WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Storytelling et identité de marque : la place du storytelling dans la construction de l’identité de marque, apport théorique.


par Christelle Lecomte
IAE Bordeaux - Master Recherche en Gestion des Organisations  2016
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1.2.3. L'identité de marque

Kapferer (2003) distingue image de marque et identité de marque. Selon lui, « l'image est un concept de réception, l'identité, un concept d'émission ». Il distingue l'identité de marque qui est la représentation que l'entreprise (émettrice) souhaite avoir sur un marché (domaine du « voulu ») de l'image de marque qui correspond aux interprétations que les consommateurs ou prospects (récepteurs) se font des signes qu'ils reçoivent (domaine du « perçu »).

1.2.4. L'expérience de marque

Padget et Allen (1997) rappellent que de nombreuses recherches sur les services abordent le terme d'expérience avec peu d'explications, sans doute partant du principe qu'il y a un accord commun entre chercheurs sur sa signification. Les auteurs précisent donc leur définition de l'expérience de marque pour éviter toute confusion. Une expérience dans le cadre des services représentent pour Padget et Allen (1997) « toutes réactions cognitives, affectives et comportementales associées à un service spécifique ». Brakus, Schmitt et Zarantonello (2009) ont développé une échelle de mesure de l'expérience de marque et l'ont conceptualisée comme étant « les

14

sensations, les sentiments, les connaissances et les réponses comportementales évoqués par un stimuli de marque et qui font partie de l'identité et du design de la marque, de son environnement, son packaging, sa communication ».

1.2.5. Le capital de marque

Aaker (1991) est le premier chercheur à proposer un schéma (Figure 1) pour présenter les déterminants du capital de marque. Des chercheurs comme Keller (1993) ont également travaillé sur le capital de marque à partir des travaux de Aaker. Keller (1993) définit le capital de marque comme « l'effet différentiel de la connaissance de la marque sur la réponse du consommateur au marketing de la marque ». La définition la plus partagée par les chercheurs est cependant celle de Aaker (1994) « tous les éléments d'actif et de passif liés à une marque, à son nom ou à ses symboles et qui apportent quelque chose à l'entreprise et à ses clients parce qu'ils donnent une plus-value ou une moins-value aux produits et aux services ». Le capital-marque représente la valeur ajoutée qu'une marque apporte à un produit, et confère au produit une personnalité, des valeurs, une fonction, une stature, des éléments qui dépassent le cadre de la marque (Lacoeuilhe, 1997).

15

Figure 1 : Capital de marque (« Brand Equity »)
Aaker (1996)

Pour synthétiser et différentier les différents concepts autour de la marque, Vernette (2008) reprend dans un tableau (Encadré 1) les différentes notions évoquées plus haut que nous complèterons en y ajoutant la notion d'expérience de marque (Encadré 2) et celle du capital de marque (Encadré 3).

16

Encadré 1 : Personnalité, identité et image de marque
Eric Vernette (2002)

Encadré 2 : L'expérience de marque
Brakus, Schmitt et Zarantonello (2009)

Encadré 3 : Le capital de marque
Keller (1993)

17

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein