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De la problematique du controle et de la répression de la circulation illicite des armes légères et de petit calibre: impact sur la promotion de la sécurité collective en Afrique des grands lacs

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par John KAZEMBE
Université de Goma - Licence 2008
  

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A. Cas où le crime de circulation illicite des ALPC serait commise par les Etats ou les OI : nécessité des sanctions non militaires

Les sanctions non militaires prévues par le Chapitre VII de la Charte de l'ONU ont pour objectif de faire pression sur l'Etat qui viole le droit international en l'isolant économiquement ou politiquement. L'exemple type d'une telle sanction est l'obligation de nullité et de non-reconnaissance de l'acte illicite, qui trouve son fondement juridique dans le respect de l'intégrité territoriale de l'Etat. Leur effectivité est subordonnée aussi bien à la volonté de cet Etat de respecter ses obligations, qu'au respect de ces sanctions par les autres Etats membres de l'ONU. En cas de violation de l'obligation de respecter la sanction, l'Etat engage sa responsabilité internationale.

En vue de contrôler l'effectivité desdites mesures, il est nécessaire de créer des Comités de sanction qui seront subordonnés au Conseil de Sécurité. Le pouvoir de ces Comités peut être étendu, et ainsi, contesté.

 1. Fondement juridique des sanctions non militaires

Ces sanctions non militaires trouvent leur fondement dans la Charte de l'ONU, elles sont prévues et organisées par le chapitre VII de la Charte de San Francisco. Et à l'article 34 de la Charte de l'ONU de clouer que le conseil de sécurité peut enquêter sur tout différend ou toute situation qui pourrait entraîner un désaccord entre Nations ou engendrer un différend, afin de déterminer si la prolongation de ce différend ou de cette situation semble devoir menacer le maintien de la paix et de la sécurité internationale.

Mais quel est l'organe compétent de l'ONU auquel devra s'adresser un Etat préjudicié de l'Afrique Centrale lorsqu'il visera faire appliquer ce type de sanction et quelles sont les conditions de l'application de ces sanctions non militaires ?

2. De l'organe compétent de l'ONU

Selon l'article 39 de la Charte de l'ONU, seul le conseil de sécurité de l'ONU a le pouvoir exclusif de décider de l'opportunité de ces sanctions non militaires. Et selon la Résolution 377 (V), le conseil de sécurité peut aussi être saisir l'AGONU et réclamer la réunion d'une session extraordinaire chargée d'examiner une situation internationale dangereuse pour la paix.

Cependant l'AGONU peut se saisir elle-même d'un tel problème lorsque l'unanimité n'a pas pu se réaliser parmi les membres permanents, risquant de faire à ce que le conseil de sécurité manque à s'acquitter de sa responsabilité.

3. De la nature des sanctions non militaires

Selon l'article 41 de la Charte de l'ONU, le conseil de sécurité peut décider qu'elles mesures n'impliquant pas l'emploi de la force armée doivent être prises pour donner effet, à ses décisions et peut inviter les membres des nations Unies à appliquer ses mesures. Celles-ci peuvent comprendre l'interruption complète ou partielle des relations économiques et des communications ferroviaires, maritimes, aériennes, postales, télégraphiques, radioélectriques et des autres moyens de communication, ainsi que la rupture des relations diplomatiques.

Lorsque des sanctions pareilles sont prises, elles s'imposent à tout Etat membre de l'ONU.

Parmi ces sanctions nous pouvons souhaiter, en cas de non respect manifeste de ses multiples obligations internationales reconnues par toutes les sources du droit international positif, que celles-ci s'appliquent intégralement à l'encontre de tout Etat membre de cette nouvelle organisation sous régionale en perspective :

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo