) où le mois est considéré de 21 jours de transactions à l'instar de l'étude de Ritter (1991) et Loughran et Ritter (1995).

Par ailleurs, et afin de suivre l'évolution de performance anormale des IPOs de la date d'introduction jusqu'à la fin de l'horizon on reporte également, la performance anormale à 6 (126 jours), 12 (252 jours) et 24 (504 jours) mois et ce pour toutes les mesures et références utilisées.

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