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Quartier de résidence et délinquance

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par Mohamed OUATTARA
Université de Lausanne.Suisse - Master en droit,option criminologie et sécurité 2008
  

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II- Problématique

Avant d'entamer notre recherche, nous essayerons de définir des notions qui nous semblent importantes pour la compréhension de celle-ci. Nous appellerons notions explicites, les notions que nous retrouverons dans le libellé de notre sujet d'étude et notions implicites, des notions qui n'apparaissent pas dans notre sujet mais qui se retrouveront tout au long de notre étude.

En ce qui concerne les notions explicites, nous définirons le quartier comme une « division administrative d'une ville. Partie d'une ville ayant certaines caractéristiques ou une certaine unité. Espace qui environne immédiatement, dans une ville, le lieu où l'on se trouve, et en partie. Lieu d'habitation ». (Le petit Larousse, 2007)

La résidence pourrait être définie comme la « demeure habituelle dans un lieu déterminé ». (Le petit Larousse, 2007). Pour la délinquance, nous prendrions la définition qui dit d'elle qu'elle est l'« ensemble des infractions commises, considérées sur le plan social. (Le petit Larousse).

Quant aux notions implicites, nous tenterons de définir les notions telles que la délinquance juvénile, la déviance, la victimisation, la criminalité, le sexe, l'âge, l'ethnie, la situation familiale et l'entente au sein de la famille.

La délinquance juvénile fait appel à deux dimensions distinctes ; les actes et l'âge. Ces deux aspects peuvent varier dans le temps et l'espace en fonction du pays. En Suisse, la loi s'applique aux mineurs à partir de 10 ans révolus jusqu'à 18 ans

Quant à la déviance, elle est définie comme un comportement qui viole des normes institutionnalisées, des attentes partagées et reconnues comme légitime à l'intérieur d'un système social. La déviance est la confrontation d'un comportement avec une norme qui est une règle pouvant être physiquement donnée ou socialement produite. (Kuhn, 2002).

La victimisation concerne l'action de victimiser c'est-à-dire considérer, désigner comme une victime. L'étude de la victime va donner naissance à la victimologie qui peut être définie comme une science qui s'intéresse à la personnalité des victimes d'infractions pénales, à leur condition psychosociale, dans le but d'étudier le phénomène de la délinquance. La criminalité, elle, concerne « la transgression des normes à caractères pénal en vigueur dans un système social donné. Il s'agit donc d'un comportement contraire aux normes pénales d'une certaine société ». (Kuhn, 2002)

Dans notre étude, le sexe se rapportera aussi bien aux garçons qu'aux filles. Nous diviserons l'âge en deux catégories qui sont pour la première allant de 12 à 14 ans et pour la seconde allant de 15 à 16 ans. Par l'emploi des parents, nous entendons le fait que les parents (père ou mère) du jeune exercent au moins une activité, qu'elle soit régulière ou pas.

La situation familiale concerne ici le fait de vivre soit avec son père et sa mère (comprends aussi le fait de vivre en partie avec le père et en partie avec la mère), ou uniquement avec le père ou uniquement avec la mère, ou avec le père ou la mère mais avec de nouveaux partenaires, ou avec d'autres membres de la famille ou avec d'autres personnes.

Concernant l'ethnie, nous allons nous baser sur une étude (Weijters, Scheepeers & Gerris, 2007) qui définissait l'ethnie en six catégories au Pays Bas. Ces catégories étaient : les Hollandais, les jeunes venant des Surinam/Antilles, les Turques, les Marocains, les « mélangés » et les « autres ». Et cette classification était basée sur le lieu de naissance des parents. Les « mélangés » sont ceux issus d'un parent Hollandais et les « autre » correspondent à ceux qui ont des parents qui viennent d'ailleurs. Nous à notre niveau, prendrons comme ethnie, le lieu de naissance de la mère et du père. Au niveau de la mère, nous aurons 2 catégories : soit la mère est née Suisse, soit elle est née à l'étranger ; pareil pour le père : soit il est né en Suisse, soit il est né à l'étranger. Dans notre sondage de délinquance auto reportée, nous n'avons pas les différentes catégories comme celles évoquées dans l'étude citée ci-dessus. Contrairement aux différentes études menées aux Etats-Unis, où l'ethnie fait référence à la couleur de la peau des individus. Cela par du fait que dans notre questionnaire, il n'est pas fait mention de la couleur de la peau des individus.

L'entente au sein de la famille concerne de manière générale l'entendement que le jeune se fait de sa relation avec l'homme ou la femme avec laquelle il vit (que se soit son père, sa mère ou d'autres personne).

2.1-La revue de littérature

Cette revue de littérature, va se fonder sur les différentes recherches qui ont été menées en criminologie en ce qui concerne notre sujet d'étude et celles-ci essaient d'expliquer la délinquance dans les quartiers. En d'autres termes, il s'agira pour nous de faire l'état des travaux en rapport avec notre sujet d'étude. Pour se faire nous parlerons uniquement que de trois théories.

2.1.1-Le modèle écologique

Le terme d'écologie désigne l'étude des relations entre un organisme et son environnement. On distingue deux approches distinctes, soit l'écologie humaine et l'écologie sociale (Mayer, 1997).

L'écologie humaine est caractérisée par la méthodologie de l'école de chicago portant sur les études de la vie urbaine. Il s'agit de mesurer les caractéristiques des résidents des quartiers et de les mettre en relation avec une variable dépendante qui peut être la délinquance.

Quant à l'écologie sociale, elle vise l'étude de l'individu tel que situé dans un ensemble de structures s'emboitant les unes dans les autres.

Selon la théorie écologique, le quartier est un groupe social fermé de personnes agissant comme un système indépendant, les personnes qui y vivent étant influencées par ce système (RIVA, 1988).

An niveau de la recherche criminologique, un grand intérêt est porté à l'étude du taux de criminalité des quartiers ou des villes. Ces études s'appuient généralement pour expliquer les taux du crime sur les caractéristiques de ces quartiers ou de ces villes, Aux Etats-Unis en particulier, les différences entre les taux de criminalité des villes ont retenu l'attention de diverses recherches (Blau & Blau, 1982 ; Miethe et al, 1991 ; Parker, 2001 ; Velez et al, 2003). Par l'explication des théories au niveau macro social, ces études négligent les déterminants individuels de la délinquance individuelle.

Diverses catégories de facteurs (biologiques, individuels, familiaux, scolaires, environnementaux, démographiques) peuvent influencer le devenir délinquant notamment dans les quartiers. Pour Farrington (1994), lorsqu'on regarde de plus près le développement de la délinquance, on se rend compte que la plupart des facteurs criminogènes sont reliés.

D'autres recherches vont aussi être effectuées aussi bien aux Etats-Unis qu'en Europe, mais elles vont se focaliser soit sur les caractéristiques des quartiers soit sur les individus. Aux Etats-Unis, il s'agit de la Denver Youth Survey (DYJ), la Rochester Youth Development Study (RYDS), l'étude des jeunes de Pittsburg (PYS) et le projet sur le développement humain dans les quartiers de Chicago (PHDCN). En Europe, nous avons l'étude des jeunes de Peterborough (PBYS), le projet allemand sur les problèmes sociaux et la délinquance des jeunes dans une perspective écologique (SPJDEP) et l'Edinburg Study of youth transitions and crime (ESYTC). Tous ces projets se concentrent sur des niveaux différents pour expliquer la délinquance des jeunes.

Aucune d'entre elle n'a cherché à mesurer simultanément les principaux facteurs individuels, familiaux et environnementaux. Tout simplement parce que : « les recherches passées se sont penchées sur les influences qui s'exercent ou bien sur les individus, ou bien sur les communautés, presque jamais sur les deux(...) Par conséquent, la plupart des recherches qui portent sur les individus sont inadéquates parce qu'elles négligent les variations dans les caractéristiques communautaires, tandis que celles qui se situent au plan communautaire négligent de tenir compte des différences individuelles » (Tonry et al, 1991).

La délinquance est le produit de l'interaction d'un individu ayant des tendances antisociales ou un potentiel criminel et d'un milieu qui présente des occasions criminelles. Comme l'a souligné Farrington (1994) : « certains facteurs environnementaux peuvent avoir des effets directs sur la délinquance tandis que d'autres peuvent avoir des effets indirects par l'intermédiaire de facteurs familiaux. Certaines variables (pauvreté, chômage, classe sociale ou ethnie) peuvent être mesurées simultanément chez l'individu, dans la famille et dans l'environnement et peuvent avoir des effets selon la catégorie. »

La recherche de Shaw et Mc Kay (1929, 1942, 1969)

Depuis Delinquency Areas (Shaw et al, 1929) jusqu'à Juvenile delinquency and Urban Areas (Shaw et MC Kay, 1942, 1969), Shaw et Mc Kay, vont essayer d'expliquer les corrélations qu'ils ont observés entre, d'une part, les taux de délinquance juvénile de différents quartiers de Chicago et d'autres part, des variables tirés des recensements (pauvreté des habitations, densité de la population, occupation des propriétaires, composition ethnique) ainsi que les taux de problèmes socio sanitaires comme l'absentéisme scolaire, les troubles mentaux, la tuberculose et la mortalité infantile. Ils vont prendre en considération les taux de délinquance du lieu de résidence des délinquants et non celui des infractions. Ils reprirent le modèle général de Park et Burgess (1925) qui se sont eux intéressés au processus sous jacents à l'accroissement territoriales des villes.

Shaw et Mc Kay vont établir que le taux de délinquance était plus élevé au centre ville et que ce taux diminuait à mesure que l'on s'éloignait vers la banlieue. Ils constatèrent aussi que généralement les quartiers à délinquance élevée avaient aussi des taux élevés de problèmes socio sanitaires, étaient physiquement détériorés et socialement désorganisés. La délinquance persistait dans ces quartiers quand bien même la composition de la population était changeante c'est-à-dire que bien même certains y aménageaient et d'autres déménageaient. En tenant compte de cela, ils concluront que la délinquance dépend de caractéristiques de l'environnement et non de caractéristiques individuelles. Ils vont dès lors donner plusieurs explications sur l'influence du milieu sur la délinquance avec notamment le lien entre la dégradation physique et la « désorganisation sociale » qui se résume pour eux à la faible capacité qu'ont les institutions locales de contrôler les comportements des résidents ce qui favorise l'émergence de la délinquance.

Le contrôle communautaire consiste par exemple à interroger les gens sur leurs activités suspectes ou à réprimander les enfants pour leurs comportements inacceptables (Bursik, 1988).

A Chicago, l'intégration des communautés du centre ville étaient minées par les activités commerciales et industrielles qui s'y sont implantées ainsi que par l'afflux des groupes qui s'y installent. Dès lors, il émergea des valeurs qui sont entrées en compétition avec les valeurs conventionnelles. A partir de ce moment, dans les quartiers où résident les jeunes délinquants, le crime va s'afficher sans difficulté et il deviendra alors difficile aux parents et aux éducateurs sociaux de défendre les valeurs constamment concurrencées par celles anomiques. C'est ainsi que des modèles culturels antis sociaux sont transmis à travers les générations aux jeunes des quartiers délinquants.

De manière générale, Shaw et Mc Kay ont mis l'accent sur la transmission culturelle des valeurs antisociales et sur l'inefficacité du processus de socialisation dans les milieux désorganisés.

Cependant, certaines critiques peuvent être faites à leurs travaux. En effet, Ruth Kornhauser (1978) indique que les auteurs ont analysé des variables associées à une théorie du contrôle social et ont interprété leurs résultats à l'aide de théories de culture et de la tension.

Concernant le modèle concentrique, ce modèle n'est pas valide pour rendre compte de la distribution de la délinquance dans plusieurs grandes villes Européennes notamment en Suisse. En effet, dans plusieurs de ces villes, les zones de pauvreté sont situées en périphérie du centre urbain.

Cependant la co-variation entre les indicateurs du statut socio-économique et de la délinquance (selon le lieu de résidence) a été observée dans des villes Européennes (Wickstöm, 1991).

En ce qui concerne la victimisation dans un quartier de résidence, Wittebrood(2000) a montré que les individus qui vivent dans des quartiers avec un faible statut social, une forte hétérogénéité ethnique, et ou il y a beaucoup de déménagements sont plus susceptibles d'être victime de comportements délinquants voire même de crimes violents.

Toujours dans une perspective écologique, il y a une étude récente réalisée en Europe, il s'agit d'une étude de Weijters et al (2007).

Dans cette étude, Weijters et al, vont en plus des caractéristiques propres aux quartiers et aux villes, étudier les caractéristiques aussi bien individuelles, psychologiques et ceux relatifs à la famille, aux paires et à l'école. Leur échantillon était composé de jeunes dont l'âge variait entre 12 et 17 ans et qui se trouvaient dans 11 villes des Pays-Bas. Ils vont tester l'ethnie, le niveau d'éducation, la situation familiale, le sexe et l'âge.

Leur recherche se base sur un sondage de délinquance auto reporté et la variable délinquance juvénile, a été opérationnalisée par la commission de six actes délinquants (vol en magasin, vandalisme, graffiti, cambriolage, le fait de porter une arme et de menacer quelqu'un pour de l'argent).

Il en résulte que les jeunes qui commettent plus d'actes délinquants dans leurs quartiers étaient ceux qui avaient les caractéristiques suivantes : ceux qui ont un faible niveau d'éducation, ceux vivant avec un seul des deux parents (incluant un nouveau partenaire), les garçons commettaient plus d'actes délinquants que les filles, les plus âgés commettent aussi plus d'actes que les moins âgés de même que les jeunes ayant un parent Hollandais.

2.1.2-Le contrôle social

La perspective du contrôle social dans les communautés, impliquent que le manque d'intégration sociale dans les communautés diminue le contrôle social informel qui à son tour va faire augmenter le taux de criminalité.

Les causes du crime sont liées à l'érosion du contrôle social qui résulte d'une désorganisation sociale relevant elle-même l'assouplissement des obligations dans les quartiers, la famille et dans la religion. Ces notions sont devenues des éléments clés dans les travaux de Hirschi (1969). Il existe deux sortes de contrôle social, la première est formelle (tribunaux, police) et la seconde informelle (qui se trouve dans les structures sociales de la communauté).

Contrairement aux sanctions officielles qui sont clairement définies pour lutter contre la criminalité, le contrôle social est établie pour d'autres fins (Kornhauser, 1978) notamment dans les familles et les quartiers.

Dans la littérature, le contrôle social informel a pour rôle au sein des familles d'apporter de la surveillance dans les comportements et de contrôler sinon de prévenir le crime.

Dans la logique de Hirschi, Sampson et Laub (1994) vont dire que la probabilité pour que le crime se développe résulte du fait que les liens sociaux sont faibles ou brisées avec les individus ; notamment un faible attachement à la famille et à l'école, et une expérience de divorce. Ils arguent du fait que là où il existe des circonstances structurelles comme la pauvreté, les causes du crime sont importantes car ces conditions réduisent la capacité du contrôle social informel dans les familles.

Cette affirmation se retrouve avec Murray (1996) qui souligne de l'importance d'une tutelle responsable (famille) dans la réduction du niveau de criminalité.

Cependant, la famille n'est pas le seul acteur s'agissant du control social informel. Bursik et Grasmick (1993) en ont reconnu trois : le premier étant la famille et les amis proches, le second les quartiers et le troisième étant le public (les grandes communautés et les agences externes).

Dans une étude, Taylor (1996, 1997) le niveau deux c'est-à-dire les quartiers, est très important en ce qui concerne le sentiment d'attachement et de participation sociale et que le taux de crime est fonction de l'investissement des gens à la vie dans leurs quartiers et de l'intégration sociale à l'intérieur de ces quartiers.

Bottoms (1984), sur la nature changeante de la ville moderne et sa pertinence par rapport à la criminalité, décrit le « scénario du cauchemar » dans lequel les liens sociaux affaiblies le manque de relations entre les voisins dans un quartier entrainent inévitablement l'augmentation du taux de criminalité.

Sampson et Groves (1989) soulignent le fait que dans un quartier où il existe un bon réseau social qui inclut une bonne entente avec les voisins, les amis, là où les gens participent de manière volontaire dans des associations, le taux de crime est moins élevé.

De nombreux changements dans la vie sociale d'une communauté ou d'un quartier peuvent faire évoluer le taux de criminalité. Reiss (1986) a utilisé le terme de « carrière du crime d'une communauté » pour suggérer que l'évolution du crime est aussi fonction des transformations sociales.

Un sentiment de communauté et l'existence d'une culture partagée localement forme une autre dimension du control social informel. Concernant le rôle du control social dans les quartiers à l'est de Londres, Foster (1995) montre que la perception que les habitants se font en estimant qu'ils n'ont pas de problème de criminalité, est en elle-même une forme de prévention de la crminalité. Cette étude va l'encontre de celles qui affirment que le control social informel est absent des quartiers pauvres et rejoint William J. Wilson (1987), par exemple, qui argue du fait que les résidents des quartiers pauvres peuvent avoir des liens sociaux très étroits au sein de leur réseau, mais ils manquent souvent des ressources suffisantes pour établir le contrôle social. Pour lui, c'est « l'effet de concentration » de l'extrême désavantage de la situation socio économique tel que le taux de chômage, la pauvreté élevée qui font augmenter le taux de délinquance.

Hope et forster (1992) montrent que dans un quartier où il y a du dynamisme entre les habitants cela entraine une réduction du taux de crime. C'est dans cet ordre d'idée que Braithwaite (1989) disait qu'en intégrant les gens déjà condamnés dans ce genre de communauté, il y a de fortes chances de réduire la récidive. Toujours selon lui, une forte cohésion sociale doublée d'un sentiment mutuel de confiance, d'une loyauté au groupe sont des caractéristiques très importantes pour réduire le crime dans un quartier en cela que l'individu aura une honte à réaliser des actes répréhensibles dans la communauté.

La honte de l'autre est moins effective que la sanction officielle dans une communauté fortement mobile et anonyme où les gens ressentent un manque de cohésion sociale dans leurs quartiers.

Braithwaite parle de réintroduction du concept ou de la notion de la honte provoquée par le regard des autres. La justice restauratrice est elle aussi basée sur le même principe de la honte et Hudson et Galaway (1996) affirment que l'une des conditions fondamentales de la justice restauratrice doit être le fait que les gens voient dans le crime une sorte de blessure faite à la communauté à laquelle appartient la victime, et seulement en second lieu comme une violation contre l'Etat.

Dans une étude de Hirschfield et al (1991) sur les données de recensement de Merseyside (Angleterre), examiner l'hypothèse qui soutient que le niveau des crimes des régions désavantagées est dû au niveau de cohésion sociale. Ils vont examiner les classifications géo démographiques et les mesures officielles de privation du gouvernement. Ils suggèrent que le taux de criminalité est nettement plus faible que prévu dans les zones défavorisées, avec un niveau plus élevé de cohésion sociale et vice versa.

En ce qui concerne la victimisation dans la perspective du control social, Ludemann et Sascha (2007) dans une étude menée sur des données d'enquête avec 3612 individus dans quarante neuf (49) districts de la ville de Hambourg en Allemagne montrent que les incivilités, les contacts avec les voisins et le capital social général ont des effets positifs sur la victimisation ; la confiance mutuelle entre les voisins et l'efficacité collective ont des effets négatifs sur la victimisation. Concernant le contexte prédicateur quartiers désavantagés, il y a un effet positif sur la victimisation indirecte.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams