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Le secteur informel à  l'épreuve du droit des affaires OHADA

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par Thierry Noël KANCHOP
Université de Dschang - DEA en droit communautaire 2009
  

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CONCLUSION DE LA IERE PARTIE

En guise de conclusion de cette partie, il faut noter que la désagrégation de l'économie a fait naître une grande ingéniosité de la part de la population d'Afrique au sud du Sahara, désireuse de trouver des moyens alternatifs pour réguler la crise sociale. C'est dans la mouvance de cette situation que le commerce parallèle ou encore le secteur informel, s'est développé au vu et au su de tous, mais surtout de l'Etat, très souvent impuissant de le comprendre et à le manipuler. Ceci est d'autant plus ambigu que le législateur OHADA ne s'est pas manifesté avec détail et clarté sur la question de l'informel. Le constat en est que les opérateurs commerçants d'un tel secteur sont d'un genre particulier, gérant ou possédant un fonds de commerce aussi singulier. C'est au grand mépris des exigences gouvernant l'exercice des professions commerciales que ces derniers se déploient dans les activités liée au commerce, tantôt par contournement volontaire de la législation, tantôt par négligence ou par simple volonté de survie, ou encore à cause des lourdeurs administratives et procédures onéreuses de la régularité juridique en la matière. Mais comme le droit OHADA est là pour diriger la vie des affaires et non l'observer passivement, il est évident que ce droit ait ambition et vocation de gouverner tout le monde des affaires, de telle manière que l'applicabilité de ses dispositions au commerçant de l'informel ne soit pas une simple hypothèse d'école.

~EUX7EME V1497E

L'APPLICABILITE DU DROIT DES AFFAIRES
OHADA AU COMMERCANT PERSONNE PHYSIQUE
DU SECTEUR INFORMEL

L'applicabilité du droit des affaires OHADA au secteur informel est sans nul doute une question qui soulève des intérêts pratiques et une importance certaine. En effet, il faut de prime abord relever que le législateur OHADA ne traite pas de façon claire et précise l'épineux problème de l'informel. Une lecture à doigt mouillé du traité OHADA, accompagné des huit actes uniformes déjà en vigueur ne permet véritablement pas de ressortir la prise en compte du secteur informel dans l'oeuvre de l'uniformisation. Ce n'est que par des études a contrario et de façon analogique qu'on peut faire ce relais entre le droit OHADA et le secteur informel. Toutefois, la certitude est que le droit des affaires OHADA a vocation à régir toutes les situations qui touchent aux affaires. Le législateur s'y est attelé et désormais, c'est sans grande gymnastique intellectuelle que l'on peut faire état de l'applicabilité du droit des affaires au secteur informel en raison de sa commercialité de fait (Chapitre I). Cependant, il est souhaitable que le législateur intervienne avec plus d'affirmation et que la problématique du secteur informel ne soit plus une question incidente ou encore qu'elle ne soit évoquée que pour la rigueur du droit des affaires ; car sa nécessaire prise en compte dans l'entreprise OHADA commanderait au législateur de rechercher le juste équilibre entre rigueur, protection et même normalisation du secteur informel. (Chapitre II)

CHAPITRE I

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld