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Immigration volontaire ou forcée des allemands et des alsaciens-lorrains dans les Vosges (1911-1920)

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par Clément Thiriau
Université Nancy II - Master 2 d'histoire contemporaine 2007
  

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Conclusion :

Alors que certains signes laissaient augurer un rétablissement immédiat de toutes les libertés individuelles des Alsaciens-Lorrains, il n'en est pas ainsi au sortir de la guerre et les autorités continuent à leur infliger un traitement contraingnant. Ils sont encore nombreux dans les Vosges et connaissent des situations diverses. Le traité de Versailles réintègre l'Alsace et la Moselle au territoire français et tous les cas et toutes les demandes sont étudiées. Par ailleurs, l'après-guerre correspond à l'arrêt de l'immigration allemande en France.

On s'aperçoit après-guerre que certains Allemands vont pour s'intégrer jusqu'à demander à s'engager dans la Légion étrangère. C'est le cas en 1920 de Wendelin Grusser, Allemand, Badois, né en 1902 à Fribourg, d'où il vient par Sarrebruck-Metz-Nancy et qui se rend au bureau de recrutement d'Epinal pour pouvoir contracter engagement légion étrangère495. Sa demande est refusée par la Commission d'examen à Epinal, il est refoulé sur Nancy-Forbach pour défaut de passeport. Concernant les Alsaciens-Lorrains, selon un document émanant du GQG (1er Bureau), les engagements sont à nouveau possibles, leur rendant la nationalité française496.

495 A.D.V., 4 M 480, étrangers en situation irrégulière, 1920.

496 H. Mauran, op. cit., p. 417.

CONCLUSION

Cette étude sur les Alsaciens-Lorrains et les Allemands présents dans le département des Vosges entre 1911 et 1920 me paraît d'un grand intérêt et d'un apport historique non négligeable. En effet, si les recherches sur l'histoire de l'immigration en France, celle des Allemands, celle des Alsaciens-Lorrains sont maintenant très précises et remises à jour, l'analyse de cette immigration frontalière dans les Vosges et de ce qui en est advenu pendant la Première guerre mondiale est primordiale. Mis à part la thèse d'O. Guatelli, l'histoire de l'immigration dans le département n'a jamais été étudiée rigoureusement. De plus, la zone des armées et le front ont drainé dans le département de nombreux évacués, réfugiés et prisonniers de guerre alsaciens et allemands en plus de ceux qui y étaient déjà installés. La réglementation est très particulière de par la concentration importante de populations de nationalité allemande, l'importance stratégique des montagnes vosgiennes dans la guerre et la proximité géographique avec l'Alsace et le Reich.

Vers 1911, on peut considérer que les Allemands et Alsaciens des Vosges sont relativement bien intégrés au tissu local, notamment par le biais de leur inscription et leur implication dans le milieu de l'entreprise, la plupart du temps dans le textile. Les disparités sociales et les modes de vie sont ceux de la population locale, selon qu'ils sont patrons, contremaîtres ou simples ouvriers. Une majorité des Alsaciens d'origine française s'est d'ailleurs toujours considérée comme Français à part entière, arrachés à leur patrie et n'ayant aucun attachement au Reich. Néanmoins, dans les zones où la concentration d'Alsaciens est plus importante qu'ailleurs, la population autochtone est plus réticente et ne facilitent pas une installation définitive, comme à Thaon. A l'aube de la Première guerre mondiale, une vague de nationalisme de fait jour dans le département.

Pendant le conflit, les Allemands et les Alsaciens-Lorrains sont, en tant que catégorie, visés par une politique préventive qui se développe dans les circonstances exceptionnelles de la guerre, mais a des racines plus profondes. C'est d'autant plus le cas dans les zones de combat, comme les Vosges, qui connaissent le front au nord entre 1914 et 1918, une partie non négligeable étant occupée durant les quatre années de guerre. Afin de mieux les surveiller et de débusquer les éventuels déserteurs parmi les étrangers, les autorités militaires instaurent dès 1916 un « carnet », qui, a partir d'avril 1917, est devenu la « carte d'identité ». Celle-ci est obligatoire pour tous les étrangers âgés de plus de 15 ans et pour les immigrés disposant d'un contrat d'embauche : pour la première fois, le séjour en France est lié à l'activité économique. Les structures sont donc en place pour accueillir la prochaine vague d'immigration.

Les Alsaciens-Lorrains connaissent un sort très particulier, selon leur origine et selon les tourments du conflit. Au moindre soupçon, ils sont internés, parfois dans les mêmes établissements que les Austro-Allemands.

Résumé des évolutions de titres de séjours et de circulation des Allemands et Alsaciens-Lorrains entre 1914 et 1917 :

 

Allemands

Alsaciens-Lorrains

1914

Permis de séjour, sauf-conduit, laissez-
passer

Permis de séjour, sauf-conduit, laissez-
passer

1915

Idem

Carte tricolore

1916

Carnet d'étranger

Régime ancien / Carte d'identité
spéciale pour les Alsaciens-Lorrains
d'origine française

1917

Carte d'identité / Carte d'identité de
« travailleurs étrangers »

Carte blanche pour évacués

A la fin de la guerre, l'image des immigrés se trouve complètement modifiée à leur avantage. Les Alsaciens notamment ont apporté une grande contribution aux côtés des Alliés : ainsi depuis 1914 (début de la première guerre mondiale) 20 000 Alsaciens se sont engagés volontairement dans nos rangs497. Pendant 30 ans (depuis 1888 environ), l'Alsace-Lorraine aurait également fourni, à elle seule, près du 1/3 de nos généraux (bon nombre pour la seule Alsace)498. Mais les Allemands posent problème et, en ce qui concerne les Alsaciens-Lorrains, ils seront après la restitution des provinces perdues, classés dans différentes catégories et traités très différemment : par exemple les prisonniers de guerre devront attendre longtemps après la fin de la guerre pour être rapatriés en Allemagne. L'Alsace revient à la France et quelques Alsaciens présents dans les Vosges durant le conflit réclameront un rapatriement.

A l'arrière, les Allemands et Alsaciens se sont intégrés en se mariant par exemple avec des Françaises ou des Français. Dans les Vosges, entre 1914 et 1918, la cadence des mariages contractés par des Françaises avec des étrangers s'accélère avec 87 mariages comptabilisés, concernant trois Allemands seulement (deux dans l'arrondissement d'Epinal et un dans l'arrondissement de Saint-Dié) mais 14 Alsaciens (en grande majorité dans l'arrondissement de Remiremont)499. En général, les Italiens ou les Belges se sont par exemple plus mariés avec des Françaises pendant le conflit. Concernant les actes de mariages d'étrangères allemandes ou alsaciennes avec des Français entre 1915 et 1918, tout aussi significatifs, l'issue des demandes n'est bien souvent pas précisée500.

497 L'Alsacien évacué.

498 Ibid.

499 A.D.V., 4 M 417, Mariages avec des Françaises (1919).

500 A.D.V., 4 M 479, Mariages avec des Français, Autorisations : correspondance, rapports, extrait d'état civil, télégramme, 1915-1917.

Au lendemain de la guerre, la situation démographique et économique de la France rend le recours à l'immigration quasiment inéluctable. Dans les Vosges, le besoin de main-d'oeuvre est une nécessité urgente dans cette région dévastée. La présence de ces hôtes nouveaux inspire une réglementation spécifique et soulève de nombreux problèmes économiques et politiques. L'immigration devient ainsi un grand débat national et apparaît la nécessité d'une immigration organisée marquée par la mise à l'écart de nationalité jugées indésirables. Les coloniaux sont repoussés et parmi les Européens, les vaincus de la guerre sont rejetés d'un commun accord501. Cet ostracisme est justifié par les rancunes et les haines que les quatre années de conflit et de propagande nationaliste ont exaspérées. La presse, de l'extrême droite aux radicaux, appelle les Français à se montrer très vigilants : il faut empêcher les entreprises allemandes de prendre le contrôle de leurs homologues françaises, expulser d'Alsace et de Lorraine les « Boches » encore présents, lesquels, accuse-t-on, se livrent à l'espionnage, accaparent les situations les plus lucratives et troublent l'ordre502. Les prisonniers de guerre allemands n'inspirent aucune pitié : ne sont considérés que comme un moyen de pression sur le Reich pour activer le paiement des réparations. La gauche elle-même adopte une position réservée à l'égard des vaincus. Ainsi la CGT reproche aux syndicalistes allemands de s'être montrée trop nationalistes pendant la guerre.

Quand leur offre d'envoyer en France des travailleurs est renouvelée en 1920 et 1921, la gauche se montre plus favorable et y voit un excellent moyen de stimuler l'économie. La CGT, les socialistes et les radicaux décident de lancer une vaste campagne en faveur de la main-d'oeuvre allemande pour accélérer la reconstruction503. La droite et le patronat, refusant toujours de rencontrer les ennemis de la veille et redoutant que de fructueux marchés n'échappassent aux entreprises françaises, font preuve d'une hostilité irréductible. Pour surmonter ces oppositions, la CGT suggère, en 1921, l'emploi à l'essai de la main-d'oeuvre allemande. Cette proposition est finalement acceptée par le gouvernement, à condition que les habitants, consultés par référendum, se déclarent d'accord avec au moins 80 % de « oui »504. Le vote est favorable à la venue de travailleurs allemands, mais il est invalidé par les autorités qui invoquent le vice de forme. Entre les deux scrutins, la propagande et les pressions augmentent en faveur du refus, et le gouvernement, de haute lutte, obtient un vote négatif. En 1923, nouveau volte-face : comme rien n'est résolu sur le terrain, Poincaré, président du Conseil, autorise à l'essai la venue de 33 ouvriers allemands. L'expérience est réussie, elle sera donc condamnée, car personne ne veut en assumer les conséquences politiques505.

501 R. Schor, op. cit., pp. 45-50.

502 Ibid.

503 Ibid.

504 Amar et Milza, op. cit., p. 47

505 Ibid.

Dans l'entre-deux-guerres, l'Allemagne demeure donc une image, un enjeu. Les contacts réels restent exceptionnels : les 65 000 Allemands présents en France, représentant à peine 3 % des étrangers, ne constituent plus une immigration506.

Au recensement de 1921, on dénombre au total en France, dans la population présente ou de résidence habituelle, 1 532 000 étrangers, dont 1 401 000 dans les 87 départements compris dans les frontières de 1914, où l'on n'en avait recensé que 1 160 000 en 1911507. Ils représentent alors 3,78 % de la population française, au lieu de 2,96 en 1911, à territoire constant. Les principales nationalités représentées sont, comme avant la guerre, les Italiens (450 960 soit 29,4 %), les Belges (349 986, soit 22,8 %) , les Espagnols (254 980, soit 16,6 %) et les Suisses (90 149, soit 5,9 %). Le nombre des Allemands reste élevé (76 625, soit 5 %), mais il ne s'agit pas des mêmes : dans le cadre des frontières de 1914, il n'y en a plus que 5191 (au lieu de 102 271 en 1911) ; la grande masse d'entre eux (70 434) sont désormais dénombrée dans l'Alsace-Lorraine récupérée, en dépit d'un exode massif des familles allemandes qui se sont établies dans le Reichsland entre 1871 et 1918. Ce renversement s'explique à la fois par les circonstances et par le changement de citoyenneté des Alsaciens-Lorrains508.

En 1931, les Belges ne sont plus à cette date que 250 000, les Suisses 100 000 et les Allemands 72 000509.

Avec 7 % d'immigrés en 2006, la Lorraine se classe à la 7e position des régions d'accueil françaises. En tête, les Italiens (40 860 individus), les Algériens (23 705), les Allemands n'arrivant qu'au troisième rang avec 20 745 représentants510. Le contingent a donc conservé une bonne place face aux vagues d'immigrations qui ont suivi les deux guerre mondiales.

506 Amar et Milza, op. cit., p. 47.

507 J. Dupaquier, op. cit., pp. 60-70.

508 Ibid.

509 L'Histoire, op. cit.

510 L'Est Républicain, « 170 000 immigrés en Lorraine ».

ANNEXES

Les Vosges et la Haute-Alsace avant 1914 511

511 http://vestiges.1914.1918.free.fr/Carte 002.htm

Position des armées alliées au 14 août 1914512

512 http://vestiges.1914.1918.free.fr/Carte 001.htm

L'évacuation des zones du front et des zones reconquises
conduite par l'armée française en août 1914513

513 H. Mauran, op. cit., p. 435.

La stabilisation du front en 1915514

514 http://vestiges.1914.1918.free.fr/Carte 034.htm

Le front franco-allemand à la date du 25 avril 1918515

515 H. Mauran, op. cit., p. 401.

Chronologie : « La guerre des tranchées en Haute Alsace »516

- Eté et automne 1914 : Apres les deux batailles de Mulhouse et les attaques des cols des Vosges en août 14, le front se stabilise à l'automne. L'ennemi reprend Orbey début septembre. La 1ère armée du général DUBAIL conserve une partie du Haut-Rhin depuis le col du Bonhomme jusqu'à Dannemarie en passant par Thann. Au sud, leurs positions ferment la trouée de Belfort. La guerre des tranchées commence. Elle va se déchaîner dans les vallées de la Fetch et de la Thur.

- Hiver 1914 : le général JOFFRE, chef des armées du Nord-Est, vient à Thann où il lance un appel aux Alsaciens : « Notre retour est définitif....Je suis la France vous êtes l'Alsace, je vous apporte le baiser de la France.... »

Le 1er novembre, les chasseurs alpins du 28e B.C.A. ont pris le sommet du Violu. Ils le conservent malgré des contre-attaques. Partout, les positions s'organisent; les deux ennemis se renforcent, face à face. Le 1er décembre le 28e B.C.A. prend la Tête des Faux; le 25 il occupe l'Hartmannswillerkopf (l'H.W.K.). Ce même jour, les Français regroupés en détachement d'armée des Vosges du général PUTZ attaquent jusqu'au 7 janvier 1915 vers Cernay ; le 152e R.I. conquiert Steinbach maison par maison.

- Début 1915 : Le 22, une violente attaque ennemie s'empare du sommet de l'H.W.K (le Vieil-Armand). Le 12 février, l `ennemi occupe le village de Metzeral, sur la Fetch. Une semaine plus tard, il progresse dans la vallée et sur les crêtes, prenant le Reichackerkopf. Il bombarde aussi le col de la Schlucht par où arrivent les renforts et les munitions venant de Gérardmer. Les Français résistent au Barrenkopf. Le 22, l'ennemi a pris Hohrod, Hohrodberg, Stosswihr. La neige tombe sans arrêt, les frimas hivernaux augmentent encore les souffrances des combattants.

Le 24 février l'offensive s'arrête. Les Français ont perdu 1552 hommes tués, blessés, prisonniers. Ils vont dès lors s'éreinter à reprendre le terrain perdu.

Le 27 février, 5 mars, les chasseurs de la 66e D.I. du général SERRET attaquent au VieilArmand. Le 6, les chasseurs de la 47e D.I. reprennent le Reichackerkopf qui est repris le 20 par l'ennemi.

Du 23 au 26, les chasseurs de SERRET conquièrent le Vieil-Armand, faisant 200 prisonniers.

- Avril-mai 1915 : Le 4 avril, le général de MAUD'HUY est mis à la tête du D.A. des Vosges devenu la 7e armée. Le temps s'améliorant, une grande offensive débute le 17 avril, durant cinq jours, dans la vallée de la Fetch, tandis qu'au nord de Cernay, l'ennemi a repris l'H.W.K. que le 152e R.I. lui arrache six jours plus tard.

Du 5 au 9 mai, les Français relancent leurs attaques sur la Fetch mais ils échouent à la côte 830. Ils concentrent alors une forte artillerie dont des mortiers de 220mm pour appuyer les 47e et 66e D.I. dans leur assaut.

- Juin 1915 : Le 15, après trois heures de préparation d'artillerie, à 16h30, les divisions SERRET et POUYDRAGUIN attaquent. Les positions ennemies : la côte 830 et le Braunkopf sont pris. L'offensive dure du 16 au 23 juin au cours de laquelle l'Hilsenfirst, Metzeral, Sondernach sont conquis. Puis le général ordonne de prendre le sommet du Lingekopf, mais l'ennemi contre-attaque le 1er juillet à l'Hilsenfirst.

516 Réalisé à partir du site : http://vestiges.1914.1918.free.fr/Alsace.htm : document émanant du ministère des Anciens Combattants et Victimes de guerre.

- Juillet 1915 : Le 20 la 7e armée attaque le Linge : la 129e D.I. du général NOLLET y prend pied tandis que la 47e D.I. échoue contre le Reichackerkopf. Les assauts recommencent le 22. Les chasseurs progressent vers le Barrenkopf. Le 26, le 30e B.C.A. prend la crête du Linge, le 14e B.C.A. le collet du Linge. Le Schratzmannele oppose une vive résistance, ses défenseurs ne cèdent pas. Le lendemain les Allemands font même quatre contre-attaques. Le 15e B.C.A. prend le Barrenkopf puis le reperd.

Le 29, nouveaux assauts français pour consolider les positions conquises.

- Août 1915 : Le 1er, les chasseurs (les Diables bleus) attaquent encore au Barrenkopf et au Schratzmannele. Dans tout le secteur du Linge, les actions d'infanterie se succèdent sans répit jusqu'au 26 août, jusqu'à ce que les deux adversaires s'accrochent aux sommets dévastés, séparés par le no man's land.

Le 31, un violent pilonnage allemand d'obus à gaz s'abat sur le Linge, le Schratzmannele, le Barrenkopf, le Wettstein, long de plusieurs heures. Durant plusieurs jours les combats persistent. Le 9 septembre, des attaquent allemandes au gaz et aux lance-flammes se déroulent au Linge et au Vieil-Armand. Le 15 octobre, l'ennemi prit l'H.W.K. reperdu le lendemain.

- Novembre 1915 : Le 3, le général de VILLARET prend le commandement de la 7e armée qui, le 21 décembre, attaque au Vieil-Armand pour élargir ses positions. Le 22, les Allemands contre-attaquent ; ils anéantissent le 152e R.I.. Des actions échouent pour reprendre le sommet à l'ennemi qui le conserve. Le 29, le général SERRET est grièvement blessé, puis il décède, amputé, quelques jours après à l'ambulance de Moosch.

- Janvier 1916 : Le 8, les Allemands à l'H.W.K. prennent l'Hirzstein puis ils se fortifient au Linge, au Vieil-Armand, y réalisent des positions inexpugnables pourvues de blockhaus en béton.

- 1916-1918 : Ainsi stabilisé, les combats apaisés, le front ne bouge plus jusqu'à l'Armistice du 11 novembre 1918.

SOURCES

I - Sources imprimées.

1 - Ouvrages contemporains au sujet.

- Collectif, La main d'oeuvre industrielle dans la région d'Epinal, in Annales de l'est, 1937, volume 7, p. 101-126.

- MAUCO (Georges), Les étrangers en France. Leur rôle dans l'activité économique, Armand Colin, 1932.

2 - Brochures et statistiques.

~ A l'I.N.S.E.E. Nancy :

- Recensements par communes (1901, 1911, 1921, 1926, 1931, 1936, 1946).

3 - Journaux (tendance politique, lieu et dates d'édition).

~ Aux A.D.V. :

- L'Activité Vosgienne : Sports, Police, Tourisme (1934).

- L'Action Socialiste Ouvrière et Paysanne (socialiste, Epinal, 1924-1925).

- Le Courrier des Vosges (socialiste, Epinal, 1919-1924).

- L'Est Ouvrier et Paysan (communiste, Nancy, 1932-1935).

- L'Est Républicain (républicain, Epinal, dépouillement entre 1911 et 1940).

- Le Flambeau des Vosges (Parti Social Français, Epinal, 1939).

- La Lorraine Ouvrière et Paysanne (communiste, Nancy, 1926-1927). - Le Peuple Lorrain (socialiste, Nancy, 1914).

- Le Raonnais (républicain, Raon-l'Etape, 1935-1937).

- Raon Républicain (Front Populaire, Raon-l'Etape, 1937-1939). - Le Réveil Ouvrier (C.G.T.U., Epinal, 1920-1922).

- Le Réveil de la Montagne (républicain, Gérardmer et Remiremont, 1938).

- Le Stadiste (sports, conservateur, Senones, 1931-1938).

- La Voix des Vosges (anticommuniste, Raon-l'Etape, 1938-1939). - Les Vosges (1910-1937).

- Les Vosges Ouvrières (C.G.T., Epinal, 1937-1939). - Les Vosges Sociales (C.F.T.C., Epinal, 1936-1939). - Les Vosges Socialistes (socialiste, Epinal, 1922-1923).

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