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La politique américaine de promotion de la démocratie au Cameroun après le 11 septembre 2001

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par Paul Elvic Jerome BATCHOM
Université de YaoundéII / Soa - DEA/Master II 2005
  

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3. Revue de la littérature

Cette revue s'articule autour de deux mouvements. D'abord la littérature sur la promotion de la démocratie.

Larry DIAMOND a consacré un article à la promotion de la démocratie dans les années 1990(DIAMOND, op. cit.). Il présentait l'activisme américain sur la scène internationale pour étendre son mode de pensée politique. Ce, dans une logique d'expansion de la civilisation américaine. L'Afrique y est évoquée, mais dans un autre contexte international. Cet article est représentatif de ce qui traite de la promotion de la démocratie dans la décennie 1990. Joél D. BARKAN quant à lui s'interroge sur la capacité des démocraties établies à répandre la démocratie dans le monde (BARKAN, 1997). Luc SINDJOUN traitant de la loyauté démocratique démontre qu'à partir de la trilogie proposée par Albert HIRSCHMANN devant la promotion de la démocratie par une puissance à savoir : la loyauté, la défection et la protestation, l'on peut envisager une quatrième posture : la simulation (SINDJOUN, 2001). Robert PINKNEY s'intéresse quant à lui à la consolidation démocratique en Afrique de l'Est en se penchant sur les pressions et contraintes extérieures propre à la décennie 1990 qui imposent la consolidation démocratique (PINKNEY, 1999). Paul NDUE s'intéressait à l'ouverture de l'Afrique au pluralisme : ce, toujours dans le contexte des années 1990. (NDUE, 1994).

Un deuxième mouvement s'est penché sur la démocratie comme élément important dans la politique étrangère des Etats-Unis. Joseph NYE Jr. se penche sur l'extension du leadership américain par le « Soft power ». Il relève le rôle de la démocratie dans la politique étrangère en tant qu'elle est une projection de la puissance (NYE, 1992). Jean Daniel ABA dans une thèse de doctorat présentée à la Sorbonne en 2000-2001, a traité de la démocratie comme une modalité d'élaboration de la politique africaine des Etats-Unis. Dans la même logique, s'inscrit l'ouvrage de l'ex-ambassadeur du Gabon aux Etats-Unis. Paul BUNDUKU-LATHA qui examine la politique africaine de l'Administration CLINTON. Dans cette dernière, la démocratie occupe une place prépondérante (BUNDUKU-LATHA, 1999). Robert STRAUSZ-HUPE observe que la démocratie dans la politique étrangère relève de la nécessité de cohérence entre l'opinion nationale et la politique extérieure américaine (STRAUSZ-HUPE, op.cit.).

Ces ouvrages sont représentatifs de deux types de littératures qui se limitent à présenter la démocratie dans la politique étrangère américaine comme une exigence de projection de puissance. Appliquée en Afrique dans la décennie 1990, elle vise en plus à aider le continent à connaître la paix et le développement.

Pour notre part, nous envisageons d'étudier la démocratie dans la politique africaine des Etats-Unis en général et celle appliquée au Cameroun en particulier au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, comme une exigence de la mondialisation de la pensée politique américaine d'abord, et comme une exigence de l'intérêt national américain.

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