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L'effet des amendements organiques sur la structure des communautés de nématodes sur culture de tomate dans la région de Touggourt en Algérie

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par Soumya BELAHAMMOU
Université Saad Dahleb de Blida Algérie - Master académique en sciences de la nature et la vie spécialité : phytopharmacie appliquée 2011
  

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I.4. La diversité trophique des nématodes

Les nématodes sont largement répartis dans le sol, leurs communautés sont composées de diverses espèces selon leurs tendances alimentaires (Gomes, et al., 2003). Les connaissances sur les habitudes alimentaires des nématodes sont encore fragmentaires, l'examen le plus récent des nématodes dans le sol a distingué huit types (Yeates et al., 1993a). Pour faciliter l'interprétation de la structure de la communauté, il faut distinguer les nématodes associés aux plantes des formes qui s'y alimentent (Yeates et al., 1993b).

Gomes et al., (2003) classent les nématodes dans cinq majeurs groupes, les fungivores, les bactérivores, les parasites des plantes (phytophages), les prédateurs et les omnivores.

La plupart des nématodes utilisent l'énergie résultant de la photosynthèse des plantes. Ils peuvent s'alimenter directement sur les producteurs primaires, tels que les plantes supérieures (par exemple Aphelenchoides sur les feuilles, Ditylenchus sur des tiges, Pratylenchus et Meloidogyne sur des racines), les algues unicellulaires (par exemple Chromadorita, Pareudiplogaster et Daptonema sur des diatomées), ou sur des microorganismes associés à la décomposition de la matière végétale (par exemple Aphelenchus, Filenchus sur les mycéliums fongiques ; Rhabditis, Plectus, Leptolaimus et beaucoup de Monohysteridae sur des bactéries). Les fèces animales et les cadavres sont des ressources importantes pour le développement des microorganismes et les nématodes qui s'y alimentent (fungivores et bactérivores).

Les niveaux trophiques supérieurs comme prédateurs des nématodes et d'autre micro-invertébré (par exemple Mononchus, Nygolaimus, Enoploides, Sphaerolaimus) ou comme parasites des invertébrés ou vertébrés (par exemple Thelastoma, Ascaride) eux-mêmes dépendants des plantes. Cependant, les nématodes s'alimentant sur plus d'un niveau trophique se classent dans le groupe des omnivores (Polz et al., 2000;Van Gaever et al., 2006).

Les groupes trophiques définis par Yeates et al. (1993a), sont représentés par :

? Les nématodes phytophages, à titre d'exemple (Meloidogyne, Heterodera, Helicotylenchus, Pratylenchus, Xiphinema....), utilisant leur stylet pour se nourrir au niveau des vaisseaux conducteurs des plantes. Un grand nombre de ces nématodes sont associés à la réduction des récoltes en rapport avec leur densité de population. Certaines espèces de Longidoridae et Trichodoridae transmettent des maladies virales aux plantes.

? Les nématodes associés aux plantes, comme Tylenchus et Dorylaimellus, possédant un stylet se développent en grand nombre dans la rhizosphère des plantes sans réduction de récoltes.

s Les nématodes fungivores, (Aphelenchus, Aphelenchoides, Leptonchus, Diphtherophora) utilisant leur stylet pour se nourrir sur les hyphes mycéliens.

s Les nématodes bactérivores, citons (Rhabditis, Caenorhabditis,

Diplogaster,

Cephalobus, Alaimus), se nourrissant de procaryotes utilisant leur stoma tubulaire inerme.

s Les nématodes prédateurs se nourrissant de sources alimentaires d'origine animale en l'ingérant leur proies à travers une large cavité munie de dents (Diplogaster, Mononchus, Nygolaimus) ou en aspirant le contenu du corps prédigéré à travers lumen de leur stylet (Seinura, Labronema).

s Les nématodes omnivores, enfermant certain Dorylaimidae (Dorylaimus) il parait qu'ils utilisent comme source alimentaire les bactéries, les champignons, des proies de la microfaune, des diatomées et des algues.

s Nématodes parasites des animaux, dont les stades infestant se rencontrent dans le sol, (Deladenus) et (Heterorhabditis).

Les groupes trophiques des nématodes répondent différemment aux divers conditions de l'environnement et pratiques culturales. Les nématodes bactérivores réagissent couramment aux variations d'abondance de leur source alimentaire (Zeleney et al., 2004) et pullulent toujours dans les sols très riches en matière organique (Yeates et King, 1997). Les nématodes prédateurs et omnivores sont plus abondant dans les zones naturels que dans les champs agricoles ceci est du à leur grande sensibilité aux modifications des sols (Neher, 2000).

L'étude de Wardle et al., (1995), sur l'effet du travail du sol et de la jachère sur les variations des différents groupes trophiques a montré que le travail du sol stimule modérément les bactérivores et les fungivores alors que les phytophages, les prédateurs et les omnivores sont modérément inhibé. Cependant les jachères discontinue stimulent les prédateurs et les omnivores par contre elles inhibent les bactérivores, les fungivores et les phytophages.

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