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Méagui, une zone de production et de commercialisation des produits vivriers

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par Dagou Hermann Dagou
Université de Cocody/Abidjan - Institut de Géographie Tropicale - Maitrise de Géographie 2009
  

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Conclusion du Chapitre 3

D'une agriculture de chasse et de cueillette, l'activité des cultures vivrières est devenue une occupation à part entière. Les paysans sont passés d'une monoculture à une polyculture dans toutes les localités. Créant ainsi une micro spécialisation des espaces de production. A cela il faut ajouter le fait que toutes les associations culturales sont essayées même dans les bas fonds. Ce qui montre que chaque lopin de terre est poussé au maximum de son exploitation. On constat donc que la production vivrière est présente. Selon qu'une part sert à l'autoconsommation ou pour la commercialisation, la mise à disponibilité se fait par les marchés. On y distingue des marchés ruraux et un marché urbain, celui de Méagui. Le fonctionnement et les rapports entre ces marchés seront étudiés.

CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE

Le mode de peuplement de la région de Méagui constitue un potentiel majeur dans sa réussite agricole. De la diversité des provenances et du truchement de la rencontre entre ces peuples est né une région où les cultures vivrières ce sont développées. Igname et manioc ont été amenés incontestablement par les Baoulé du fait de leurs habitudes alimentaires puis adoptés par les Burkinabés et Maliens mais aussi par les autochtones Bakwé. Avec la fragilité de la culture et la rentabilité aléatoire des maraichers, les paysans immigrants du Nord se sont orientés vers les céréales et les fruits. En croisant les données du CNRA ; de l'ANADER et de l'OCPV, on a une riche production et une micro spécialisation dans la région. Céréales pour Méagui ; Féculents pour Gnititougui 2 , Touagui 2 et Méagui ; Fruits pour Robert-Porte et Oupoyo ; Oléagineux pour Robert-Porte et Gnititouagui 2 et Maraicher pour Touagui 2 et Oupoyo. Sur celle--ci se calque aussi les ethnies qui sont Baoulé - Féculents ; Burkinabé - Céréales et Fruits. En rapport avec la population des localités par ethnies et par nationalité, on retient que plus une population domine dans une localité, plus sa culture propre y prédomine. Cependant, il faut préciser que les céréales ne font l'objet de spéculations à cause de l'augmentation du prix du riz importés. Ce qui valide la première hypothèse de travail qui suggère que les féculents et les fruits sont les principales denrées produites dans le bassin vivrier de Méagui.

Ces populations immigrantes ont su très tôt bâtir de grands champs et rendre ces cultures spéculatives au point de chercher de nouveau marché vers les zones de grandes consommations. Après la production de ces denrées, différents acteurs seront à l'oeuvre pour leurs acheminement jusqu'aux consommateurs finaux. Cette deuxième partie se consacre à l'étude des relations qu'ils entretiennent.

2ème Partie

ORGANISATION DES ACTEURS AUTOUR DE LA
PRODUCTION VIVRIERE DANS LA REGION DE MEAGUI

Dans le cas du développement rural, Olivier de Sardan (2008, p 3) identifie les principaux acteurs du développement: paysans de statuts divers, jeunes sans emplois, notables ruraux, agents de développement, représentants locaux de l'administration, membre d'ONG, experts de passage, ... Pour notre analyse, nous pourrions rajouter : les commerçants, les banquiers, les universitaires (qui constituent une part non négligeable des "experts de passage").

Pour obtenir cette disponibilité de produits vivriers montrés dans la première partie, les paysans mettent en jeu leurs forces de travail. Elle peut être issue de sa famille ou non familiale avec pour but d'entretenir l'exploitation. A cette main d'oeuvre, les producteurs associent des moyens phytosanitaires (Chapitre 4). Ces produits sont convoyés sur les marchés de la région grâce aux transports (Chapitre 5). Après la récolte, un acteur central, le grossiste met en jeu le système de distribution entre le paysan et le consommateur final (Chapitre 6). Toute fois, cette vue brève et simpliste n'occultera pas les relations directes qui ont cours.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry