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L'exploitation des enfants dans la fabrication des briques et son incidence socio-environnementale et éducative en milieux ruraux. Cas du territoire de Kalehe, groupement Mbinga-sud.


par PEPE KAMERA
Institut supérieur pour la promotion de la paix, du développement et de l'environnement / Bukavu - Licence en Sciences et Techniques de Développement  2019
  

Disponible en mode multipage

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    JUILLET 2019

    INSTITUT SUPERIEUR POUR LA PROMOTION DE LA PAIX, DU DEVELOPPEMENT ET DE L'ENVIRONNEMENT

    AGREE PAR ARRETE MINISTERIEL
    N°533/MINESU/CABMIN/SMM/JPK/LMM/2018

    ISPDE/ BUKAVU

    E-mail : ispde.rdc@gmail.com

    DEPARTEMENT DE SCIENCES ET TECHNIQUES DE DEVELOPPEMENT

    L'EXPLOITATION DES ENFANTS DANS LA FABRICATION DES
    BRIQUES ET SON INCIDENCE SOCIO-EDUCATIVE, SOCIO-

    ENVIRONNEMENTALE EN MILIEU RURAL. CAS DU
    GROUPEMENT DE MBINGA-SUD, CHEFFERIE DE BUHAVU EN
    TERRITOIRE DE KALEHE

    Par : BWEMERE KAMERA Pépé

    Mémoire présenté en vue de l'obtention du titre de Licencié en Sciences et Techniques de Développement Option : Planification et Management des Projets

    Directeur : C.T J. Jacques KADESIRWE
    MUHIGIRWA

    Encadreur :Ass. Oscar FITINA KALIMBA

    DECLARATION

    « Je déclare sur l'honneur qu'à ma connaissance que ce travail est le fruit de mes propres recherches, et n'a jamais été soumis par une autre personne pour l'obtention d'un titre dans aucune institution supérieure »

    Par BWEMERE KAMERA Pépé

    II

    CERTIFICATION

    « Ce travail de fin d'études en sciences et techniques de développement, option : planification et management des projets est soumis à l'évaluation après notre approbation en qualité de directeur de travail à l'ISPDE Bukavu »

    Ainsi, fait à Bukavu le 25/07/2019

    Le Directeur du travail

    C.T MUHIGIRWA KADESIRWE Jean-Jacques

    L'encadreur du travail

    Ass. Oscar KALIMBA FITINA

    III

    EPIGRAPHE

    « Commencer à exploiter nos enfants, c'est affirmer indirectement que l'homme est devenu un loup contre un autre ; nous sommes appelés à les protéger et les éduquer dès maintenant ».

    - Thomas HOBBES

    IV

    IN MEMORIAM

    En mémoire de tous ceux qui nous ont été chers et qui aimeraient voir le fruit de notre travail, mais qui malgré eux, nous ont quitté avant la grande moisson. Nous citons à bien mémoire : de notre adorable Feu grand-père KATABUSI KAMERA et feu grand-mère M'NYAMWIJIMA.

    Larmes aux yeux, les souvenirs de vos encouragements nous reviennent souvent... ! Mais nous avons foi que la grâce de notre DIEU nous vous rêverons un jour lui qui trace le temps pour tout un chacun de nous. Que le nom de DIEU soit loué

    BWEMERE KAMERA Pépé

    BWEMERE KAMERA Pépé

    V

    DEDICACE

    Aux distinguées personnes que vous êtes pour moi :

    - A mes frères et soeurs, tantes et oncles de la famille KAMERA, et KANINGU, voici que le fruit de vos efforts que DIEU vous comble de toutes bénédictions divines et que ce dernier soit un cadeau de notre profonde reconnaissance

    BWEMERE KAMERA Pépé

    VI

    REMERCIEMENTS

    Le présent travail scientifique que nous avons l'insigne honneur de présenter n'est pas un effort individuel mais la convergence d'autres efforts conjugués et sacrifices consentis des personnes qui ont concourus de près ou de loin à la réalisation de cette oeuvre grandiose, fruit de dur labeur tout au long de notre formation intellectuelle.

    A l'éternel Dieu Tout-Puissant, créateur du ciel et de la terre, de l'univers visible et invisible, pour la grâce que tu ne cesse de me combler depuis notre conception jusqu'aujourd'hui.

    Au terme de notre parcours universitaire à l'institut supérieur de la promotion de la paix du développement et de l'environnement (ISPDE) sanctionné par le présent travail, il est de notre devoir de manifester notre profonde gratitude à tous ceux de près ou de loin, qui par leur soutien tant moral, matériel, financier que spirituel ont apporté leur pierre à la réalisation de ce travail.

    Nos sincères remerciements s'adressent respectivement au C.T Jean-Jacques KADESIRWE et son assistant oscar KALIMBA FITINA de leur effort malgré eux et nonobstant leurs agendas surchargés ont accepté de diriger cette étude afin de nous conférer une valeur ajoutée. Il ne s'est pas agi des recettes prêtes à porter mais d'un travail harassant qu'a requis souplesse et agrégation à plus d'un égard.

    Une mention spéciale de profonde gratitude aux autorités académiques et tout le corps professoral de l'ISPDE en général et du département des sciences et techniques de développement en particulier pour les services rendus et l'effort consenti pour notre formation en qualité d'expert en développement local dont nous pouvons nous prévaloir la facture avérée.

    Fière de mes parents, OSCAR KAMERA, SIYANA KANINGU, DORA MUHUKU SALAMA, pour leur affection, soutien financier, moral...

    Mes frères et soeurs SALOMON KAMERA, ALBERT KAMERA, CIKURU KAMERA Alain, GAD BENISHAY, KETSIA BENISHAY, CIZA KAMERA, BISIMWA KAMERA Nicolas pour leur soutien financier et moral. Vous êtes mes trésors les plus précieux. Que Dieu vous bénisse.

    A mes amis Partenaires financiers, DENIS BOUWEN, PAUL BABIKIRE, IVAN GODFROID pour leur soutien financier de ce deuxième cycle.

    Mes ami(es), frères et soeurs, LUKOGO NASEKWA, Bienfait BUGONDO, SAFARI KAMERA James, CIZA KAMERA, Bienvenu BIGARURA, Destin BIGARURA, Fabien CHISHIBANJI, AMANI SAMUEL Albert et tous les membres de la JUSTD asbl pour vos conseils et amitiés partagés en temps utiles.

    D'un coeur plein d'amour et d'une mémoire pleine de vifs souvenirs, nous remercions nos compagnons de lutte dont CIBONE Roland, BISIMWA MASHENGWA benjamin, BANTU AMANI Dorcas, KINGI RUGANZA Augustin, et bien d'autres, pour leur collaboration académique ainsi que la patience sans pareil.

    VII

    RESUME DU TRAVAIL

    La présente étude décrit l'exploitation des enfants dans la fabrication des briques et son incidence socio-éducative et socio-environnementale en groupement Mbinga-sud, chefferie de Buhavu, territoire de kalehe.

    La protection des enfants et la promotion de leur éducation est devenue cheval de bataille de toutes les nations du monde. Leur exploitation sous toutes ses formes est proscrite dans plusieurs traités internationaux et constitution. Malheureusement cette étude dénonce des pratiques qui démontrent que les enfants deviennent des acteurs par excellence de la production des briques en violation des droits fondamentaux de l'enfant, c'est-à-dire qui entrent en violation des textes de la promotion et protection du droit des enfants .

    En vue d'appréhender la réalité sur le vécu quotidien de ces enfants, l'usage de la méthode descriptive couplée avec les techniques à savoir , d'interview, d'observation directe, d'échantillonnage, de questionnaire d'enquête, de focus-group et d'entretien nous ont facilité à décrire le phénomène exploitation des enfants dans les sites de fabrication des briques comme une activité qui détruit gravement la vie de cette génération et hypothèque leur avenir au plan éducationnel.

    Cette étude a été menée sur une population de 777 enfants qui travaillent dans les chantiers des briques dans ce groupement Mbinga-sud, ASSOBRIM, une association locale des briquetiers de cette entité nous a fourni ce rapport.

    Les résultats indicatifs de cette étude renseignent ce qui suit : les enfants du sexe masculin sont nombreux dans ce secteur ; 65% sur un échantillon occasionnel de 60 enfants enquêtés dans les six sites de production des briques identifiés dans cette entité. La majorité d'entre eux ont la tranche d'âge comprise entre 16-17 ans, 38%, ils ont les deux parents en vie soit 65%. C'est étonnant, 80% d'entre eux sont ou ont été scolarisé(es) jusqu'au niveau secondaire et les non achevés. Les auteurs et motifs qui les poussent à cette pratique sont respectivement leurs parents, 65% l'ont déclarés et disent accroitre le revenu de leur ménages car pauvre mais puisqu'aussi l'activité procure l'argent. Ceci a été rapporté à 36.6% et 33.3% des opinions de la cible d'enquête.

    Les conséquences de cette pratique sont que d'après les enfants eux-mêmes, c'est bien la déviation sociale. La délinquance juvénile et l'abandon total des études.41.6% des opinions l'ont rapportés, les enfants, les parents et autres acteurs rencontrés souhaitent voir cette pratique être combattue comme suit :

    - Que les parents soient sensibilisés à combattre ce phénomène et que l'état assure la scolarisation des enfants selon que la constitution le prévoit.

    Des mots clés de ce travail sont : exploitation, enfants, fabrication des briques, incidence, socio-éducative, milieu rural

    BWEMERE KAMERA Pépé

    VIII

    SUMMARY OF WORK

    The present study describes the exploitation of children in brick making and its socio-educational and socio-environmental impact in South Mbinga group, Buhavu chiefdom, Kalehe territory.

    The protection of children and the promotion of their education has become a staple of all the nations of the world. Their exploitation in all its forms is proscribed in several international treaties and constitution. Unfortunately this study denounces practices that demonstrate that children become par excellence actors in the production of bricks in violation of the fundamental rights of the child, that is to say, that are in violation of the texts of the promotion and protection of the child. children's right.

    In order to understand the reality of these children's daily lives, the use of the descriptive method coupled with the techniques namely, interview, direct observation, sampling, survey questionnaire, focus -group and interview facilitated us to describe the child exploitation phenomenon in the brick-making sites as an activity that seriously destroys the life of this generation and mortgages their educational future.

    This study was conducted on a population of 777 children who work in brick building sites in this group Mbinga-South, ASSOBRIM, a local association of brickmakers of this entity provided us with this report.

    The indicative results of this study indicate that: male children are numerous in this sector; 65% of an occasional sample of 60 children surveyed in the six brick production sites identified in this entity. The majority of them are between the ages of 16 and 17, 38% have both parents alive (65%). It is astonishing, 80% of them are or have been educated to the secondary level and the uncompleted ones. The authors and motives that push them to this practice are respectively their parents, 65% declared it and say they increase the income of their households because they are poor but since the activity also provides the money. This was reported at 36.6% and 33.3% of the survey target's opinions.

    The consequences of this practice are that according to the children themselves, it is the social deviation. Juvenile delinquency and total abandonment of studies.41.6% of opinions have reported, children, parents and other stakeholders met want to see this practice be fought as follows:

    - That the parents be sensitized to fight this phenomenon and that the state ensures the schooling of the children according to the constitution foresees it.

    Key words of this work are: exploitation, children, brick making, incidence, socio-educational, rural

    IX

    SIGLES ET ABREVIATIONS

    ASBL: association sans but lucratif

    ASS: assistant

    ASSOBRIM: association des briquetiers de Mbinga-sud

    Av. JC : avant Jésus-Christ

    BDOM : bureau diocésain des oeuvres médicales

    BIT: bureau international du travail

    CIDE : convention relative aux droits de l'enfant

    CDI: commission du droit international

    CDM : cadre de dialogue et de médiation

    CNOGD: conseil national des organisations non gouvernementales

    COP 21: conference of party, 21eme session

    CT : chef des travaux

    FOMULAC : fondation médicale en Afrique centrale

    GEO-4 : avenir du développement durable

    GECAMINE : générale carrières et les mines

    GES: émission de gaz à effet de serre

    ISPDE: institut supérieur d la promotion de la paix, du développement et de

    l'environnement

    ISTD : institut supérieur des techniques de développement

    IST : infection sexuellement transmissible

    JUSTD: jeunesse unie pour la solidarité du travail et le développement

    MONUSCO: mission des nations-unies pour la sécurité au Congo

    ODD : objectifs du développement durable

    OIT: organisation internationale du travail

    ONG : organisation non gouvernementale

    ONU: organisation des nations unies

    ORPER: oeuvres de reclassement et protection des enfants vivants dans la rue

    P : page

    PAN: plan d'action nationale

    PEC: protection de l'enfance

    PNUD: programme des nations unies pour le développement

    RDC: république démocratique du Congo

    SAESSCAM : structure d'assistance et d'encadrement du small scale Mining

    UNICEF: organisation des nations unies pour l'enfance

    VIH/SIDA : immunodéficience humaine/ syndrome immunodéficience acquise

    %: pourcentage

    X

    PRESENTATION SOMMAIRE

    I. Déclaration ..I

    II. Certification II

    III. Epigraphe III

    IV. In memoriam ...IV

    V. Dédicace V

    VI. Remerciements VI

    VII. Résumé du travail .VII

    VIII. summury of work VIII

    IX. sigles et abréviations IX

    X. présentation sommaire .X

    XI.Tableaux du travail XII

    0.Introduction 1

    CHAPITRE PREMIER : REVUE DE LA LITTERATURE .5

    I.1 : revue de la littérature théorique 5

    I.1.a : définition des concepts clés 5

    I.1.b : généralités sur l'exploitation des enfants ..8

    I.1.c : historique sur la fabrication des briques .11

    I.1.d : théorie sur l'éducation des enfants et notion de l'environnement 12

    I.2 : revue de la littérature empirique 18
    CHAP.II: PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE ET APPROCHE

    METHODOLOGIQUE ...26

    II.1 : présentation du milieu d'étude 26

    II.1.a : délimitation spatio-temporelle 26

    II.1.b. présentation du milieu d'étude 26

    II.1.b.1 : dénomination 26

    II.1.b.2 : description brève du territoire de kalehe 26

    II.1.b.3 : le groupement Mbinga-sud ..26

    II.1.b.3.a: aspects physiques ...26

    II.1.b.3.b: relief et climat 27

    II.1.b.3.c: aspects historiques .28

    II.1.b.3.d: aspects économiques 28

    II.1.b.3.e. aspects sociaux 31

    II.2: approche méthodologique 35

    II.2.a : la méthode descriptive 35

    II.2.b.a. : la technique d'interview 36

    II.2.b.a. : la technique documentaire .36

    II.2.a .b.3 : la technique d'entretien 36

    II.2.a.b.4 : la technique d'observation libre 36

    II.2.a b.5 : la technique d'enquête ..36

    II.2.a b.6 : plan de technique d'enquête focus-group 37

    II.2.a b.7 : plan de technique d'échantillonnage 37

    II.2.a b.8 : plan de déroulement de l'enquête 37

    XI

    II.2.a b.9 : cible d'enquête, matières et outils utilisés

    38

    II.2.a b.10. Échantillonnage

    .38

    II.2.a b.11.plan de traitement des données

    38

    III. PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS D'ETUDE

    39

    III.1.a. sommaire sur l'enquête

    ..39

    III.1.b : présentation de l'enquête

    39

    III.1.c. présentation des résultats quantitatifs

    39

    III.1.d : univers de l'enquête

    39

    III.2. : analyse des points de vue des adultes

    ........39

    III.2.a .présentation de l'enquête

    ...50

    III.2.b : questions et réponses du focus-group

    ...50

    IV.DISCUSSION DES RESULTATS

    54

    IV.0 : préambule

    54

    IV.1.Présentation des principaux résultats

    55

    IV.2 : Importance des résultats

    56

    IV.3 : difficultés rencontrées et voies d'issues

    ..57

    IV.4 : valeur théorique des résultats

    57

    IV.5 : originalité de ce travail

    58

    IV.6 : suggestions et recommandations

    60

    CONCLUSION

    62

    XII

    Tableaux du travail

    Chapitre II.

    Tableau n° 1 : population du groupement Mbinga-sud .32

    Tableau n° 2 : les enfants qui travaillent dans les chantiers des briques en mbinga-sud annee 34

    Tableau n° 3 : composition du focus-group 37

    Chapitre III. 26

    Tableau n°1 : dans quelle intervalle d'âge avez-vous ? 39

    Tableau n°2 : répartition des enquêtés selon le sexe ..40

    Tableau n°3 êtes-vous déjà marié(es) ou engrossées 40

    Tableau n°4 y a-t-il des cas de grossesses dans les chantiers 40

    Tableau n°5 : qui sont les personnes qui engrossent les enfants dans des chantiers ' 41

    Tableau n°6 : avez-vous les deux parents ' 41

    Tableau n° 7 : si non, lequel des parents n'est plus en vie ' 41

    Tableau n°8 : êtes-vous été scolarisé ' 42

    Tableau n°9 : quel est votre niveau d'étude ' ..42

    Tableau n° 10 : êtes-vous déjà à l'école ' 43

    Tableau n°11 : si oui, dans quel cycle êtes-vous ' .43

    Tableau n° 12 : quelles sont les formes d'exploitation d'enfants que vous savez ' 43

    Tableau n° 13 : depuis quand aviez-vous commencé à vous adonnez à ces pratiques ' .44

    Tableau n° 14 : qui vous aurez intéressé à la fabrication des briques ' 44

    Tableau n°15 : pourquoi adonnez-vous à ces pratiques ' 45

    Tableau n°16 : saviez-vous que travaux sont dangereux pour les enfants ' 45

    Tableau n°17 saviez-vous que ces travaux exercés par les enfants sont punissables par la loi et c'est

    punissable par la loi ' 45
    Tableau n°18 : quelles sont les conséquences relatives à la fabrication des briques par les enfants dans

    le groupement Mbinga-sud ' 46
    Tableau n°19 quelles sont les autres conséquences liées à ce phénomène de la fabrication des

    briques 46
    Tableau n°20 pouvez-vous nous renseigner sur les conséquences environnementales sur la production

    des briques dans le groupement Mbinga-sud ' ....47
    Tableau n°21 : Quand une forme d'exploitation des enfants survient ou lors d'un contentieux, auprès

    de qui déposez-vous plainte ' 47
    Tableau n°22 : quelles sont les structures ou institutions qui luttent contre ce phénomène dans le

    groupement Mbinga-sud ? 48
    Tableau n°23 : à votre avis, quels sont les moyens par excellence pour lutter contre l'exploitation des

    enfants dans les chantiers des briques ' 48
    Tableau n°24 suivant votre connaissance, qui peut être acteur de lutte contre cette forme d'exploitation

    des enfants dans les chantiers des briques ? 49

    1

    O. INTRODUCTION

    L'exploitation des enfants dans toutes les formes de travail est caution à combat rude par toutes les nations du monde et tant d'autres organisations.

    Les principes relatifs aux droits fondamentaux du travail de l'O.I.T 2007 précise que le travail des enfants est à la fois une cause et une conséquence de la pauvreté. La pauvreté des ménages incite les enfants à s'adonner aux activités professionnelles outre mesure pour gagner de l'argent afin d'arrondir le revenu familial ou tout simplement pour survie.

    Le bureau international du travail (BIT 2013) estime que 250 millions d'enfants qui travaillent dans le monde, approximativement 179 millions de ces filles et garçons sont engagés dans les pires formes de travail des enfants et, plus d'un million d'entre eux sont employés dans les mines et carrières.

    L'UNICEF (2003) décrit l'Inde comme le pays au monde le plus touché par le travail des enfants. Les estimations des ONG locales indiquent que les chiffres oscillent autour de 44 à 110 millions d'enfant actifs mais, sur place, l'évaluation la plus couramment citée est de 60 millions tandis qu'officiellement, ce chiffre est de 20 millions. Selon l'UNICEF, 14% des enfants âgés de 5 à 14 ans travaillent en Inde (chiffres 2000) notamment dans le Secteur informel urbain, travaux domestiques, l'agriculture, l'élevage, la pêche, les ateliers de tapis, industries et dans les exploitations sexuelles et tourismes sexuels.

    Selon N'Diaye C. (2013) le Burkina Faso, Mali et le Togo, qui ont ratifiés la convention n° 138 de l'OIT relative à l'âge minimum d'accès à l'emploi et de la convention n° 182 de l'OIT sur les pires formes de travail des enfants. Ils se sont, tous les trois pays, engagés fermement dans l'éradication du travail des enfants et des pires formes du travail des enfants dont nombreux d'entre eux sont dans les mines et carrières. Leur taux de pauvreté est estimé à : 46% en 2009 pour le Burkina, 43,6 % en 2010 pour le Mali et 61.7% en 2008 pour le Togo. Selon l'Indice de Développement Humain du PNUD en 2011, ils sont classés respectivement 181ème, 175ème et 162ème sur 187 pays du monde.

    L'O.I.T (2018) montre que les données internationales les plus récentes sur la scolarisation s'élève à 72 millions d'enfants en âge de fréquenter l'école primaire mais ne sont pas scolarisés, sans compter le nombre élevé d'enfants qui sont inscrits à l'école mais qui n'y vont pas régulièrement ou abandonnent leurs études. Il y a quoi croire les enfants ne sont pas scolarisés, la pauvreté est transmise d'une génération à l'autre.

    Selon le rapport de l'O.I.T (2006), l'Afrique subsaharienne, région où le taux d'incidence du travail des enfants est le plus élevé au monde, connaît un pourcentage d'enfants occupés d'environ 26%. Dans cette région, le nombre d'enfants au travail est estimé en 2004 à 49 millions enregistrant une augmentation de 2,7% par rapport à 2000.

    Pour atteindre les Objectifs du développement durable (O.D.D) d'ici 2030 les Nations unies projettent que tous les enfants arrivent au terme d'un cycle complet d'enseignement primaire et la parité du genre soit respectée dans l'éducation. Ces objectifs ne seront pas atteints d'autant plus que les facteurs qui génèrent le travail ne sont pas favorables. Les familles

    2

    pauvres n'envoient pas leurs enfants à l'école et la situation s'empire.

    Les populations des pays en développement font face à plusieurs défis liés à la vie sociale et économique. Pour y faire face, elles font recours aux activités informelles pour gagner leur vie quotidienne d'autant plus que l'accès au travail est difficile. Dans les milieux ruraux ou urbains l'enfant mineur scolarisé ou pas est souvent utilisé pour des travaux lourds et mal à propos pour subvenir aux besoins des ménages.

    En République démocratique du Congo, Le code du travail de (2002) en son article 3, montre que toutes les formes pires de travail des enfants sont abolies. L'expression « pires formes de travail des enfants » signifie: toutes les formes d'esclavage ou pratiques analogues, telle que la vente et la traite des enfants , la servitude pour dette ainsi que le travail forcé obligatoire, le recrutement forcé ou obligatoire des enfants en vue de leur utilisation dans les conflits armés; l'utilisation, l'offre d'un travail à des fins de prostitution, de production du matériel pornographique, ou des danses obscènes, le trafic des stupéfiants; les travaux qui, par leur nature ou les conditions dans lesquelles ils exercent , sont susceptibles de nuire à la santé , à la sécurité , à la dignité ou à la mortalité de l'enfant. N'en déplaise les conséquences fâcheuses de ces caractères du travail sus décrit ; Les enfants sont souvent obligés de travailler du fait de contraintes économiques de leurs ménages. D'autres les font par le fait des traditions socioculturelles, croyances, normes de certaines régions du monde ou d'inégalités structurelles. Si certains d'entre eux peuvent récolter le fruit de leur labeur, la majorité travaille pour le compte d'un tiers.

    Les enfants font l'objet d'une forte demande car ils constituent une main-d'oeuvre bon marché, moins payante voire gratuite, flexible et soumise. Ils sont également plus vulnérables aux risques d'abus, d'actes de violences et d'autres violations de leurs droits fondamentaux.

    Ainsi, le document de l'organisation « Terre des hommes » (2014) présente des statistiques de 85 millions d'enfants qui sont victimes des pires formes de travail. Ils sont confrontés à des conditions dangereuses, voire extrêmement nuisibles. Ce chiffre témoigne que les enfants sont exposés aux travaux susceptibles de nuire à leur épanouissement et leur avenir.

    Dans les villes de la république démocratique du Congo, les enfants sont des laveurs de voitures, ils sont utilisés dans les chantiers de constrictions, ils sont cireurs de chaussures, vendeurs ambulants des produits de première nécessité ou travaillent pour des groupes illégaux (bandes organisées). Ils sont souvent victimes d'actes de violence et d'abus en tout genre. Le travail domestique, devenu leur lot et également dangereux. Ils s'accompagnent de la maltraitance, de l'exploitation et les abus sexuels sur les jeunes filles. A ceci s'ajoute l'exploitation sexuelle à des fins commerciale, une activité hautement nuisible au niveau de la santé et du point de vue du développement mental. Celle-ci touche des millions d'enfants dans le monde entier.

    Cependant dans des zones rurales, on rencontre des enfants qui travaillent dans des carrières de pierres, des mines d'or, des champs de coton, des briqueteries ou réalisant gratuitement d'autres activités agricoles pour la famille ou pour un tiers. Ils sont alors fréquemment exposés à des conditions sécuritaires précaires, telles que des substances chimiques ayant de

    3

    graves conséquences sur leur santé ou des charges très lourdes à porter.

    Dans la très grande majorité des cas, et quel que soit le type d'exploitation subi, les enfants sont privés d'accès aux services de base garantissant leurs droits fondamentaux (écoles, services sociaux, centres de santé, lieux d'hébergement salubres, centres de loisir, soutien psycho affectif) etc. Ceci impacte significativement et de manière cinglante sur leur éducation.

    KANSILEMBO V. (2017) montre que les contradictions entre les programmes de conservation initié par l'Etat congolais et les besoins des populations locales notamment la destruction massive de la faune par la chasse clandestine, l'exploitation forestière pour se procurer la nourriture, l'énergie, le feu de brousses intentionnel aux fins de chasse et la coupe anarchique des arbres est une preuve éloquente. Malheureusement les enfants sont associés à cette pratique.

    Dans la province du Sud-Kivu et plus singulièrement dans le territoire de Kalehe, groupement Mbinga-sud dans certains villages de ce groupement, la fabrication artisanale de briques par les enfants est l'activité par excellence qui occupe ces derniers. Ils sont estimés à plus de777 enfants dans les villages qui produisent les briques dans ce groupement. Cette activité consiste à puiser de l'eau, à l'extraction et préparation de la terre, à en pâtir. Le Façonnage des briques, Séchage, le transport de bois de la cuisson, le transport des briques cuites au lieu d'attente pour vente... Ces activités nuisent principalement à leur devenir car moins payant et des maigres revenus. Il va sans dire que leur épanouissement physique et surtout leur éducation en pâtît. Faute d'éducation environnementale de la population, les enfants exploitent ces sites de fabrication des briques sans respect des normes environnementales. L'ignorance y prêtant le flanc, il y a risque de voir grandir une génération qui ne pourra jamais exploiter rationnellement l'environnement physique en le protégeant et le maintenir pour le bien-être des générations présente et celles futures. Point n'est besoin de rappeler que suite à la coupe systématique des bois de cuisson des briques et tant d'autres besoins d'utilisation, Kalehe est menacé au plan environnemental, le cas d'éboulement et des catastrophes sont monnaies courantes. Les sites exploités produisent l'argile servant à la fabrication des briques sont dégradés en creusant l'essentiel de leur texture et structure. Souvent les travaux provoqués par l'extraction de l'argile se transforment en des trous d'eaux qui polluent sérieusement l'environnement.

    Devant un tel tableau alarmant, le questionnement ci-après transparait :

    Quelle lecture faire de l'exploitation des enfants dans la fabrication des briques et son incidence sur leur éducation et la protection de l'environnement dans le groupement Mbinga-sud en territoire de Kalehe ?

    Pour répondre à cette question cardinale de la recherche ; il s'avèrerait que l'exploitation des enfants dans la fabrication des briques et son incidence socio-éducative et environnementale est d'une ampleur dangereuse et destructrice. Elle est de nature à violer et à compromettre les droits fondamentaux de l'enfant allant jusqu'à menacer le bien être de la génération présente et celle future au plan environnemental.

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    A ce titre les objectifs que poursuivent cette étude sont les suivants :

    Globalement l'étude s'adjuge de décrire le phénomène exploitation des enfants dans la fabrication des briques et son incidence socio-éducative et environnementale.

    De manière spécifique il s'agira donc de :

    - Mener une enquête dans les différents sites d'exploitations et identifier les enfants concernés ;

    - Recueillir leurs opinions voire d'autres acteurs (employeurs, parents...) sur le mode d'exploitation « les conditions, les difficultés et les incidences socio-éducatives et environnementales de ce phénomène ;

    - Proposer des stratégies susceptibles de combattre ce phénomène

    La justification au coeur du choix de cette thématique est triple :

    Au plan personnel : le choix de ce sujet est la résultante d'une longue observation étant natif du milieu et nous a amené à ce qui suit :

    - L'exploitation des enfants dans la fabrication des briques présente biens des conséquences collatérales.

    - L'inaccessibilité d'emploi, surtout le secteur agricole peu porteur, le non-paiement ou la modicité des salaires et pertes d'emplois des parents suscite ces derniers à envoyer les enfants dans certaines activités afin d'arrondir les angles pour un revenu maigre dans les ménages. Cet état de chose appelle à faire une sonnette d'alarme.

    Sur le plan scientifique, ce travail propose aux chercheurs les données actualisées sur le phénomène exploitation et travail des enfants en milieu rural

    Sur le plan socio-éducatif et environnemental l'étude relève les incidences socio-environnementales et éducatives relatives à l'exploitation des enfants sur les sites de fabrication des briques. Les résultats de la recherche postuleront des stratégies en termes d'un projet pour un encadrement socio-éducatif des enfants victimes de cette pratique. Bien à propos une orientation sur l'éducation éco-citoyenneté sera dégagée.

    L'étude a comme ossature, outre l'introduction générale et la conclusion ; quatre chapitres constituent la charpente de celle-ci. Il s'agit respectivement de la revue de la littérature, le champ d'étude, l'approche méthodologique, de la présentation et analyse des résultats et en fin de la conclusion.

    Ce liminaire de ce qu'est le contenu de cette réflexion (recherche) en terme d'introduction, les différentes articulations seront décrites sur les pages suivantes coulées chapitre par chapitre.

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    CHAPITRE PREMIER : REVUE DE LA LITTERATURE

    Ce chapitre est abordé en deux étapes dont la première traite sur la revue de la littérature théorique, et le second présente la littérature empirique, tout en faisant cas de la compréhension des mots clés.

    Section I. REVUE DE LA LITTERATURE THEORIQUE

    I.1. DEFINITION DES CONCEPTS CLES

    Pour une bonne compréhension de notre travail, il est mieux de définir les mots Clés constituant le sujet de ce travail afin de faciliter sa compréhension et sa bonne interprétation : ces mots sont Exploitation, enfant, briques, incidence, socio-éducatif (ve), socio-environnemental, rural, mais aussi travail des enfants,

    -Exploitation : Selon le Dictionnaire Larousse (2014), le terme exploitation signifie : action de tirer quelqu'un ou de quelque chose, d'en tirer du produit, dans un autre sens l'exploitation est un service forcé qu'exerce une personne pour la Merci d'une autre ; action de tirer d'un profit abusif de quelqu'un ou de quelque chose. Partant dans le sens de notre sujet ; nous conférant au Code du travail, article 6 stipule que La capacité d'une personne d'engager ses services est régie par la loi du pays auquel elle appartient, ou à défaut de nationalité connue, par la loi congolaise. Hors de ces prescriptions, le recrutement d'enfants constitue directement une forme d'exploitation de l'enfant.

    Au sens du Code du travail, la capacité de contracter est fixée à seize ans sous réserve des dispositions suivantes :

    a) une personne âgée de 15 ans ne peut être engagée ou maintenue en service que moyennant dérogation expresse de l'Inspecteur du Travail et de l'autorité parentale ou tutélaire ;

    b) toutefois l'opposition de l'Inspecteur du Travail et de l'autorité parentale ou tutélaire à la dérogation prévue au litera a) ci-dessus peut être levée par le Tribunal lorsque les circonstances ou l'équité le justifient ;

    c) une personne âgée de 15 ans ne peut être engagée ou maintenue en service que pour l'exécution des travaux légers et salubres prévus par un arrêté du Ministre ayant le Travail et Prévoyance Sociale dans ses attributions, pris en application de l'article 38 du présent Code ;

    d) toute forme de recrutement est interdite sur tout le territoire national ;

    e) à défaut d'acte de naissance, le contrôle de l'âge du travailleur visé aux literas a) et b) ci-dessus est exercé selon les modalités fixées par un arrêté du Ministre ayant le Travail et la Prévoyance Sociale dans ses attributions.

    Exploiter c'est soumettre quelqu'un et donc un enfant à un travail sans respecter les prescriptions établies en le faisant utilisé analogiquement. Donc inscrire l'enfant dans un travail sans dérogation expresse du juge pour enfants après avis psycho-médical d'un expert et de l'inspecteur du travail reviens dans les pires formes d'exploitations de l'enfant et dans la violation de l'article précitées et la loi N°09/001 du 10 janvier 2019 portant protection de l'enfant en RDC.

    -Enfant : Selon Larousse 2017, un enfant s'entend d'un garçon ou d'une fille qui n'a pas encore atteint l'adolescence, fils ou fille de tout âge, par relation au père et à la mère ou l'un de deux seulement, et la convention internationale du droit de l'enfant CIDE-ONU (1989), Art 1 ; reconnait qu'un enfant s'entend de tout être humain âgé de moins de dix-huit ans, sauf

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    si la majorité est atteinte plutôt en vertu de la législation qui lui est applicable. Et la Constitution de la RD. Congo (2011) à son article 41 dit qu'un enfant mineur est toute personne, sans distinction de sexe, qui n'a pas encore atteint 18 ans révolus. Donc suivant ces définitions nous entendons qu'un enfant est toute personne qui n'a pas encore atteint de 18 ans ; la briqueterie étant un chantier de fabrication des briques est donc un lieu où les enfants exercent la fabrication des briques sans respecter les normes du code minier voire du travail congolais.

    - Incidence/conséquence : En épidémiologie, incidence désigne le nombre des cas nouveaux d'une maladie apparus durant un période de temps donnée. Suite qu'une action ou un événement peut avoir

    Quant à Larousse l'incidence est une conclusion tirée d'un ou plusieurs propositions et, en général ce qui dérive, ce que l'on déduit d'un principe, d'un fait etc. Et donc au regard de notre sujet ; l'incidence désigne les conséquences qui ressortent durant une période donnée lors de la fabrication des briques par des enfants. Et donc la fabrication des briques peut engendrer des incidences comme : enfants de la rue, enfants toxicomane, la non scolarisation, la déformation morphologique des enfants, la délinquance juvénile, le mariage précoce etc.

    -Fabrication : Selon Encarta (2015) la fabrication est la transformation ou la modification d'une matière ou d'un produit agricole en s'appuyant sur un procédé technique, parfois très élaboré ; elle permet de réaliser des nouveaux objets, matériaux, aliments etc. issu du verbe fabriquer qui signifie : réaliser (un objet), une chose applicable à un usage déterminé à partir d'une ou plusieurs matières données par un travail manuel ou artisanal.

    La fabrication artisanale des briques consiste donc à préparer (pétrir) la terre en argile jusqu'à ce qu'elle soit malléable, puis enfouir (mettre) un mortier de boue compacte dans une forme au moyen des bois de 20cm sur 10cm et dépendamment du choix du demandeur ; la fabrication des briques a un cycle de fabrication dont : la préparation du sol(pétrissage), l'arrangement du sol au lieu du séchage, le séchage, la mise au four, la cuisson, puis la vente.

    Outre, Est une action de fabriquer ou résultat de cette action, procédé ou manière de fabriquer quelque chose de façon industrielle, ou action d'inventer quelque chose.

    -Brique : En (maçonnerie) La brique bloc de pierre artificielle fabriquée avec de la terre argileuse pétrie, moulée, séchée, cuite et dont on se sert comme matériau de construction.

    En (Architecture): la brique est une construction faite des briques ou d'un assemblage des briques

    Le dictionnaire en ligne Wikipédia (2017) définit la brique comme un élément de construction généralement en forme de parallélépipède rectangle constituée de la terre argileuse , crue, séchée au soleil (brique crue) ou cuite au four, employé principalement dans la construction des murs.

    L'histoire dit que l'homme cherchait depuis longtemps le moyen de se protéger de façon durable des intempéries et des prédateurs et qui impose l'homme de trouver des matériaux durs et résistants. La brique est facile à réaliser à partir de l'argile ou de la terre crue.

    La première brique a été découverte en Mésopotamie ou l'actuel Irak, sur le palais de Darius

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    Ier à Suze dans l'actuel Iran. Elle était une brique de terre cuite émaillée et colorée qu'avaient les néo-babyloniens en 580 au XVème siècle. La brique modelée apparaît entre le huitième et le septième millénaire Av. JC dans la région du tigre et de l'Euphrate ; les premières maisons en briques ont été découvertes en Mésopotamie (actuel Irak) et l'on estime que la brique s'étend rapidement dans le moyen orient

    -Socio-éducatif : Selon le dictionnaire Grand robert de la langue française(2016) socio-éducatif est Relatif à l'éducation de la collectivité. Qui se rapporte à l'éducation et à la société et à leurs relations mutuelles. Elle nous réfère à la vie des personnes (enfants) dans l'adaptation aux professions de la fabrication des briques. La vie socià-éducative des enfants peut être rompue s'ils s'adonnent à la fabrication des briques et entraver leurs éducation et leur sociale

    -Socio-environnementale : le Larousse de poche(2016) Définit socio-environnemental comme ce qui se rapporte à l'environnement et à leurs relations mutuelles, environnement signifie selon ce dictionnaire ce qui est relatif à l'entour, ou tout ce qui nous entoure.

    Voulant spécifier notre environnement, nous avions beaucoup abordé de la flore qui est Description des plantes qui croissent naturellement dans un pays. Ainsi, à travers cette étude nous avions fait une étude sur la coupe des bois qui facilitent la cuisson des briques et dont cette coupe des bois accroit ainsi le réchauffement climatique et l'émission de gaz à effet de serre. Un constat est fait que dans le groupement MBINGA-SUD l'abattement des arbres avec une faible réplication des nouveaux arbres ou le principe de planter les arbres quand les autres sont coupés.

    L'environnement en soi est dérive du verbe environner, ce dernier peut signifier selon le cas se trouver autour de ( quelqu'un ou de quelque chose) être dans la proximité de quelque chose , disposer quelqu'un ou quelque chose autour de quelqu'un ou quelqu'un ou quelque chose, ainsi l'environnement signifierait ce qui nous entoure.

    Le mot répété maintes fois dans cette étude est : travail des enfants

    -Le travail des enfants selon Encarta;(2018) : le travail des enfants est définie comme la participation des personnes mineures à des activités à finalité économique et s'apparentant plus ou moins fortement à l'exercice d'une profession par un adulte. Elle est une exploitation d'une main d'oeuvre infantile dans le processus productif. En pratique travailleurs, on distingue le travail « acceptable » (qui est léger s'intégrant dans l'éducation de l'enfant et dans la vie familiale, permettant la scolarisation) et le travail « inacceptable » (trop longtemps, trop jeune, trop dangereux etc.) c'est ce dernier que recouvre généralement la notion de travail des enfants.

    Pour découvrir et décrire le travail des enfants ; UNICEF 1997 décrit que le travail des enfants est caractérisé par :

    -l'âge précoce au travail

    -une rémunération insuffisante

    -l'entrave de l'accès à l'éducation

    -l'exercice des contraintes physiques, sociales et psychologique excessives

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    -trop d'heures consacrées au travail

    -des atteintes à la dignité et au respect de soi des enfants, comme l'esclavage ou la servitude et l'exploitation sexuelle.

    -l'obligation à une vie dans des conditions peu salubres ou dangereuse.

    Nous ne pouvons pas mettre un point sur le travail des enfants sans pour autant savoir si la fabrication des briques est régie par le code minier, ainsi le code minier, loi n° 007/2002 du 11juillet 2002 modifiée par la loi n°18-00/09 mars 2018 à son article 1 alinéa 2 définit activités minières comme tous services , fournitures ou travaux de développement , de construction et d'infrastructure.

    Et exploitation minière en son alinéa 20 dit que l'exploitation est toute activité par laquelle une personne morale se livre à partir d'un gisement identifié et au moyen des travaux de surface et/ou souterrains, à l'extraction des substances minérales d'un gisement ou d'un gisement artificiel et éventuellement à leur traitement afin de les utiliser ou de les commercialiser. En fin ce code défini la carrière comme tout gisement des substances minérales classées en carrières exploitable à ciel ouvert et/ou toute usine de traitement de produits de cette exploitation se trouvant dans le Périmètre de carrière pour réaliser leur transformation en produits marchands, y compris les installations et les matériels mobiliers et immobiliers affectés à l'exploitation.

    A partir de ces définitions nous comprenons donc que les briques ou les carrières d'exploitation des briques sont régies par le code minier et sont ciblées dans le champ d'action du code minier. On constate une ignorance totale du code minier par les exploitants des briques dans le territoire de Kalehe

    -Rural : ce qui est relatif à la campagne, région de production agricole quelque soit son relief, zone rurale par opposition à la ville, il qualifie une commune de moins de 2000 habitants

    I.1 .b. GÉNÉRALITÉS SUR L'EXPLOITATION DES ENFANTS

    Les enfants ont été depuis longtemps exposés à travailler car ne demande pas de revenu ou salaire et constituent la main-oeuvre bon marché. La première histoire des enfants remonte à la période de l'esclavagisme, les colons veulent que leurs plantations soient cultivées, les enfants qui tendent à atteindre l'âge adulte sont les plus sélectionnés par les colons car ils pourront encore vivre des longues années et faire la traversée des océans sans efforts. La présence des enfants qui travaillaient était dans les plantations, dans des sucreries, dans des champs des briques, des champs de cotons, des industries textiles et dans des maisons etc.

    Le travail des enfants comme faisant problème des chantiers a été soulevé au XIXe siècle par des médecins, des militants politiques, des industriels philanthropes. Les enquêtes de terrain, menées en particulier dans les années 1830, mettaient en exergue les effets néfastes sur le plan physique, psychique moral, que certaines conditions de travail engendraient chez des enfants (Villerme, D.petiaux, 1843). Ces enquêtes, qui, à 1a fois, décrivent et dénoncent les conditions de travail préjudiciables pour les enfants employés. Dans un certain nombre d'activités exercées par ces derniers, furent le support pour des débats parlementaires aboutissant à légiférer en matière des Enfants au travail. Cette législation, qui avait débuté par la loi anglaise de 1802, fut suivie par celle, française, de 1841 ; elle visait à fixer l'âge

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    minimum d'admission des enfants au travail, à établir la durée journalière et hebdomadaire, à interdire, selon l`âge, le travail de nuit et des jours fériés, à proscrire l'emploi des enfants dans certaines activités jugées dangereuses, à imposer un âge de scolarisation obligatoire. Selon l'époque et le pays, ces principes ont eu des modalités variables : en Angleterre, la loi de 1819 interdisait l'embauche dans les manufactures de coton avant l'âge de neuf ans ; en France, la loi de 1841 fixait l'âge minimum à huit ans et la durée journalière à douze heures, tandis que la loi de 1874 portait l'âge minimum à douze ans, et conservait le maximum de douze heures de travail journalier (Fohlen, (1973) les enquêtes industrielles révélaient tout d'abord l'ampleur du phénomène. Au XIXe siècle, si on trouve des enfants employés dans les mines, forges, verreries, tuileries, briqueteries, sucreries. En 1874 l'usine Schneider du Creusot comptait 4 882 ouvriers adultes et 323 enfants de moins de seize ans, ce sont sans doute les manufactures textiles qui font figure de grands employeurs de main-d'oeuvre enfantine. Schlemmer B. (1996)

    Il semble que les enfants aient travaillés depuis l'antiquité, principalement aux champs avec leurs parents et en participant aux tâches domestiques ; en Europe et en Amérique du nord , la révolution industrielle entraine une prise de conscience de leurs conditions de travail et mène progressivement à une restriction du travail des enfants ; dans les pays en développement, ce n'est qu'à partir de la mondialisation du XXe siècle qu'une véritable prise de conscience s'opère.

    Le travail des enfants existe depuis l'Antiquité: l'enfance était alors une période courte en raison de la faible espérance de vie. Les enfants participent aux tâches domestiques et agricoles. Le cercle familial est le principal «lieu de travail», les enfants participant ainsi à l'économie du ménage. Si les garçons apprennent progressivement le métier du père, les filles sont éduquées à la tenue de la maison puis, à partir du Moyen-âge, sont employés dans l'artisanat à domicile, par exemple avec le tissage. L'éducation au Moyen Âge n'est guère répandue et reste réservée aux familles aisées. Toujours à partir du Moyen Âge, les enfants commencent à travailler hors du foyer pour répondre à la fois à la demande d'employeurs à la recherche de main-d'oeuvre peu coûteuse et au besoin des familles pauvres de subvenir à leurs besoins: les garçons sont affectés aux travaux des champs et les filles travaillent comme servantes. Des contrats de travail apparaissent sous la forme de «contrats de louage» ou de placement comme apprenti dans les corporations des villes et ce dès 12 ou 13ans. On trouve ainsi des enfants et adolescents sur les grands chantiers de construction, bénéficiant toutefois d'un salaire inférieur à celui d'un adulte quand ils en reçoivent. Les enfants abandonnés et les orphelins (environ 2000 abandonnés par an à Paris au début du XVIIIe siècle, 35000 par an en France vers1830) sont mis au travail par les institutions qui les recueillent, comme pour des travaux de couture (travaux vendus par la suite), mais aussi placés en apprentissage. Certaines mineures sont prostituées (de force) et des enfants vivent de la mendicité comme c'est parfois le cas actuellement. À la fin du XVIIIe siècle, l'école reste toujours aussi peu répandue et les enfants sont couramment placés comme valets (gardiens) de ferme à la campagne (dès 9 ou10 ans) ou comme domestiques en ville. On en rapporte ainsi plus de120000 à Londres dans les années 1850. Le travail informel se développe avec les grandes villes et l'on trouve ainsi de jeunes cireurs de chaussures, vendeurs de journaux, porteurs, éboueurs; on trouve même des enfants dans les théâtres Paris. En l'absence de protection sociale, leur salaire sert de

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    supplément à celui des parents et permet entre autres de subvenir à leurs propres besoins. La chronologie du travail des enfants est la suivante de par leurs suppressions :

    Depuis longtemps, nombreux pays et l'organisation internationale du travail s'étaient ingérées dans la lutte contre l'exploitation de l'enfant, l'élaboration et la publication des décrets loi portant interdiction d'exploitation d'enfants ont été publiées.

    Au XVI e siècle en 1575 en Hongrie : l'interdiction du travail des enfants dans les mines et la Russie en 1579

    Au XIXe siècle en 1801 le Royaume-Uni interdit le travail des enfants de moins de 8ans et en 1802 il réglementa le temps de travail, le temps de nuit et les conditions de travail des enfants

    En 1851, la France limitant la durée du travail ; 10heures avant 14 ans, et 12 heures de 14 à 16 ans

    En 1877 en suisse ; l'âge minimum est porté à 14ans, le travail de nuit interdit pour les femmes et les moins de 18ans, le nombre d'heures maximum décroit

    Au XXe siècle en 1918 la décision de la cour suprême Hammer V. annule la loi Keating-Owen act de 1916 prohibant le commerce inter-état de produits manufacturés par des enfants.

    1919 : la Convention numéro 5 de l' OIT : Convention sur l'âge minimum (industrie): Elle interdit l'emploi des personnes de moins de 14 ans dans les établissements industriels (applicable à partir de juillet 1922). Elle n'est pas valable pour les métiers du commerce et de l'agriculture. Convention no 6 de l'OIT : Convention sur le travail de nuit des enfants (industrie) : Son objectif majeur est d'ériger en principe l'interdiction du travail de nuit des enfants.

    1920 : Convention n° 7 de l'OIT : Convention sur l'âge minimum (travail maritime).

    1921 : Convention n° 10 de l'OIT : Convention sur l'âge minimum (agriculture).

    Convention no 15 de l'OIT : Convention sur l'âge minimum (soutiers et chauffeurs) (mise à l'écart).

    1926 : 7 décembre, France : loi interdisant l'affectation des enfants aux travaux dangereux. 1930 : Convention n° 29 de l'OIT : Convention sur le travail forcé.

    1932 : Convention n° 33 de l'OIT : Convention sur l'âge minimum (travaux non industriels) 1938: 25 Juin, États-Unis : Wages and Hours Act. Fair Labor Standards Act , loi interdisant le commerce inter-états du produit du travail des enfants et les formes « oppressives » de travail des enfants.

    1946 : Convention n° 77 de l'OIT : Convention sur l'examen médical des adolescents (industrie)

    Convention n° 79 de l'OIT : Convention sur le travail de nuit des adolescents (travaux non industriels)

    1948 : Convention n° 90 de l'OIT : Convention sur le travail de nuit des enfants (industrie) (révisée)

    1958 : 19 juillet, France : Décret n° 58-628 relatif aux travaux dangereux pour les enfants et pour les femmes.

    20 novembre 1948 : proclamation de la Déclaration des Droits de l'Enfant par l'ONU.

    1965 : Convention n° 123 de l'OIT : Convention sur l'âge minimum (travaux souterrains) 1999 : Convention n° 182 de l'OIT : Convention sur les pires formes de travail des enfants

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    Recommandations n° 190 de l'OIT : Recommandation sur les pires formes de travail des enfants

    I.1.C.HISTORIQUE SUR LA FABRICATION DES BRIQUES

    -Chronologie de la fabrication des briques :

    - 8000 av. J-C. Plus anciennes briques de l'histoire

    - 7000- 6000 av. J-C premières céramiques

    - 5000 - 4500 av. J-C. Première briques en Terre Cuite

    - 3000 av. J-C. Première véritable utilisation de la Terre cuite vers

    - 2000 av. J-C. Une pièce d'argent coutait 14.400 briques crues

    - 612 - 539 av. J-C. En Babylone: découverte des briques cuites, Terres cuites et Maçonneries, c'est ce qui amène à croire aux scientifiques que ces briques furent des matériels de la construction de la ville de Babylone et de la tour de Babel.

    Origine de la fabrication des briques

    L'origine de la brique remonterait à sept mille ans avant Jésus-Christ, dans la région du tigre et de l'Euphrate : les premières maisons en briques ont été découvertes en Irak.

    SIPILAKAHOZI.E (2004) estime que l'usage de la brique s'étendra rapidement en Mésopotamie jusqu'en atteignant tout le Moyen-Orient. Le premier passage de la fabrication des briques est cité dans la bible ; le livre d'exode chapitre 1 verset 14 dit : Ils leur rendirent la vie amère par de rudes travaux en argile et en briques, et par tous les ouvrages des champs: et c`était avec cruauté qu`ils leur imposaient toutes ces charges. Son utilisation s'est généralisée au 3ème millénaire, à l'ère de sédentarisation des populations humaines. C'est le besoin de se protéger de façon durable des intempéries et des prédateurs qui impose à l'homme la nécessité de trouver des matériaux durs et résistants. Lors de la révolution industrielle, les briqueteries se regroupent, et forment de véritables usines. Des fours à charbon permettent d'augmenter la capacité de production : des fours plus grands, plus efficaces (les fours Hoffmann (1990), où la production de briques se fait en continu, le four Bull.etc.). Et des grandes cheminées de briques deviennent les éléments caractéristiques de ces briqueteries. Auguste Virebent (histoire de la fabrication des briques 1830)

    L'après-guerre de 1914 marque le remplacement progressif de la brique par le ciment et l'acier.

    Fin 20eme siècle, les chocs pétroliers à répétition, la prise de conscience écologique consécutive au dérèglement climatique, conduisent l'industrie a briqueterie a des innovations majeures pour réduire la consommation énergétique et l'impact environnementale liés à la fabrication des produits. Enfin dans les pays industrialisés, les coûts d'approvisionnement énergétiques diversifie dans la fabrication de briques en terre crue.

    Type de fabrication de briques

    Dans ce travail, nous énumérons juste deux types ou méthodes de fabrication de briques, celles de briques crues et de briques cuites mais en abordant aussi la cuisson

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    -Les briques crues : Pour fabriquer ces briques, on mélange de la terre plus souvent argileuse, de l'eau et de la paille. Cette boue compacte est mise en forme au moyen de cadres de bois de 20cm sur 10. Les briques sont simplement mises à sécher au soleil. Une fois séchées, elles sont assemblées au moyen d'un mortier de terre humide. Une armature de bois est parfois utilisée en renforcement. Quand les murs sont bien secs, on peut encore les recouvrir d'une sorte de crépi de boue. Sec, crépi peut être peint. Cette pratique se fait généralement dans les campagnes.

    -Les briques cuites : Pour fabriquer les briques cuites, on utilise de l'eau et une terre argileuse, légèrement collante. Un trou est creusé dans le sol et de l'eau y est déversée ou l'on s'adonne à une termitière. La boue est comprimée dans un cadre de bois comme pour les briques crues, mais de dimension plus petite ou une presse en métal. Les briques sont tassées au fond de la forme avec un petit patin en bois. Elles sont ensuite démoulées et mises à sécher au soleil et au vent pendant une semaine environ. Relativement sèches, les briques sont empilées par piles de 1.000 brique et stockés jusqu'au moment de la cuisson où elles sont cuites dans un four à bois ou à braise pendant au moins une semaine encore.

    ? La cuisson

    Des troncs entiers des bois sont glissés dans les bouches à feu ou une grande quantité de braise y est soigneusement rangé. Le feu est allumé et surveillé en permanence. Il va brûler jour et nuit pendant environ une semaine. Pendant les 3 premiers jours, la vapeur d'eau encore contenue dans les briques s'échappe en volutes blanches. Apres une semaine environ, les flammes sont montées jusqu'au sommet du four qui rougeoie pendant dans la nuit. Le four est alors entièrement recouvert d'une couche de boue pour conserver la chaleur. Le feu est alors éteint et le four va refroidir pendant une semaine. Les briques cuites, d'un rouge éclatant, sont prêtes à l'emploi.

    I.1.D.THEORIE SUR L'EDUCATION DES ENFANTS ET NOTIONS DE L'ENVIRONNEMENT

    -l'éducations des enfants

    L'éducation se conçoit comme la formation de l'individu sur le plan physique, moral et intellectuel afin qu'il s'intègre harmonieusement au sein de la famille et de la société. Cette tâche ardue commence au sein de la famille qui constitue la cellule de base en matière d'éducation et s'achemine dans les institutions scolaires. Ainsi les parents se doivent une obligeance avec efficacité d'éduquer leurs enfants par le dialogue des conseils , le respect et par un comportement sans faille pour que ces enfants soient dotés du savoir-faire et ,du savoir-être.

    Comme la famille est le berceau de l'éducation de l'enfant, ses premiers responsables (parents) doivent avoir une éducation psychologique qu'ils inculquera à l'enfant, car l'enfant qui grandi cherche aussi davantage à mettre en oeuvre toutes les orientations données par ses premiers éducateurs, l'école vient en second lieu, le constat fait en milieu scolaire laisse connaitre que la conduite répétée dont fait preuve les élèves dés leur éducation de base (famille), la question est de savoir en premier de connaitre à découvrir qu'est ce qui en est à l'origine. Ainsi la suite des enseignants des élèves réagissent que « l'apprentissage se fait

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    par imitation » ce qui nous laisse en premier lieu d'accuser à la famille comme le premier éducateur de l'enfant. Puisque l'enfant assiste tout ce que font ses parents (éducateurs), le psychologue américain John B.DEWEY(1899) dit que le comportement de l'enfant lui appelle à le matérialiser en vue de prouver son adaptation. C'est ainsi que l'auteur nous plonge dans son oeuvre « Learning by doing » ou apprendre en agissant, que plus l'enfant apprend, plus il cherchera aussi à appliquer, C'est ce qui appelle l'enfant directement à construire son comportement ou le « behaviorisme » de J.WATSON (1992) qui est un courant de pensée selon lequel les conduites observables découlent nécessairement d'un ou plusieurs facteurs eux-mêmes observables ; la théorie de l'éducation des enfants nous pousse directement à aborder l'apprentissage humain à partir de son système de stimulus et réponse élaborée pour les animaux et propose que le lien entre les stimulus-réponse se renforce selon la fréquence des répétitions.

    L'écrivain anglais thomas HOBBES (1679) disait que « l'homme est un loup contre un autre homme », cette pensée se confirme au regard des multiples actes de violences enregistrées au sein de la société ; ce constat est aussi fait lorsque nous faisons un tour d'horizon dans les familles que dans des milieux scolaires.

    D'après Lyne CHAMPOUX (1992), la présence ou l'absence d'encadrement d'un enfant dans une famille ou dans une classe ou encore du ton de la voix utilisée pour un parent ou un enseignant pour se faire entendre constitue les antécédents du comportement d'un enfant . Ainsi, personnellement nous pensons que le comportement violent en famille et en milieux scolaires est la conséquence de l'éducation familiale ; c'est ce qui nous amène à croire une qu'une éducation familiale loupée à l'enfant compromet directement tout son devenir.

    C'est ainsi que la question vitale est de savoir qu'est-ce que l'éducation ? le psychiatre LADISLAS KISS(2016) il souligne que les tendances de fusionnelle et les attitudes de copinage ne sont pas structurante pour l'enfant qui doit dès le plus jeune âge , comprendre les limites à ne pas transgresser dans l'ordre trans-generationnel et dans sa capacité à gérer une certaine frustration à savoir attendre pour en faire un futur adulte autonome qui ne sera pas piégé ni par la dictature de la dépendance ni celle de l'indépendance excessive. Ces deux positions ne peuvent contribuer à soutenir l'acte de civilisation qui se doit de promulguer le plus possible respect de soi et des autres autour des règles de vie partagées.il y'a un temps pour protéger et un temps pour éduquer ; les deux étant intimement intriqués (mêlés), une éducation sans souffrance n'est pas possible. Mais dans ce volet le psychiatre évoque une rééducation des parents en disant que tous les problèmes de nos jours est la capacité de certains parents à reconnaitre qu'éduquer n'est aucunement un long fleuve tranquille. En tant que thérapeute l'éducation est porté sur deux volets dont :

    ? l'un porté sur l'enfant à problème

    ? l'autre se focalise à « rééduquer » les parents

    Sachons faire le plus correctement le plus beau et difficile métier du monde ; celui d'être parent responsable. Freud Sigmund avait bien dit qu'il y a au monde trois métiers impossible dont : psychanalyser, gouverner et éduquer ; dans le sens qu'il n'y a pas de recette prêtes à l'emploi.

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    A. Caroline BOQUILON (2008) dit qu'à la suite de la pédagogie noire, a pu constater l'essor de l'éducation nouvelle. Montaigne disait : « l'enfant n'est pas un vase qu'on remplit mais un feu qu'on allume ». Les théories de Rousseau influencèrent ce courant de pensée et furent mise en application par Pestalozzi, suivi par de nombreux pédagogues et humanistes, tels que Célestin Freinet, Ovide Decroly, Maria Montessori, entres autres, la liste étant très longue et non exhaustive. L'éducation nouvelle est un courant pédagogique estimant que l'individu est acteur à part entière de sa propre formation. L'apprentissage se base sur les centres d'intérêts de l'enfant, ce qui le stimule dans son évolution scolaire. L'éducation nouvelle tente également de susciter son esprit d'exploration et de coopération. Ces principes sont la base des méthodes actives utilisées par ce courant pédagogique. L'éducation est globale, les domaines éducatifs sont égaux dans leur importance lors de l'apprentissage, que ce soit du domaine intellectuel, artistique, physique, manuel ou social. Certaines pratiques de l'éducation nouvelle ont néanmoins été généralisées, en particulier celles visant à un apprentissage à partir du réel. Classes vertes, travaux manuels comme éducation artistique sont maintenant monnaie courante, surtout dans l'enseignement primaire.

    De 1930 à 1950, l'école et la famille représentent deux sphères éducatives cloisonnées et indépendantes. A la famille revient l'éducation et la transmission des valeurs, et l'école oeuvre à l'instruction et la transmission du savoir. A partir des années 50, leurs missions respectives s'élargissent mais les deux pôles éducatifs restent relativement éloignés l'un de l'autre. Les parents ont un rôle de soutien et de contrôle du travail, des résultats ; ils signent les bulletins et contribuent à l'éducation scolaire. C'est le début d'un partenariat école/famille. Mais il faudra attendre les années 1970-1980 avant que les parents franchissent les portes de l'école, que de vrais échanges aient lieu et que chacun devienne acteur complémentaire dans l'éducation tant à l'école qu'à la maison.

    Nous pourrions envisager cela comme une côté positif autant pour les enseignants, pour les élèves que pour les parents. En effet, ceci peut permettre une meilleure corrélation entre le savoir transmis en famille et celui appris à l'école. Mais nous pouvons également constater que ces relations ne se font pas toujours dans une logique de simplicité et d'accompagnement de l'enfant. Certains parents sont susceptibles d'intervenir inconsciemment de manière nocive autant pour l'enfant que pour l'enseignant. Leur but premier est de protéger leur enfant contre toute forme de discrimination, mais ceci interpelle le fait que leur enfant fait partie d'une autre communauté que la leur, l'école. L'institution doit travailler selon certaines règles, certains principes permettant que chaque enfant ait droit à une place, au respect, mais également établissant que celui-ci se doit de respecter les autres et le fonctionnement de l'école.

    Ces règles, nécessaires à la vie en collectivité, peuvent parfois être dérangeantes ou/et contraignantes pour certaines personnes. Ils se sentent en effet lésé, contraint, parfois même écrasé par ces règles. L'enfant rentre de l'école avec une sanction, un mot dans son journal de classe, et déclare à ses parents qu'il n'est pas responsable, que c'est le professeur qui exagère ou que ce n'est pas juste par exemple. Pour de nombreux parents, la confiance en son enfant est devenue quelque chose de très central, et ne dit-on pas : « la vérité sort de la bouche des enfants ». Ce qui les conduit à agir dans l'intérêt de leur enfant : du moins de leur point de vue

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    personnel. Les parents, ayant le sentiment que leur enfant n'est pas épanoui à l'école, ou qu'il est brimé par un instituteur, interviennent en allant voir l'instituteur ou la direction.

    Les conséquences de l'exploitation des enfants

    Plan International (2019) croit que le travail des enfants est un des principaux obstacles à leur éducation. Des enfants sont employés comme domestiques ou dans des mines, enfants soldats, ouvriers agricoles, trieurs de déchets, vendeurs des produits de premières nécessités, victimes de prostitution etc.

    Une journée mondiale contre le travail des enfants (le 20 novembre) lors de l'adoption de la convention internationale relatives aux droits de l'enfant est établie afin de réfléchir sur les causes et les conséquences de ce fléau, et les actions qu'on peut mettre en place pour l'éradiquer.

    Selon l'Organisation Internationale du Travail, 152 millions d'enfants travaillent dans le monde. Plus de la moitié d'entre eux seraient victimes des pires formes de travail (esclavage, utilisation dans les conflits armés, prostitution, tri des déchets, trafic de stupéfiants, travail dans les mines...).

    L'Afrique Sub- saharienne est la région du monde la plus touchée : 1 enfant sur 5 en Afrique est astreint au travail des enfants. Cependant, ce fléau est dans tous les pays, la prévalence de travail des enfants se situe entre 3 % et 7 % à travers le monde. Pourtant, la Convention Internationale relative aux Droits de l'Enfant de 1989, ratifiée par 192 pays, oblige ces États à protéger les enfants contre toute forme de travail. Et bien que cette problématique ait diminué au niveau mondial, le travail infantile demeure le principal obstacle à l'éducation des enfants.

    Les facteurs du travail des enfants sont multiples :

    La pauvreté : oblige les parents à envoyer leurs enfants travaillés pour subvenir aux besoins de toute la famille.

    L'absence de certificat de naissance des enfants : qui ne peuvent ainsi prouver leur identité et leur âge face à une situation d'exploitation illégale.

    L'accès difficile à la scolarité et le système éducatif défaillant : frais de scolarité, violences à l'école ou sur le chemin de l'école, éloignement géographique,... sont autant d'obstacles à l'éducation et de facteurs aggravants au travail des enfants.

    Le faible niveau d'éducation et d'information des parents : qui ne connaissent pas l'impact négatif du travail sur leur enfant mais aussi la législation sur le travail infantile en vigueur et l'impact positif de l'éducation.

    L'intérêt des employeurs : les enfants sont une main d'oeuvre « bon marché ». Ils peuvent également répondre à des exigences spécifiques pour effectuer certaines tâches (mines, tissage de tapis, etc.).

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    Les crises humanitaires liées à une catastrophe naturelle ou un conflit, qui exacerbent la vulnérabilité des enfants et la transgression des législations en vigueur.

    Les répercussions du travail sur un enfant, et en particulier des filles, sont graves et impactent plusieurs domaines :

    Education : les enfants travailleurs ne peuvent pas suivre une scolarité normale. Déscolarisés, ils sont privés de leur liberté de choisir leur avenir.

    Violences : maltraitances, violences physiques et morales, agression voire exploitation sexuelle, les enfants sont vulnérables et sont exposés à de multiples formes de violences sur leur lieu de travail.

    Santé : 73 millions d'enfants sont soumis à des travaux dangereux. Les conditions y sont néfastes pour leur santé : ils peuvent aussi se blesser avec des outils inadaptés à leur âge, subir les conséquences de la manipulation de substances toxiques, porter des charges lourdes qui nuisent à leur développement physique... De plus, les violences sexuelles dont ils peuvent être victimes sont sources de grossesses précoces et de contraction de maladies sexuellement transmissibles comme le VIH/ Sida.

    Développement : le travail des enfants forme une barrière contre le développement économique et social de leurs communautés et de leur pays tout entier.

    -théorie sur la protection de l'environnement

    Comme jadis expliqué dans les définitions des concepts du sujet ; la protection de l'environnement est toutes les mesures mise en place pour aider à protéger la zone de vie des personnes, des animaux et des plantes.

    L'homme se croyait maître de la nature, et il l'est, actuellement on se rend compte de plus en plus que l'homme a besoin de la nature pour vivre. La nature n'est pas éternelle, elle est épuisable. L'ONU rappelle dans son rapport de GEO-4 que la dégradation de l'environnement compromet le développement et menace les progrès futurs en matière de développement et menace également tous les aspects du bien-être humain. Il a été démontré que la dégradation de l'environnement est liée à des problèmes de santé humaine , comprenant certains types de cancers de maladies de transmissions vectorielle, de plus en plus de zoonoses, des carences nutritionnelle et des affectations respiratoires.

    En effet, le lien entre la population et la pollution est évident : les impacts humains sont proportionnels au nombre d'habitants d'une région. Il en est de même pour le nombre d'habitants sur la terre. Mais la démographie n'est pas le seul facteur qui intervient dans cette équation. L'expansion démographique implique plus d'individus à nourrir et donc plus d'espaces à cultiver ; ce fait implique forcement une grande exploitation des ressources naturelles physiques ( eau, sol, etc.) ou des ressources vivantes ( poissons marins, têtes bovines, ovines etc.)

    La protection de l'environnement consiste à prendre des mesures pour limiter ou supprimer l'impact négatif des activités de l'homme sur son sol. Nous devons rappeler que l'homme est le premier destructeur de son environnement pourtant c'est dans cette zone où il est appelé à

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    vivre.

    Au-delà de la simple conservation de la nature, il s'agit de comprendre le fonctionnement systémique et éventuellement planétaire de l'environnement ; d'identifier les actions humaines qui l'endommagent au point de porter préjudice aux générations actuelles ou futures (définition du développement durable), et de mettre en place les actions de corrections. Cette action est donc à la fois scientifique , car elle nécessite de développer nos connaissances pour le moment limités dans ce domaine ; citoyen, puisque les décisions à prendre ont un coût pour les générations actuelles et un impact pour les générations futures ; politique , car les décisions à prendre sont forcément collectives et parfois planétaires.

    La connaissance scientifique du fonctionnement global de la planète est très récente ; ce n'est que vers la fin du XIXe siècle que les théories nécessaires ont pu se constituer. Il a fallu presque un siècle de plus pour découvrir que les activités humaines avaient un impact non seulement significatif sur cet environnement, mais qu'il risquait d'être définitif. En 1972, la

    création du programme des nations-unies pour l'environnement et d'instances
    gouvernementales correspondantes dans les pays développés marque le point de départ de la volonté d'agir sur un plan collectif.

    L'origine du concept protection de la nature et des espèces nécessaires à l'homme a été une préoccupation des sociétés néolithiques, cependant la phrase « nous n'héritons pas la terre de nos ancêtres ; nous l'empruntons à nos enfants » qui a été attribuée à ANTOINE DE SAINT-EXUPERY ( 1939 ) cette citation semble être une locution qui montrerait que la préoccupation écologique a pu précéder la révolution néolithique. A la fin du XIXe siècle, la science de l'environnement est à peine née.

    La formalisation du concept développement durable entre en tête des scientifiques ; c'est depuis les années 1980 et surtout depuis le sommet de la terre de rio de Janeiro en 1992 que les dirigeants mondiaux ont été amenés à redéfinir la notion de développement pour prendre en compte non seulement les besoins des générations présentes , mais aussi des générations futures selon le RAPPORT BRUNDTLAND (1987), le développement préconise d'agir globalement et s'articule autour de trois piliers que sont « l'économie, social (humain), et l' « environnement » ; pour d'ample informations sur les piliers du développement durable on peut décrire que :

    À Le pilier Économique: l'économie est un pilier qui occupe une place prééminente dans notre société de consommation. Le développement durable implique la modification des modes de production et de consommation en introduisant des actions pour que la croissance économique ne se fasse pas au détriment de l'environnement et du social.

    À Le pilier Social: ou encore le pilier humain. Le développement durable englobe la lutte contre l'exclusion sociale, l'accès généralisé aux biens et aux services, les conditions de travail, l'amélioration de la formation des salariés et leur diversité, le développement du commerce équitable et local.

    À Le pilier Environnemental: il s'agit du pilier le plus connu. Le développement durable est souvent réduit à tort à cette seule dimension environnementale. Il est vrai que dans les pays industrialisés, l'environnement est l'une des principales préoccupations en la matière. Nous

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    consommons trop et nous produisons trop de déchets. Il s'agit de rejeter les actes nuisibles à notre planète pour que notre écosystème, la biodiversité, la faune et la flore puissent être préservées.

    C'est ainsi que le développement durable a donné comme lieu à des plans d'actions comme « L'AGENDA 21 (1992) et les objectifs de développement durable ODD (2012) voire la COP 21 en 2015

    Le sommet de la terre à rio de Janeiro selon RAINER (2007) explique que c'est en 1992 qu'a marqué la prise de conscience internationale du risque de changement climatique. Les pays industrialisés qui sont responsables des émissions de gaz à effet de serre y sont participent, y avaient pris l'engagement de stabiliser leurs émissions. C'est le protocole de Kyoto au japon qui traduit cet engagement, issu de la convention cadre des nations unies sur le changement climatique. Il a été adopté en 1997 et entrée en vigueur en 2005 ; ces pays qui ont pris l'engagement de la réduction des émissions des gaz à effet de serre (GES), ont la possibilité de recourir à des mécanismes de flexibilité du protocole de Kyoto

    L'arrivé du concept développement durable suscite des pays membres des nations-unies à mettre en place des codes, des décrets, des traités, des conventions portant protection de l'environnement en vue de diminuer la hausse de la température qui développe le réchauffement climatique. La république démocratique est pays membres des nations-unies et ayant déjà établi, le code foncier, le code minier, le règlement minier, le code forestier etc.

    Section 1.2 REVUE DE LA LITTERATURE EMPIRIQUE

    Etant une lecture des ouvrages des chercheurs précédents, l'état de la question permet de pénétrer les pensées des auteurs, d'apprécier les difficultés qu'ils ont rencontrés et les moyens qu'ils ont utilisés pour les surmonter. Ceci permet de saisir l'originalité de leurs contributions et les lacunes qu'une autre recherche devra combler (BALANGER BELLY G ,2006).

    1. Emmanuel SIPILAKAHOZI, (2004) La fabrication artisanale de briques et conditions socio-économiques des briquetiers à Lubumbashi, il a voulu répondre à ces trois questions de sa recherche dont :

    -Le revenu perçu lors de la fabrication artisanale de briques satisfait-t-il les briquetiers?

    -Est-ce que ce revenu leurs permet de satisfaire leurs besoins de première nécessité (tels que le manger au quotidien et le logement)?

    -Est-ce que les briquetiers sont satisfaits de leur métier de fabriquant de briques

    Apres vérification de l'interprétation de ses résultats, l'auteur montre que les briquetiers expriment une insatisfaction du salaire reçu lors de la fabrication artisanale des briques, quant à la satisfaction de leur métier des briques, l'auteur montre qu'il y'a enregistrement d'un taux d'insatisfaction de la part des travailleurs, il termine en disant que le bas niveau perçu a pour incidence la non satisfaction du métier et qui a comme impact négatif des conditions socio-économiques déplorable.

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    2. OIT, UNICEF, BIT 2006 à travers leur rapport, renseignent que des millions d'enfants sont astreints à un travail qui les empêche de s'instruire et de s'épanouir et qui compromet ainsi leur existence future. Beaucoup d'entre eux sont assujettis aux pires formes d'exploitation. Parfois ils en meurent. Souvent ils sont marqués à vie, physiquement ou psychologiquement. Ce phénomène, outre qu'il représente une atteinte intolérable aux droits de l'enfant, perpétue la pauvreté, nuit à la croissance économique, barre la route à un développement équitable. L'abolition effective du travail des enfants est un des progrès indispensables pour que soit atteint l'objectif de l'Organisation internationale du Travail, à savoir que chaque, homme ou femme, puisse accéder à un travail décent dénonce (bureau international du travail. Ainsi l'Afrique compte le pourcentage le plus fort des enfants selon le rapport de l'OIT de 2006 , l'Afrique subsaharienne , région ou les taux d'incidence de travail des enfants est le plus élevé au monde et connait un pourcentage d'enfants occupés d'environ 26%. dans cette région le nombre d'enfants au travail est estimé en 2004 à 49 millions enregistrant une augmentation de 2.7% par rapport à 2000, ceci s'explique aussi par un taux de croissance démographique extrêmement élevé par une pauvreté chronique qui ne cesse d'augmenter et par la croissance du nombre d'enfants orphelins suite à la pandémie du VIH/SIDA , ces différentes causes poussent les enfants sur le marché du travail. Le travail des enfants en bref 2006 publié par UNICEF cherche à trouver des chiffres statistiques sur les enfants qui travaillent dans le monde et savoir les causes poussant ces enfants dans des pires formes d'exploitation dont ils sont devenu victimes. Et répond ainsi : qu'au regard du niveau mondial, les estimations pour 2004 des enfants qui travaillent montrent que 317 millions d'enfants âgés de 5 à 17 ans étaient économiquement actifs dont 218 millions sont astreints à un travail à abolir. Parmi ces derniers 126 millions d'enfants exercent une activité économique considérée comme pire forme de travail pour enfants.

    Cependant les causes ont trois sortes selon cette revue dont ;

    a) Les causes immédiates sont les plus visibles et les plus évidentes, ont une incidence directe sur l'enfant et sur la famille ce qui est la pauvreté et les évènements qui modifient l'équilibre financier de la famille sont l'une de ces causes.

    b) Les causes sous-jacentes sont les valeurs et les situations qui peuvent prédisposer une famille à accepter voire à encourager que les enfants travaillent et

    c) Les causes structurelles interviennent au niveau de l'économie et de la société dans leur ensemble en agissant sur le milieu dans lequel le travail des enfants peut prospérer ou au contraire être découragé. Un produit intérieur brut faible fait partie de ces causes. Le B.I.T ou Bureau international du travail : dans cette revue présente la Déclaration relative aux Principes et Droits fondamentaux au Travail se pose la question dans le même ordre d'idée en se demandant : Pourquoi le travail des enfants existe-t-il? Quelles sont les causes du travail des enfants? La revue répond que Le travail des enfants est à la fois une cause et une conséquence de la pauvreté. La pauvreté des ménages incite les enfants à entrer sur le marché du travail pour gagner de l'argent afin d'arrondir le revenu familial ou même tout simplement pour survivre, L'inégalité, l'absence d'éducation, la forte dépendance de l'économie vis à vis de l'agriculture, la lente transition démographique, le consumérisme, ainsi que les traditions et

    5. KASONGO WA KASONGO (2016) dans son travail des enfants dans le secteur artisanal minier, cas de la ville de Lubumbashi, dénonce l'exploitation économique, les mauvaises

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    les attentes culturelles sont autant de facteurs entrant en ligne de compte dans l'apparition du travail des enfants.

    3. CNONGD (2015) ou conseil national des organisations non gouvernementales de développement ; l'exploitation minière non contrôlée sur l'agriculture congolaise juin 2015 : recherche les conséquences qui ressortent de la destruction de l'environnement dans l'exploitation des minerais à Rubaya et tente de répondre ainsi de par sa recherche : la dégradation des sols, les érosions, diminution de la production agricole familiale, pollution des eaux, destruction de l'écosystème marin, glissement de terrain, prix élevés d'autres produits de première nécessité, la Recrudescence des maladies de la ville : criminalité, prostitution, etc. : il est constaté une militarisation des zones minières créant une insécurité croissante ;Destruction des champs par les creuseurs artisanaux dans le cas où il y a découverte des minerais dans le secteur ; La surpopulation de carrières minières est à la base de la prostitution même des mineurs, de la propagation des IST et VIH/SIDA, des mariages forcés, des grossesses indésirables, de la déperdition scolaire, la destruction du tissu familial, etc.

    4. LE GROUPE ONE ASBL/LUBUMBASHI (2006), dans son rapport d'activités intitulé « lutte contre le travail des enfants dans les mines artisanales d'hétérogénéité au sud du Katanga (bassins de Kalukuluku et de la Ruashi) a abordé la problématique du travail des enfants dans les carrières. Il a dénoncé les abus d'exploitation dont ils sont l'objet et a proposé le processus d'évacuation de ces derniers dans les mines. Il a donné son plan de réalisation qui passe par les recherches en matière de travail infantile minier au Katanga, la prévention du travail infantile minier, la réinsertion durable d'enfants creuseurs artisanaux, la sensibilisation et la responsabilisation d'opérateurs économiques.

    Ce rapport s'articule aux enjeux du projet qui consiste en :

    · L'information et la sensibilisation communautaire,

    · La formation et l'éducation ;

    · La reconversion du secteur minier artisanal ;

    · L'encadrement et la formalisation du secteur minier artisanal ;

    · L'exploitation des ressources naturelles et la bonne gouvernance économique ;

    · La responsabilité sociale et environnementale des entreprises. Enfin, le groupe one a mis en place des stratégies consistant à : -Prévenir le travail des enfants dans les mines par des interventions qui concourent à maintenir tout enfant de moins de 18 ans hors de sites miniers ;

    -Retirer et réinsérer 500 enfants creuseurs du travail dans les mines : le projet vise à retirer ces enfants des mines et à leur offrir une alternative viable et durable au travail dans la mine.

    -Impliquer socialement les opérateurs économiques ; le projet développe une triple stratégie afin d'accroître l'implication des opérateurs économiques tout au long de la filière d'exploitation, de transformation et de commercialisation de cuivre et de cobalt.

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    conditions de travail dont sont victimes ces enfants qui sont pour la plupart des enfants des ex ou travailleurs « dopés » et ou « partants volontaires Gécamines ».

    Au centre de ses préoccupations, il considère la pauvreté des parents engendrée par la suppression du travail et de la précarisation de la vie, à la suite de salaire de misère et payé irrégulièrement. Aussi nous inscrivant dans cette perspective du plaidoyer à la faveur de la protection des enfants et des exploitants miniers artisanaux, car contraints de travailler dans des conditions inhumaines sans aucun encadrement étatique réel ; parfois laissé à la merci des opérateurs miniers qui profitent du dysfonctionnement dont cette activité semble incarner, ce mémoire se voudrait d'être une analyse critique de la pratique de cette activité. Cet auteur introduit la dimension « inefficacité d'encadrement technique et ignorance des textes juridiques » parmi lesquels abordent de l'exploitation minière artisanale. De ce travail l'auteur essaye de comprendre les causes pour finalement tenter de proposer ses modestes contributions, voies et moyens en vue de juguler cette situation pour que les artisanaux et les communautés locales de cette province et du district de Kolwezi.

    6. HAMULI KABARHUZA B. (2017) dans ses propos pessimistes qui au sujet de l'exploitation minière, aborde le rôle de l'artisanat minier dans les activités illégales, la sécurité et le conflit en RDC. Dans cet article HAMULI fustige les pratiques illégales dans le secteur artisanal malgré la promulgation en juin 2002 du code minier et l'adoption du règlement minier en mars 2003.Il constate paradoxalement qu'on consacre l'exploitation artisanale sans que sur terrain qu'on ne détermine les zones y afférentes. En effet, il dénonce la violation des droits humains avec la pratique du travail des enfants dans les zones d'exploitation minière artisanale, comme une main d'oeuvre bon marché, les infligeant à écarter l'éducation comme leur second parent, l'octroi à l'enfant de toucher l'argent présente des troubles psychosociales, se voyant capable de vivre hors de la maison pour la merci des maisons de tolérances. Il conclut en disant que l'absence de la vulgarisation du code minier et du règlement minier engendre des conséquences graves et occasionna l'exploitation excessive de l'enfant.

    7. KUMWIMBA J.(2009), dans sa problématique de l'exploitation minière artisanale dans la province du Katanga(district de Kolwezi, son but étant de savoir ce qui détermine la présence des enfants dans les carrières et les conséquences qui en découlent, il veut savoir aussi sur les structures chargées de l'encadrement des artisans s'ils sont à la hauteur.de son analyse en usant la méthode dialectique, il ressort que le travail des enfants dans les carrières s'explique par la "misère" provoquée par le chômage et "l'impaiement" qui frappe la ville obligeant les enfants à travailler pour subvenir également aux besoins de la famille incapable de s'auto-suffire uniquement par le travail du père avec comme recrudescence de la déperdition scolaire , les maladies , les accidents et la toxicomanie ; il ajoute que la méconnaissance du code et des règlements miniers chez les exploitants témoigne l'absence de l'État dans la vulgarisation des textes juridique règlementant le secteur minier. quant au SAESSCAM, bureau de Kolwezi n'est pas à la hauteur de ses responsabilités qui consistent à encadrer techniquement les creuseurs ; c service est caractérisé par un amateurisme sur le plan professionnel car il ne dispose pas d'encadreur techniquement competents.il passe pour un service de perception. L'auteur propose pour les exploitants miniers :

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    - l'encadrement des exploitants artisanaux dans les sites des sociétés minières au travers d'un entrepreneur- négociant sur le modelé du contrat de sous-traitance.

    - instaurer un dialogue permanent entre le pouvoir public et les représentants des associations et coopératives des exploitants miniers artisanaux.

    - veiller au respect des procédures techniques en matière d'exploitation des mines artisanales ;

    - créer un organe de coordination du secteur des mines artisanales ;

    - renforcer les conditions de production, de protection (sécurité) et de santé pour le transformer en petite mine

    Pour les enfants il propose

    -de renforcer les capacités institutionnelles du SAESSCAM, des associations ainsi que des coopératives des exploitants miniers artisanaux en matière de lutte contre le travail des enfants ;

    -mettre en place des mécanismes de collaboration avec des organismes tant nationaux qu'internationaux pour l'éradication du travail des enfants dans les mines.

    -prévenir le travail des enfants dans des mines par la sensibilisation des enfants, des familles et des communautés

    - retirer des mines tous les enfants de moins de 18 ans

    Pour les textes légaux et réglementaires :

    -vulgariser le code minier et ses dispositions d'applications (règlement minier)

    -organiser périodiquement de sessions de formation des artisanaux sur le respect du code de bonne conduite de l'exploitant artisanal

    -appliquer rigoureusement les dispositions d'enregistrement des creuseurs et des négociants. -imposer l'achat des cartes de creuseurs et des négociants avant toute activité.

    8. NGALYA BENGE (2015) dans son travail de deuxième cycle portant sur l'impact socio-économique de la commercialisation du charbon de bois sur les ménages vendeurs aux marches portuaires de Kisangani s'est posé des questions d'hypothèses comme : est-ce que les commerçants Connaissent-ils les conséquences du charbonnage sur l'environnement ; cette Connaissance peut-il les influencer à abandonner cette activité ? Et puis suit l'autre question, Pourquoi ces ménages ont- ils choisi cette activité commerciale ? et sa conclusion lui amène à répondre que la commercialisation du charbon de bois est probablement rentable pour ceux qui s'approvisionnent un peu plus loin de Kisangani, attire donc la plupart des ménages en l'absence d'une alternative sérieuse génératrice de revenu et La connaissance des conséquences du charbonnage sur l'environnement dépend du niveau d'études. Sa mise en évidence pousserait les plus instruits à abandonner cette activité. Cependant les résultats des enquêtes lui ont permis de tirer les conclusions suivantes : Le commerce du charbon de bois est plus exercé par les hommes suite à beaucoup de contraintes qui l'entourent et auxquelles les femmes font difficilement face.

    Cette activité est rentable, mais sa rentabilité n'est pas étroitement corrélée à la distance du site d'approvisionnement. Elle dépend de plusieurs facteurs dont est liée la commercialisation du charbon de bois. L'imitation des proches parents ou amis suite au chômage pousse cette catégorie à exercer ce métier. Ces résultats ne confirment pas sa deuxième hypothèse.

    Ces vendeurs ont une bonne connaissance des conséquences du charbonnage sur la forêt, mais Celle-ci n'est pas corrélée à leur niveau d'étude et ne les influence pas à abandonner cette

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    activité. Sa troisième hypothèse n'est pas aussi confirmée.

    9 .KUATE (2010) précise le rôle de la famille dans la socialisation de l'enfant « dans une famille, il devrait régner la paix, la confiance, des saines activités » selon lui les enfants en bénéficient largement car les avantages et les aises des ceux qu'on aime se transposent tout naturellement dans les relations extérieures » il apparait dès lors que la famille est le moteur de l'éducation d'un enfant , l'instance de socialisation la plus déterminante. Il convient pour la famille aujourd'hui de manifester son caractère affectif, considérer l'approche genre , d'utiliser des procédés qui permettent à l'enfant de s'adapter rapidement à son milieu parce qu'une famille qui pratique le bon exemple améliore qualitativement la formation d'un enfant.

    10.MACAIRE (1993) prescrit que c'est au père et surtout à la mère d'initier l'enfant à la prière, de lui enseigner des bonnes manières et les premières notions de politesse, de les corriger de ses caprices enfantins , de le surveiller pour le maintenir dans le droit chemin et l'exciter au bien ; guide ainsi la famille dans son rôle d'encadreur en lui donnant les qualités à développer chez l'enfant..

    10. Artagnan DONZO (2016), au terme de son travail il est sans doute pour lui de confirmer que l'environnement a été considérée longtemps comme une constance et qui pose aujourd'hui de multiples problèmes sans précédents. Les questions de l'environnement ne laissent aucun secteur de la vie indiffèrent. L'auteur essai d'examiner de façon générale les problèmes de l'environnement et qui lui parait clair qu'avoir un oeil sur l'environnement conditionne la vi non seulement de la génération présente mais aussi des comportements que nous affichons conditionnent notre avenir et celui de nos progénitures.

    11. Cyprien DAGNICOUR (2018) dans son étude sur la protection de l'environnement en période de conflit armé a effectivement cherché à démontrer que la complémentarité entre le jus in bello et le droit international de l'environnement était l'une des voies essentielle à la consolidation de la protection de l'environnement en période de conflit armé. Les questions de la responsabilité et de la réparation des atteintes à l'environnement, non encore traitées par la commission du droit international (CDI), seront également très attendues. Il est à espérer qu'elle appréhende ces problématiques sous l'angle du développement progressif du droit, tant les mécanismes de responsabilité sont insuffisants à l'heure actuelle. Un projet de principe réaffirmant la réparation des dommages écologiques purs et les modalités de cette réparation serait un pas en avant. De même, la CDI pourrait réfléchir et prendre position sur les développements récents relatifs à la notion de « responsabilité internationale pénale des personnes morales » en période de conflit armé. Le Groupe de travail ne s'est également pas trompé en soulignant le silence inquiétant entourant la protection de l'environnement en temps de conflit armé non international. A titre de rappel, le droit international humanitaire s'appliquant aux conflits armés non internationaux n'envisage nullement une protection directe de l'environnement. Or, ces conflits ne sont pas moins dévastateurs pour les écosystèmes et sont aujourd'hui bien plus nombreux.

    12. justice MUKEBA (2011) la protection légale et sociale des enfants en républiques démocratique du Congo, « Cas des enfants vivant avec le VIHSIDA et des personnes affectées » et de la loi N°09-001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant et la loi N°08/011 du 14 juillet 2008, son travail essai de rappeler certaines expressions utilisées dans le cadre de la loi de protection de l'enfance (P.E) Et de la justice pour mineur, en traçant leur

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    évolution et en critiquant leur contenu. A titre d'exemple, l'opposition entre les concepts de «délinquance» et «situation problèmes» des enfants devient de plus en plus floue entrainant à la modification dans le sens de judiciaire et aussi des mesures de protection à prendre à l'égard des mineurs concernés. Ce qui explique la tendance d'aujourd'hui d'accorder à l'enfant délinquant (adulte en devenir) un espace de la parole comme sujet des droits, l'enfant a des droits certes, mais aussi des devoirs envers autrui ,la communauté et lui-même aussi faudra-t-il aimer cet être vulnérable pour qu'il arrive à faire face à des situations (problèmes) qu'il rencontre dans son milieu de vie, le responsabiliser progressivement à l'égard des actes de délinquance qu'il pose et l'amener aussi à une vie adulte et autonome sur le plan économique, familial et socioculturel. Bref, faire de l'enfant un citoyen de participer au renouveau des institutions de son pays et du monde. Aussi; les expressions protection ou assistance cèdent elles la place à d'autres dynamique et valorisante du sujet dans ce qu'il a de personnel et social. C'est le cas des termes tels que « accompagnement et aide» que nous nous préférons.

    13. LA MONUSCO (2018) dans sa section protection de l'enfance explique comment elle intervient dans sa mission dont se concentrer en particulier mais non exclusivement sur les enfants directement touchés par le conflits( cela inclut les enfants dans les groupes armés, les enfants qui ont subi les mauvais traitement infligés par les parties au conflits), cela signifie également se concentrer sur les questions plus larges de protection des enfants à aborder les processus de transition tels que le renforcement des mécanismes de prévention et de soutien et de lutte contre l'impunité., dans cette section elle travaille avec la composante de la mission afin d'identifier les enfants qui ont besoin d'un soutien de la MONUSCO et coordonne avec les partenaires de la protection de l'enfance tels que l'UNICEF, les autorités et les partenaires opérationnels tels que les ONG qui prennent soin des besoins de protection des enfants ; avec ça, cette section veille à ce que les enfants ayant des besoins de protection , soient orientés vers ces programmes.

    14. planète VIABLE (2012) dans sa publication « dégradation de l'environnement et l'effondrement des société » explique que La détérioration de l'environnement peut être la cause principale de crises majeures dans une société, voire de son effondrement complet. Selon la revue, la réalité crue que nous apprend l'histoire des civilisations passées et actuelle nous apprend également que la gestion de l'environnement a de tous temps été un problème particulièrement complexe. Cependant, à la différence des sociétés du passé, la crise environnementale actuelle, les crises devrait-on dire, est mondiale. Elle n'est pas limitée géographiquement à une seule société, mais elle menace l'ensemble des États. La situation est également plus complexe qu'avant du fait de la mondialisation, de l'étroite inter-connectivité qui unit les sociétés et d'une technologie qui impose des changements rapides et dont les impacts sont majeurs. Ces caractéristiques représentent autant une opportunité de régler efficacement les crises que nous connaissons qu'un risque de complexifier et de nuire à leur résolution. L'auteur conclu son étude en alléguant que la réussite dépendra essentiellement de la volonté et du courage politique des dirigeants ainsi que du niveau de conscientisation et d'implication des individus.

    15. E. NSITU MALOBA (2011) au terme de son étude qui porte sur le rôle de la communication dans l'encadrement des jeunes filles vivant dans la rue par l'ONG OEuvre de Reclassement et de Protection des Enfants vivant dans la Rue » (O.R.P.E.R.), il y a lieu de rappeler les préoccupations qui l'ont suscitée. En abordant cette étude, la préoccupation majeure était celle de savoir quelles étaient les fonctions de la communication dans l'encadrement des jeunes filles vivant dans la rue par l'ONG O.R.P.E.R. il a avancé à titre

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    d'hypothèse que dans le processus d'encadrement des jeunes filles vivant dans la rue par l'ONG O.R.P.E.R, la communication remplit un bon nombre des fonctions, à savoir : la transmission de l'héritage culturel, de relation sociale, et de divertissement. En vue de vérifier son hypothèse il a mobilisé un ensemble d'instruments scientifiques à savoir les entretiens et la technique documentaire. L'argumentation qui a sous-tendue la démonstration de l'hypothèse a été déployée à travers les trois chapitres qui constituent l'ossature de son travail. Après avoir discuté sur les aspects théoriques de cette étude dans le premier chapitre, il a dans le deuxième chapitre, fait une présentation de son champ d'investigation qui est l'ONG O.R.P.E.R. Fidèle à sa démarche monographique et par l'approche fonctionnaliste de R. WRIGHT, il a, dans le troisième chapitre, présenté les principaux résultats de son entretiens et enfin analysé ces résultats en concluant que la communication rempli un bon nombre des fonctions à savoir, la transmission de l'héritage culturel de relation sociale et de divertissement en vue de vérifier son hypothèse il a mobilisé un ensemble d'instruments scientifiques à savoir les entretiens et la technique documentaire.

    Le chapitre premier de notre étude nous a permis de présenter la définition des mots clés comme : L'exploitation, les enfants, la fabrication des briques, l'incidence, socio-éducatif (ve), socio-environnementale voire le travail des enfants et la revue de la littérature empirique comprenant certains ouvrages et quelques travaux de fin d'étude. Ces auteurs ont écrit dans le sens de l'exploitation de l'enfant et les incidences qui ressortent des travaux exercés par ces derniers, notamment sur l'environnement et sur leur éducation dans le groupement Mbinga-sud en territoire de Kalehe.

    Le groupement Mbinga-sud a une superficie de 369km2, il est l'un de sept groupements administratifs qui composent la collectivité, chefferie de Buhavu en territoire de kalehe.

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    CHAPITRE DEUXIEME :

    II. I PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE ET APPROCHE METHODOLOGIQUE

    II.1.a. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE

    Cette étude a comme champs d'action le groupement Mbinga-sud en territoire de Kalehe. Nous nous sommes fixés sur cet endroit car nous y avons vécu et assisté aux pratiques de la fabrication des briques par des enfants. Epris par les enfants et soucieux de voir leur avenir meilleur, nous avons choisi ciblé directement ce groupement de Mbinga-sud. Notre étude tient à s'étendre sur une période allant de 2014-2019. Ceci va partir de la manière dont les enfants continuent à être les artisans de la fabrication des briques.

    II.1.b PRÉSENTATION DU MILIEU D'ÉTUDE

    II.1.b.1. DÉNOMINATION

    Nous avons effectué notre recherche dans le territoire de kalehe plus singulièrement dans le groupement Mbinga-sud

    II.1.b.2.DESCRIPTION BRÈVE DU TERRITOIRE DE KALEHE

    Le territoire de Kalehe est l'un de 8 territoires de la province du Sud Kivu. Sa superficie est de 5.707 km2 (soit 8% de la province) et a une population estimée à 125.141 personnes (soit 3,6 % de la province). Il est limité au Nord par le territoire de Masisi, au Nord-Est par la ville de Goma, à l'Est par l'île d'Idjwi et le Rwanda, au Sud par le territoire de Kabare, à l'Ouest par les territoires de Masisi et de Walikale. Le territoire de Kalehe comprend les chefferies de Bahavu et de Buloho. La chefferie de Buhavu compte 7 groupements : Buzi, Kalima, Kalonge, Mbinga Nord, Mbinga Sud, Mubugu, et Ziralo. Le territoire de Kalehe jouit d'un climat équatorial de moyenne et haute altitude. Le groupement de Buzi quant à lui comprend 13 localités : Bwisha, Bulenga, Kalungu, Katembo, Kishinji, Minova, Muhanga, Muhimba, Mulala, Murambi, Mutshibwe, LowaNumbi et Tshondo. Sa population est estimée à 90.000 habitants. La cité de Minova pour sa part est située au Nord du territoire de Kalehe à 160 Km de Bukavu et à 50 km de Goma. Elle est séparée de l'île d'Idjwi et du Rwanda à l'Est par le lac Kivu. NDUNGO VIGHERI Rapport de consultance sur le Wilt, la situation du wilt bactérien du bananier dans la région de minova, septembre 2008,

    Notre étude se focalise plus singulièrement dans le groupement mbinga-sud ou nous essayerons de donner assez d'informations

    II.1.b.3. LE GROUPEMENT MBINGA -SUD

    II.1.b. 3.a. Aspects physiques - Situation géographique

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    Son altitude est comprise entre 1°45' et 2°10 sud, alors que sa longitude se trouve entre 23°4'

    et 29° Est. Il comprend 10 localités à savoir : BUSHUSHU, CIBANDJA, IHOKA, IKO, MUNANIRA, KASHEKE, TCHOFI, ISHOVU, MUHONGOZA et IBINDJA.

    Il est limité :

    · A l'Est par le lac Kivu ;

    · A l'Ouest par le groupement d'Irhambi/katana

    · Au nord par le groupement Mbinga-nord.

    Ce groupement contient un certain nombre d'ilots au niveau du lac Kivu dont : IBINDJA, IKO, IHOKA, CIME, CEYA, WAGULU.

    II.1.b.3.b. relief et climat

    Le relief de Mbinga-sud est très accidenté, telle est la caractéristique des régions d'ouest de la

    fosse technologique de la République Démocratique du Congo.

    Le relief est dominé par les inégalités dont les montagnes, les collines, les plateaux, les pentes fortes, les plateaux et les marais qui sont reversés par les ruisseaux. On peut trouver des petites surfaces planes qui sont au bord du lac dans le bas fond de vers les versants ouest du mont mitumba.

    Il connait deux saisons principales : la saison de pluie qui dure plus ou moins 9 mois, c'est-à-dire de septembre à mai et la saison sèche qui dure plus ou moins 3 mois, c'est-à-dire de juin à septembre.

    Les précipitations annuelles varient de 1300 à 1680mm et la température annuelle est généralement basse à l'ouest de la forêt tandis qu'elle est moyenne à l'Est à cause du lac Kivu par le fait que Mbinga-sud est situé sur le mont mitumba. Il est aussi caractérisé par une forêt dense à l'ouest mais qui est en train de disparaître à cause de déboisement excessif de cette savane herbeuse.

    Selon le rapport annuel des coordonnées graphiques du territoire de kalehe, la température annuelle de l'ouest s'élève au moins à 2000mm et celle de l'Est.

    · hydrographie

    Les eaux du lac Kivu entourent et alimentent les localités d'Ishovu, Ihoka, Iko, Ibindja et

    Cime. Quant aux autres localités, l'approvisionnement en eau est assuré par les savanes, ruisseaux et grandes rivières telles que : Nyabarongo, Nyakashungula, Cibira, Kangola, Ntungulu, Ndindi, Luzira, Sangano, Nyamuhondo, Lwanjoka, etc.

    Le lac Kivu loge la partie Sud-est du groupement Minga-sud jusqu'au nord.

    · sol et végétation

    Le groupement Mbinga-Sud présente deux qualités des sols : Sol argilo-sableux : se trouvant dans la localité de Bushushu et une partie de Munanira ;

    · Le sol argileux : sur une grande partie des Ilots, sur les collines, les montagnes et les versants des certains îlots, le sol est généralement lessivé par l'érosion.

    28

    II.1.b.3.c. Aspects historiques

    Les premiers occupants de la contrée MBINGA-SUD furent des pygmées. Ce peuple vivait de la chasse, et la cueillette dans les forêts naturelles qui couvraient cette contrée et la pêche.

    Ce peuple nomade vivait sans organisation administrative jusqu'à la période où le Mwami de Buhavu NTALE 1er va s'imposer et instaura son autonomie dans la chefferie de Buhavu.

    C'est ainsi que celui-ci va instaurer son premier fief à Ishovu pour aller habiter sa nouvelle acquisition territoriale de Munanira l'une de ses 10 localités qui composent le groupement Mbinga-sud.

    Après cette conquête le Mwami NTALE 1er va confier l'autorité à son fils, le prince Jules LUSHOMBO le lieu où résidait le Bwami pour s'installer à Kasheke, le siège actuel du chef-lieu du groupement Mbinga-Sud.

    Ainsi, depuis cette époque, il ya eu 2 chefs de Mbinga-Sud ; il s'agit de LUSHOMBO KAMIROGOSA dans le groupement et LUSHOMBO Jules fils, JOLI actuel chef du groupement.

    Ces chefs de la principauté du groupement Mbinga-sud sont les représentants de Mwami NTALE KAMIROGOSA dans le groupement Mbinga-Sud l'un des groupements qui composent la chefferie de Buhavu.

    Le chef de groupement a un pouvoir très respecté par la population. Il incarne donc le pouvoir coutumier du Mwami NTALE dans son groupement Mbinga-sud, il distribue la terre en son nom à leurs sujets moyennant un tribut à redevance appelée KALINZI.

    Le groupement Mbinga-sud comprend 10 localités (villages) dirigées chacune par un chef de localité ou chef du village.

    II.1.b.3.d. Aspects économiques - Agriculture

    L'agriculture est une activité économique principale dans le milieu où la majorité de la population est rurale. Elle est la principale source de revenu du paysan de Mbinga-sud en territoire agricole. L'agriculture qui répond aux autres préoccupations familiales primaires comme (habillement, l'alimentation, les soins médicaux, la construction des maisons d'habitation, la scolarisation ou l'éducation des enfants etc.

    On rencontre dans le groupement des grandes surfaces couvertes des cultures vivrières notamment les bananes, les maniocs, les haricots tandis que dans les hauts plateaux, les principales cultures sont les légumes, le petit pois, la pomme de terre.

    Les haricots volubiles, la patate douce, le maïs et l'élevage. Toutefois, le manioc constitue actuellement le produit agricole le plus rependu dans les échanges monétaires.

    Nombreux paysans cultivent actuellement pour la commercialisation que pour la consommation individuelle. Cela fait que l'on recourt beaucoup plus à la variété douce (manihotesculenta).

    Les produits de la pêche de l'agro-pastoral et quelques produits manufacturés sont vendus dans ces marchés et leur écoulement se fait à travers la voie routière et la voie lacustre.

    29

    Après le manioc, vint en second lieu les bananes, ces cultures trouvent leur importance dans les échanges commerciaux directs avec les Rwandais. Le lac Kivu permet l'acheminement des produits agricoles vers le Rwanda et locale traditionnelle (kasiksi).

    D'autres cultures sont : le caféier qui est pérenne et cultivé dans des plantations et acheminé au Rwanda, les haricots, l'arachide et le maïs sont essentiellement pratiqués dans le but de subvenir au besoin d'autre consommation locale en général.

    Bien que ne manifestant pas sur toute l'étendue où la majeur partie de groupement Mbinga-sud, l'érosion et les épidémies (maladies des cultures) sont des grands ennemis des cultures et causent non moins de dégâts.

    ? L'érosion déplace toute la matière verte fertilisante tombée sur le champ ainsi que la couche d'unis superficielle vers les bas-fonds ;

    ? Les épidémies (maladies des cultures) menacent les cultures jusqu'à faire tomber les cultures en ravageant.

    Ces paysans ne pourront jouir pleinement de tous les facteurs de production et ne pourront se mettre sérieusement au travail de champ que si la sécurité est garantie et s'il est soutenu d'un encadrement quelconque.

    En jetant un regard rétrospectif sur le passé, nous rappelons que depuis les années 1970, les paysans de Mbinga-sud avaient sacrifié les cultures vivrières au profit des quinquinas qui voulait à cette époque un prix relativement rémunérateur dans l'obligation de répondre à la demande de cette société en produit industriel.

    A ce sujet, PROUENTAL et F. RAVINAN cité par G. Kasole, estiment que « pour avoir de l'argent il faut cultiver quelque chose qui se vende et rien ne se vend, si non ce que veut l'acheteur ».

    Il appartient donc à ce dernier d'imposer son prix. Dans la même perspective des cultures d'exploitation, on a trouvé donc une responsabilité directe que dans la population d'origine agricole.

    Tous ces facteurs contribuent à la dégradation de l'état de santé de la population et de l'état de la société de la population.

    - le commerce

    Le commerce ambulant des produits agricoles est celui qui est le plus utilisé dans le milieu, les magasins sont presque inexistants sauf des petites boutiques de substance et quelques marchés comme le marché de Buhavu, kanjuki, cigera, Bushushu, nyamukubi, etc.

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    - l'artisanat

    Plus bas nous parlerons de parler de la pêche, mais essayons de parler de la fabrication des briques, de la fabrication des pirogues, de forge des fers, des vannes...

    Il y a une quinzaine d'année que le mouvement de la fabrication des briques prend de l'ampleur dans ce groupement et c'est une invention copiée chez les peuples hutu et tutsi venu du Rwanda qui ont doté aux populations de ce groupement pour une construction durable. La fabrication des briques est une activité saisonnière et se fait presque chaque saison sèche mais la commercialisation de celle-ci se fait chaque fois que nécessité.

    Le mouvement de la fabrication des pirogues est en voie de disparation suite à la rareté des arbres et une inadaptation des jeunes pour ces méthodes. La forge des fers est aussi presque déjà perdue dans ce groupement, du fait que nombreuses personnes qui l'exerçaient ne sont plus et auraient du mal à l'apprendre à la génération actuelle.

    - Organisation foncière

    Le régime foncier à Mbinga-sud est le type féodal, les terres appartiennent au Mwami. Le seul pouvant en confier le droit de jouissance au gens qui lui exprime le besoin. Le mode d'acquisition est régi par des procédures coutumières dont les plus importantes sont :

    ? Le Kalinzi : c'est un prix payé le droit d'utilisation de terre ; ce prix est toujours exigé en nature, vache ou chèvre, ce coup se rendra compte de la position de l'emplacement de la relation entre le domaine et acquérir cette terre reste héritage

    ? Le Bwasa : pour ce contrat, l'exploitant agricole loue la terre (champ) auprès d'un autre cultivateur pour une courte durée. Cette location se fait aussi en nature et ne fait pas partie de l'héritage ; seules les cultures vivrières y sont admises.

    Notons qu'en Mbinga-sud, le système de kalinzi n'est plus pris en considération par le fait qu'il ya en vente des plantations aux privés et à d'autres personnes par l'état comme par exemple à la pharmakina au comité Anti-Bwaki etc.

    Tous les cultivateurs appliquent le système de Bwasa pendant une saison renouvelable avec une mesure appelée « piquet » de 50m2 et cela moyennant quelque chose comme gage

    - La pêche

    La pêche dans Mbinga-sud est pratiquée sur le lac Kivu. La population des provisions (tilapia) limnotrissa et haplochromis est insuffisante pour couvrir tous les besoins alimentaires de la population de Mbinga-sud. La production des poissons varie suivant les saisons. Pendant la saison de pluie la quantité diminue tandis que lors de la saison sèche la quantité augmente.

    Les techniques de pêche varient suivant les instruments de pêche utilisés comme : la pêche à la ligne (luloba) pratiquée par quelques personnes vivant au bord du lac, les enfants des îlots et les jeunes désoeuvrés.

    31

    Sortes de pêches utilisées : La pêche au filet ordinaire (Mulaga), La pêche à la harpe (Omushambi), La pêche à la nasse (chishenge), La pêche à l'épuisette (kasaburo), La pêche à la main en cas de trouble (okuzimbira).Nous remarquons que certaines de ces techniques ci-haut citées sont en voie de disparition. La technique de pêche au filet dispose en parallèle les équipes de trois pirogues pendant la nuit, utilisant des filets maillant avec les lampes à pétrole, les pêcheurs se classent en deux catégories : les pêcheurs artisanaux et les pêcheurs traditionnels ou coutumiers.

    - Transport et communication

    Ce groupement connaît deux moyens ou voies de communication et de transport qui est lacustre et routier, et cela se réalise grâce aux pirogues motorisées et véhicules.

    Les pirogues facilitent le commerce sur le lac Kivu qui relie la ville de Bukavu à celle de Goma et kalehe par le port et la République Démocratique Rwandaise. Les véhicules facilitent le commerce sur la route Goma-Bukavu

    - L'élevage

    A côté de l'agriculture, les paysans aussi pratiquent l'élevage du petit et gros bétail. On pourrait surtout constater l'élevage de gros bétail dans les hauts plateaux de Bulonga, Bushaku, Kichwambili, Tchamula, etc.

    L'élevage de gros bétail était pratiqué pour plusieurs raisons notamment : s'acquérir de la dot, accéder aux grandes étendues de terres cultivables.

    Les événements malheureux qu'a connu Mbinga-sud depuis 1996 jusqu'à nos jours ont fait que l'élevage de gros bétail connaît des moments difficiles cautérisés par les vols, les pillages systématiques et les guerres à répétition ; Quelques bêtes restantes sont mortes par manque de traitement vétérinaire

    - Les Infrastructures

    L'infrastructure de base comme la route est en réhabilitation, les maisons de l'Etat qui abritent les bureaux, sont en état critique, car elles ne sont jamais réhabilitées depuis le départ des belges

    II.1.b.3.e. Aspects sociaux

    - population

    Dans sa composition, la population de Mbinga-sud présente une hétérogénéité considérable. Toutefois, les Bahavu constituent le groupe majoritaire. Ce groupement compte 137907 habitants sur une superficie de 369 km2. Cette population est inégalement repartie, tantôt dispersée sur les collines, tantôt concentrée dans une agglomération dense le long de la route (Ihusi, nyamukubi centre, lushebere, kalehe centre, tchofi, kasheke centre). Dans sa composition n, la population de Mbinga-sud présente une hétérogénéité considérable, mais les bahavu restent le groupe majoritaire. Hormis les bahavu, l'on trouve aussi les pygmees (batwa) qui occupent les bordures de la foret spécialement dans les coins de Musinga, Buziralo, Nyandera, Tchinji, Bulanga,Tchebumba, Les Banyarwanda, les Barundi vivent aussi à Mbinga-sud. Ils sont généralement e leveurs.

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    Tableau 1. Population du groupement Mbinga-sud(2016)

    Localités

    Hommes

    Femmes

    Garçons

    Filles

    Total

    Bushushu

    5557

    5663

    6658

    7484

    25362

    Muhongoza

    1992

    2049

    2416

    2705

    9162

    Munanira

    4867

    5702

    6076

    7125

    23770

    Tchibandja

    3217

    3305

    3678

    3596

    13796

    Kasheke

    3413

    4187

    8109

    9007

    24716

    Tchofi

    1230

    2120

    2720

    3368

    9438

    Ishovu

    1466

    1563

    1961

    2010

    7000

    Ihoka

    1457

    1215

    1284

    1425

    5381

    Iko

    1427

    1450

    1831

    1833

    6541

    Ibindja

    3027

    3137

    4455

    4366

    14685

    TOTAL

    27653

    30391

    38888

    42919

    139851

    Source : bureau de l'état-civil/ territoire de Kalehe, 2016

    Dans ce tableau de la population nous constatons que c'est dans la localité de Bushushu qu'il a les taux élevés des habitants suivit de la localité de Munanira ; les femmes/filles composent la majorité des habitants dans le territoire de Kalehe.

    - mouvement de la population

    Comme on peut constater le tableau démographique, la population de Mbinga-sud en 1997 était de 65.222 têtes rapportées à la surface totale du groupement (369km2), il se dégage une diversité de 166 habitants/km2.

    Nous observons en suite que toutes les couches de la population n'ont pas de mêmes proportions en nombres.

    En effet, comme caractéristique démographique des pays du tiers monde, nous sommes en présence d'une population jeune.

    L'occupation des terres minières de Nyabarongo et kairinge ont diverses tribus de territoires ruraux voisins surtout les Bashi et les Bahutu. Il convient de préciser que les sorties de la population se traduisent par l'exode rural vers la ville de Bukavu au Sud-Kivu et de Goma au Nord-Kivu.

    Shosho sport, TP Kalehe, Amani sport, Nyuki sport, Pima rouge, Saint-Esprit sport, nyota sport, Mapinduzi sport, Nguvu radi et quelques clubs de karaté.

    33

    L'exode, mobilité concerne surtout les jeunes qui ont quitté le village pour rester en ville où ils estiment bien étudier et trouver de l'emploi pour satisfaire leurs besoins fondamentaux.

    ? L'éducation

    Le territoire de kalehe en général et le groupement de Mbinga-sud en particulier accusaient une certaine insuffisance des établissements d'enseignement primaire, secondaire et universitaire.

    Ce retard de scolarité serait dû par :

    ? Le refus par le chef coutumier de l'octroi de terre aux colons belges pour construire des écoles dans les grands centres ;

    ? L'utilisation des enfants dans les plantations de quinquina, thé, caféier par les belges.

    ? Aux mariages précoces des jeunes.

    C'est vers les années 1980-1981 se fera plusieurs écoles. Aujourd'hui il y a une émergence des écoles dont 72 écoles primaires et 21 écoles secondaires, avec un institut supérieur des techniques de développement (ISTD) en sigle. Les écoles privées et celles conventionnées occupent la première charge d'encadrement éducatif ; les écoles et institut non conventionnées sont peu importantes dans ce groupement.

    ? La santé

    Le groupement Mbinga-sud se trouve dans la zone de santé de kalehe. Cette zone de santé a un hôpital général de référence et un centre hospitalier situé à nyabibwe.

    La zone de santé compte neuf centres de santé entre autre : Le centre de santé de Lushebere, le centre de santé de Bushushu, le centre de santé de Cigera, le centre de santé de Muhongoza, le centre de santé de Kalehe, le centre de santé de Tchofi, le centre de santé d'Ishovu, le centre de santé de Lemera.

    Cette zone de santé constitue un soulagement de la population apporté par le bureau diocésain des oeuvres médicales de Bukavu (BDOM) car la population se rendait au paravent à la FOMULAC/KATANA pour les soins médicaux.

    Religion : Le christianisme est la religion qui domine sur l'étendue du groupement Mbinga-sud. A part ces deux religions catholiques et protestantes, on trouve aussi la religion Musulmane, les témoins de Jéhovah, peu d'animistes et beaucoup d'autres sectes.

    Les loisirs : Le football reste l'activité sportive prédominante dans le groupement Mbinga-sud. Elle intéresse la majorité de la jeunesse repartie de la manière suivante :

    34

    - statistiques des sites de fabrication des briques

    Notre étude s'est focalisée beaucoup plus sur les sites de fabrication des briques : ces sites sont repartis dans les villages de Kesheke, Tchofi, Muhongoza, Cibandja, Munanira et Bushushu.

    L'exploitation des briques est beaucoup concentrée dans le village de TCHOFI, KASHEKE et MUHONGOZA, ces villages comportent des sites/chantiers dont certains actifs ou en exploitation et d'autres sont laissé à ciel-ouvert ou inactifs.

    Le nombre des chantiers des briques dans certains villages excédent à plus de 30 chantiers et dont chaque chantiers regorge plus des enfants qui fabriquent des briques. Suivant notre identification des enfants qui sont inscrits dans les chantiers des briques ; Le nombre croissant des enfants sont enregistrés lors de la saison sèche ou les fabricateurs des briques vaquent paisiblement à leurs activités. Devant ce tableau sombre ; les fabricateurs des briques ne disposent d'aucune structure à leur côté les assistant comment ils procèdent au recrutement des enfants dans les chantiers des briques

    Tableau 2. Les enfants recrutés dans des chantiers des briques dans le groupement Mbinga-sud

    Villages

    Kasheke

    Tchofi

    Muhongoza

    Cibandja

    Munanira

    Bushushu

    Total.

    Nombre des

    chantiers actifs

    36

    23

    31

    7

    2

    22

    121chantiers actifs

    Nombre d'enfants travailleurs approximatif

    + de 200 enfants

    +/-150 enfants

    +/-150 enfants

    48 enfants

    29 enfants

    + de 200 enfants

    Plus de 777 enfants travaillent

    dans ces
    sites

    Nombre d'associations des briquetiers

    Une seule association coordonne la production des briques dans ces villages

    1

    association

    Variétés des

    briques

    Briques
    cuites et
    à daube

    Briques
    cuite et
    à daube

    Briques

    cuites et à
    daube

    Briques

    cuites et
    à daubes

    Briques à daubes

    Briques cuites et à daube

    2 variétés

    Source : rapport des enfants recrutés dans des chantiers des briques

    - Coordination de L'ASSOBRIM : association des briquetiers de Mbinga-sud en territoire de Kalehe 2017

    35

    II.2 APPROCHE METHODOLOGIQUE

    La méthode de recherche est une démarche adoptée pour arriver à la découverte de la vérité ; une démarche scientifique suppose l'adoption d'une attitude neutre et objective.

    D'après GRAWITZ M. (1999) la méthode est un ensemble concret d'Operations mises en oeuvre pour atteindre un ou plusieurs objectifs, un corps des principes réside à toute recherche organisée, un ensemble des normes permettant de sélectionner, de coordonner les techniques

    Ce travail fait recours à une méthode relativement simple, valable et susceptible de compréhension. L'application des textes portant sur la protection de l'enfance et de l'environnement demeure cautions à une observation. Bien appréhender tous ces éléments par rapport aux variables de l'étude à qui fait l'objet de description. La méthode descriptive a été ainsi mise à profit.

    II.2 a. La méthode descriptive

    La méthode descriptive est une méthode qui consiste à obtenir une vue d'ensemble du sujet, en particulier dans les sciences sociales et la psychologie. Elle consiste souvent à observer sans affecter le comportement normal, voire décrire des faits. Elle est importante car elle a permis de décrire la situation du terrain. Elle permet de proposer des stratégies lutte contre ce phénomène. C'est ainsi qu'elle a permis de décrire les incidences qui affectent les enfants lors de la fabrication des briques dans le groupement Mbinga-sud.

    La description a consisté d'abord à identifier les sites de la fabrication des briques, le prélèvement des enfants exerçant ces activités dans des champs des briques et les effectifs de prestation en genre féminin et masculin. Dans la perspective de décrire les incidences qui affectent les enfants lors de la fabrication des briques, nous avions voulu d'abord à connaitre les nombres des enfants qui pratiquent cette activité et leur revenu lors du travail. Elle est également utile lorsqu'il n'est pas possible de tester et de mesurer le grand nombre d'échantillons dont on a besoin dont les expériences de type plus quantitatif. Voici la description de cette méthode sur les aspects des variables suivantes :

    - Aspect exploitation : avec cette méthode, on a pu identifier les enfants qui sont dans les sites de fabrication de briques et de dégager les conséquences issues lors de la fabrication des briques sur les même enfants. Cet aspect exploitation comme définit dans nos termes conceptuels du sujet relève d'une violation des droits humains. Ainsi leurs droits bafoués et violés par cette pratique ont été décrits et présentés.

    -Aspect enfant : la présence des enfants dans les sites de fabrication des briques a suscité certaines autorités au regard de la sensibilisation du problème. Dans cet aspect, il nous est revenu de trouver d'avance les chiffres/sondage des enfants qui sont présentement dans les chantiers, de proposer aussi aux parties prenantes susceptibles d'interdire le recrutement des enfants dans les sites production de briques de se saisir de la problématique pour combattre le phénomène.

    36

    -Aspect incidence socio-éducative: cette méthode nous facilite d'identifier certaines raisons qui incitent les enfants à abandonner l'école et trouver chemin vers la fabrication des briques. Les enfants nourrissent les ambitions de toucher de l'argent et ne voient plus utile l'école. Sortir ces derniers dans les chantiers des briques interpelle l'état à mettre son autorité en vigueur et octroyer une facilitation des enfants à accéder à l'école. Plus les parents et les organismes resteront les seuls à combattre le recrutement des enfants dans les sites de fabrication des briques sans l'appui de l'autorité de l'Etat, ce phénomène va persister. La réinsertion des enfants en milieu scolaire incombe à la responsabilité de l'état en premier lieu et des parents en second lieu.

    -Aspect incidence socio-environnementale : la dégradation de l'environnement dans le territoire de Kalehe étant due à plusieurs causes notamment, la coupe des bois, les érosions, la recherche de l'argile pour la fabrication des briques... sont biens des éléments qui accroissent la dégradation de l'environnement. Le code forestier étant bafoué, La mise à nu la surface terrestre active ainsi l'évaporation des émissions de gaz à effet de serre susceptible d'augmenter le réchauffement climatique. Pour une protection efficace de l'environnement, incapable d'impliquer les enfants, il faut d'abord décrire le phénomène exploitation des enfants dans ces sites et favoriser un programme d'éducation éco-citoyenne quant à ce.il reviendrait aux parties prenantes de mettre en place des mesures d'abattement des arbres, d'exploitations des briques...

    II.2.b. Techniques :

    Plusieurs techniques sont utilisées pour la réalisation de notre recherche, notamment :

    II.2.b.1. La technique d'interview : Elle nous a permis de poser les questions verbales aux enquêtés mais aussi au focus group que nous avions mené avec des personnes des adultes (parents, police, briquetiers, enseignants, agriculteurs...) en vue d'obtenir les données nécessaires.

    II.2.b.2. La technique documentaire c'est une recherche et analyse des documents ou ouvrages généraux, travaux scientifiques parlant spécifiquement sur l'exploitation d'enfants, des incidences sur l'exploitation d'enfants et de l'environnement. La documentation par un questionnaire d'enquête sur terrain et d'une fiche de focus group ont été les instruments qui nous permis par excellence de collecter les informations de notre enquête.

    II.2.b.3. La technique d'entretien : avec les conversations et les entretiens faites, nous a permis d'accoucher les réelles raisons qui suscitent les enfants à travailler dans des chantiers des briques. Les réponses étant diverses par rapport aux enquêtés et aux personnes rencontrées lors du focus group, cette technique nous a pourvu d'agencer leurs réponses en un tout pour une réponse unique.

    II.2.b.4.La technique d'observation libre : à partir de cette technique observatoire, nous sommes parvenus à observer les faits et à les comparer par rapport à d'autres cieux

    II.2.b.5. La technique d'enquête : C'est une opération qui s'effectue sur une population mère afin de requérir les opinions par rapport à un fait .A travers le protocole de recherche nous avons pu récolter les opinions certaines personnes ciblées pour la réduction de l'exploitation d'enfants et de la protection de l'environnement

    37

    II.2.b.6. La technique de focus-group : c'est une opération que nous avions tenu avec des personnes adultes des catégories et couches sociales en vue de collecter les points de vue d'ensemble sur le phénomène exploitation d'enfants dans la production des briques .ainsi les catégories touchées sont les responsables des chantiers des briques, ; quelques parents par villages concernés , la police de protection de l'enfance et quelques enseignants etc.

    Le nombre de focus-group organisé en moyenne était de 5 à 6 personnes, 14 focus-group avec un total de 79 personnes.

    La composition se présente comme suit :

    Categorie sociale

    Nombre des focus-

    group

    Nombres des

    personnes par focus-group

    Total

    1° police de protection
    de l'enfance poste du
    groupement Mbinga-sud

    1

    6 agents PNC

    6

    briquetiers/responsbles

    1

    7 briquetiers

    7

    3°parents dans les 6

    villages

    6

    6 parents

    36

    4° enseignants

    6

    5 enseignants

    30

    Total nombre des focus- group

    14

    14 focus-group

    79 personnes

    Conçu par nous-mêmes ; Février 2019

    II.2.b.7. Plan de technique d'échantillonnage : Pour notre champ et technique

    d'échantillonnage de notre étude, nous avions mené sur cette étude sur les sites de fabrication des briques dans le groupement Mbinga-sud. Dans les 6 villages où s'exerce cette pratique. Pour un des bons résultats, nous avions mené notre enquête sur des personnes/enfants qui fabriquent des briques car ils sont notre cible d'enquête afin d'agencer un bon résultat. Un focus group a été tenu avec des personnes adultes de toutes couches sociales afin de collecter leurs points des vues sur l'exploitation de l'enfant. Vu que l'enfant lui-même n'a pas toutes les informations à notre enquête, voilà la raison justifiant le focus group tenu avec des adultes.

    II.2.b 8. Plan de déroulement de l'enquête : la présentation de l'enquête évoquée précédemment, concernant la récolte des données de notre étude, elle a été complétée par la technique d'interview et surtout pendant les heures de travail et pour les autres qui étaient discrets et chaque fois en mouvement la technique d'entretien. Après avoir établi le questionnaire d'enquête, nous nous sommes déployés sur le terrain seul afin de récolter les opinions de dans les sites de fabrication des briques d'une manière suivante :

    - L'identification du milieu d'étude : le groupement Mbinga-sud en territoire de Kalehe pour des raisons déjà évoquées en sis

    - La détermination de la cible d'enquête : deux catégories de la cible ont été retenues, notamment les enfants pour le questionnaire d'enquête, tandis que les adultes pour le focus-group un guide d'entretien à leur intention

    38

    - La planification des descentes sur le terrain : une élaboration d'un horaire pour une période d'enquête ayant duré une semaine et demi, les jours du début de la semaine ont été les plus choisi par nous afin de rencontrer les enquêtés dans leurs activités de fabrications des briques.

    - Recueillir les informations sur le terrain : en moyenne journalière 10 à 12 personnes par jours étaient soumises au questionnaire et un focus-group le soir une fois les personnes adultes seraient déjà rentrées dans leurs villages.

    II.2.b.9. La cible d'enquête ; matières et outils utilisés : Pour mener notre enquête, nous avons utilisé les stylos, les papiers, le questionnaire d'enquête, le guide d'entretien lors du focus group et ordinateur pour le traitement des données mais aussi téléphone pour la recherche en ligne ainsi qu'un cahier de recherche.

    II.2.b.10. l'échantillonnage

    L'échantillon relatif à cette étude est aléatoire mais représentatif selon l'importance ou la taille du nombre d'enfants sur les sites de production des briques dans cette entité( MBINGA-SUD), les chiffres approximatifs fournis pour l'association des producteurs de briques(ASSOBRIM) est de 777 enfants d'âges confondus a permis de tirer un échantillon de 60 enfants soit 13% des statistiques de la population mère.

    II.2 b.11.plan de traitement des données :

    Analyse des données : comme expliqué précédemment, 60 personnes ont fait objet de l'échantillon. Après avoir collecté les informations primaires (brutes) nous avons procédé d'abord au dépouillement puis à l'analyse des résultats selon les techniques suivantes :

    -le calcul des fréquences

    - le calcul des pourcentages

    -Le résultat de l'étude : ont été présentés dans des tableaux de fréquences et des pourcentages tandis que leur lecture comprend les commentaires et analyse pour dégager la position scientifique, en évaluant le degré d'exploitation des enfants dans les sites de fabrication des briques et son incidence socio-éducative et environnementale.

    La compilation des données récoltées : pour la partie revue de la littérature le Microsoft Word 2007, avec une écriture new times roman avec une taille de police 12 et pour la partie analyse et interprétation des données, EXCEL a été utilisé pour cette fin.

    Le tri des questionnaires par groupe d'enquêté(es) : il s'agit des anciens enfants qui ont une longue expérience de la fabrication des briques et ceux nouveau dans ce domaine.

    L'Analyse des données par groupe d'enquêtés : les différents tableaux obtenus ont été commentés selon le cas.

    Ce chapitre deuxième consistait à présenter le milieu d'étude, en détaille, il délimite le territoire de kalehe puis le groupement Mbinga-sud, la méthode descriptive et techniques utilisées y sont abordées

    39

    CHAPITRE TROISIEME :

    PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS D'ETUDE

    III.1.a : Sommaire sur l'enquête

    Ce chapitre est le socle par excellence de cette étude qui se veut pragmatique, peut théorique même si la théorie nous a inspiré, des les enquêtes menées auprès des enfants et les points des vu des personnes ayant composées notre focus-group constitue le débat de ce chapitre. Les réalités descriptives par rapport à l'exploitation des enfants dans la fabrication des briques et son incidence socio-éducative et environnementale en groupement Mbinga-sud territoire de Kalehe interpellent à plus d'un égard et sont en rebondissement sociologique et culturel.

    III.1 .b: Présentation de l'enquête

    Pour la présentation de l'enquête, ce dernier avait comme objectif :

    ? Mener une enquête dans les différents sites d'exploitations et identifier les enfants concernés et leur administrer le questionnaire.

    ? Recueillir leurs opinions voire d'autres acteurs (employeurs, parents...) sur le mode d'exploitation « les conditions les difficultés et les incidences socio-éducative et environnementale de ce phénomène assortie des propositions de la lutte contre le phénomène.

    III.1.c. présentation des résultats quantitatifs et qualitatifs

    Ce chapitre consacre à présenter, analyser les données et interpréter les résultats qui sont les fruits de nos recherches, nous sert à fournir à nos lecteurs la synthèse de ce qu'a été le gain de la recherche.

    Nous présentons des tableaux et analysons les données y mentionnées par des commentaires. Dans le tableau, la première colonne est réservée aux réponses, la seconde aux fréquences et la troisième aux pourcentages

    Notre champ de L'enquête couvre les sites de briqueterie du groupement Mbinga-sud dans le territoire de Kalehe

    Tableau 1 : Dans quelle intervalle d'âge êtes-vous ?

    Réponse

    Fréquence

    Pourcentage

    de 5ans à 7 ans

    4

    6.6%

    8ans à 10

    ans

    14

    23.3%

    11 ans à 15 ans

    19

    31.6%

    16 ans à 17

    23

    38.3%

    40

    ans

     
     

    Total

    60

    99.9%

    Source : nos investigations sur le terrain, de février à juillet 2019

    Commentaire : Ce tableau montre que les enquêtés sont pratiquement des enfants et dont l'âge varie entre 16 à 17 ans ou 38.9% suivi de enfants dont l'âge varie entre 11 ans à 15 ans soit 31.6 %. Les enfants de 8ans à 10ans représentent 23.3% soit 14 enfants, et 6.6% soit 4 enquêté(es) ayant l'âge variant entre 5ans et 7 ans d'âge. Il est clairement établie que le plus de pourcentage soit 38.3% qui sont ou était déjà à l'école secondaire ; leur tranche d'âge le témoigne ; 16 ans à 17 ans. Les enfants à 11à 15 ans, ce sont des tranches d'âges des personnages qui peuvent se débrouiller bien que enfants.ils devraient être à l'école mais désolé.

    Tableau 2. Répartition des enquêtés par sexe ou genre

    Genre

    Fréquence

    Pourcentage

    Masculin

    39

    65%

    Féminin

    24

    40%

    Total

    60

    100%

    Source : nos investigations sur le terrain, de février à juillet 2019

    Commentaire : Il ressort de ce tableau que les garçons/masculins représentent la majorité incontestable des enfants qui travaillent dans des chantiers des briques, soit 65 % des enquêté(es) tandis que les filles servant à transporter des briques et puiser de l'eau représentent 40%. Les jeunes garçons pubères sont les plus souples ces travaux. C'est une prédisposition naturelle. Nos propres observations sur le terrain ont confirmées ces tendances. Les filles rencontrées parmi elles, il y a celles qui nous nous déclaratoire déjà des enfants et par occasion mariée.

    Tableau 3. Etes-vous déjà marié(es) ou avez-vous été engrossées

     

    Fréquence

    Pourcentage

    Oui

    23

    38%

    Non

    37

    61.6%

    Total

    60

    99.6%

    Source : nos investigations sur le terrain, de février à juillet 2019

    Commentaire : Les données de ce tableau montrent qu'il y a bien sûr une présence des enfants qui sont déjà marié(es) ou d'autres sont ou été déjà engrossé(es) dans des sites de production des briques dont 38% ont affirmé(es) à cette assertion tandis que 61.6% ont nié n'être pas marié(es) ou engrossé(es).

    Tableau 4. Il y a-t-il des cas de grossesses dans ces chantiers ?

     

    Fréquence

    Pourcentage

    Oui

    46

    76.6%

    Non

    14

    23.3%

    Total

    60

    99.9%

    Source : nos investigations sur le terrain, de février à juillet 2019

    41

    Commentaire : L'analyse des données de ce tableau démontre les des cas de grossesses qui arrivent aux enfants dans des chantiers de production des briques dont 76.6% affirment que les cas de grossesses y sont présentes et 23.3% ne partagent pas ce point de vue.

    Tableau 5. Si oui, qui sont les auteurs de ces grossesses ?

    Les auteurs

    Fréquence

    Pourcentage

    Les jeunes garçons

    qui travaillent dans

    des chantiers

    23

    38.3%

    Les personnes

    externes

    14

    23.3%

    Les chefs de chantiers ou les briquetiers

    15

    25%

    Pas des réponses

    8

    13.3%

    Total

    60

    99.9%

    Source : nos investigations sur le terrain, de février à juillet 2019

    Commentaire : Le tableau ci-haut dépeint les auteurs des grossesses dans des chantiers de production des briques, 38.3% enquêté(es) dénoncent les garçons qui travaillent dans ces chantiers comme étant les premiers auteurs, nos constants révèlent que ces jeunes garçons gourent les filles avec des maigres sommes d'argent en échange avec le sexe ; les chefs de chantiers ou les briquetiers eux aussi occupent la deuxième place et représentés à 25%, nos constats sur le terrain révélé que ces chefs accordent des pots-de-vin à ces jeunes filles qui en retour échange leurs sexe avec de l'argent. Les personnes externes ne travaillant pas dans des chantiers aussi parviennent sur ce tableau à 23.3% de cette enquête qui agissent de la même façon comme ces prédécesseurs énoncés, et 13.3% ne fournissent pas assez d'information sur cette question

    Tableau 6 : Avez-vous les deux parents ?

     

    Fréquence

    Pourcentage

    Oui

    39

    65%

    Non

    21

    35%

    Total

    60

    100%

    Source : nos investigations sur le terrain, de février à juillet 2019

    Commentaire : Ce tableau explique que parmi nos enquêté(e) 65% d'entre eux ont les deux parents tandis que 35% d'entre eux n'acceptent avoir les deux parents ou carrément les deux ne sont plus vivants

    Tableau 7: si Non, lequel des parents n'est plus en vie ?

     

    Fréquence

    Pourcentage

    Papa

    12

    20%

    Maman

    9

    15%

    Pas des

    réponses

    39

    65

    Total

    60

    100%

    Source : nos investigations sur le terrain, de février à juillet 2019

    42

    Commentaire : Ce tableau ci-haut reprend la proportion des enquêté(es) repris dans le tableau 4 ayant répondu n'avoir plus les deux parents, ou avoir perdus un de ses parents, dont 12 d'entre les 21negateurs (ices) affirment être orphelin(e) de père tandis que 9 négateurs (ices) affirment être orphelin(e) de père.65% sont ceux-là qui reconnais avoir les deux parents et n'avaient pas quoi se prononcer. La tendance sociologique qui émarge dans la réalité des faits et que les orphelins sont ceux-là qui ont perdu plus les pères que les mères. Il y a donc plus des veuves à ce titre. Une femme tenir l'éducation d'un enfant seule est délicate.

    Tableau 8 : êtes-vous ou avez-vous été scolarisé(e) ?

     

    Fréquence

    Pourcentage

    Oui

    48

    80%

    Non

    12

    20%

    Total

    60

    100%

    Source : nos investigations sur le terrain, de février à juillet 2019

    Commentaire : Il s'avère dans ce tableau que nombreux enfants aient été à l'école et d'autres y sont toujours mais exerçant certaines activités pour faciliter leurs scolarisation et répondre à certains besoins primaires dont leurs familles peuvent avoir besoins, c'est ainsi que ce tableau déchiffre que les enquêté(e) acceptent avoir été et sont scolarisé(e) soit 80% et 12ù d'entre eux refusent n'avoir été scolarisé(e). La tranche d'âge rapportée témoigne qu'ils devaient déjà être à l'école secondaire. 16-17ans ou 11 à 15ans en font le reflet. Le risque est de basculer en abandonnant les études pour ceux-là qui étudient encore.

    Tableau 9 : Quel est votre niveau d'étude ?

    Niveau d'étude

    Fréquence

    Pourcentage

    Primaire achevé

    15

    25%

    Primaire non achevé

    8

    13.3%

    Secondaire achevé

    7

    11.6%

    Secondaire non

    achevé

    20

    33.3%

    Alphabétisé(e)

    6

    10%

    Sans niveau

    4

    6.6%%

    Total

    60

    99.8%

    Source : nos investigations sur le terrain, de février à juillet 2019

    Commentaire : Ce tableau dépeint le niveau d'étude des enfants qui pratique la fabrication des briques, suivant cette interprétation, les enfants du secondaire non achevé ou en cours représentent 33.3% ou soit 20 personnes, suivi de ceux du primaire achevé équivalent à 25% ou 15 enquêté(es), ceux du primaire non achevé représentant 13.3% soit 8 enquêté(es) un chiffre très serrés avec 11.6% ou soit 7personnes, raccrochés avec 10% ou 6 personnes pour les alphabétisé(es) et les sans niveau ferme ce commentaire avec 6.6% ou soit 4personnes. Ce tableau nous laisse croire que les enfants pratiquent la fabrication des briques afin de trouver quelque sommes d'argent les facilitant à se payer les études. Pouvons-nous croire que bon nombre de ces enfants continueront à étudier les corrélations entre les tranches d'âges , c'est-à-dire de 16-17ans et 11-15 ans font remarqués qu'on tend respectivement du cycle des

    Commentaire : La connaissance sur les formes d'exploitation des enfants est le fait de la production des briques. 100% des enquêté(es) l'ont rapportés, ce sont des opinions

    43

    humanités et l'on commence le cycle d'orientation. Il est à propos de savoir concrètement s'ils continuent à étudier

    Tableau 10. Etes-vous déjà à l'école ?

     

    Fréquence

    Pourcentage

    Oui

    41

    68.3%

    Non

    19

    32.3%

    Total

    60

    100%

    Source : nos investigations sur le terrain, de février à juillet 2019

    Commentaire : Ce tableau représente les enfants qui ont déjà été à l'école dont, 68.3% affirment été déjà à l'école et 32% ne partagent pas ce point de vue.

    Tableau 11. Si oui, dans quel cycle êtes-vous ?

     

    Fréquence

    Pourcentage

    Secondaire

    7

    11.6%

    Humanité

    20

    33.3%

    Primaire (élémentaire, moyens, terminal)

    15

    25%

    Pas de réponses

    18

    30%

    Total

    60

    99.9%

    Source : nos investigations sur le terrain, de février à juillet 2019

    Commentaire : En analysant ce tableau nous découvrons que 33.3% des enfants qui fabriquent des briques sont inscrit aux humanités, 30% n'ont pas fourni des réponses à cette question, 25% des ces enfants sont inscrits à l'école primaire dans des degrés comme élémentaire, moyens, terminal et 11.6% sont inscrit au niveau du cycle d'orientation ou C.O

    Tableau 12 : Quelles sont les formes d'exploitation d'enfants que vous connaissez ?

    Formes d'exploitation

    Fréquence

    Pourcentage

    L'utilisation des enfants

    dans des maisons de
    tolérances

    6

    10%

    Dans des travaux durs

    (agriculture, la construction des chantiers des maisons)

    12

    20%

    Le (commerce) ou la vente des produits de première

    nécessité et activités
    sexuelles

    10

    16.6%

    Travaille dans des mines

    9

    15%

    Dans la fabrication des

    briques

    60

    100%

    Total

     
     

    Source : nos investigations sur le terrain, de février à juillet 2019

    44

    vraies.100% de cette cible est directement concernée par cette forme d'exploitation , par ailleurs, 20% disent qu'il existe aussi des travaux durs, type agriculture et construction des chantiers , 16.6% disent qu'ils s'adonnent au commerce de produits de première nécessité et activités sexuelles , 15% sont exploités dans les mines . Ces tendances d'exploitation des enfants sont peu observées dans le milieu. C'est beaucoup la production des briques et par occasion dans l'agriculture.

    Tableau 13 : Depuis quand aviez-vous commencé à vous adonnez à ces travaux de production des briques ?

     

    Fréquence

    Pourcentage

    De 1 à 3ans

    21

    35%

    De 4ans à 5ans

    14

    23.3%

    Moins d'une

    année

    18

    30%

    6 ans et plus

    7

    11.6%

    Total

    60

    99.9%

    Source : nos investigations sur le terrain, de février à juillet 2019

    Commentaire : Les données de ce tableau montrent que les enfants ont une ancienneté dans le domaine de 1à 3ans soit 35% des opinions l'ont rapportés, 30% soit 18 enquêté(es) ont une ancienneté de moins d'une année, 23.3% ont déjà fait carrière dans ce domaine soit 4 à 5 ans et 11.6% ont plus de 6 ans, pour eux, c'est une activité consacrée et que l'on peut imaginer qu'il est difficile de connaissance et une telle catégorie de laisser abandonné cette pratique. Les espoirs sont encore permis pour ceux-là qui ont 1 à 3 ans ou moins d'une année. Une forte sensibilisation peut les ramener à la raison

    Tableau 14 : Qui vous aurez intéressé à la fabrication des briques?

     

    Fréquence

    Pourcentage

    Mes parents

    39

    65%

    Moi-même pour

    satisfaire mes besoins

    4

    6.6%

    Mes amies

    7

    11.6%

    Les producteurs des

    briques

    7

    11.6%

    Autres à préciser

    3

    5%

    Total

    60

    99.8%

    Source : nos investigations sur le terrain, de février à juillet 2019

    Commentaire : En analysant les données durs tableau ci-haut il se constate 65% des enfants enquêtés affirment avoir intéressés par leurs parents afin de travailler dans des sites de production des briques, ceux intéressés par leurs propres amis et par leurs producteurs des briques (chefs des chantiers) ont des pourcentages similaires respectivement chacun 11.6% soit 7 enquêté(es) suivi de ceux qui se s'étaient intéressés d'eux-mêmes pour satisfaire leurs besoins soit 6.6% ou 4 personnes et en dernier lieu les enquêté(es) qui ont choisi ne fournir aucune information précise soit 5% ou 3 personnes. Il s'avère que les parents sont véritables responsables de la violation des droits fondamentaux de leurs enfants. Certes la pauvreté des

    45

    ménages les y amène, mais c'est condamnable par les lois du pays et les traités internationaux auxquels le pays à souscrit et ratifiés.

    Tableau 15.Pourquoi adonnez-vous à ces pratiques?

     

    Fréquence

    Pourcentage

    Pour accroitre le revenu de nos familles

    22

    36.6 %

    Car nous n'étudions plus et donc un travail d'occupation

    6

    10%

    Puisqu'on nous donne de

    l'argent et nous l'aimons

    20

    33.3%

    Nous complétons ou payons

    nous-mêmes les frais scolaires

    12

    20%

    Total

    60

    99.9%

    Source : nos investigations sur le terrain, de février à juillet 2019

    Commentaire : Les données du tableau nous renseignent que sur les 60 enquêté(es) 36.6% soit 22 personnes affirment travailler dans ces sites de production des briques afin d'accroitre le revenu de leur famille , c'est ainsi qu'on peut affirmer que nombreux enfants sont dans des carrières pour le compte d'un tiers et d'autres qui travaillent dans ces sites puisqu'on leur donne de l'argent soit eux-mêmes tiennent à accéder à l'argent soit 33.3% l'ont affirmé travailler pour compléter leurs frais scolaires, représenté(es) à 20% soit 12 personnes et en fin 10% considèrent comme une occupation parce qu'ils n'étudient plus. À en croire ces résultats, il est une évidence que les parents poussent eux-mêmes leurs enfants à s'adonner à cette pratique. Le fait que cette activité est en affiche le renforcement de revenus de leurs ménages et payer les frais scolaires, ceci traduit toujours la pauvreté de leurs ménages.

    Tableau 16 : Saviez-vous que ces travaux sont dangereux pour les enfants ?

     

    Fréquence

    Pourcentage

    Oui

    42

    70%

    Non

    18

    30%

    Total

    60

    100%

    Source : nos investigations sur le terrain, de février à juillet 2019

    Commentaire : Ce tableau renseigne les opinions des enfants sur la connaissance de ce que ces travaux sont dangereux soit 70% ou 42 personnes l'ont affirmé, 30% soit 18 personnes nient n'en savoir que ces travaux sont dangereux pour eux. Ces enfants savent réellement que ces travaux sont dangereux. Les entretiens approfondis que nous avons eu avec la bonne frange l'ont confirmé.

    Tableau 17: Saviez-vous que l'exercice de ces travaux par les enfants est punissable par la loi et c'est un crime ?

     

    Fréquence

    Pourcentage

    Oui

    7

    11.6%

    Non

    53

    88.3%

    Total

    60

    99.9%

    Source : nos investigations sur le terrain, de février à juillet 2019

    Commentaire : Le tableau ci-haut renseigne des autres conséquences liées au phénomène fabrication des briques par les enfants et son incidence. Sur coup, les opinions rallient

    46

    Commentaire : Les donnes de ce tableau montrent clairement que la majorité des enfants ne savent pas que cette pratique est prohibée par la loi, 88.3% des enquêté(es) l'ont dit contre 11.6% qui se disent connaitre. Il y a lieu de comprendre que cette ignorance ces lois amène aux enfants et aux parents de s'adonner et de permettre de faire cette activité. Il quoi vulgariser à grande échelle ces lois dans cette zone.

    Tableau 18: Selon vous, quelles sont les conséquences relatives à la fabrication des briques par les enfants dans le groupement Mbinga-sud ?

     

    Fréquence

    Pourcentage

    Les enfants sont exposés au plan sanitaire

    60

    100%

    Les enfants seront analphabètes ou illettré(es)

    47

    78.3%

    Les enfants sont prédisposés à la délinquance juvénile

    60

    100%

    Les enfants ne contribuent pas

    conséquemment au

    développement de leur ménage

    santé

    60

    100%

    La pratique menace de

    l'environnement

    60

    100%

    Total

    -

    -

    Source : nos investigations sur le terrain, de février à juillet 2019

    Commentaire : Les conséquences relatives à cette pratique sont connues à presque 100% par les enfants eux-mêmes. 100% disent respectivement que cette pratique conduit à les exposer au plan de la santé , qu'ils sont prédisposés à basculer à la délinquance juvénile, les enfants ne contribuent pas conséquemment au développement de leurs ménages . Cette pratique menace l'environnement. Seulement 78.3% disent qu'il y a risque de ne pas terminer leurs études ou demeure illettrés.

    Tableau 19: quelles sont les autres conséquences liées à ce phénomène de fabrication des briques par les enfants ?

     

    Fréquence

    Pourcentage

    Les enfants fabriquent des

    briques sans respecter les normes environnementales

    60

    100%

    Risque d'accident

    60

    100%

    Risque de grossesses ou de se faire engrosser

    27

    44%

    Risque de mariages précoces

    60

    100%

    Autres à préciser

    0

    00%

     
     
     

    Source : nos investigations sur le terrain, de février à juillet 2019

    Commentaire : Ce avant dernier tableau de notre enquête ci-haut renseigne les instances où les plaignants portent leurs plaintes une fois une forme d'exploitation survient et lors d'un

    47

    presque le suffrage car 100% disent que les enfants fabriquent des briques sans respecter les normes environnementales, le risque d'accident, des ménages précoces et 44%parlent des risques de grossesses ou d'engrosser. Les conséquences de cette pratique sont donc connues par la cible. Il y a lieu de les convaincre à abandonner la pratique

    Tableau 20 :pouvez-vous nous renseigner des conséquences environnementales sur la production des briques dans votre groupement ?

     

    Fréquence

    Pourcentage

    Le site est laissé à ciel ouvert lors

    de l'extraction d'argile pour la
    production des briques.

    60

    100%

    L'usage excessive de bois amène à la coupe systématique des bois et accentue la déforestation

    60

    100%

    La pollution de l'air par la

    production de la fumée lors de la cuisson des briques

    60

    100%

    Les abîmes des sites de

    fabrication des briques laissent

    des étangs qui polluent
    l'environnement

    36

    60%

     
     
     

    Source : nos investigations sur le terrain, de février à juillet 2019

    Commentaire : Le tableau ci-dessous reprend les conséquences relatives à la fabrication des brique et son incidence environnementale, les enquêté(es) ont reconnus à 100% que cette activité amène à laisser le site à ciel ouvert lors de l'extraction de l'argile, l'usage excessif de bois de cuisson des briques, la pollution de l'air lors de la cuisson des briques et 60% affirment que qu'il y a présence des abîmes dans les sites de fabrication et qui parviennent à laisser des étangs qui polluent l'environnement.

    Tableau 21. Quand une forme d'exploitation des enfants dans les sites de fabrication des briques survient ou lors d'un contentieux, à qui déposez-vous plainte ?

     

    Fréquence

    Pourcentage

    Auprès de la police

    14

    23.3%

    Aux chefs de villages

    8

    13.3%

    Aux cadres de

    dialogues et de

    médiation CDM, et
    aux chefs de villages

    18

    30%

    Nous nous taisons car ils ne répondent pas

    20

    33.3%

    Total

    60

    99.9%

    Source : nos investigations sur le terrain, de février à juillet 2019

    48

    contentieux ; cependant, nos enquêté(es) démontrent parmi eux que nombreux se taisent et laisse tomber le différends et représentés(es) à 33.3% soit 20 personnes de notre enquête, et pourtant d'autres représenté(es) à 30% soit 18 personnes qui affirment porter plainte auprès du cadre de dialogue de médiation (CDM) installés dans leurs villages, n'en déplaise pas ces autres personnes elles qui acceptent porter plainte auprès de la police représenté(es) à 23.3% soit 14 personnes et vient au final 13.3% soit 8 personnes de notre enquête croient que porter plainte auprès des chefs de villages parait être la bonne voie pour la transformation de ce conflit.

    Tableau 22 : Quelles sont les structures ou institutions qui luttent contre ce phénomène dans votre groupement ?

     

    Fréquence

    Pourcentage

    Les ONG et les ASBL

    32

    53.3%

    Les étudiants et leurs universités

    7

    11.6%

    La police de protection de

    l'enfance

    16

    26.6%

    Le ministère du genre famille et de l'enfant

    1

    1.6%

    Les églises

    3

    5%

    Les orphelinats

    1

    1.6%

    Total

    60

    99.8%

    Source : nos investigations sur le terrain, de février à juillet 2019

    Commentaire : Ce tableau dépeint les institutions ou organisations qui oeuvrent pour la lutte contre l'exploitation d'enfants dans le groupement Mbinga-sud et dans le territoire de Kalehe en général, il est sans doute que les enfants reconnaissent à 53.3% les organisations non gouvernementales et les associations sans but lucratifs être les premières qui travaillent pour la lutte contre l'exploitation des enfants par les campagnes de sensibilisations et les séances de formations des enfants et des parents, les enquêté(es) reconnaissent à 26.6% la police car elle intervient de fois par la traque des personnes qui une fois survient des différends, contentieux, litiges entre les travailleurs et les chefs de chantiers, cette situation est souvent le non paiement des enfants après leur labeur. Il est probant que les enfants reconnaissent les universités à travers leurs étudiants à 11.6% qui de fois sensibilisent les enfants sur les droits de l'enfant, suivi faiblement des églises à 5%, du ministère du genre, famille et de l'enfant et les orphelinats respectivement à 1.6 % chacun.

    Tableau 23. À votre avis, quels sont les moyens par excellence pour lutter contre l'exploitation des enfants dans les chantiers de briques

     

    Fréquence

    Pourcentage

    Que l'état gratifie la scolarisation des enfants

    60

    100%

    Que les chefs des chantiers n'acceptent plus le recrutement des enfants dans les chantiers des briques

    51

    85%

    Que les parents n'acceptent plus envoyé leurs enfants dans des chantiers de production des briques

    60

    100%

    49

    Que la police de la protection de l'enfant inspecte jalousement les chefs des chantiers qui recrutent des

    enfants ne respectent pas les consignes et les
    punissent

    60

    100%

    Total

    -

    -

    Source : nos investigations sur le terrain, de février à juillet 2019

    Commentaire : Ce tableau représente les moyens par excellence pour combattre le phénomène exploitation des enfants dans la fabrication des briques, cependant 100% des enquêté(es) croient que si l'état ou le gouvernement congolais gratifie la scolarisation des enfants comme promu, et que les parents n'acceptent plus envoyé leurs enfants dans des chantiers pour travailler et si la police de la protection de l'enfance revenait dans sa mission régalienne, l'exploitation des enfants dans les sites de production des briques peut-être maitrisée. Mais aussi 85% des enquêté(es) sont sûrs que si les chefs des chantiers n'acceptent plus les enfants ou le recrutement des enfants dans leurs chantiers, on verra ce phénomène maitrisé.

    Tableau 24 : Suivant votre connaissance, selon vous, qui peut être acteur de lutte contre cette forme d'exploitation des enfants dans les chantiers des briques ?

     

    Fréquence

    Pourcentage

    Les parents

    60

    100%

    Les enseignants

    60

    100%

    Les églises (pasteurs, évêques...)

    5

    8.3%

    Les personnes adultes

    9

    15%

    Les propriétaires des chantiers des briques

    60

    100%

    Total

     
     

    Source : nos investigations sur le terrain, de février à juillet 2019

    Commentaire : Selon ce tableau ci-haut, explique les points de vue des enquêté(es) sur les acteurs susceptibles de lutte contre l'exploitation des enfants, 100% des enquêté(es) croient que les parents , les enseignants et les propriétaires des chantiers des briques sont incontestablement les acteurs qui peuvent combattre ce phénomène au niveau local, sur la même source, 15% croient qu'avec les personnes adultes de toutes catégories le phénomène peut être maitrisé et vient en derniers lieu les églises représentées par les pasteurs, les évêques à 8.3%.

    III.2 analyse des points de vues des personnes adultes par catégorie sociale FOCUS-group portant opinions des parents, éducateurs, policiers et les chefs des chantiers

    III.2 .a. Présentation de l'enquête

    L'organisation du focus group est d'une importance suivant le sujet basé sur l'exploitation des enfants, ainsi, le questionnaire d'enquête été adressé aux enfants tandis que le focus group été organisé en vue de recueillir les point de vues des acteurs sus évoqués sur le phénomène exploitation d'enfants dans les sites de fabrication des briques en groupement Mbinga-sud

    50

    Constitution du focus-group

    Les questions sont formulées d'une manière simples afin d'accoucher la version de chaque participant. Au sein du focus-group, comme toutes questions sont à considérer, il est revenues à l'organisateur d'agencer chaque réponse à sa question ; ces réponses sont mixées, dépendamment de leurs questions respectives et ont constituées en somme cette restitution

    III.2 .b: questions et réponses compilées du Focus-group et convergences avec les enfants

    Q1 : selon vous, quelles sont les causes principales qui poussent les enfants à être utilisés dans des chantiers des productions des briques ?

    R/ - d'une part la pauvreté des ménages et la pluralité des enfants dans la maison pousse les parents à envoyer leurs jeunes enfants à travailler dans ces sites d'autres part l'utilisation de cette main-d'oeuvre hypersensible par les briquetiers est moins chère et profite à ces acteurs, il y a aussi autant d'autres comme :

    -l'accès difficile des parents au travail ou le chômage poussent ces derniers à envoyer leurs enfants dans des chantiers de fabrication des briques. L'activité& principale c'est-à-dire l'agriculture est devenue moins productive.

    -L'incapacité des parents à payer les kits scolaires et frais scolaires aux enfants lors de l'ouverture de l'année scolaire suivante incite les parents à envoyer les enfants dans des chantiers de fabrication des briques

    - Vu que les enfants n'ont pas d'occupations durant certaines période ou les enfants sont en vacances (saison sèche) certains parents préfèrent envoyer leurs enfants dans des chantiers de fabrication des briques

    - Les désirs des enfants d'accéder à l'argent et la tendance à la délinquance juvénile. À ce titre, certains d'entre-deux apprécient travailler au lieu de rester sans occupation et gagner un peu d'argent etc.

    Commentaire et observation : il revient à signaler que nombreux parents ont insisté sur le fait qu'eux-mêmes n'ont du travail et que les enfants eux aussi peuvent contribuer, voici pourquoi la grande partie des débatteurs ont insisté sur cette cause. Ces opinions corroborent parfaitement les causes principales rapportées par les enfants qui ont dit à 65% d'opinion que ce sont les parents qui les incitent à s'adonner à cette pratique. Bien que d'autres causes ont été soutenues dans le même créneau , comme le désir des jeunes qui tiennent à accéder à l'argent à l'âge de puberté 16-17 ans et 11-15 ans , il y a quoi penser que c'est donc la pauvreté et la précarité socio-économique des ménages qui justifie ce phénomène, du reste dangereux.

    Q2 : à quelles conséquences pouvons-nous nous attendre face à ce phénomène ?préciser s'il vous plait sur le plan éducatif, environnemental et économique

    R/-les conséquences sur le plan éducatif sont le plus nombreux notamment : ? Les enfants deviennent délinquants et ne respectent plus les parents

    51

    > Les enfants acquièrent une autre éducation dans les carrières de fabrication des briques > Les enfants considèrent l'argent comme étant plus important que les parents

    > Les enfants arrivent ou retournent à la maison dans des heures tardives

    > Les enfants deviennent des voleurs etc.

    Sur le plan environnemental :

    > Les enfants deviennent de destructeurs de l'environnement en coupant des arbres pour la cuisson des briques

    > Les enfants créent des abîmes/gouffres ou des eaux stagnent et qui écroulent des maisons et envahi les plantes cultivées

    > La recherche d'argile par les enfants laisse le sol à ciel ouvert et favorise l'évaporation des émissions des gaz à effet de serre etc.

    Sur le plan économique :

    > Les enfants se croient devenir autonome eux-mêmes dès leurs bas âges et veulent échapper à l'éducation des parents

    > Les enfants s'achètent des produits non prioritaires pour eux lors de leur perception de salaire

    Commentaire et observation : de par cette analyse, il est vrai que la fabrication des briques par les enfants impacte beaucoup plus donc sur leur éducation et les amènent à la délinquance juvénile, une opinion corroborée à 100% à la question numéro 18 du questionnaire d'enquête de cette étude. L'amour de l'argent est aussi corroboré à 33.3% à la question numéro 15 du questionnaire d'enquête. Cependant sur le plan environnemental, la coupe systématique des bois est aussi affirmée par les enfants enquêtés à 100% suivant la question numéro 19 du questionnaire d'enquête de cette étude. Il s'avère que sur le plan économique les enfants prétendent à avoir une autonomie et méprise les orientations des parents car se croyant suffisant financièrement, ce qui est faux.

    Q3 : pensez-vous que certains acteurs ont une bonne part de responsabilité dans cette pratique ?

    R/ oui, si oui pouvez-vous citez ces acteurs ?

    > Les parents en soi et les chefs de chantiers sont les premiers acteurs qui prolifèrent l'exploitation des enfants et en sont responsables

    > La police elle aussi en est responsable car elle n'assume pas sa mission régalienne et surtout pour la protection de l'enfance

    Commentaire et observation : d'une manière générale, la confrontation des opinions des personnes adultes et des enfants convergent ensemble en reconnaissant la police à 100% selon la question numéro 22 et les parents à 65% en référence à la question 14 et les chefs de chantiers comme étant des vrais acteurs impliqués dans

    52

    l'exploitation des enfants, la police est incité ici pour le fait de n'avoir pas assumé sa mission régalienne en protégeant les enfants.

    Q4 : malgré les conséquences fâcheuses de cette pratique sur les enfants, pensez-vous qu'il y a un avantage quelconque ?

    R/ Pour les parents qui acceptent envoyés leurs enfants dans des chantiers de fabrication des briques deux seul avantages sont acceptés par les débatteurs ; l'allégement des parents à payer les frais scolaires et l'aide aux parents à combler leur revenu familial.

    Commentaire et observation : la majorité des débatteurs croient que les avantages de l'exploitation de l'enfant ne sont pas importante pour la préparation d'un enfant un monde meilleur. Seulement que les enfants croient que le paiement de leurs études est un avantage, 36.6% l'ont affirmé lors de l'enquête et 33.3% croient que puisque ce travail leur procure de l'argent, une version qui est confirmée à la question 15 du questionnaire d'enquête.

    Q5 .
    · selon vous, que faire pour décourager ou lutter contre cette pratique ? Qu'ils vous plaisent de donner des propositions adressées aux acteurs qui peuvent lutter contre cette pratique notamment .
    · aux parents des enfants, aux chefs de chantiers, aux éducateurs socioculturels, à la police de protection de l'enfant au pouvoir public et aux chefs coutumiers !

    R/ -aux parents .
    ·
    qu'ils savent que l'avenir de demain est dans la main de ces enfants, ainsi que les parents n'acceptent plus envoyer leurs enfants dans des chantiers de fabrication des briques, ils doivent trouver un autre moyen de combler leur revenu financier et ne pas exposer les enfants dans des pires formes de travaux proscrits par les textes en vigueur et lutter directement contre la violation des droits fondamentaux des enfants.

    -Aux chefs de chantiers .
    ·
    que les chefs de chantiers refusent catégoriquement le recrutement d'enfant car cela constitue une infraction grave à leur égard doivent appuyer les agents de la police de projection de l'enfance à dénoncer un de leurs qui commettrons cette infraction

    -Aux éducateurs et autres acteurs socioculturels .
    ·
    qu'ils sensibilisent les membres de la population en démontrant les conséquences néfastes sur l'exploitation de l'enfant dans la fabrication des briques, en dénonçant les acteurs qui appuierons encore ce forfait, initier des focus-groups constamment en faveur de l'éducation des enfants en démontrant qu'une bonne préparation à un monde de demain ou est appelé à être maitre implique pour lui une éducation saine et sans compromission à sa santé psychique, morale, psychologique sanitaire, etc.

    - à la police de protection de l'enfance : de démontrer sa place comme détenant de la sécurité de la personne humaine de ses droits fondamentaux et surtout aux enfants dont il a attributions, procéder à traduire en justice devant le juge et punir sévèrement ceux qui dérouteront ces dispositions. Dénoncer à chaque fois les supposés criminels qui commettrons ce forfait, surveiller et demander de l'appui auprès de la population à dénoncer le commettant de l'exploitation de l'enfant

    53

    - à l'inspecteur du travail : d'accorder seulement aux enfants qui sont physiquement capable d'exercer la fabrication des briques moyennant une dérogation et une consultation du médecin et de l'avis du parent tutélaire comme prévu par le code du travail congolais

    -Au pouvoir publics : de mettre en application des textes pourvoyant la protection de l'enfance et respecter ses promesses qui constituent un droit à l'enfant à une éducation scolaire de base gratuite.

    Observation et commentaire : la confrontation des opinions des enfants soulevées à la question numéro 22 du questionnaire d'enquête et des adultes convergent directement dans le même ordre d'idée en croyant que si tous les acteurs sus évoqués s'impliquent pour combattre le phénomène 'exploitation de l'enfant peut être maitrisée. Cette affirmation est affirmée des enfants est affirmée en impliquant les parents des enfants, à 100%, les chefs de chantiers à 85%, la police à 100% et au pouvoir public à 100% des opinions des enfants.

    Le chapitre troisième de ce travail consistait à présentait et analyser les résultats collectés sur le terrain, l'interprétation des résultats sont poussés par les résultats fournis lors de leurs calculs

    54

    CHAPITRE QUATRIEME :

    DISCUSSIONS DES RESULTATS

    IV. O. Préambule

    Apres avoir analysé les résultats des données collectées sur le terrain, il est à propos d'en amorcer la discussion en égard des différents résultats de l'étude. Il est ici question de focaliser l'attention sur les principaux résultats, leur importance, les difficultés rencontrées, la valeur théorique des résultats, et puis les recommandations et suggestions.

    IV. 1. Présentation des principaux résultats Les opinions sur l'existence des parents .
    ·

    Les résultats du tableau 6 du questionnaire d'enquête répond ainsi : les enfants qui ont les parents sont représentés à 65% de cette enquête, et ceux-là qui n'en ont plus sont représenté à 35% de cette étude, le tableau numéro 7 en défini quel genre de parents dont les enfants n'ont plus, et nous pouvons affirmer l'opinion de ces enquêtés que les parents (hommes) sont les plus mourus.

    L'opinion sur la scolarisation des enfants

    Le tableau numéro 8 du questionnaire fourni d'opinion quant à ce ; 80% des enquêtés ont affirmés être scolarisé et 20% ne partagent pas ce point de vue. Le tableau numéro 9 fourni d'amples informations explicatives, on peut comprendre de ce tableau que certains enfants sont ou ont été scolarisé, ou certains sont inscrits à l'école et d'autres n'y vont pas carrément.

    Les formes d'exploitation des enfants .
    ·

    Les formes d'exploitation des enfants sont évoquées dans le tableau numéro 12 du questionnaire d'enquête, dont la fabrication des briques est connue à 100% de notre enquête, les travaux durs comme l'agriculture, la construction des maisons en chantiers, représentés à 20% le commerce ou vente des produits de première nécessité à 16%., ces activités sont connues comme formes d'exploitation des enfants de part cette enquête sur le terrain.

    Opinion sur l'ancienneté des enfants dans la fabrication des briques

    Le tableau numéro 13 du questionnaire d'enquête fournissent les explications sur l'ancienneté des enfants dans les chantiers des briques, notamment ceux ayant déjà 1 à 3 ans dans les sites sont représentés à 35%, ceux de 4ans à 5ans sont représentés à 23.3% et ceux de 6 ans et plus sont représentés à 11.6%. . Nous pouvons rappeler que selon les fabricateurs (ices) des briques, l'âge minimum est fixé conventionnellement mais facultatif, c'est ainsi que faire plus d'années dans ce service et pourtant l'âge évolue crée cela une moquerie pour les fabricateurs (ices) car selon eux, la fabrication des briques est une tâche d'enfant.

    Les causes qui poussent les enfants à cette pratique :le tableau numéro 15 relate les causes qui poussent les enfants à cette pratique, notamment pour accroitre le revenu de leurs familles, il s'agit de confirmer que les enfants travaillent pour le compte d'un tiers, un autre argumentaire s'appuie que puisqu'on donne aux enfants de l'argent d'autant plus qu'ils aiment l'argent, on peut affirmer cette opinion aussi des enfants qui acceptent entrer dans des chantiers de production des briques pour se payer les frais scolaires et d'autres acceptent produire des briques

    55

    puisqu'ils n'étudient plus. L'OIT, UNICEF(2006) sur les enfants qui sont astreints à travailler dans le monde, de par la déclaration relative aux principes et droits fondamentaux au travail, la question qui était posée est de savoir quelles sont les causes du travail des enfants ? La réponse à cette question est que la pauvreté des ménages incite les enfants à entrer sur le marché du travail pour gagner de l'argent afin d'arrondir le revenu familial ou même tout simplement pour survivre. Beaucoup des causes sont énoncés dans cette revue notamment, l'inégalité, l'absence de l'éducation, la lente transition démographique, ainsi que les traditions et les attentes culturelles sont autant des causes entrant en ligne de compte comme cause de l'exploitation de l'enfant.

    Opinions sur les conséquences socio-éducatives et environnementales

    Les conséquences socio-éducatives et environnementales sont évoquées dans le tableau numéro 18 et 19 de l'enquête, la fabrication des briques amène à fabriquer des briques sans respecter les normes environnementales, une assertion confirmée à 100% de cette étude, mais également les enfants encourent les risques d'accident lors de la fabrication des briques, confirmée à 100% voire les mariages précoces. Au regard de la destruction de l'environnement, le site est laissé à ciel ouvert pour l'extraction de l'argile, une assertion confirmée à 100% ; l'usage excessif du bois et qui accentue la déforestation par la coupe de bois, mais aussi la pollution de l'environnement, les enquêtés l'ont rapporté à 100%.

    Les opinions sur les pistes de solution .
    ·
    les résultats du tableau 22 et des points les points de vues ; de la question numéro 5, des personnes adultes convergent tous par rapport à ceux des enfants enquêtés en insistant sur le fait que le fait que le gouvernement central gratifie la scolarisation des enfants. 100% des enfants l'ont déclarés. Quant aux parents ils sont d'un point de vue à 100% de ne plus envoyer leurs enfants dans les chantiers de production des briques. Rapporté, que les parents n'acceptent plus envoyer leurs enfants dans les chantiers de production des briques, 100% des acteurs impliqués dans ce domaine comme les chefs de chantiers de briques qui recrutent des enfants, les éducateurs ont déclarés découragés cette pratique.

    La vérification de l'hypothèse de ce travail est expliquée comme suit .
    ·

    Les résultats du tableau 15 de l'enquête de ce travail aborde les raisons qui poussent les enfants à fabriquer des briques, les enquêtés de cette étude ont affirmés qu'ils travaillent pour accroitre le revenu de leur famille ou leur ménage, cette opinion a été rapportée à 36.6% et 33.3% se disent le faire puisqu'on donne de l'argent bien aussi qu'ils l'aiment, 20% des enquêtés ont affirmé qu'ils travaillent pour compléter ou se payer les frais scolaires que les parents sont incapables de trouver ; ces raisons évoquées par les enfants nous pousse à affirmer l'hypothèse de ce travail car cela entrent en violation grave des droits fondamentaux de l'enfant.

    Les résultats du tableau 14 de l'enquête a dénoncé l'acteur qui expose les enfants à travailler et à violer leurs droits fondamentaux, les enquêtés ont dénoncé leurs parents à 65% qui l'ont rapporté comme étant l'acteur qui les envoient à travailler. Certes, la pauvreté les y amène comme énoncé précédemment (afin d'accroitre le revenu de leur ménage), mais c'est condamnable par les lois du pays et les traités internationaux auxquels le pays a souscrit et ratifié. Cette version de dénonciation des parents entre aussi en violation des droits de l'enfant et confirme aussi l'hypothèse de ce travail.

    La fabrication des briques par des enfants est d'une ampleur dangereuse et destructrice, lis dans Les résultats du tableau 16, 70% des enfants ont affirmés que la fabrication des briques par les enfants est dangereuse pour eux quoiqu'ils les fassent, cette opinion amène à confirmer l'hypothèse de ce travail.

    56

    Le menace du bien être de la génération présente et celle future au plan environnemental est confirmée dans les résultats du tableau 18 ou les enfants ont rapportés à 100% que les enfants fabriquent des briques sans respecter les normes environnementales, la question du tableau 16 quant à elle a été répondue par les enquêtés à 100% que les sites sont laissés à ciel ouvert lors de l'extraction de l'argile pour la production des briques ; 100% l'ont confirmé, la coupe systématique et excessive du bois amène à la déforestation massive , 100% l'ont affirmé , les enfants dans les sites de production des briques encourent des risques d'accident, des mariages précoces, 100% de cette enquête l'ont confirmé. Les conséquences relatives à cette pratique sont bien connues à presque 100% par les enfants car ça les exposent au plan sanitaire, qu'ils sont prédisposés à la délinquance juvénile, ils ne contribuent pas au développement de leur ménage, cette pratique menace l'environnement, 78.3% disent qu'il y a risque de ne pas terminer leurs études ou demeure illettrés carrément.

    Nous pouvons dire que les résultats de l'enquête n'ont fait qu'affirmer l'hypothèse de ce travail. Les autres résultats de l'enquête non cités ici n'ont fait qu'appuyer l'hypothèse de ce travail et sont parti dans le même ordre d'idée.

    IV.2 Importance des résultats

    La présente étude a renseigné sur les conditions socio-éducatives des enfants qui travaillent dans des sites de production des briques dans le groupement Mbinga-sud en territoire de kalehe. Dans l'optique des résultats nous nous rendons compte que pour l'ensemble de ces enfants, nombreux d'entre eux travaillent pour le compte de leur ménage. Seulement que cela impacte sur leur vie, les enfants sont obligés de travailler du fait d'un faible revenu qu'amène leurs parents. Ce qui met en évidence cette analyse sur base de l'échantillon de 60 enfants et 79 personnes adultes qui ont rapporté cette opinion.

    La justification de cette étude croyait que l'exploitation des enfants dans la fabrication des briques présente bien des conséquences collatérales, cette hypothèse est confirmée par l'enquête menée sur le terrain dont les enfants ont répondu à 100% que leurs exposition au travail des production des briques les expose au plan sanitaire, à rendre les enfants analphabètes, à la délinquance juvénile, à la destruction de l'environnement sans respecter les normes environnementales, la coupe systématique des bois, la pollution de l'air.

    L'inaccessibilité d'emploi surtout sur le secteur agricole peu porteur, le non-paiement ou la modicité de salaires et la perte d'emploi des parents suscite ces derniers à envoyer les enfants dans les activités afin d'arrondir les angles pour un revenu maigre dans leurs ménages, cette hypothèse est confirmée à la question numéro 15 du questionnaire d'enquête et du focus group à la question numéro 1 du guide d'entretien, les enfants ont reporté qu'ils travaillent pour accroitre le revenu des ménages d'autres argumente qu'on les donne de l'argent ; puisque cette activité facilite aux enfants de payer les études, d'autres car ils n'étudient plus. Les parents argumente que cela est dû à la pauvreté des ménages et la pluralité des enfants, l'accès difficile des parents au travail ou le chômage, l'incapacité des parents à payer les kits scolaires et frais scolaires, les désirs des enfants d'accéder à l'argent et la tendance à la délinquance juvénile sont bien la justification de cette hypothèse évoquée ci-haut.

    Pour la vérification de notre hypothèse, des nombreux points sont apparus dans cette étude et qui reviennent au finish à confirmer notre hypothèse évoquée précédemment, certainement, l'exploitation des enfants dans la fabrication des briques et son incidence socio-éducative voire environnementale est d'une ampleur dangereuse et destructrice, comme énoncé par les enfants eux-mêmes, elle est aussi de nature à violer et à compromettre directement les droits

    57

    fondamentaux de l'enfant en allant compromettre son bien et celui des générations actuelles que celles future.

    L'idée prédominante de ce travail est que les parents qu'ils violent leurs droits fondamentaux de leurs enfants, mais également aux enfants qui savent mais, qui se voient contraints de le faire suite aux conditions de vie dont eux-mêmes parcourent.

    IV.3. Difficultés rencontrées et voies d'issues

    Dans la réalisation de ce travail, nous nous sommes confronté aux difficultés diverses, cependant nous avons essayé de les surmonter autant que faire se pouvait entre autres :

    -l'impraticabilité des routes pour accéder à certains villages ciblés lors de notre enquête, tel est le cas de la route menant à Bushushu

    - le coût important alloué à la recherche pour atteindre le champ d notre étude

    - l'inaccessibilité des ouvrages/ archives de l'état-civil du groupement de Mbinga-sud nous a causé un préjudice et nous a contraint de travailler avec les données non actualisées de la population ; lors de la récolte des données et notamment la monographie du groupement de Mbinga-sud qui n'est pas suffisamment disponible auprès du bureau de l'état-civil.

    - la perturbation avec la saison de pluie et celle sèche n'a pas facilité à la bonne conduite de la récolte de nos données.

    - le temps imparti pour la rédaction de ce travail et à la descente sur terrain moins suffisant pour confronter plus d'avantage les informations recueillies.

    IV.4. valeur théorique des résultats de cette étude :

    A travers cette étude, nous avons voulu dégager les ressemblances et les dissemblances sur l'exploitation de l'enfant, cependant, les ressemblances sont évoquées au niveau de la vérification de notre hypothèse. Il était question à cet effet de vérifier dans la seule hypothèse si la fabrication des briques par les enfants parviendrait à violer les droit fondamentaux de l'enfant, sur son plan socio-éducatif et environnementale, cette hypothèse est confirmée d'autant plus que les enfants affirment que la fabrication des briques les exposent à la délinquance juvénile, à être engrossées ou à engrosser dès les bas-âges, des mariages précoces, des destructeurs de l'environnement, n'apprécient plus l'école, et dont 100% de ces enfants enquêtés l'ont affirmé.

    Il ressort ensuite au regard de l'exploitation de l'enfant de la non implication ou un délaissement de l'Etat pour la promotion de la scolarité des enfants et la faiblesse de la police dans l'implication de la protection de l'enfance dans les pires formes de travail dont ils sont soumis ces enfants. 100% des enquêtés de cette étude l'ont rapporté. Deux points résultats de cette étude s'amène à la dissemblance et à la ressemblance :

    - Le faible revenu des parents dans les ménages incitent les parents à envoyer leurs enfants dans le travail.

    - Le paiement des frais scolaires et des kits scolaires renforcent la première opinion.

    Comparativement à la Constitution de la République Démocratique du Congo (2011), elle en a évoquée à son article 43 que toute personne a droit à l'éducation scolaire. Il y est pourvu par l'enseignement national. L'enseignement national comprend les établissements publics et les établissements privés agréés.

    58

    La loi fixe les conditions de création et de fonctionnement de ces établissements.

    Les parents ont le droit de choisir le mode d'éducation à donner à leurs enfants. L'enseignement primaire est obligatoire et gratuit dans les établissements publics.

    Appuyée par la Convention Relative aux Droits de l'Enfant CIDE (1989) à son article 28 alinéa 1 stipule que les Etats parties reconnaissent le droit de l'enfant à l'éducation, et en particulier, en vue d'assurer l'exercice de ce droit progressivement et sur la base de l'égalité des chances :

    a) Ils rendent l'enseignement primaire obligatoire et gratuit pour tous;

    b) Ils encouragent l'organisation de différentes formes d'enseignement secondaire, tant général que professionnel, les rendent ouvertes et accessibles à tout enfant, et prennent des mesures appropriées, telles que l'instauration de la gratuité de l'enseignement et l'offre d'une aide financière en cas de besoin;

    c) Ils assurent à tous l'accès à l'enseignement supérieur, en fonction des capacités de chacun, par tous les moyens appropriés;

    d) Ils rendent ouvertes et accessibles à tout enfant l'information et l'orientation scolaires et professionnelles;

    e) Ils prennent des mesures pour encourager la régularité de la fréquentation scolaire et la réduction des taux d'abandon scolaire.

    La non mise en application de ces principes inciterait ainsi les parents à envoyer leurs enfants dans des services rentables afin d'arrondir le revenu familial ou de leurs ménages.

    Kasongo Wa Kasongo (2016) dans son travail des enfants qui travaillent dans le secteur minier artisanal cas de la ville de Lubumbashi, l'auteur évoque les raisons explicatives de l'exploitation de l'enfant comme : les mauvaises conditions de travail dont sont victimes les enfants qui sont pour la plupart des enfants des ex-travailleurs des entreprises qui sont tombées en faillite, il considère ensuite la pauvreté des parents engendré par la suppression du travail et de la précarisation de la vie, à la suite de salaire de miser et payé irrégulièrement aux parents, incitent les enfants à travailler à leurs tours afin de se payer les études.

    Originalité de ce travail

    De la confrontation des résultats des auteurs précédents partant de la thématique de leurs études, il y a lieu de révéler ce qui suit :

    SIPILA KAHOZI.E (2004) son étude présente certaines ressemblances à la nôtre. Son sujet porte sur la fabrication artisanale des briques et conditions socio-économiques des briquetiers à Lubumbashi, l'auteur s'est penché beaucoup sur les conditions socio-économiques ; la nôtre touche certains aspects socio-économiques en regard des conditions des vies de ménages. Ce qui tend à ressembler aux résultats de l'étude présente. La méthode descriptive utilisée par lui est la même que la nôtre , il s'est posé la question d'attaque suivante : (est-ce que le revenu perçu lors de la fabrication des briques satisfait les briquetiers ?) après vérification de l'interprétation de ses résultats, l'auteur montre que les briquetiers expriment une insatisfaction de leur métier des briques, il conclu en disant que le niveau bas de salaire perçu lors de ce labeur a son incidence et la non satisfaction du métier et qui a comme impact négatif des conditions socio-économique très déplorable.

    59

    KUMWIMBA J. (2009), dans sa problématique de l'exploitation minière artisanale dans la province du Katanga district de Kolwezi, l'auteur cherche à savoir ce qui explique la présence des enfants dans les carrières minières et les conséquences qui en découlent, il veut savoir aussi sur les structures chargées de l'encadrement des artisans s'ils sont à la hauteur. De son analyse en usant la méthode dialectique, l'auteur découvre que le travail des enfants dans les carrières s'explique par la "misère" provoquée par le chômage des parents et le non-paiement des autres agents de la ville obligeant les enfants à travailler pour subvenir eux aussi aux besoins de la famille. L'incapable de s'auto-suffire uniquement par le travail du père ou de la mère avec comme recrudescence de la déperdition scolaire, les maladies, les accidents et la toxicomanie ; il ajoute que la méconnaissance du code minier et des règlements miniers chez les exploitants témoigne l'absence de l'État dans la vulgarisation des textes juridique règlementant le secteur minier. Quant au SAESSCAM (structure étatique chargée de l'encadrement des artisans miniers), bureau de Kolwezi n'est pas à la hauteur de ses responsabilités qui consistent à encadrer techniquement les creuseurs ; ce service est caractérisé par un amateurisme sur le plan professionnel car il ne dispose pas d'encadreur techniquement competents.il passe pour un service de perception.

    HAMULI KABARHUZA B. (2017) présente dans son travail une ressemblance de son étude à la nôtre, dans ses propos pessimistes qui au sujet de l'exploitation minière, aborde le rôle de l'artisanat minier dans les activités illégales, la sécurité et le conflit en RDC. Dans cet article l'auteur fustige les pratiques illégales dans le secteur artisanal malgré la promulgation en juin 2002 du code minier et l'adoption du règlement minier en mars 2003. Il constate paradoxalement qu'on consacre l'exploitation artisanale dans les sites miniers sans déterminer pas les zones y afférentes. En effet, il dénonce la violation des droits humains avec la pratique du travail des enfants dans les zones d'exploitation minière artisanale comme une main d'oeuvre bon marché, les infligeant à écarter l'éducation considérée comme leur second parent, l'octroi à l'enfant de toucher l'argent présente des troubles psychosociales, se voyant capable de vivre hors de la maison pour la merci des maisons de tolérances.

    NGALYA BENGE (2015) évoque dans son travail portant sur l'impact socio-économique de la commercialisation du charbon de bois de ménage vendeurs aux marchés portuaires de Kisangani que la commercialisation du bois et la coupe du bois est probablement rentable pour ceux qui s'en approvisionnent, la connaissance de la coupe du bois et ses conséquences dépendent du niveau d'étude de ces exploitants

    L'originalité l'étude portant sur l'exploitation des enfants dans les sites de fabrication des briques en milieu rural et plus précisément dans le groupement Mbinga-sud en territoire de Kalehe ; ce veut celle montrant que l'exploitation des enfants dans ces entités est que la pauvreté dans les ménages pousse les parents à envoyer leurs dans cette sale besogne. L'ignorance des lois et droits fondamentaux de ces derniers y est pour grand chose ; cette considération des conditions socio-économiques rentre dans le contexte d'une gouvernance globale qui ne favorise pas l'éducation des enfants bien que la constitution garantie donne culturelle. Il est donc à croire qu'outre les autres facteurs exacerbant. Ce phénomène celui sus-évoqué il y a plus déterminant ; ce qui confirme une originalité à cette étude .Elle rentre

    60

    dans les données thématiques peu écrites et actualisées dans le contexte et constitution dans sa rédaction.

    IV. 5. Suggestions et recommandations

    À l'issue des résultats obtenus dans ce travail : certaines recommandations sont présentées et des suggestions afin de tenter interpeller les acteurs impliqués dans la lutte contre l'exploitation des enfants dans la production des briques à s'ingérer dorénavant dans cette situation et prendre des mesures urgentes dans cette contre du groupement Mbinga-suden territoire de kalehe .

    - L'exploitation des enfants dans les sites de fabrication des briques créerait bien des conséquences néfastes si des mesures urgentes ne seraient prises. Ceci interpelle à haute voix des acteurs susceptibles de palier à ce phénomène qui s'installe et prend ampleur dans ce groupement. L'implication de la communauté locale dans cette exploitation d'enfant dont ces derniers sont pris d'assaut en conscientisant en premier lieu les parents et les recruteurs ou chefs des chantiers de production des briques par une bonne démonstration des conséquences néfastes issues de l'exploitation et de l'exposition des enfants dans la fabrication des briques comme l'une des pires manières de compromettre l'avenir des enfants dans le monde où ils sont appelés à être maître.

    Palier à ce phénomène d'une manière efficace et durable, nous interpelle à proposer des recommandations suivantes aux :

    ? Aux parents :

    - refuser catégoriquement l'envoi de leurs enfants dans les sites de fabrications des briques en trouvant un autre moyen de combler leur revenu financier comme moyen de sauver les enfants de cette exploitation.

    - aider la société civile et les organisations à étendre la campagne d'interdiction contre l'exploitation des enfants dans les sites de fabrications des briques

    - décourager toute tentative de recrutement des enfants dans les sites de production des briques

    - dénoncer tout recruteur d'enfant qui cherchera à commettre encore cet arrangement

    - de n'accorder à l'enfant l'autorisation du travail une fois exigé et admis par l'inspecteur du travail etc.

    ? Aux tenanciers des carrieres :

    - refuser le recrutement des enfants dans les chantiers car sans son avis, des parents ne peuvent pas avoir des lieux de fabrications où ils enverront leurs enfants.

    - dénoncer les parents qui commettront une tentation d'envoi des enfants dans les sites de fabrication des briques.

    - De n'accepter que les enfants qui ont une dérogation express de l'inspecteur du travailleur et du parent tutélaire de l'enfant.

    ? À la police de protection de l'enfant :

    - surveiller jalousement les sites de production des briques ou travaillent les enfants en les demandant des recommandations et les dérogations délivrées par l'inspecteur du travail avant d'exercer certains travaux.

    - de traduire en justice les responsables qui commettraient ce forfait une fois de plus

    61

    - punir les chefs des chantiers et des parents qui recruterons et enverront les enfants dans des chantiers conformément à la loi.

    - Vulgariser les lois élaborées en faveur de la protection de l'enfant.

    ? Au gouvernement national :

    - De gratifier l'éducation primaire tel que le prévoit le gouvernement à travers la constitution de la république.

    - De vulgariser les lois portant protection de l'enfance dans le secteur minier et organiser des séances de formations publiques sur la protection des enfants dans des sites de fabrication des briques.

    - Rendre accessibles les textes portant protection de l'enfance à des organisations oeuvrant dans la protection de l'enfance.

    - Installer des bureaux d'inspections du travail comme prévu par le code du travail congolais afin d'octroyer aux enfants des dérogations de travailler une fois accepté par l'inspecteur du travail.

    - D'appuyer les organisations non gouvernementales et les associations sans but lucratifs oeuvrant dans la section protection de l'enfance, le système ce completude des actes de l'Etat

    - Promouvoir l'enregistrement des enfants dès leurs naissance et les doter des certificats de naissance pour permettre leur identification

    ? Aux organisations non gouvernementales et les associations sans but lucratifs nationales et internationales :

    - d'initier des projets portant protection de l'enfance sur le territoire congolais

    - d'analyser les vraies causes profondes suscitant l'exploitation de l'enfant en proposant au parlement les pistes d'interdiction du phénomène

    - de renforcer les projets locaux portant promotion des enfants travaillant dans des sites de production des briques.

    - Rendre compte au gouvernement national et à la communauté internationale des réalités sur l'exploitation des enfants dans le secteur minier et au parlement.

    Le chapitre quatrième a mis en évidence la discussion des résultats obtenus sur le terrain, ceci a consisté à analyser en profondeur les résultats obtenus par comparaison à notre hypothèse principale de départ.

    62

    CONCLUSION

    Le travail portant sur l'exploitation des enfants dans la fabrication des briques et son incidence socio-éducative et environnementale en milieu rural cas, du groupement Mbinga-sud, chefferie de Buhavu en Territoire de Kalehe est d'une portée ontologique et humaine qui mérite une réflexion et appropriation collective à plus d'un égard.

    Les formes pires d'exploitations des enfants mineurs sont proscrites par plusieurs traités et déclarations nationales et internationales. Force est de révéler que malgré toutes ces dispositions qui combattent ce phénomène, le cas ne font qu'exacerbé et cela sous plusieurs formes. L'utilisation des enfants dans les carrières des mines, l'enrôlement dans des groupes armées, l'exploitation sexuelle et les activités sexo-infanticides, leurs utilisation dans la production des briques, les travaux forcés et domestiques. Cette étude montre que les formes sont d'une acuité qui impacte sérieusement sur la croissance positive et l'éducation de cette catégorie sociale. Les causes majeures à l'origine de cette pratique sont souvent la pauvreté des ménages, la tendance à la délinquance juvénile, la politique globale de des gouvernements qui ne prennent pas en compte l'ampleur et d'amplitude que revête la prise en charge des enfants et leur éducation. Bien d'autres déterminants sont à l'aune.

    L'étude en concerne a abordé l'une des formes d'exploitation de l'enfant. La production des briques dans les carrières de Mbinga-sud est devenue un business juteux. Les acteurs du secteur recourent à des moyens de productivité qui leurs soient facile et moins chère. Les enfants déjà encouragés par leurs parents dans cette entité à s'adonner à cette pratique sont bon marché comme main d'oeuvre accessible et soumise.

    Les parents, les briquetiers et autres acteurs, violent et sacrifient ces enfants en hypothéquant non sans merci leur avenir.

    Les résultats de la présente étude montrent clairement que dans l'hinterland de Mbinga-sud en territoire de Kalehe, les enfants de l'âge de 16-17 ans et de 11 à 15 ans sont majoritairement engagés dans cette sale besogne. Ils y vont en ayant suivi un cursus scolaire, ou ne l'ont jamais suivi. Des ménages en situation de précarités socio-économiques exécrables laissent faire ou encouragent leurs enfants.

    Bien que les enseignants dans l'entité, la police de protection de l'enfant et les autres services tentent timidement de décourager cette pratique ; le phénomène ne fait que prendre de l'encrage. Ces enfants sont exploités à des salaires dérisoires, ils subissent des coups collatéraux qui conduisent certains(es) aux mariages précoces, grossesses et tendance à la délinquance juvénile.

    Le mode et condition de production des briques n'ont rien d'hygiénique et surtout de protection de l'environnement. Les enfants sont utilisés à couper les bois pour la cuisson des briques. Ils creusent l'argile en détruisant la structure la texture du sol dans les sites, ce qui endommage l'environnement. Kalehe dans sa partie septentrionale est déjà un cite à affaissement, éboulement avec des dégâts humains, environnementaux et matériels monstrueux. En 2015 les morts et rasia et l'entité de Bushushu en fait cas illustratif. À ce tableau inquiétant au plan environnement, continuer à utiliser les enfants qui par pratique déjà en violation de leurs droits, doivent détruire

    63

    l'écosystème, il y a quoi remettre l'épée dans le fourreau. Les générations présentes et celles futures se trouvent mises en sinistre par ces dénégations anthropiques.

    Partant des objectifs assignés à cette étude qui a requis la méthode descriptive assortie des techniques documentaires, d'entretien, de focus-group, des suggestions et recommandations ont été formulées. Les derniers sous-points du chapitre quatrième en constitue le référant.

    64

    BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
    -mémoires et travaux de fin de cycle

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    24. UNICEF : description du travail des enfants, 1997

    25. CODE MINIER, loi n°2018-01 du mars 2018

    26. SCHLEMMER B.1996, l'enfant exploité : oppression mise au travail, prolétarisation, Paris, KARTHALA-ORSTOM, paris, 1996

    27. La briqueterie de VIREBENT, mairie de lenaguet

    28. John DEWEY, tiré de ; perspectives : revue trimestrielle d'éducation comparée (Paris, UNESCO ; bureau international de l'éducation) vol XXIII, N° 1-2, 1993, p.227-93

    29. THOMAS HOBBES, Léviathan l'homme est un loup pour l'homme 1679

    30. Lyne CHAMPOUX, le rôle de la famille et de l'école dans l'encadrement des enfants, PUF.1992, p8

    31. Ladislas KISS, à quoi reconnait-on un enfant précoce ?

    32. A.BOQUILON : éducation des enfants et société : relation complémentaires conflictuelles, interroger la conscience de l'éducateur face à la société, université de tournai, 2008

    33. Antoine de SAINT-EXUPERY, terre des hommes, 1939

    34. PLAN INTERNATIONAL : causes et conséquences du travail des enfants dans le monde, 2019

    35. Agence parisienne du climat : qu'est-ce que la COP 21 ?, quel bilan pour la conférence internationale sur le climat à paris 2015

    36. Balanger BELLY, La recherche en sciences humaines 7eécole, Paris, 2006, p109

    37. OIT, UNICEF, un avenir sans le travail des enfants, rapport global en vertu du suivi de la déclaration de l'OIT relative aux principes et droits fondamentaux au travail, conférence internationale du travail, 2006

    38. CNONGD, les conséquences d'une exploitation minière non contrôlée sur l'agriculture congolaise, étude de cas de Rubaya /masisi, juin 2015

    39. GROUPE ONE ASBL RDC-KT, lutte contre le travail des enfants dans les mines artisanales d'hétérogénéité au sud du Katanga, rapport d'activité, 2006

    40. Hamuli KABARHUZA, le rôle de l'artisanat minier dans les activités illégales, la sécurité et le conflit en RDC, in conférence internationale sur la paix dans la région des grands lacs, 15-16 aout 2006, inédit, Kinshasa

    41. MACAIRE.F: notre beau métier, les classiques africaines, Versailles, France, 448 pages - MEDAR.R et AL(1959) in pédagogie pratique et morale professionnelle, collection DIDIER, Paris, 302 pages 1993

    Webographie

    42. http://planeteviable.org : la dégradation de l'environnement et l'effondrement des sociétés.

    43. http://www.unicef.org/specialsession/french/proteger les enfants contre les sévices, l'exploitation et la violence, 2019

    44. http// www.microsoft.com/encarta/exploitation/2019

    45. https://fr.m.wikipedia..org/wiki/protection_de_l'environnement,2019

    46. https://fr.m.wikipedia..org/wiki/chronologie du travail des enfants, 2019

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    PROTOCOLE DE RECHERCHE

    Dans le cadre de la rédaction de notre travail de deuxième cycle portant sur l'exploitation des enfants dans la fabrication des briques et son incidence socio-éducative et environnementale en milieu rural cas du groupement de Mbinga-sud dans le territoire de kalehe, nous vous prions de bien vouloir répondre à ce questionnaire et vous garantissons que ces données ne seront traitées que pour des fins purement scientifiques

    1 : Dans quelle intervalle d'âge êtes-vous ?

    a) de 5ans à 7 ans

    b) 8ans à 10 ans

    c) 11 ans à 15 ans

    d) 16 ans à 17 ans

    2. Répartition des enquêtés par sexe ou genre

    a) Masculin b) Féminin

    3. Etes-vous déjà marié(es) ou avez-vous été engrosées

    a) Oui b) Non

    4. Il y a-t-il des cas de grossesses dans ces chantiers ?

    a) a) Oui b) Non

    5. Si oui, qui sont les auteurs de ces grossesses ?

    a) Les jeunes garçons qui travaillent dans des chantiers

    b) Les personnes externes

    c) Les chefs de chantiers ou les briquetiers

    d) Pas des réponses 6 : avez-vous les deux parents ?

    a)Oui b) Non

    7: si Non, lequel des parents n'est plus en vie ?

    a) Papa

    b) Maman

    c) Pas des réponses

    8 : êtes-vous ou avez-vous été scolarisé(e) ?

    a)Oui b) Non

    9 : quel est votre niveau d'étude ?

    a) Primaire achevé

    b) Primaire non achevé

    c) Secondaire achevé

    d) Secondaire non achevé

    e) Alphabétisé(e)

    f) Sans niveau

    10. Etes-vous déjà à l'école ?

    a)Oui b) Non

    11. Si oui, dans quel cycle êtes-vous ?

    a) Secondaire

    b) Humanité

    c) Primaire (élémentaire, moyens, terminal)

    d) Pas de réponses

    12 : quelles sont les formes d'exploitation d'enfants que vous connaissez ?

    a) L'utilisation des enfants dans des maisons de tolérances

    b) Dans des travaux durs (agriculture, la construction des chantiers des maisons)

    c) Le (commerce) ou la vente des produits de première nécessité et activités sexuelles

    d) Travaille dans des mines

    e) Dans la fabrication des briques

    13 : depuis quand aviez-vous commencé à vous adonnez à ces travaux de production des briques ?

    a) De 1 à 3ans

    b) De 4ans à 5ans

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    c) Moins d'une année

    d) 6 ans et plus

    14 : Qui vous aurez intéressé à la fabrication des briques?

    a) Mes parents

    b) Moi-même pour satisfaire mes besoins

    c) Mes amies

    d) Les producteurs des briques

    e) Autres à préciser

    15. pourquoi adonnez-vous à ces pratiques?

    a) Pour accroitre le revenu de nos familles

    b) Car nous n'étudions plus et donc un travail d'occupation

    c) Puisqu'on nous donne de l'argent et nous l'aimons

    d) Nous complétons ou payons nous-mêmes les frais scolaires 16 : saviez-vous que ces travaux sont dangereux pour les enfants ?

    a)Oui b)Non

    17: saviez-vous que l'exercice de ces travaux par les enfants est punissable par la loi et c'est un crime ?

    a)Oui b)Non

    18 : selon vous, quelles sont les conséquences relatives à la fabrication des briques par les enfants dans le groupement Mbinga-sud ?

    a) Les enfants sont exposés au plan sanitaire

    b) Les enfants seront analphabètes ou illettré(es)

    c) Les enfants sont prédisposés à la délinquance juvénile

    d) Les enfants ne contribuent pas conséquemment au développement de leur ménage santé

    e) La pratique menace de l'environnement

    18 : quelles sont les autres conséquences liées à ce phénomène de fabrication des briques par les enfants ?

    a) Les enfants fabriquent des briques sans respecter les normes environnementales

    b) Risque d'accident

    c) Risque de grossesses ou de se faire engrosser

    d) Risque de mariages précoces

    e) Autres à préciser

    19 :pouvez-vous nous renseigner des conséquences environnementales sur la production des briques dans votre groupement ?

    a) Le site est laissé à ciel ouvert lors de l'extraction d'argile pour la production des briques.

    b) L'usage excessive de bois amène à la coupe systématique des bois et accentue la déforestation

    c) La pollution de l'air par la production de la fumée lors de la cuisson des briques

    d) Les abîmes des sites de fabrication des briques laissent des étangs qui polluent l'environnement

    20. Quand une forme d'exploitation des enfants dans les sites de fabrication des briques survient ou lors d'un contentieux, à qui déposez-vous plainte ?

    a) Auprès de la police

    b) Aux chefs de villages

    c) Aux cadres de dialogues et de médiation CDM, et aux chefs de villages

    d) Nous nous taisons car ils ne répondent pas

    21 : quelles sont les structures ou institutions qui luttent contre ce phénomène dans votre groupement ?

    a) Les ONG et les ASBL

    b) Les étudiants et leurs universités

    c) La police de protection de l'enfance

    d) Le ministère du genre famille et de l'enfant

    e) Les églises

    f) Les orphelinats

    22. À votre avis, quels sont les moyens par excellence pour lutter contre l'exploitation des enfants dans les chantiers de briques

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    a) Que l'état gratifie la scolarisation des enfants

    b) Que les chefs des chantiers n'acceptent plus le recrutement des enfants dans les chantiers des briques

    c) Que les parents n'acceptent plus envoyé leurs enfants dans des chantiers de production des briques

    d) Que la police de la protection de l'enfant inspecte jalousement les chefs des chantiers qui recrutent des enfants ne respectent pas les consignes et les punissent

    23 : suivant votre connaissance, selon vous, qui peut être acteur de lutte contre cette forme d'exploitation des enfants dans les chantiers des briques ?

    a) Les parents

    b) Les enseignants

    c) Les églises (pasteurs, évêques...)

    d) Les personnes adultes

    e) Les propriétaires des chantiers des briques

    Questions du guide d'entretien du focus-group

    Q1 . selon vous, quelles sont les causes principales qui poussent les enfants être utilisés

    dans des chantiers des productions des briques ?

    Q2 . à quelles conséquences pouvons-nous nous attendre face à ce phénomène ?préciser s'il vous plait sur le plan éducatif, environnemental et économique

    Q3 . pensez-vous que certains acteurs ont une bonne part de responsabilité dans cette pratique ? Et si oui, pouvez-vous citez ces acteurs ?

    Q4 : malgré les conséquences fâcheuses de cette pratique sur les enfants, pensez-vous qu'il y a un avantage quelconque ?

    Q5 . selon vous, que faire pour décourager ou lutter contre cette pratique ? Qu'ils vous plaisent de donner des propositions adressées aux suivants . aux parents des enfants, aux chefs de chantiers, aux éducateurs socioculturels, à la police de protection de l'enfant au pouvoir public et aux chefs coutumiers ?

    Q2 . à quelles conséquences pouvons-nous nous attendre face à ce phénomène ?préciser s'il vous plait sur le plan éducatif, environnemental et économique ?

    Q3 . pensez-vous que certains acteurs ont une bonne part de responsabilité dans cette pratique ?

    Q4 : malgré les conséquences fâcheuses de cette pratique sur les enfants, pensez-vous qu'il y a un avantage quelconque ?

    Q5 . selon vous, que faire pour décourager ou lutter contre cette pratique ? Qu'ils vous plaisent de donner des propositions adressées aux acteurs qui peuvent lutter contre cette pratique notamment . aux parents des enfants, aux chefs de chantiers, aux éducateurs socioculturels, à la police de protection de l'enfant au pouvoir public et aux chefs coutumiers !

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    BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR

    BWEMERE KAMERA PEPE né le 13 décembre 1993 par BANYISA KAMERA et SIYANA KANINGU à NYAMUTWE dans le village de KASHEKE en territoire de KALEHE, Province du Sud-Kivu.

    Les années 1993 furent une période de guerre et de refuge des peuples Rwandais fuyant le génocide déclenché à cette période et cherchant l'asile dans les hauts plateaux de KALEHE, PEPE KAMERA, Né d'une famille pauvre de 8 enfants et troisième de sa famille, celui-ci fut dépêché chez sa grand-mère dès sa petite enfance où il commença en 2001 ses études primaires à l'école primaire TULUNDA LWANA actuellement Ecole primaire SINAYI/ Village de TCHOFI dans le territoire de KALEHE, celui-ci obtiendra en 2006 son certificat d'études primaire à l'école primaire de BULANGA dans le village de CIBANDJA.

    Il passa ses études secondaires à l'institut TCHOFI où il obtient son diplôme d'études secondaires en 2012, il commença en 2014 sa première année de graduat à l'institut supérieur des arts et métiers ISAM BUKAVU par l'appui d'une personne de bonne volonté du nom de madame DORA MUHUKU SALAMA où il obtiendra le diplôme de graduat en gestion et administration des projets en 20162017, il y écrivît son travail de fin de cycle portant sur « les conséquences du wilt bactérien des bananiers sur le revenu de l'habitant dans le sous-village de LUZIRA en territoire de KALEHE » dans cette étude, l'auteur élucide les conséquences de cette maladie de la bananerai sur les revenus de l'habitant dans cette contrée du territoire.

    En 2018-2019 il obtient son titre de licencié en planification et management des projets à l'institut supérieur pour la promotion de la paix, du développement et de l'environnement ISPDE-BUKAVU , passionné des enfants et soucieux de les voir grandir dans un monde délibéré des exploitations, il écrivît au cours de cette année son mémoire portant sur « l'exploitation des enfants dans la fabrication des briques et son incidence socio-éducative et environnementale en milieux rural, groupement MBINGA-SUD en territoire de KALEHE », l'auteur dénonce dans cette étude les pires formes d'exploitation des enfants dans le territoire de kalehe et fait appel à des institutions et organisations,.. Toutes couches confondues de sauver des enfants soumis au travail qui empêche leur pleine épanouissement.

    Afin de venir à l'aide pour l'enfant, l'auteur préconise un projet de protection de l'enfant dans le territoire Kalehe. Soucieux d'apporter votre contribution à ce projet, prière de contacter les coordonnées repris en bas

    «Dans une nation où l'éducation de l'enfant n'est pas prioritaire et la gestion de demain du pays s'y repose, la gouvernance du pays ne sera que chaotique »

    Contact :

    E-mail : kamerapepe@ gmail.com Facebook: pépé kamera bwemera LinkedIn: pépé kamera bwemera WhatSapp : +243990207541;

    Tel: +243990207541; +243852609080






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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo