ABSTRACT
Coffee « green gold » was a heavyweight in the
Congolese economy and represented between 10 to 15% of the national GDP around
the 1980s. As a result of both, intrinsic and extrinsic causes, coffee
production and exports have slipped into decline up to less than 1% of national
GDP in 2022. However, many causes have already been lifted and the promotion of
sustainable development is gaining momentum. It is within this framework that
this study was conducted with the aim of contributing to the recovery strategy
of the coffee sector, in the province of Tshopo through Bafwasende and Ubundu
territories.
At the end of an empirical approach including complementary
techniques, the functional and financial analyses of the coffee sector were
approached. The SWOT matrix was presented and exploited to bring out strategic
options. The functional analysis shows the disorganization of the sector at all
levels causing very low production and zero competitiveness of the products.
The financial analysis shows that the sector is profitable for all the actors
with an unequal distribution of the added value. Improving yields, processing
processes and marketing channels are the challenges to overcome. Another major
challenge is cultural in the way that that the populations of these territories
do not make agriculture their priority.
The coffee sector shows good development prospects in the area
under examination. Its revival can result in an obvious socio-economic impact
and with less damage to the environment. The trilogy: popularising the benefits
of coffee starting with opinion leaders, structuring farmers from the bottom
up, and human-equipment investment, is the touchstone of the proposed
strategy.
These results are a pocket reference for all entrepreneurs
wanting to invest in the coffee sector in Tshopo and also for designers,
developers and donors of development projects.
Keywords: Coffee, Strategy, Sector, Sustainable
recovery and Human investment.
vii
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE ii
DEDICACE iii
REMERCIEMENTS iv
RESUME vi
ABSTRACT vi
TABLE DES MATIERES vii
SIGLES ET ABREVIATIONS ix
LISTE DES TABLEAUX x
LISTE DES FIGURES x
0. INTRODUCTION 1
0.1. Etat de la question 2
0.2. Problématique 3
0.3. Les hypothèses 4
0.4. Les objectifs 5
0.5. Intérêt de l'étude 5
0.6. Cadre du travail 5
0.7. Subdivision du travail 5
CHAPITRE I. CADRE CONCEPTUEL 6
1.1. COMPRENDRE LE CAFE ET LA CEFEICULTURE 6
1.2. COMMERCE DU CAFE ET SON PARADOXE 9
1.3. LES FILIERES AGRICOLES 10
CHAPITRE II. MILIEU ET METHODE 13
2.1. MILIEU D'ETUDE 13
2.2. MATERIELS 14
2.3. METHODE 15
2.3.1. Techniques de récolte de données 15
2.3.2. Méthode de récolte des données 16
CHAPITRE III. PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS 23
3.1. Analyse fonctionnelle de la filière café 23
3.1.1. Description des acteurs de la filière 23
3.1.2. Délimitation des contours de la filière.
30
3.1.3. Graphe de la filière café 31
3.1.4. Formation des prix et stratégie des acteurs 32
3.1.5. Coordination des acteurs et cadre réglementaire.
34
3.2. Analyse financière de la filière 35
viii
3.2.1. Analyse de la viabilité financière de la
filière sur les acteurs 35
3.2.2. La consolidation des CPE 35
3.3. Présentation de la matrice AFOM 37
3.4. Formulation des actions stratégiques 38
3.4.1. Couplage de la matrice AFOM 38
3.4.2. Formulation des axes stratégiques 39
CHAPITRE IV. DISCUSSION DES RESULTATS 40
4.1. Analyse fonctionnelle de la filière 40
4.2. Analyse financière de la filière 42
4.3. L'analyse par matrice AFOM 44
4.4. Formulation des axes stratégiques 45
CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS 46
BIBLIOGRAPHIE 48
ANNEXE
ix
SIGLES ET ABREVIATIONS
AFD AFOM ANAPI CDF CPE FAO GDP ICO INERA INS
JBM OCC ODD OIC ONAPAC PIB PNUD RBE RNE SNCC SWOT ULB VA
ERAIFT
Agence Française de Développement
Atouts Forces Opportunités Menaces
Agence National pour la Promotion des Investissements
Congolese Democratic Franc
Compte Production Exploitation
Food and Agriculture Organisation
Gross Domestic Product
International Coffee Organisation
Institut National pour l'Etude et la Recherche Agronomiques
Institut National des Statistiques
Jardin Botanique de Meise
Office Congolais de Contrôle
Objectifs de Développement Durable
Organisation Internationale du Café
Office National des Produits Agricoles du Congo
Produit Intérieur Brut
Programmes des Nations Unies pour le Développement
Résultat Brut d'Exploitation
Résultat Net d'Exploitation
Société Nationale de Chemin de fer du Congo
Strenghts Weaknesses Opportunities Threats
Université Libre de Bruxelles
Valeur Ajoutée
Ecole Régionale postuniversitaire d'Aménagement et
de Gestion
Intégrés des Forêts et territoires
x
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1. Principales différences entre les
variétés robusta et arabica 7
Tableau 2. Compte de Production 11
Tableau 3. Compte d'Exploitation 12
Tableau 4 : Prototype d'un CPE 18
Tableau 5. Profil sommaire des principaux acteurs de la
filière café 23
Tableau 6. Types de commerçants grossistes 26
Tableau 7. Types de commerçants Revendeurs 27
Tableau 8. Types de transformateurs 28
Tableau 9 : Délimitation des contours de la
filière 30
Tableau 10. Variation annuelle des prix de café 32
Tableau 11 : Compte Consolidé de la filière
café 35
Tableau 12 : Présentation de la matrice AFOM 37
Tableau 13 : Couplage de base de la matrice AFOM 38
Tableau 14 : Les axes stratégiques pour la relance de
la filière café 39
Tableau 15 : Comparaison des RNE mensuels des acteurs
filières café, Riz et Pêche 43
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Les grands producteurs du café et leurs
géo positions 8
Figure 2 : Le déséquilibre du marché
mondial du café de 1998/99 à 2002/03 9
Figure 3 : Carte de la Province de la Tshopo et ses
territoires 13
Figure 4 : Cadre méthodologique 15
Figure 5 : Analyse par matrice AFOM 19
Figure 6 : Analyse croisée de la matrice AFOM 20
Figure 7. Brainstorming pour la formulation des axes
stratégiques (UNIL, 2018) 21
Figure 8 : Eléments liés aux facteurs de
production 24
Figure 9 : Répartition des producteurs selon la
fréquence annuelle d'entretien 24
Figure 10 : Eléments liés à la Production
et Vente 25
Figure 11 : Répartition des commerçants
grossistes 26
Figure 12 : Répartition des commerçants
revendeurs 27
Figure 13 : Répartition des transformateurs 28
Figure 14 : Etapes de transformation du café :
Opération, moyens, produits et perte 29
Figure 15 : Description de la filière café en
territoires de Bafwasende et Ubundu. 31
Figure 16 : Répartition de la valeur ajoutée
entre les acteurs 36
1
0. INTRODUCTION
La République Démocratique du Congo est l'un des
rares pays africains qui ont le potentiel de devenir un véritable
grenier à grain (Lebailly et al., 2014). Ce géant au
coeur de l'Afrique centrale regorge d'importantes ressources dans tout secteur
économique (ANAPI, 2019).
Après plus de six décennies
d'indépendance, la RDC figure parmi les pays les plus pauvres du monde
et son tissu macroéconomique ne cesse de se détériorer.
L'indice de développement humain qui est l'indicateur du niveau de vie
est de 0,45 positionnant le pays à la 179e place sur 189 pays
considérés (Pourtier, 2018 ; PNUD, 2020).
Cet état résulte de nombreux facteurs parmi
lesquels nous notons le sabotage volontaire du secteur agricole par la classe
dirigeante. En effet, les représentants gouvernementaux ne sont pas
parvenus à mettre en place d'importants changements structurels qui
puissent conférer à l'agriculture son pouvoir multiplicateur et
accélérateur du processus de développement. A ce stade, la
relance du secteur agricole s'impose en leitmotiv pour tous les
acteurs qui rêvent d'un Congo fort et émergent. Un
intérêt aussi particulier est requis pour les cultures
pérennes ou industrielles qui sont des investissements durables aux
fonctions économiques, financières, écologiques et
sociales non négligeables (Ibandan, 2021).
Le café « Or vert » est la première
culture pérenne échangée dans le monde et contribue
substantiellement à booster les économies des pays (Wintgens,
2004). En RDC, après le secteur des mines, le café a
été le fer de lance de l'économie et contribuait au PIB
à hauteur de 15% (Baeumlin, 2013) dans les années 1980-1990. A
nos jours, la contribution du café au PIB national est estimée
à 1% (INS, 2021). Il est rationnel de déduire que l'effondrement
de la caféiculture a précipité nombreux congolais dans la
pauvreté. Réversiblement, la relance de la caféiculture se
solderait par un impact socio-économique évident.
A l'heure où le pays est en quête d'une bonne
stratégie de promotion et d'autonomisation des agriculteurs et de leurs
économies, il nous est question dans cette étude de faire un
état de lieux de la filière café et de formuler des
options stratégiques de sa relance dans la Province de la Tshopo,
à travers les territoires de Ubundu et de Bafwasende.
2
0.1.Etat de la question
Dans la province de la Tshopo, rare sont les études de
viabilité scientifique qui ont abordé la problématique de
la relance de la filière café.
La fondation Konrad Adenauer (2017) avait initié dans
le cadre du projet Un seul monde sans faim, des études
filières, malheureusement limitées à la pêche et au
riz dans la Tshopo. Dans notre discussion, nous avons tenté de balancer
la viabilité microéconomique de chacune de ces filières
à celle de café.
Dans le Kongo Central, Manfroy (2021) a analysé la
chaine de valeur café dans la réserve de Biosphère de Luki
par la méthode Value Chain Analysis for Development(VCA4D). A
l'issu de ses analyses, elle conclut que la filière café est
rentable pour tous les acteurs de la chaine et qu'elle peut avoir d'impacts au
niveau provincial. Aussi, elle montra que le développement de cette
chaine de valeur pourrait avoir des effets positifs sur l'environnement,
notamment sur la réduction de la déforestation.
Dans le Kwango, c'est la conclusion du chapitre 5 de Ibanda
(2021) qui nous intéresse. Il a abordé le développement
agricole et pastoral en RDC. Pour relancer les cultures pérennes, il
estime qu'il est nécessaire que les agriculteurs adoptent la
polyculture, mais également que l'Etat soutienne les exploitants
agricoles par des incitations fiscales, douanières et en investissant
dans les infrastructures routières.
A l'échelle nationale, c'est depuis 2011 que la RDC, au
travers son ministère de l'agriculture, a formulé sa
stratégie de relance de la filière café autour d'une
vision : améliorer les performances de la filière Café
sur toute la chaîne de valeur et créer des richesses en milieu
rural à travers une caféiculture professionnalisée et
compétitive. La grande province orientale était
ciblée mais non la province de la Tshopo, district de la Tshopo à
l'époque. Estimée à 100 millions de dollars et
formulée par diagnostic participatif, cette stratégie, comme
beaucoup des projets du gouvernement congolais, est restée sans
follow-up.
La présente étude, réalisée dans
le cadre du projet Coffeebridge, s'inscrit dans l'idée de
relancer la caféiculture dans la Province de la Tshopo par le secteur
privé. Une relance efficace, efficiente et durable étant
l'objectif, l'étude commence par comprendre l'état actuel de la
filière, dresse la matrice AFOM et l'analyse. Finalement, elle formule
des actions stratégiques en concert avec les Objectifs de
Développement Durable (ODD).
3
0.2.Problématique
L'agriculture est depuis les temps anciens une source de
nourriture et des revenus pour plusieurs ménages dans le monde. Elle
reste donc le facteur déterminant pour une croissance économique
inclusive des nations (ANAPI, 2019).
Dans toutes leurs diversités, les cultures
exploitées en agriculture se classent en trois grandes catégories
: les cultures vivrières, maraichères et pérennes. Ces
dernières se caractérisent par des plantations fixes et stables
qui riment avec les objectifs du développement durable (Ibandan,2021).
Par ailleurs, ces cultures sont beaucoup échangées sur le
marché international et procurent des retours financiers substantiels
aux exploitants agricoles et améliorent les réserves de changes
des pays (Wintgens, 2004). Parmi les cultures pérennes, la culture du
café démontre un potentiel économique et social
très pertinent. En effet, le café représente 4% du
commerce mondial des produits alimentaires, c'est la première
denrée agricole et la deuxième marchandise échangée
dans le monde après le pétrole et avant le blé (Chatel
et al.,2016).
Les pays africains représentaient 30% des exportations
mondiales de café vers les années 1970 et seulement 11% en 2010.
En RDC, dans les années 1980, le café était le
deuxième produit d'exportation après le cuivre et
représentait jusqu'à 15 % de la valeur des exportations totales
du pays, soit 75% des exportations du secteur agricole (Baeumlin, 2013). Les
grands bassins de productions étaient les régions de Nord et Sud
Kivu, Oriental, Equateur, Bandundu et Bas Congo (Ibandan, 2021). En 2021-2022,
la production caféière est évaluée à 250000
kg, soit une contribution de moins de 1% dans le PIB du Pays (INS, 2021).
Les causes déterminantes de cette chute «
vertigineuse » sont la tracheomychose, les conflits armés, la
défectuosité des routes agricoles et la baisse des cours
mondiaux. Les principales causes conjoncturelles y afférentes sont la
faiblesse des mécanismes de financement agricole (cas pour l'ONAPAC) et
le mauvais entretien des plantations (Rubabura et al., 2015). Cet
effondrement du secteur café a conduit à coup sûr à
la vulnérabilité des communautés locales et au
développement de la pauvreté sous ses formes (Kang et al.,
2009).
Ces dernières années sont marquées par la
mise au point des variétés résistantes à la
tracheomycose, le rétablissement du calme dans certains grands bassins
de production et la hausse continue de la consommation mondiale à
hauteur de 2,5% l'année (Tegera et al.,2014). La RDC, le
pôle de certains meilleurs cafés du monde, devrait revitaliser sa
caféiculture, un des moteurs de développement rural (Dubé,
2012).
4
Un autre élément très déterminant
est le changement climatique. Laderach et al., (2008) estiment que les
hausses généralisées des températures vont
restreindre les zones favorables à l'arabicaculture.
La Province de la Tshopo, bénie par son climat
écologique, ses vastes superficies et sa position
géostratégique, offre des conditions favorables pour la relance
effective de la filière café robusta. Le territoire de Bafwasende
est le plus vaste de la province de la Tshopo. Il fut l'un de bassin de
production de café Robusta dans la Tshopo avec une production comprise
entre 50 à 200T (Baeumlin,2013). Le territoire de Ubundu, voisin, est le
deuxième plus vaste de la province de la Tshopo (Omasombo et al.,
2017). En plus de leurs vastes étendues, les bonnes
possibilités d'exportations offrent à ces deux territoires des
avantages non négligeables. Dans cette étude, nous nous sommes
posés la question de savoir s'il y a encore des incitants
économiques ou organisationnels pour la filière café dans
les territoires de Bafwasende et Ubundu. Telle est la principale question de
cette étude.
Il en dérive 4 questions spécifiques :
1. Quel est l'état actuel de la filière
café dans les zones d'étude ?
2. Quel est l'impact financier de la filière café
sur les parties prenantes ?
3. Y-a-il des bonnes perspectives de développement de
cette filière dans ces territoires ?
4. Quelles sont les actions stratégiques pour relancer
et assurer la durabilité de la filière café dans la
province de la Tshopo
0.3.Les hypothèses
L'hypothèse centrale postule que dans les territoires
de Bafwasende et Ubundu, il ya d'incitants économiques et non
organisationnels pour la filière café.
Plus spécifiquement :
1. Dans la zone d'étude, la filière café
est dans un état d'abandon. Les productions sont faibles, les techniques
utilisées sont rudimentaires, les acteurs ne sont pas organisés
et ne bénéficient d'aucun soutien public ou privé ;
2. L'impact financier de la filière est positif sur
les parties prenantes ;
3. Il y a de bonnes perspectives de développement de
la filière café dans ces territoires. La somme atouts
-opportunités absorbe celle de faiblesses-menaces ;
4. Les actions stratégiques pour relancer et assurer
la durabilité de la filière café sont d'ordres
technico-financiers, organisationnels et institutionnels en concert avec les
Objectifs de Développement Durables (ODD).
5
0.4.Les objectifs
L'objectif principal de cette recherche est de contribuer
à la stratégie de relance de la filière café dans
la province de la Tshopo à partir des territoires de Bafwasende et de
Ubundu. Plus spécifiquement il sera question de :
1. Procéder à une analyse fonctionnelle de la
filière ;
2. Procéder à une analyse financière de la
filière ;
3. Présenter une analyse basée sur la matrice AFOM
de la filière ;
4. Formuler des actions stratégiques pour relancer et
assurer la durabilité de la filière café en concert avec
les Objectifs de Développement Durables (ODD).
0.5.Intérêt de
l'étude
Sur le plan scientifique, cette recherche est une contribution
à l'analyse des filières agricoles et des marchés en
général. En cette période où le pays est en crise
de politique agricole, les données collectées et les
résultats de cette recherche sont une littérature de plus pour
éclairer la réalité et inspirer les chercheurs
ultérieurs.
Sur le plan socio-économique, les résultats de
cette étude constituent un véritable outil de décision.
Ils ouvrent des pistes nouvelles aux développeurs et entrepreneurs pour
passer à l'action, élaborer et exécuter des projets de
revitalisation de la caféiculture.
0.6.Cadre du travail
La présente étude est réalisée
dans la Province de la Tshopo, principalement dans le territoire de Bafwasende
et Ubundu. L'étude est menée dans le cadre du projet
Coffeebridge coordonné par le JBM (Jardin Botanique de Meise)
et appuyé par nombreux partenaires : INERA (Institut National pour
l'Etude et la Recherche Agronomiques), ERAIFT (Ecole Régionale post
universitaire d'Aménagement et de gestion Intégrés des
Forêts), ULB (Université Libre de Bruxelles, ...). Le projet est
multidisciplinaire et vise à soutenir les agriculteurs du café
robusta par des études qui vont alimenter la prise de décision
à la fois au niveau des décideurs que des agriculteurs.
0.7.Subdivision du travail
De surcroit l'introduction, le travail est subdivisé en
quatre chapitres : le premier aborde le cadre conceptuel, le deuxième
décrit le matériel et méthode, le troisième
présente et interprète les résultats et le
quatrième discute les résultats. Une conclusion et plusieurs
suggestions bouclent cette recherche.
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