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Impacts de la préssion du cout de ma vie sur les principaux indicateurs de la production nationale : Cas d'Haiti 1975@2005

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par Yverno Henry
Faculté de Droit et des Sciences Economiques - Licencié 2009
  

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Introduction.-

La récession mondiale de la fin des années soixante-dix (70) s'est considérablement répercutée sur les pays en développement au chevet desquels les Institutions de Bretton Wood (IBW), FMI et Banque mondiale (BM) ont été appelées à la rescousse. Leurs interventions remettront en cause les modèles de développement jusque là adoptés par ces pays, initieront de nouvelles conditionnalités pour accéder au financement international et bénéficier de la coopération au développement. De concert avec d'autres bailleurs bilatéraux, ces institutions imposeront aux pays en retard de développement des réformes économiques concoctées dans le cadre du Consensus de Washington mieux connus sous le nom de Plans d' Ajustement Structurels (PAS). Fondamentalement, ce programme vise à instaurer une relation étroite et stable entre l'économie domestique d'un pays et l'économie internationale. Il est fondé sur une restructuration de la demande, une libéralisation interne et une ouverture maximale au marché mondial. Dans la perspective de ces Institutions de Bretton Woods (IBW), il est question d'établir un contexte propre à favoriser le dynamisme et l'expansion de l'économie mondiale. Ainsi, ces programmes ont pour finalité de transformer les structures économiques de ces pays de manière à ce qu'ils puissent s'intégrer dans l'économie mondiale et bénéficier des vertus de la globalisation en marche.

A l'instar des autres pays en développement, Haïti n'a pas échappé à ces programmes qui ont facilité les interventions des institutions financières internationales et agences de coopération bilatérale particulièrement l'USAID dans la définition et l'élaboration de ses politiques économiques sur ces vingt dernières années. Après avoir connu une croissance relativement élevée durant la décennie soixante-dix, le pays a subi dès le début des années 80 les effets de la crise mondiale qui s'est transformée au niveau national en crise économico financières. La crise qui les a affecté est expliquée en partie par la dégradation de l'environnement international à partir de 1979. L'augmentation des prix du pétrole et des importations, accompagnée d'une chute des prix des matières premières et d'une hausse spectaculaire des taux d'intérêt, a créé des déséquilibres insoutenables des balances des paiements induisant une envolée de la dette, cette fois directement pour financer les déficits de bon nombre de ces pays Cf. Gilles DURUFLE, L'Ajustement Structurel en Afrique p. 13.que, Karthala, Paris, 1988,p.13.

Cette crise s'est manifestée, entre autres, par le déséquilibre de la balance des paiements, la chute de la croissance globale et la baisse des recettes d'exportation. A propos, le tableau dressé en 1981 est assez révélateur. Estimé à 7,5% du PIB de 1976 à 1980, le déficit budgétaire est passé à 13% du PIB, le taux de déficit de la balance commerciale a triplé passant de 7,7% du PIB en 1977-80 à 20,1%. Les différents secteurs de l'économie tels l'agriculture, l'industrie manufacturière, l'industrie extractive, l'industrie touristique et les services, se sont tous retrouvés en difficulté.

Le pays s'est engagé de très tôt dans des programmes de réformes économiques en signant à la faveur de cette crise un premier accord de stand by avec le FMI. Par la suite, d'autres accords seront signés et détermineront le cadre de référence pour faire face à la détérioration de la situation socio-économique. Dans un intervalle de moins d'une dizaine d'années, les autorités gouvernementales ont mis en oeuvre deux programmes de réformes économiques conclus dans le cadre de la Facilité d'Ajustement Structurel (FAS) et de la Facilité d'Ajustement Structurel Renforcé (FASR) respectivement en 1987 et 1996. Aussi bien par leurs orientations de fonds que par les mesures adoptées, ces programmes appliqués en Haïti ne diffèrent pas de la thérapeutique administrée à l'ensemble des pays en développement qui vise la croissance économique et l'ouverture de leur économie aux échanges internationaux. De manière générale, les programmes FAS/FASR ont tenté de répondre à ces deux objectifs fondamentaux : (i) Stimuler la croissance et élever le niveau de vie et (ii) faire progresser la viabilité externe, c'est-à-dire créer une situation dans laquelle le déficit courant pourrait être financé par des flux de capitaux normaux et viables. Les principales mesures administrées ont concerné l'ajustement du taux de change et la réduction des dépenses publiques, la libéralisation du commerce extérieur, la libération des prix et la réduction du rôle de l'Etat, la libéralisation du secteur financier, la privatisation/modernisation des entreprises publiques et la réforme de la fonction publique.

Les résultats enregistrés n'ont pas été à la hauteur des espoirs suscités et des efforts déployés. Plus d'une vingtaine d'années après l'entrée en exécution des premiers accords de stabilisation et d'ajustement économique les indicateurs sociaux et de développement humain révèlent une amélioration insignifiante voire une situation d'appauvrissement général et continuel, comme l'attestent les différentes places occupées par le pays dans les différents rapports de développement humain du PNUD. La lecture tirée de ce rapport en 2002, il est classé 146ème sur 173 pays avec un score de 0,471 et plus de quatre personnes sur dix sont affectées par la pauvreté humaine. La croissance économique n'a pas été relancée ; les exportations ont fortement décliné ; les importations ont explosé accentuant le déficit de la balance commerciale ; les investissements déjà très faibles ont eux aussi décliné. Sur la période 1986-1997, le taux moyen de croissance a décru au rythme moyen de 1,05% pendant que le ratio d'investissement moyen était d'environ 12%. De 3,0% de moyenne pour les décennies soixante dix et quatre vingt le PIB par habitant a drastiquement chuté. Sur les vingt dernières années, il a respectivement reculé en moyenne de 2,0% et de 3,2% durant la période 1979-1989 et 1989-1999. La pauvreté et l'insécurité alimentaire consécutive à l'infléchissement des revenus et à la permanence du déficit vivrier ont atteint un nombre croissant de gens. Aujourd'hui, il est constaté une économie nationale désarticulée, inefficiente, marginalisée et maintenue sous perfusion de la manne financière provenant de l'extérieur - aide publique au développement, transferts des migrés - qui varie suivant la conjoncture locale et internationale. Comment expliquer cet échec?

Nonobstant certains cas de pays qualifiés de réussite, les politiques d'ajustement structurels mis en oeuvre par l'ensemble des pays en développement à partir des années 1980 ont brillé par leur insuccès général. Maintes explications sont offertes aussi bien par les détracteurs que par les partisans de ces réformes: certains privilégient les causes techniques en avançant l'inadaptation et l'inefficacité des mesures ; d'autres soulignent des causes politiques et idéologiques qui n'ont pas permis d'établir un environnement favorable. Dans leur analyse, le FMI et la Banque mondiale attribueront en partie l'insuccès des réformes économiques au manque de volonté politique, d'implication et d'engagement des acteurs nationaux, couplé à des problèmes institutionnels de gouvernance. Ces manquements ont joué en leur défaveur notamment à leur appropriation. En 1999, ces institutions ont lancé les Cadres Stratégiques de Réduction de la pauvreté (CSRP / en anglais PRSP : Poverty Reduction Strategy Papers), auxquels doivent souscrire tous les pays aspirant à bénéficier des financements concessionnels des institutions multilatérales. En introduisant cette nouvelle démarche, elles ont choisi de transformer le mode d'élaboration et de mise en oeuvre de leurs politiques, reconnaissant, de facto, qu'une des raisons qui ont prévalu à l'échec des politiques d'ajustement structurel réside dans la manière dont celles-ci ont été imposées sans prises en compte des réalités locales. Ainsi la question de la pauvreté est revenue au coeur des nouvelles réformes à mettre en oeuvre et sa réduction l'objectif premier affiché par ces institutions. Les éventuels pays bénéficiaires ont-ils la capacité de s'y souscrire en bonne et due forme et d'en tirer avantage ? Au niveau national comment peut se faire la traduction de cette nouvelle approche et quels peuvent être les obstacles à cette traduction ? Ces cadres stratégiques constituent-ils une alternative valable pour impulser dans les pays pauvres une dynamique de développement durable ?

En Haïti, la problématique de la montée du coût atteint toutes les catégories de la société quelle que soit leur position dans les rapports économiques. Car, celui-ci est une réponse directe aux comportements des principaux déterminants de la production nationale eu égard aux principales denrées d'exploitation devenant totalement non compétitives sur le marché international. C'est dans un contexte de grande « désolation » et de « blocage de la société haïtienne dans le domaine de la production » tel que défini par A. Corten caractérisé, entre autres, par la persistance de l'instabilité socio- politique, la faiblesse de l'Etat, la destruction du tissu organisationnel de la population, sa marginalisation et sa polarisation que se réalise (doit être réalisée) l'élaboration des stratégies de lutte contre la pauvreté à laquelle doit participer l'ensemble des acteurs de la société civile. Que peut-on attendre de ces stratégies anti-pauvreté dans un pays où « l'appauvrissement systématique de la population est le plus ancien » et « un état général des choses »s et espérer en terme de développement endogène quand la démarche est le fait d'une rationalité imposée de l'extérieur et non d'une volonté nationale ?

De l'avis d'autres analystes, la décennie des années 90 est constituée d'énormes chocs qu'a connus le pays. A titre d'exemple, l'embargo a stimulé davantage la montée pertinente du coût de la vie qui a atteint en 1994 un taux d'inflation de plus de 50%. (Jean Claude Paulvin, dans le Bulletin Economique de l'AHE, volume 1, page 23,année 2003).

La crise politique normalisée, particulièrement en août 1995, le taux d'inflation est redevenu acceptable, oscillant dans une fourchette de 15 à 17%. Cependant, les perspectives de descendre ce taux en dessous des 15% sont difficilement réalisables, à cause, notamment, des inquiétudes résultant des produits pétroliers (produit complémentaire) contribuant grandement au problème du croit rythmique du coût de la vie dans le pays.

Les informations tirées du bulletin annuel de la Banque Centrale (BRH), 1998 et 2000, corroborent nettement cette situation. En effet :

· Toute la période allant de 1990 à 2000 montre que l'économie nationale est en état de forte régression (se référer au tableau I : structure du PIB par branche d'activités du secteur réel).

· Les résultats donnés pour l'ensemble des agrégats macroéconomiques, tels que : la structures des exportations et des importations puis le solde budgétaire, peuvent expliquer la faiblesse continuelle de la production nationale.

· Le secteur primaire, autrefois moteur du développement économique du pays, étant paralysé, est écarté au profit du secteur tertiaire qui, lui-même, ne semble pas en mesure de promouvoir la relance des activités économiques.

D'un autre coté, les situations ayant succédé aux deux décennies (80 et 90) n'allaient pas être mieux. En effet, durant la période allant de 2000 à 2004 :

· La diminution subséquente de l'offre du dollar sur le marché haïtien s'est traduite par une forte dépréciation de la gourde, d'Octobre à Novembre 2002, avec évidemment comme corollaire un accroissement considérable des prix à la consommation. La gourde a en effet perdue durant ces deux mois plus de 16% de sa valeur, une chute nettement plus importante que celle enregistrée durant toute l'année fiscale 2002, soit 13%. Cette forte appréciation du dollar, en novembre 2002, allait avoir des répercutions sur les prix, occasionnant ainsi une hausse en glissement annuel de près de 15% de l'inflation, en décembre 2002. Ce phénomène allait s'accentuer au cours de l'année subséquente qui a vu la décote continuelle de la monnaie nationale, soit une perte de change de plus de 50% de sa valeur, en Septembre 2003. (Ce facteur aidant peut favoriser pendant longtemps le niveau élevé des prix des biens et des services).

· La vie chère renvoie à une dure réalité : la frustration des citoyens à revenu modeste, qui voient leur argent perdre de son pouvoir d'achat à vue d'oeil, à chaque fois qu'ils veulent se procurer un bien. En effet, la marmite de riz de 2.7 kilos, achetée à environ 9 gourdes en 1987, se vend autour de 75 gourdes en 2003. Cette évolution est notable pour tous les autres biens. Les informations publiées par l'IHSI estiment que les prix ont été multipliées par 8, entre 1986 et 2002. L'indice des prix fixé à 100 en 1986 est passé à 792 en 2001.

· Dans le même temps, le salaire minimum traîne par rapport à la hausse des prix : 15 gourdes en 1986 ; 36 gourdes en 1995 ; 70 gourdes en 2003. Ce quadruplement du salaire nominal n'a pas réussi à compenser la hausse du coût de la vie.

· La continuation du contexte politico-économique difficile qui a prévalu en 2004 n'a pas été favorable non plus à la relance de l'investissement. Elle a, au contraire, inversé la tendance avec une chute de 3.1% contre une augmentation de 3.3% en 2003.

· Mis à mal par les perturbations sociopolitiques occasionnant la faiblesse des indicateurs macroéconomiques, les entrepreneurs se sont montrés très réticents à faire de nouveaux investissements en 2004. De même, cette situation a réduit davantage le nombre de touristes et fait croître la migration massive forcée des agents économiques vers l'extérieur. Enfin, la baisse significative du rythme de croissance de crédits alloués par le système bancaire aux différentes branches d'activité qui était de 31% en 2003, n'a augmenté que de 2.8% en 2004. Compte tenu du ralentissement des recettes fiscales qui ont augmenté seulement de 16% en 2004, contre 37% en 2003, l'investissement public qui, au cours de l'exercice fiscal précédent, avait cru de 106%, a enregistré cette année (2004) une chute de 9.2%. (Cf. : Bulletin de l'Association Haïtienne des Economistes, Volume I, #5, décembre 2003, p.52).

Tels sont les divers problèmes qu'a connus l'économie haïtienne durant la période qui fait objet de cette étude. D'ailleurs, aujourd'hui encore, ces mêmes problèmes persistent. La situation est telle que la montée du coût de la vie est un phénomène très peu maîtrisé en Haïti et les difficultés d'appréhension commencent à partir de sa définition même.

Par exemple, n'assimile-t-on pas la vie chère à l'inflation et la lutte contre la cherté de la vie à la baisse des prix des produits de consommation courante ? Même si la réduction du rythme de progression des prix constitue un important volet dans le combat contre la vie chère, elle ne saurait y être assimilée. Car, pour quelqu'un qui n'a pas de revenu la vie demeure chère même quand l'indice des prix baisserait de 50% du jour au lendemain (Cf. Fritz DESHOMMES Vie chère et Politique Economique en Haïti).

Dans cette perspective, la pression du coût de la vie n'a-t-elle pas des conséquences néfastes sur les différentes composantes de la production nationale (la consommation globale des ménages, l'investissement global, et le solde du déficit commercial) et à l'émission excessive de la quantité de monnaie en circulation ?

La hausse des prix des produits de première nécessité a-t-elle un impact très significatif sur le pouvoir d'achat des ménages haïtien ?

D'ailleurs, la réflexion sur les prix eux-mêmes ne semble pas très au point. Quels sont les principaux agrégats macroéconomiques qui peuvent être intervenus dans leur formation ? Obéissent-ils toujours à la spontanéité naturelle du libre jeu des forces du marché ? Ou, sont-ils maîtrisés, orientés, imposés à la faveur des distorsions ?

S'évertuant à fournir des données susceptibles de contribuer à répondre à ces questionnements, ce travail réunit les objectifs suivants :

· Expliquer à travers d'un modèle économétrique les différents agrégats macro-économiques traduisant de façon claire les divers effets que peuvent poser le niveau du coût de la vie au travers des principaux paramètres expliqués le comportement de la production nationale.

· Démontrer que le phénomène de la montée du coût de la vie en Haïti résulte, non seulement, de l'altération des principaux agrégats macroéconomiques, mais aussi, de la fixation arbitraire du prix des produits de première nécessité sur le marché haïtien.

· De formuler des propositions permettant d'articuler les exigences du rééquilibrage macroéconomique et de la maîtrise de l'inflation d'une part, la nécessité d'une croissance forte riche en emplois et réductrice d'inégalités d'autre part ;

· De présenter, enfin un tableau synoptique de suivi des principaux indicateurs macroéconomiques et financiers pour le futur observatoire de la pauvreté et des inégalités.

Au regard de la poursuite de ces objectifs et à la lumière de l'évolution récente de l'économie haïtienne, les hypothèses suivantes ont été retenues :

H1: Dans  le cas d'Haïti, l'augmentation du coût de la vie a un impact défavorable sur les différentes composantes de la production national (la consommation globale des ménages, l'investissement global, les exportations nettes) et au croit rythmique du déficit chronique du budget de l'Etat.

H2 : La faiblesse de la production nationale résulte de l'utilisation excessive de la planche à billet pour financer le déficit budgétaire, du niveau du taux de change de la monnaie locale stimule aussi la cherté de la vie en Haïti.

Pour pouvoir réaliser ce travail, nous avons recueilli les informations à partir des sources primaires et secondaires ; par exemple, dans des journaux, des bulletins économiques, des revues et bulletins économiques et enfin tous les ouvrages ayant rapport avec le sujet traité.Ainsi, après avoir entrepris d'annoncer le sujet traité et poser la problématique de recherche, on s'évertuera à dresser au niveau du :

Chapitre I : Cadre sommaire des idées théoriques du coût et de la production nationale ;

Chapitre II : Un cadre macroéconomique d'Haïti pour la période allant de 1975 à 2005 ;

Chapitre III : Listing des principaux facteurs explicatifs liés au niveau du coût de la vie et de la production nationale ;

Chapitre IV : l'élaboration d'un modèle économétrique, qui constitue le fondement réel de ce travail, en vue d'expliquer de façon concrète la véracité de notre première hypothèse, par le biais des tendances des différentes variables sélectionnées. A cette fin, le logiciel de support « Eviews, version 5.0 » a été utilisé pour arriver aux résultats du modèle.

Enfin, au regard de l'importance du sujet, des recherches réalisées et les résultats obtenus dans ce domaine, ce travail peut être considéré comme un outil mis à la disposition de tous ceux voulant entreprendre une étude approfondie sur les facteurs du coût de la vie et les déterminants de la production nationale. Car, la problématique du coût de la vie en Haïti liée à la production nationale, en plus d'être un sujet d'actualité, reste et demeure l'un des problèmes majeurs auxquels les décideurs économiques n'arrivent toujours pas à trouver une solution rationnelle.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus