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La production et la consommation locale des produits agroalimentaires face à  la mondialisation: Cas des produits vendus dans les supers marchés et alimentations de la ville de Goma

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par Mukamba Kyalondawa MARDOCHEE WAWA
UNIGOM - Licencié en Sciences économiques dans l'option Gestion financière 2007
  

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1.2. LA CONSOMMATION

En économie, le terme consommation désigne  l'utilisation de biens et de services produits.

La consommation est entendue comme l'emploi d'un bien ou d'un service en vue soit de sa transformation dans la production (consommation intermédiaire) soit de la satisfaction d'un besoin (consommation finale), impliquant la destruction immédiate ou progressive de ce bien6(*).

Cependant, on distingue la consommation finale non productive des ménages, aboutissement du processus de production, de la consommation intermédiaire productive des entreprises, qui correspond à l'utilisation de biens, machines et outils nécessaires à la production d'autres biens.

La consommation peut être aussi classée en fonction de la nature des biens consommés. Il existe trois grandes nomenclatures de consommation :

1. Les nomenclatures fonctionnelles : Elles distinguent les dépenses selon les besoins qu'elles satisfont, en regroupant les produits complémentaires (par exemple, automobile et essence) ou substituables (le train et l'automobile comme moyens de transports suscitant des dépenses) en huit postes : l'alimentation, l'habillement, le logement, l'équipement du logement, le transport, la santé, les loisirs et une rubrique résiduelle.

2. Les nomenclatures de durabilité : Elles regroupent les produits selon leur durée d'utilisation : les biens durables (téléviseurs, machines à laver, automobiles, etc.) s'opposent aux biens semi-durables (essentiellement habillement) ou non durables (alimentation, dépenses d'énergie).

3. Les nomenclatures de production : Elles regroupent les dépenses par branche d'activité ou par produit.

1.2.1. Approche économique de la consommation

Deux grandes visions s'opposent à propos du phénomène de consommation :

1) Approche microéconomique

Les théories microéconomiques (développées dans ce domaine notamment par A. Marshall et J.R. Hicks) s'appuient sur une conception de l'autonomie et de la rationalité des individus pour expliquer que les consommateurs sont libres de choisir les biens qu'ils achètent. Leurs désirs sont subjectifs et varient de manière identique dans les différents groupes sociaux.

Ce sont les prix des biens et le niveau de revenu qui expliquent les choix effectifs des consommateurs, lesquels s'efforcent d'abord de satisfaire leurs besoins élémentaires (se nourrir, se loger) avant de procéder à des achats plus raffinés (biens alimentaires de plus en plus fins, appartements plus spacieux, dépenses de loisirs).

Lorsque les revenus des individus les plus démunis augmentent, ceux-ci s'efforcent de rattraper les consommations de ceux qui ont des revenus supérieurs.

2) Approche macroéconomique

En macroéconomie, de même, J.M. Keynes fait du revenu la variable qui rend le mieux compte des comportements d'achats et J. Duesenberry intègre dans ses modèles l'effet d'imitation sociale ou de standing. Les notions de « besoin » et de « diffusion » sont donc centrales dans ces théories qui présupposent que tous les biens sont perçus de manière uniforme et universelle et que la réduction des différences sociales s'effectue par le seul rapprochement des revenus.

Ce résultat est compatible avec une vision libérale de la société, qui annonce une égalisation des conditions de vie des individus dès lors qu'ils travaillent pour accroître leurs revenus. Ces revenus dont nous parlons ici sont les revenus primaires des ménages diminués de prélèvements obligatoires (impôts sur le revenu et le patrimoine, cotisations sociales) et augmentés des prestations sociales7(*).

D'où la formule suivante : Yd = Y - t

C à d : Rev. Disp. = Rev. Brut - Impôts directs

On appelle également le revenu nominal, celui exprimé en terme monétaire et qui prend donc la forme de montant d'argent perçu régulièrement mais selon le niveau moyen des prix des biens et des services entrant dans la fonction d'utilité du consommateur ; une même somme d'argent c à d même revenu nominal ne permet pas d'acheter le même volume des biens et services à une période qu'à une autre8(*).

Dans les enquêtes qui ont été menées depuis un siècle, on observe effectivement une tendance au rapprochement de la part du revenu consacrée à l'alimentation dans tous les milieux sociaux et dans toutes les grandes nations (selon la loi d'Engel, mise évidence en 1857) : plus les individus, les groupes sociaux et les nations voient leurs revenus croître, plus les sommes allouées à l'alimentation continuent de croître elles aussi mais à un degré moindre, ce qui signifie qu'elles ont de moins en moins d'importance proportionnellement dans les dépenses, généralement au bénéfice de postes comme le logement, les loisirs, la santé.

Nous illustrons cette loi par la figure suivante :

Fig. 1 : Courbes d'Engel

Quantité

Revenu

* 6 A. SILEM et J-M ALBERTINI, Op.Cit, p. 42

* 7 J - P BROUTIN et All. Economie : Documents et Méthodes, 2ème éd. HACHETTE TECHNIQUE 2004, p.220

* 8 Paul JOUFFROY, Introduction à la microéconomie, édition FOUCHER, 2000, p.85

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