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Etude de la conséquence en français contemporain: Le cas de trois oeuvres d'Emile Zola

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par Lysette Nanda
Université de Yaoundé I - DEA de langue française 2006
  

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1.1.3. L'apposition

L'apposition est l'action d'apposer, de placer un terme à côté d'un autre, le second désignant toujours le même être ou la même chose que le nom auquel il se rapporte. Cela est la distinction fondamentale qui existe entre l'apposition et la juxtaposition. Le terme apposé est généralement séparé du nom auquel il se rapporte par une ponctuation, en l'occurrence la virgule à l'écrit et la pause à l'oral. A propos, Tomassone (2002: 240) mentionne que l'apposition indique

la fonction des groupes qui déterminent un nom (ou un pronom, mais en sont détachés par une pause à l'oral et par des virgule à l'écrit) ; ils sont donc extérieurs au groupe nominal auquel ils se rattachent.

En position d'apposition, la relative et le participe présent peuvent exprimer la conséquence.

1.1.3.1. Le participe présent

Le participe présent est une forme verbale que les grammaires ne définissent pas véritablement. Néanmoins, Wagner et Pinchon (1962 : 320) déclarent que le groupe agent-participe, construit en position détachée, a une fonction circonstancielle, entre autres la conséquence. Toutefois, il est à noter que, dans le cas de l'expression de la conséquence, on ne peut pas parler de groupe agent-participe, car le participe n'est pas directement précédé de l'agent. Certains auteurs comme Bonnard (1992 :336) reconnaissent qu'il en existe deux formes : le participe présent et le participe passé. Le participe présent qui nous intéresse est un mode non personnel et non temporel qui, en tant que forme du verbe, implique un agent représenté par un SN. L'action de cet agent provoque une conséquence qui est traduite par le participe présent, ainsi que le présentent ces énoncés :

4a. Peu à peu, Nana avait pris possession du public, et maintenant chaque homme la subissait. Le rut qui montait d'elle, [...], s'était épandu toujours davantage, emplissant la salle. (Na, p 54) ;

4b. De nouveau, les averses battaient les tuiles rouges, coulaient dans les

tonneaux, [...]. Dans chaque maison, le feu ne refroidissait pas, chargé de houille, empoisonnant la salle close. (Ge, p.167) ;

4c. Des lueurs errantes couraient au ras du sol, des vapeurs chaudes, empoisonnant l'ordure et la sale cuisine du diable, fumaient continuellement. (Ge, p 290).

Dans l'énoncé [4a] par exemple, c'est parce que le rut s'était épandu et non parce qu'il montait de Nana qu'il emplissait la salle. Mais, sachant que l'auteur pouvait dire par exemple en

4a'. Peu à peu, Nana avait pris possession du public, et maintenant chaque homme la subissait. Le rut qui montait d'elle, [...], s'était épandu toujours davantage, au point d'emplir la salle.

Il y a lieu de s'interroger sur sa visée argumentative. Est-ce pour varier et éviter la redondance ? Est-ce un souci d'esthétique ? Voilà autant de situations qui méritent d'être étayées.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus