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Méagui, une zone de production et de commercialisation des produits vivriers

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par Dagou Hermann Dagou
Université de Cocody/Abidjan - Institut de Géographie Tropicale - Maitrise de Géographie 2009
  

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Conclusion du Chapitre 1

Après l'historique et de la situation des localités qu'achève la carte ci après, on peut retenir qu'une mutualisation ethnique est à l'origine de la création de cette région. Il convient de passer en revue le potentiel de la région sur le plan naturel, humain et économique.

Chapitre 2 : REGION AUX POTENTIALITES DIVERSES

La région de Méagui, grace à sa position géographie bénéficie d'avantages naturels. Anciennement forêt vierge et presque vide d'hommes, elle a connue une immigration de populations avec diverses raisons comme le peuplement ou la réinstallation ; le manque de mains d'oeuvres pour l'agro industrie et une compétition foncière. D'où une diversité dans la population. Chaque migrant se déplaçant avec son modèle de société, il est rare qu'il choisisse un modèle fondamentalement différent de celui qui a régi son univers avant la migration. Ainsi chacun va exercer, en grande parti son ardeur vis-à-vis de l'activité économique propice au milieu.

2.1. Potentialités humaines

La population est cosmopolite et on y distingue : des autochtones (Qui est issu du sol même il habite, qui ne sont pas venu par immigration ou ne sont pas de passage) comme les Bakwé ;

des allochtones (Qui proviennent d'un endroit différent). Parmi ceux-ci, il y a des allogènes (D'une origine différente de celle de la population autochtone) comme les Baoulé et les Etrangers (Non ivoiriens) comme les Burkinabé.

2.1.1. Composition de la population des différentes localités

Les localités étudiées se situent au nord de la sous-préfecture de Méagui pour les villages de Robert-porte et Oupoyo sur l'axe Méagui-Soubré. Toujours au Nord mais beaucoup plus proche de Méagui (2Km), on a le village de Touagui 2. Au Sud, sur l'axe Méagui_ San-Pedro en empruntant une voie en terre (Gnititouagui 2). Leurs populations sont dans le tableau n°2 qui suit. De prime abord, on peut voir que le cosmopolitisme ethnique de chaque village. Région de peuplement car tardivement mise en exploitation, les autres ethniques y sont venus pour leur part de terres.

2.1.1.1. Composition par ethnies

Dans la région de Méagui, différentes ethnies sont représentées à des proportions variables. Le tableau n°2 est une synthèse élaborée en tenant compte des populations les plus représentatives des localités et leurs incidences sur le vivrier. On peut distinguer trois classes : Les Baoulés (81,83%), sont parmi les Ivoiriens les plus nombreux, qui représentent la première classe ; Les Dioula (4,75%), les Agni (3,04%) et les Senoufo (3,93%) et les Bakwé (3,53%) viennent en seconde classe. Enfin, il faut noter la présence des Lobi (1,39%) et des Bété (1,53%) pour l'igname et l'exploitation des bas-fonds et des plaines en riz dans la dernière classe.

Tableau 2.1 : Ventilation des ethnies majoritaires dans la région d'étude

Source : I.N.S, 1998

2.1.1.2. Composition par nationalités

Outre les Ivoiriens, on constate dans l'ensemble que les Burkinabé sont les plus nombreux dans toutes les localités avec un taux qui gravite autour de 20 à 30%. Ensuite viennent les Ma-liens et le groupe des Togolais et des Béninois. Mais dans l'ensemble le rapport Ivoiriens / non Ivoiriens est en faveur des Ivoiriens.

Figure 2.1 : Population des localités par nationalités. (Source : I.N.S, 1998)

Á travers la figure 2.11, il est question de monter que par lieux d'enquête, les Ivoiriens et le
Burkinabés sont les plus important. Depuis que ce recensement a été effectué, les chiffres ont
varié et tendent plus vers une égalisation entre populations Ivoiriennes et Burkinabé à cause

des taux de natalité individuel et de l'immigration. En relation avec la première hypothèse, ce sont ceux-ci qui sont la locomotive de l'activité agricole dans la région.

2.1.2. Évolution démographique

Grande bourgade bâtie au milieu de plantations de café et de cacao dans l'ouest forestier de la Côte d'Ivoire, Méagui a connu une démographie galopante, en raison de ses terres fertiles qui ont attiré des allochtones de la savane, mais surtout des étrangers des pays frontaliers du nord. Selon l'I.N.S., la région avait une densité de 0,8 habitants /Km2 en 1965. Dix ans après, Méagui avait une centaine d'habitants pour une densité de 4,6 habitants /Km2. On remarque que la densification de l'espace comme déjà. Avec les différents recensements, la population estimée à 7684 habitants en 1988 (population urbaine : 1561 et population rurale : 6123) avec une densité de 41,5 habitants /Km2 est passée à 15998 habitants en 1994 (source I.N.S.). Actuellement la sous-préfecture de Méagui selon les chiffres du dernier recensement de l'habitat en 1998, compte environs 211.917 habitants pour une superficie de 2562 Km soit 82 habitants au Km2. En pratiquement trente ans (1965 - 1998), la densité de la population a été multipliée par cent. Les trois tableaux 2.2 ; 2.3 et 2.4 qui suivent sont une synthèse qui élimine les valeurs aberrantes.

Tableau 2.2 : Recensement général en pays Bakwé - A.R.S.O. 1972

NATIONALITES

 

Proportion relative de chaque acteur

BENIN

5,45%

5,45%

BURKINA-FASO

15,85%

15,85%

IVOIRIEN

71,13%

AGNI

0,76%

0,54%

BAOULE

62,32%

44,33%

BAKWE

1,63%

1,16%

BETE

15,07%

10,72%

DIOULA

16,88%

12,00%

LOBI

0,04%

0,03%

SENOUFO

3,30%

2,35%

MALI

7,46%

7,46%

TOGO

0,12%

0,12%

TOTAL

100,00%

Source : A.R.S.O. 1972

Tableau 2.3 : Recensement général en pays Bakwé - A.R.S.O. 1975

NATIONALITES

 

Proportion relative de chaque acteur

BENIN

0,22%

0,22%

BURKINA-FASO

12,24%

12,24%

IVOIRIEN

76,67%

AGNI

0,54%

0,41%

BAOULE

58,21%

44,63%

BAKWE

28,62%

21,94%

BETE

0,92%

0,70%

DIOULA

9,06%

6,95%

LOBI

1,00%

0,77%

SENOUFO

1,66%

1,28%

MALI

9,27%

9,27%

TOGO

1,60%

1,60%

TOTAL

100,00%

Source : A.R.S.O. 1975

Tableau 2.4 : Recensement général en pays Bakwé - I.N.S. 1998

NATIONALITES

 

Proportion relative de chaque acteur

BENIN

0,71%

0,71%

BURKINA-FASO

29,24%

29,24%

IVOIRIEN

62,42%

AGNI

3,04%

1,90%

BAOULE

81,83%

51,08%

BAKWE

3,53%

2,20%

BETE

1,53%

0,95%

DIOULA

4,75%

2,96%

LOBI

1,39%

0,87%

SENOUFO

3,93%

2,46%

MALI

6,67%

6,67%

TOGO

0,97%

0,97%

 

TOTAL

100,00%

Source : R.G.P.H. 1998

On peut faire une comparaison entre les nationalités et les ethnies. Avec les différents recensements, on constate que les populations Baoulé dominent suivit de Burkinabé. Leurs évolutions est progressive depuis la création du site de Méagui.

2.2. Potentialités naturelles

La production dépend étroitement des effectifs de population et de la capacité des groupes sociaux en présence à mobiliser les hommes. Mais Sawadogo (1977, p 195 cité par Chaléard 1996, p 51) souligne le vallonnement du modelé, dont les paysans doivent tenir compte à l'échelle locale. Pour lui, c'est le climat beaucoup plus que le relief qui rythme la vie agricole et définit l'éventail des plantes cultivées. C'est pourquoi, évaluer la capacité paysanne à répondre au défi citadin impose l'évocation des trois données qui conditionnent la géographie agraire du pays : les précipitations, la végétation, la formation géologique et le relief.

2.2.1. Les précipitations

Située dans la zone équatoriale, la localité connaît quatre saisons (deux saisons sèches et deux saisons de pluie) qui favorise des productions agricoles abondantes. La première saison humide dure d'avril à juillet, elle est ensuite suivie par une brève saison sèche en aoüt et septembre. Les pluies recommencent en octobre et novembre. Survient alors la saison sèche principale qui dure de décembre à mars inclus. A part ce cycle général, l'intensité des saisons varie considérablement du Sud au Nord. En effet, la localité bénéficie d'un climat véritablement humide avec une pluviométrie très élevée (2000 mm de pluie en moyenne) qui rythme bien la vie des planteurs et les travaux champêtres. Les données sur la situation pluviométrique proviennent des relevés effectués par le service de la météorologie de la société d'exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (SODEXAM) dans la moitié

Sud. Nous avons choisi ces deux localités car elles encadrent bien notre région d'étude et c'est dans ces villes que se trouvent les stations les plus proches. A Tabou (Sud-ouest) la pluviométrie en 2009 est supérieure à la normale pour les mois de février- avril, et inférieure pour le reste des mois. De façon générale, le cumul des précipitations pour la même période (Janvier - Septembre) montre que l'année 2009 connait un déficit important par rapport à la normale et à un degré moindre par rapport à l'année 2008.

Figure 2.2 : Précipitation dans le Sud Ouest de la Côte d'Ivoire ; Station pluviométrique de Tabou (Source : SODEXAM 2009)

A Gagnoa (Centre Ouest) la pluviométrie en 2009 est supérieure à la normale pour les mois de janvier, février, mars, avril, et inférieure pour le reste des mois. De façon générale, le cumul des précipitations pour la même période (Janvier - Septembre) montre que l'année 2009 est excédentaire par rapport à la normale et déficitaire par rapport à l'année 2008. En plus de ces données, celles recueillies lors de nos enquêtes auprès de producteurs nous disent que cette année, il n'a pas plu et non seulement ça mais les périodes ont changé.

Figure 2.3 : Précipitation dans le Centre Ouest de la Côte d'Ivoire, station pluviométrique de Gagnoa. (Source : SODEXAM 2009)

2.2.2. Les formations géologiques et le relief

Du point de vue géologique, la région Sud-ouest fait partie du socle précambrien du continent africain, qui se compose principalement de roches granitiques, de schistes et de flyschs (formation détritique essentiellement constituée de grès, de schistes et de bancs calcaires). Plus précisément des sols ferralitiques moyennement desaturés, sols remaniés modaux avec faciès de recouvrement (Atlas de Cote d'Ivoire 1976). Ces sols se retrouvent en général sous forêt ombrophile.

Le relief est constitué de nombreux bas-fonds qui sont à la base de nombreuses productions vivrières. On y note également des plateaux qui dominent en général tout le terrain avec la présence de quelques collines.

Figure 2.4 : Localisation des sols de la région. (Source : ATLAS de Cote d'Ivoire, 1976)

2.2.3. Végétation

Quant à la végétation, elle était caractérisée par la forêt dense et occupait la quasi-totalité de la zone. Mais aujourd'hui cette vaste forét a fait place aux jachères et aux cultures pérennes, hévéa au nord et cacao au sud. Dans l'éventail des cultures adoptées par les paysans, les principaux atouts demeurent la longueur de la période végétative et la grande diversité de plantes cultivables. Le maïs d'abord, qui demande 600 mm répartis sur un cycle de 120 jours et peut assurer deux récoltes par an. Le manioc ensuite, dont l'optimum pluviométrique se situe entre 1 200 et 1 800 mm et dont les faibles exigences quant à la qualité des sols en font une des plantes les plus répandues. L'igname, en raison de l'existence de multiples variétés aux besoins différents : les unes à cycle long, de 8 à 10 mois réussissent dans le centre et le sud du pays. Le riz, qui exige plus de 1 000 mm de pluie pendant la période végétative se cultive sur plusieurs formes (riz de bas fond, de plateau, irrigué). La banane plantain et le taro, qui à l'inverse exigent beaucoup d'eau, ne prospèrent qu'entre Méagui et Soubré où les précipitations dépassent 1 400 mm. Au total, en dépit de l'inégale réussite des différentes cultures, il faut souligner l'omniprésence des cultures maraîchères, des fruits et des plantes oléagineuses. Elles apportent les éléments essentiels à l'alimentation locale et offrant des possibilités variées et souples de commercialisation en fonction des conditions du marché. La pratique d'une polyculture diversifiée, autorisée par la gamme étendue des espaces et des variétés cultivables, trouve sa justification dans l'importante instabilité des prix.

2.3. Potentialités économiques : une prépondérance du secteur tertiaire

L'essor récent de Méagui repose sur la densité des relations avec un milieu rural en pleine croissance démographique. A cela, il faut ajouter la multiplication des centres de collecte et de ré-collecte des productions agricoles et les réexpéditions sur Abidjan qui affecte l'activité de la région.

2.3.1. Le secteur primaire : activité principale

Au début de la décennie 1970, l'activité primaire est présente dans le Sud-ouest ivoirien sous deux formes principales : l'agriculture, l'exploitation forestière. Le temps actuel nous fait constater, avec le recul du couvert forestier que l'activité forestière a pratiquement disparue.

- Agriculture : L'agriculture était l'activité de base de la population autochtone. Les données démographiques recueillies à la veille de l'ouverture du port de San Pedro nous montre qu'en 1971, elle occupait 94,8 % des actifs masculins ruraux : 52,8 % a l'exclusion de toute autre actifs, 42,0 % cumulativement avec une autre activité, en particulier la navigation (Schwartz

1993, pp 44-45). Cette agriculture comprend deux volets : un volet << culture vivrière », un volet << culture de rente ». Le premier volet alimente largement une économie de subsistance en assurant ici pleinement une fonction essentielle : l'alimentation de la population. Le second entretient à travers les cultures du cacao et du café, une économie commerciale.

Aujourd'hui, l'activité des cultures de rente demeure dominante puisqu'elle créatrice de 80% du revenu monétaire.

- Exploitation forestière : C'est une activité en disparition. La sylviculture, entendue ici comme la seule activité de coupe du bois, à l'exclusion de toute transformation industrielle de celui-ci employait en 1971, quelque 2000 travailleurs (Schwartz 1976, p 10). Il s'agit là d'un secteur d'activité qui a pratiquement disparu dans la zone. Il s'est déplacé plus au nord dans la région du moyen Cavally.

2.3.2. Les activités secondaires

Ils comprennent les industries de transformation des produits (comme les métiers du textile qui produisent du tissu à partir de fibres végétales ou les activités pétrolières qui transforment le pétrole brut en essence) et le bâtiment (le BTP, ou bâtiment et travaux publics). À une époque plus reculée, les industries avaient pour matière première le bois. Une bonne revue et une cartographie sont faites par (Schwartz 1976, pp 8-10). Cependant à l'heure actuelle, il n'existe pas de véritable industrie à Méagui à part quelques unités de transformation telles que la S.A.P.H. pour la collecte du latex sur l'axe Méagui San-Pedro et quelques scieries de très petites tailles.

2.3.3. Les activités tertiaires

Il est aussi appelé secteur des services. Il comprend toutes les activités qui n'appartiennent ni au secteur primaire, ni au secteur secondaire. On y inclut donc les métiers les plus divers : le commerce, la restauration, les transports, les communications, les banques, les assurances, les métiers de l'informatique, etc. C'est un marché non construit de 2000 places dans le centre de la ville qui polarise l'ensemble des activités de commerce. Le coté sud du marché se trouve dans une zone délabrée. En plus de ce marché moderne, un autre marché est en construction au quartier Bayard depuis 2000. Il y a 6 hôtels et de nombreux restaurants et auberge (maison, petit hôtel simple, généralement à la campagne, où l'on trouve à loger et à manger en payant). Le transport y est vraiment intense. On y compte 8 associations de transporteurs et de nombreuses compagnies de transport (15 gares). La ville possède deux supermarchés, à côté desquels, il existe des grandes boutiques. Le secteur des transports est la chasse gradée par les

Dioula et Burkinabé qui possèdent une grande partie des véhicules. La commercialisation des produits importés est dominée par les Dioula et Burkinabé. Ils monopolisent le commerce du poisson, du riz, des tissus (friperies) et de produits manufacturés.

Chez les petits artisans tels que les horlogers, les mécaniciens, les coiffeurs, les menuisiers et notamment dans le domaine de la confection vestimentaire (tailleurs et couturiers), la domination des Baoulé est nette dans ces professions. Les vendeurs ambulants sont en très grand nombre exerçant avec des brouettes, des pousse- pousses et des bassines. Sur l'ensemble des localités d'enquête, cette stratégie est utilisée pour échapper à la taxation fantaisiste de la mairie et capter la majorité de la clientèle qui est itinérante.

La répartition par secteurs d'activités qui suit nous en donne un aperçu.

Tableau 2.5 : Répartition de la population de la région par secteurs d'activités et par sexes.

 

MEAGUI

OUPOYO

ROBERT-PORTE

TOUAGUI 2

GNITITOUAGUI 2

ACTIVITES

Hommes

Femmes

Hommes

Femmes

Hommes

Femmes

Hommes

Femmes

Hommes

Femmes

Agriculture

36,93%

6,27%

86,95%

2,68%

61,13%

7,07%

92,73%

0,00%

75,63%

3,48%

Mine

0,02%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

0,00%

Industrie

7,68%

3,49%

0,43%

0,67%

2,08%

1,29%

0,73%

1,36%

0,63%

0,20%

Bat & tp

2,89%

0,07%

0,28%

0,00%

3,56%

0,00%

0,36%

0,00%

0,16%

0,00%

Commerce

24,98%

23,14%

0,57%

0,50%

2,08%

6,43%

0,73%

1,36%

0,94%

4,30%

Service

15,81%

3,36%

1,84%

0,00%

0,59%

0,32%

0,36%

0,45%

2,04%

0,20%

Non classées ailleurs

4,75%

1,86%

0,14%

0,00%

28,19%

0,64%

2,91%

0,90%

14,31%

9,02%

Non defini

6,92%

61,80%

9,79%

96,15%

2,37%

84,24%

2,18%

95,93%

6,29%

82,79%

Total

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

(Source : I.N.S, 1998)

Le tableau montrent que dans tous les secteurs d'activités, les hommes sont en majorité les plus actifs. Toute fois dans trois localités les femmes sont plus actives dans le commerce. Cependant les « non défini » représentent une part, qui dans les quatre localités exceptés Méagui vaut la moitié de ceux qui appartiennent à un secteur d'activité. Cela ne permet pas d'avoir une lisibilité par secteur. D'autre part, il est à remarquer la grande proportion des femmes qui se retrouvent dans des secteurs non défini. En réalité, la classification officielle les reconnait comme n'étant pas inactives, sinon elle l'aurait mentionnée mais n'arrive pas à trouver des spécificités. Cela repose la problématique des indicateurs de mesure globale pour appréhendé les phénomènes qui ne rentrent pas dans leurs canons ou qui sont difficilement mesurable ou qualifiable. En dépit de toutes choses, cela révèle que les stratégies de survies sont diverses et variées.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry