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Le leadership et le phénomène du pouvoir dans l'organisation

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par Gaby José Ababa Ekula
ISM Dakar - Diplome superieur de gestion 2007
  

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SECTION 2 : CARACTERISTIQUES ET STYLES DU LEADERSHIP

Le leader dispose normalement d'une grande faculté de communication et une aptitude à comprendre intimement toutes sortes de gens.

Voici les caractéristiques du leadership selon Collerette5(*)

-Le leadership est un phénomène qui émerge du groupe ou du milieu et qui est attribué plutôt que confié comme c'est le cas pour l'autorité (adhésion volontaire)

-Comme le leadership émerge du groupe ou du milieu, il en résulte que l'individu exerçant ce leadership le contrôle relativement peu, car les membres du groupe peuvent le lui retirer en tout temps.

Il s'agit donc d'un phénomène très volatile qui peut augmenter, diminuer, se renforcer, s'effriter selon la volonté des membres du groupe.

-En plus d'être volatile, le leadership est volage. Il peut circuler d'une personne à l'autre.

En effet, il n'est pas forcément l'apanage d'un seul individu, comme c'est le cas de l'autorité. Ainsi, selon les groupes, le leadership est plus ou moins distribué entre les membres. Il peut même être difficile de désigner dans un groupe une personne ayant plus de leadership que les autres.

- L'effet du leader sur les autres peut se traduire par un degré de motivation élevé chez les gens en regard des tâches qui leur sont attribuées, ou encore par un degré élevé d'adhésion aux objectifs et aux normes véhiculées par le leader dont voici quelques valeurs véhiculées par les leaders efficaces :

-Une connaissance du groupe et de son secteur d'activité

-Des relations dans la société et dans le secteur

-Une réputation et des antécédents

Des aptitudes et des compétences : bonne capacité d'analyse, jugement sûr, aptitude à penser de façon stratégique, excellentes aptitudes relationnelles, faculté de créer rapidement de bonnes relations de travail, de l'empathie, de la sensibilité envers autrui et envers la nature humaine.

Valeurs individuelles : une grande intégrité, s'intéresse sincèrement à toutes les personnes et à tous les groupes.

Section 2.1 : LES STYLES DU LEADERSHIP DANS L'ORGANISATION

Le facteur le plus important pour déterminer la qualité du travail dans une organisation est la manière dont son leader opère. Le leadership, comme la vertu, est difficile à identifier; et, paradoxalement, il est surtout évident lorsqu'il est absent. Un leader qui n'est pas disposé à utiliser une approche d'équipe ou qui n'a pas les compétences nécessaires pour acquérir un style de management se fondant sur l'équipe, fera capoter toute initiative de renforcement de l'équipe.

La question de style de leadership a été abondamment étudiée par les théoriciens et les praticiens du management des organisations. La question principale posée dans ce domaine est de savoir sur quoi s'exerce le leadership. Quel est le style qu'utilise un chef pour diriger ses collaborateurs, style qui est déterminant dans les réactions et l'efficacité de son travail.

Les catégories de Mac Gregor : style x et y

Des vieilles explications du style de leadership avait été donnée par Douglas Mac Gregor. Selon lui, on distingue généralement deux styles de leadership ou de direction : le style X et le style Y.

Le style X

La supposition à la base du style X est celle selon laquelle la personne moyenne n'aime pas le travail et fera tout pour l'éviter. Elle doit donc être contrôlée de près, dirigée et punie s'il le faut pour qu'elle travaille. Elle n'aime pas avoir des responsabilités.

Donc, il faut surveiller ses collaborateurs d'une façon permanente, avoir une conduite autoritaire et ne pas les faire participer aux décisions.

Le style Y

Selon les suppositions à la base du style Y, la personne moyenne par nature ne déteste pas le travail, celui-ci peut être une source de satisfaction. La personne ne doit pas être contrôlée pour faire des efforts, elle peut se diriger et se contrôler elle -même. Elle s'attache aux objectifs de l'organisation, si ses besoins d'actualisation personnelle sont satisfaits. La personne moyenne est disposée à accepter et à rechercher la responsabilité.

Selon Mac Grégor, le style du leadership le plus efficace est celui du style Y. Cette explication des styles de leadership a été utilisée pendant longtemps.

Elle implique qu'il faut faire participer les collaborateurs au processus de gestion, leur donner l'occasion de venir avec leurs propres initiatives et moyens pour qu'ils puissent les mettre en oeuvre en vue de satisfaire leurs besoins.

Cette responsabilité ne s'affirme que si l'homme peut se libérer des préjugés traditionnels, des fonctions routinières et des barrières que la société a établies et qui l'ont empêché pendant longtemps de participer activement au processus de développement.

Style Z

Ce style développé par WILLIAM OUCHI dans son ouvrage « la dimension humaine dans l'entreprise » est une référence explicite à la distinction établie par Douglas Ma Gregor entre l'homme naturellement fainéant et (théorie x) et l'homme naturellement travailleur (théorie Y). Mais il n'est pas question ici d'analyser les motivations profondes de l'individu, ce que cherche à démontrer OUCHI, c'est que le problème de la motivation ne se plus à partir du moment ou l'on considère l'entreprise comme une communauté d'homme au travail auxquels on peut faire confiance.

L'entreprise Z, l'entreprise idéale, es donc une communauté d'égaux qui coopèrent pour atteindre des objectifs communs.

Le poids de la hiérarchie, la surveillance tatillonne et le contrôle incessant, apanages des sociétés classiques, n'ont ici plus lieu d'être, et s'effacent pour laisser la place à des valeurs telles que l'engagement, la fidélité, et la confiance mutuelle bien plus motivantes. Dans cette entreprise, de fait, un véritable esprit de corps existe, les groupes de travail sont solidaires, la coopération remplace la compétition et les salariés se sentent bien intégrés dans leur firme.

Fainéant ou travailleur, l'homme es naturellement motivé car la firme a enfin pris conscience de la dimension humaine, son importance et sa contribution à l'organisation.

* 5 Collerette, 1991 pages 157

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