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Réflexion sur le processus de démocratisation en Afrique. Cas de la république démocratique du Congo.

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par Christophe Zamba Mungongo
Université libre De Kinshasa - Licence en droit public 2012
  

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2. Le comportement de la société civile congolaise

De nombreuses organisations de la société civile congolaise ont été en grande partie responsables et complices dans le maintien des régimes autoritaires et dans le blocage du processus démocratique au Congo.

Leur prise de position en faveur des pouvoirs autoritaires successifs est connue et même leurs fréquentes participations aux marches de soutien organisées en faveur des pouvoirs autoritaires n'ont jamais laissé de doute sur leur attachement à ces pouvoirs et leur indifférence à l'égard de la misère du peuple congolais.

Elles ont toujours eu difficile à soutenir l'opposition démocratique dans son combat pour la démocratie et ont souvent favorisé la recrudescence et le maintien des antivaleurs : corruption, favoritisme, tribalisme, injustices, trafic d'influence ; leurs membres développent de plus en plus des ambitions perceptibles et inavouées de positionnement, elles n'avaient pas manqué de faire partie de la réunion de Bruxelles qu'avait convoquée le gouvernement Belge en Février 2002 en prévision de la tenue du dialogue inter-congolais.

A cette occasion, leurs membres n'avaient pas manqué de soutenir parfois aveuglement certaines décisions sans toutefois tenir compte des aspirations réelles de la population qu'ils sont censés défendre94(*).

3. Participation de la société civile congolaise à la vie politique

Le cadre juridique et institutionnel qui réglemente les libertés d'expression et d'association ainsi que les droits des organisations non gouvernementales en RDC met en place des conditions suffisantes pour assurer une participation aussi large que possible de la société civile dans les affaires politiques.

La Constitution du 18 février 2006 réserve un chapitre entier, avec 22 articles, à l'affirmation et à la protection des libertés et droits civils et politiques des citoyens.

Contrairement aux pratiques dictatoriales instituées par le régime colonial et, ensuite, par le système de parti unique, la participation des citoyens et des groupes de citoyens à la vie politique est désormais rendue possible, ouverte, admise et encouragée par la Constitution et les lois du pays. La loi sur la presse est largement libérale et des organes de presse privés jouissent d'une indépendance relativement large comparativement à beaucoup de pays africains de même niveau de développement politique.

Cependant il apparaît que, dans la pratique courante, l'effectivité de la jouissance de ces droits et libertés n'est pas pleinement assurée. A travers des mesures administratives tatillonnes l'exécutif parvient à exercer sur les médias un contrôle insidieux qui contrarie les libertés garanties dans la constitution. Des faiblesses institutionnelles et une capacité organisationnelle décroissante empêchent la société civile à participer pleinement aux processus décisionnels.

* 94Evariste TshimangaBakadiababu, Op. cit., p. 177.

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