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Le leadership et le phénomène du pouvoir dans l'organisation

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par Gaby José Ababa Ekula
ISM Dakar - Diplome superieur de gestion 2007
  

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SECTION 5: REVUE CRITIQUE DE LITTERATURE

Pour prouver la véracité de cette étude, nous allons nous appuyer sur certains ouvrages :

ALAIN DULUC (2003) dans son livre « Leadership et confiance » développer le capital humain pour des organisations performantes. Selon lui les entreprises sont de plus en plus conscientes de l'importance du capital intellectuel et humain. La coopération entre les acteurs au sein d'équipes pluridisciplinaires, transversales ou en mode projet est devenue centrale. Dans ce contexte ou l'humain est le pivot de l'évolution des organisations, le leadership et la confiance sont deux vecteurs qui permettent de développer le capital humain.

La confiance est au coeur des enjeux personnels et organisationnels. Elle repose sur des fondements rationnels et émotionnels, sur des échanges contractuels et affectifs.

Le leader est pleinement concerné par ces aspects. Pour devenir un leader, la clé est de se connaître soi-même, d'être conscient de ses forces, de ses faiblesses et de comprendre les autres. Le développement du leadership est un processus de développement de soi.

Il continue en disant que l'enjeu du leadership et de la confiance ne se situe plus seulement dans la maîtrise de techniques et de savoir faire managériaux rationnels. Bien sur, il convient toujours de connaître son métier, les techniques, la gestion, la stratégie et bien d'autres savoirs. Mais la capacité de à entraîner les autres avec soi, à leur donner envie d'avancer constitue un plus qui fait la différence. Mais cela ne se résume pas à une vision bien communiquée, il y a encore un autre plus. Il consiste à bien comprendre les hommes, leurs motivations profondes et à tisser avec eux des relations humaines plus riche. Cette évolution suppose des leaders capables de s'affirmer pleinement.

DALE CARNEGIE dans son livre « comment trouver le leader en vous ». Son approche est que les relations humaines sont probablement le problème le plus important à résoudre, particulièrement dans les affaires.

La réussite d'une organisation est due pour 15% aux compétences techniques et pour 85% aux compétences humaines, à la personnalité et aux qualités de leader.

HELLRIEGEL, SLOCUM, WOODMAN dans le «  Management des organisations » cet ouvrage montre que la qualité du leadership, a toujours et sera probablement toujours un élément important pour les organisations.

Le leadership est le processus qui consiste à donner une vision des choses à autrui et à pouvoir traduire cette vision dans la réalité et l'y maintenir. Les façons dont les leaders tentent d'influencer les autres dépendent en partie du pouvoir dont ils disposent et de leur talent. Les leaders peuvent s'appuyer sur cinq modes de pouvoirs correspondant ç autant de sources : leur légitimité, leur droit de récompenser, le droit de contraindre, le respect qui leur est du et la compétence dont ils font preuve.

Les outils de leader, ce qui aide les dirigeants à devenir plus efficaces c'est leurs capacités de voir plus loin, la détention du pouvoir, la maîtrise de la communication et la compréhension qu'ils manifestent envers ceux qui travaillent avec eux.

Ils ont expliqué 3 méthodes pour définir les leaders :

· Méthode de trait de caractère met l'accent sur les qualités personnelles des leaders et attribue la réussite d'un dirigeant à ses qualifications, talents et les caractéristiques personnelles, toutes fois cette méthode est incapable de signifier pourquoi certaines personnes échouent et d'autres réussissent dans leurs rôles de direction.

· Méthode du comportement privilégie les actions des leaders et non leurs traits personnels. Ils se sont penchés sur deux aspects que présente le comportement d'un leader : les capacités d'initiation de celui-ci et la considération dont il fait montre envers ses collaborateurs et sur la manière dont il influence la prestation fournie par son personnel, toutefois beaucoup d'études indiquent qu'il convient de prendre également en compte la situation dans laquelle le leader agit.

ARMAN DAYAN, Manuel de gestion, volume 1, deuxième partie, chapitre 1 : les phénomènes du pouvoir.

Il dit que les jeux du pouvoir sont essentiels au bon fonctionnement d'une organisation. Ce sont eux, en effet, qui assure le respect des mécanismes de coordination et le suivi quotidien des méthodes de spécialisation des taches. Sans l'ascendance de certains niveaux hiérarchiques ou certaines fonctions, sans légitimité de l'autorité du sommet stratégique ou des différents managers, aucune organisation ne peut correctement remplir sa tache.

Pour autant, les phénomènes de pouvoir perturbent également le fonctionnement normal de l'organisation, et font qu'elle ne comporte généralement pas comme ses concepteurs l'avaient prévu. Il est naturel que certains individus ou certains groupes cherchent à s'opposer aux autorités officiellement en place, voire tentent de dominer tout ou partie de l'organisation, au détriment des mécanismes de spécialisation et de coordination sensés réguler les comportements.

Ce double rôle du pouvoir, à la fois moteur et perturbateur, en fait l'un des aspects les plus fondamentaux du management.

Là réside d'ailleurs la différence profonde entre le manager et le joueur d'échecs : aux échecs, les pièces n'ont pas la volonté de contester les décisions du joueurs, voire l'ambition de prendre sa place.

C'est une des raisons pour lesquelles il ne suffit pas d'être un excellent technicien pour faire un bon management. Il convient également d'exceller dans l'art difficile de la politique du leadership.

C'est pourquoi Michel CROIZIER et Erhard FRIEDBERG disent que le phénomène du pouvoir est simple et universel, mais le concept de pouvoir est fuyant et multiforme.

Manfred KETS de Vries « les mystères du leadership » Mondial édition 2002

Ils découvrent un paradoxe dans la littérature sur le leadership, d'un coté un grand nombre d'ouvrage révèlent un cynisme grandissant à l'égard de la vie dans l'entreprise, ils offrent des conseils éclairs pour survivre dans la jungle des organisations.

De l'autre, on remarque la réaction opposée, ils tentent de trouver un sens dans un monde de plus en plus déroutant.

STEVEN SAMPLE « Devenez un grand leader » éditions d'organisation, 2005 c'est un ouvrage unique, d'une rare sincérité, d'une lucidité implacable et d'une grande valeur morale. Les idées et les enseignements qu'il propose sont davantage destinés à soulever des questions difficiles qu'à offrir des réponses simples.

Et à une époque ou beaucoup aimeraient croire que les bonnes intentions suffisent pour réussir. Il rappelle que le véritable leadership est une vocation exigeante pour laquelle les futurs leaders doivent mobiliser ce qu'ils ont de meilleur et de plus fort en eux.

Pour lui un grand leader est d'abord un esprit ouvert, indépendant. C'est ensuite une personne qui sait border les problèmes de face et qui ne recule pas devant la difficulté ni devant la tache ingrate. C'est enfin quelqu'un qui se donne une ligne de conduite avec ses collaborateurs.

Il dit que le vrai leader sait que c'est à lui d'y répondre, de savoir ce qu'il doit faire sur les plans pratiques et moral. Pour lui, il n'existe pas de recette miracle pour devenir un leader efficace et encore moins un bon leader. Mais il donne 15 PRINCIPES qui aident à affranchir du conformisme ambiant et avoir le courage d'expérimenter de nouvelles voies.

VIVIANE AMAR « Pouvoir et leadership le sens retrouvé du travail » Edition Village mondial, Paris, 2000.

Cette consultante internationale démontre dans son ouvrage que le travail, entre servitude et capacité de transformer le monde, est une préoccupation majeure de notre époque. Dans quelle direction la nouvelle économie, celle des réseaux et des technologies nous entraîne-t-elle ? Comment la rendre humaine et non pas aliénante ?

3500 ans après Moise et Pharaon, le débat reste d'actualité : si les pyramides ont quitté les bords du Nil pour s'installer dans les organigrammes, elles assujettissent toujours ceux qui y travaillent ; et si la marche à travers le désert a été remplacée par le dépassement de soi, les hommes aspirent toujours à leurs accomplissement.

Elle dit que notre culture nous transmis deux archétypes du management, PHARAON et MOISE.

Le premier, certain de sa puissance et de son omniscience, asservit, comptabilise, conquiert, monopolise.

Le second fait sortir les personnes de leurs prisons intérieures, transmet du sens, cherche l'action juste.

Lorsque l'ego laisse un peu de place à autrui, c'est une étincelle d'humanité qui se perpétue en lui. Il n'est pas demandé à chacun d'être Moise, mais de devenir lui-meme.

Il ya un leadership possible : celui de l'homme verticalisé, qui se met et met autrui sur une voie d'accomplissement. Le leader a une responsabilité civilisatrice.

Cette femme interpelle les dirigeants, tout en disant qu'il n'y a plus de place dans le monde actuel pour les pharaons, ils se trompent d'époque. Selon Viviane, gérer les hommes selon la structure pharaonique est un anachronisme par rapport aux évolutions technologiques et aux besoins de pro activité des marchés, des clients et des actionnaires.

Elle poursuit que le manager sera payé pour être. Ni privé, ni cloné, ni administrateur, ni gestionnaire de boite d'outils. Celui qui sera recherché dans un monde en réseau, c'est l'homme, avec ses qualités morales psychologiques et psychiques, avec sa puissance intérieure.

Thomas Gordon, dans son livre « Leaders efficaces : l'efficacité par la collaboration » Les Éditions de l'Homme, 2005 »

Dans le premier chapitre intitulé « que font les leaders efficaces ? » Gordon insiste sur la différentiation entre les besoins du leader et de l'entreprise et ceux des membres de son équipe puis il constate que son défi principal réside dans la satisfaction de ces deux ordres de besoins. Les leaders efficaces sont à la fois des spécialistes des relations humaines, qui savent satisfaire les besoins de leurs collaborateurs et des spécialistes de la productivité, qui savent satisfaire les besoins de l'entreprise.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote