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Economie de la culture du riz: Cas du périmetre irrigué de Kovié (Lomé/Togo)

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par Koffi BOTSOE
Université de Lome - Ingénieur agronome option économie 2001
  

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F - Les intrants modernes.

L'usage des intrants modernes rentre de plus en plus dans les habitudes du producteur de riz de KOVIE.

Les intrants modernes habituellement rencontrés sont :

- Les produits phytosanitaires (herbicide, insecticide) ;

- Les engrais ;

- Les semences sélectionnées.

La fourniture des engrais et semences de base est assurée par le CRZ et celle des produits phytosanitaires et d'engrais spécifiques comme la potasse par des services spécialisés (CHIMAGRO, AGRI-TOGO etc.) qui sont à Lomé et à Tsévié.

On remarque un rapprochement des ses services de spécialisés de la zone de production. Ils désignent des représentants parmi les riziculteurs, et les chargent de la distribution des produits.

La fourniture en eau, est assurée par les techniciens du centre qui, durant les mois de mars à novembre, garantissent un approvisionnement soutenu et suffisant. En retour on demande aux producteurs, le payement d'un droit d'eau qui s'élève à 20.000 FCFA/ha/an.

G  - Evolutions et changements intervenus dans les techniques et pratiques culturales.

Beaucoup de changements sont intervenus dans les techniques de production sur le périmètre depuis le départ des Taïwanais en 1972.

De plus en plus de jeunes s'intéressent à culture, ce qui serait sans doute à l'origine des changements observées.

L'un des premiers changements observés est la diminution de la taille de l'exploitation par riziculteur.

En effet, avec l'augmentation de la population des exploitants sur le périmètre, la taille des exploitations par riziculteur est passée de 2.64 ha à 1.6 ha. Avec cette réduction de la taille des exploitations corollaire de l'augmentation des exploitants, on a un arrêt des rotations avec pour conséquence directe l'appauvrissement des sols par surexploitation. Le nombre de saisons culturales passe de deux à trois par an sur certaines exploitations.

On note également une baisse du rendement qui est passé de 5 tonnes à 3 tonnes de paddy par hectare par an.

L'utilisation des engrais chimiques est devenue incontournable pour escompter un bon rendement. La quantité d'engrais utilisée a également augmenté passant de 3 à 7 sacs de 50 Kg/Ha.

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