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Quartier de résidence et délinquance

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par Mohamed OUATTARA
Université de Lausanne.Suisse - Master en droit,option criminologie et sécurité 2008
  

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I- Introduction

Notre recherche qui a pour titre : « Quartier de résidence et délinquance », a pour objet de savoir si la relation qui lie les jeunes à leurs quartiers de résidence peut les amener à commettre plus au moins des actes délinquants. En d'autres termes, est ce que l'environnement spatial et environnemental dans lequel ils évoluent à une certaine influence sur leur taux de délinquance. A cet effet, nous travaillerons sur le sondage de délinquance auto reporté, International Self Reported Delinquency (ISRD2), effectué en 2006 dans 30 pays dont la Suisse. Nous nous intéresserons uniquement au sondage effectué en Suisse par l'Institut de Criminologie et de droit pénal de l'Université de Lausanne.

Seul seront analysés la commission d'un certain nombre d'actes qui concerne la consommation de certaines substances (haschisch, extasie, speed, LSD, héroïne et cocaïne) et la commission de certains comportements déviants (bagarre en groupe, porter une arme ; le vol à l'arraché d'un sac, porte-monnaie, ou autre chose ; menace avec une arme ; le fait de frapper quelqu'un avec une arme ; le vandalisme ; le vol à l'étalage ; une effraction ; le vol d'un vélo, vélomoteur ou un scooter ; le vol d'une voiture ; le fait d'avoir volé dans une voiture ; le hacking1(*) ; la vente de drogue dure ou douce).

Depuis un certain nombre d'années, la délinquance juvénile est au centre d'un certain nombre de préoccupations eu égard à l'augmentation des condamnations prononcées à l'encontre des mineurs (Killias et al, 2004).

Cela nous conduit, à nous demander si cette augmentation de la délinquance juvénile, n'est pas le fait soit des jeunes devenant de plus en plus délinquants, soit si les lois les concernant sont devenues plus restrictives ou encore si cela n'est pas le fait que les victimes ont plus tendance à les dénoncer.

Dans le cadre de notre recherche, partant du sondage ISRD2, nous n'essayerons pas de voir l'augmentation de la délinquance juvénile, mais nous essayerons plutôt de voir si le fait de vivre dans certains types de quartier ne favoriserait pas plus de délinquance chez les jeunes qui y habitent.

Pour ce faire, dans un premier temps, nous avons définis trois types de relation qui lient les jeunes à leurs quartiers de résidence. Pour le premier, il s'agit du lien affectif existant entre les jeunes et le quartier dans lequel ils vivent; pour le second, l'estimation que les jeunes se font de l'état de dégradation de leur quartier et enfin pour le troisième type, sur la cohésion sociale entre les habitants du quartier. Nous essayerons de voir si l'existence ou pas de ces différents liens qui les lient à leur lieu de résidence a ou pas d'influence sur les actes délinquants commis par les jeunes qui y habitent. Ces trois types de relation au quartier ont été crée en fonction de l'entendement que les jeunes se font eux même de leur quartier de résidence. Il s'agira de voir l'influence de la perception du cadre spatial et environnemental sur la délinquance.

En plus de cela, dans un second temps, nous essayerons de voir si des caractéristiques propres aux individus telle que le sexe, l'âge, l'ethnie, la structure familiale, la situation de l'emploi des parents et l'entente au sein de la famille ont plus d'influence sur la délinquance du jeune que les variables de type environnemental, c'est-à-dire les quartiers de résidence.

Nous regarderons aussi, toujours en fonction de l'influence du cadre spatial et environnemental et des caractéristiques propres à l'individu cité plus haut, l'effet qu'ils ont sur la victimisation. La victimisation concerne dans notre étude, le fait d'avoir été forcé de donner de l'argent ou autre chose, le fait d'avoir été frappé ou blessé si violemment que l'on a eu recours au médecin, le fait d'avoir été volé et le bullying2(*). Nous avons pour la victimisation une prévalence dernière année.

* 1 Utilisé un ordinateur pour faire du piratage

* 2 Le fait d'avoir été maltraité à l'école (d'autres élèves t'ont humilié, se sont moqués de toi, t'ont frappé ou donné des coups de pieds ou t'ont exclu de leur groupe)

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery