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Gestion des eaux usées domestiques dans le district de Bamako. Cas de la commune V

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par Sidiki KONATE
Institut universitaire du développement territorial Mali - Master 2 2012
  

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6.5- discourt de quelques personnes ressources de la commune V

Tiémoko DIAKITE chef de quartier de Baco --Djicoroni née vers 1925

Monsieur Diakité pense que son quartier est vraiment bien sale et cet état de fait s'explique par la démographie galopante dans la commune.

Le chef de village a ensuite fait un rappel dans le passé en nous confiant que son quartier avant l'indépendance ne connaissait pas ces maux.

Il a surtout retenu le manque de moyens des populations et le défaut d'infrastructure qui sont en cause pour venir à bout des eaux usées.

Comme solution il retient la construction d'infrastructures. Hamidou DEMBELE chef de quartier de Sabalibougou née en 1933

Le chef de quartier nous rappel de prime à bord que son quartier était très propre mais que il ya eu une occupation anarchique de son quartier.

Les éléments en causes sont tout d'abord les populations elles-mêmes qui sont à la base de cette insalubrité due à la pauvreté, elles n'ont pas les moyens de s'offrir les commodités d'un assainissement autonome.

Nous situons une part des responsabilités au niveau des autorités qui ne sont pas entrain de solution le problème.

La solution elle est toute simple il faut que la mairie s'implique plus et fustige les populations responsables de mauvais actes.

Mouctar TRAORE chef de quartier de Kalaban -Coura née en 1968

Monsieur Traoré dans son discourt constate un état à la limite pitoyable du quartier du point de vue des eaux usées. Cet état est visible si nous nous mettons en parallèle en partie parce que nous avons l'ancien quartier de Kalaban et l'ACI. Dans cette dernière zone nous constatons une auto gestion des eaux usées à travers des puisards et des fosses septiques.

Le chef de village pense que pour la salubrité des quartiers de la Commune V il faut l'intervention de l'Etat à travers la construction de caniveaux et de mini égouts. Il assure que la raison de notre pauvreté est du aux eaux usées car le budget santé nous empêche d'épargner.

Il ne faut oublier par de responsabilité des populations qui sont les producteurs mais aussi les victimes.

Adama KONE chef de quartier de Badalabougou née en 1948.

Le chef coutumier de Badalabougou plonge dans l'histoire en disant que le lotissement date de 1951 et que depuis lors ce quartier n'a pas connu d'infrastructure d'assainissement à savoir caniveaux ou mini égout, à part celui de la SEMA qui est même vétuste. Monsieur KONE partage les responsabilités et met un accent sur l'incivisme des populations qui sont ellesmêmes les victimes.

A la question des solutions, il dit que la population a sa propre solution même si elle ne s'adapte pas aux mesures d'hygiène requis. Ici à Badalabougou il y'a que des grandes familles et difficilement nos eaux usées peuvent pas être contenues dans des puisards. Comme solution toutes les familles sont inter connectées et ces eaux finissent dans le fleuve. On attend une réaction des autorités locales comme celui du quartier Mali.

Siaka COULIBALY élu communal et maire délégué de Kalaban-Coura disait que la problématique des eaux usées domestiques est maintenant d'ordre international et doit être spécifiquement traité par un programme des Nations Unies. Ce problème est rattaché à l'atteinte des objectifs du millénaire.

Si nous revenons au cas typique du MALI et de Bamako nous constatons que la gestion est mal faite. Le constat est visible à l'oeil nu. Les éléments en cause sont le manque d'incivisme, le non respect des textes de loi le manque de moyens.

La population ne doit pas s'attendre à ce que les autorités éradiquent le problème d'un revers
de main, il faut ce qu'on appelle une démarche participative de la population dans toutes les

phases de l'assainissement à savoir les études les enquêtes la recherche de financement la réalisation des infrastructures et surtout l'entretien de l'existant.

La mairie de la commune V est consciente du danger que représente les eaux usées sur la population c'est pourquoi elle a initié un plan triennal de l'assainissement qui prend en compte dans une large mesure la gestion des déchets liquides qui se trouve être ton thème d'étude.

Ce plan dans son exécution serait utopique sans un concours multipartite à savoir la population les partenaires techniques et financier, l'Etat, les ONG et GIE.

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