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Dépenses Militaires, Gouvernance et Efficience Economique: le cas de l'Afrique sub-Saharienne

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par Thérèse Félicitée AZENG
Université de Yaoundé 2-SOA - DEA 2008
  

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CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE

Les gouvernements procurent une multitude de biens et services à leur population, afin d'atteindre différents objectifs économiques et sociaux. L'efficience avec laquelle ces biens et services sont fournis est importante, pas uniquement dans le débat sur le rôle du secteur public par rapport au secteur privé ; mais aussi dans la stabilité macroéconomique et la croissance économique. Les résultats obtenus après estimation des scores d'efficience des dépenses militaires indiquent qu'en moyenne, les gouvernements africains sont très peu efficients en ce qui concerne les services de défense. Toutefois, les résultats indiquent aussi que les inefficiences observées en Afrique ne sont pas liées au niveau des dépenses allouées, mais plutôt sont la résultante de l'allocation sous-optimale des ressources dans les dépenses publiques. Ce résultat rejoint celui de Tanzi et Schuknecht (1997) qui mesurent l'impact croissant des dépenses publiques sur les indicateurs économiques et sociaux (par exemple le taux de croissance réel et le taux de mortalité) dans les pays industrialisés. A partir d'une comparaison des indicateurs sociaux dans les pays à des niveaux différents de revenus, les auteurs concluent que des dépenses publiques élevées n'améliorent pas significativement le bien-être social. Le message central de cette partie est qu'augmenter les allocations budgétaires pour la défense n'est pas le moyen le plus efficace pour accroître les outputs économiques et sociaux en Afrique, et qu'une attention plus soutenue doit être accordée à améliorer l'efficience des dépenses militaires.

deuxieme partie :

gouvernance et efficience des depenses militaires

INTRODUCTION A LA DEUXIEME PARTIE

La fin de la guerre froide a ouvert des perspectives nouvelles en déplaçant les centres d'intérêt des questions géopolitiques et idéologiques vers des préoccupations plus tournées vers l'économie comme l'efficacité et à la viabilité des efforts de développement. On s'accorde de plus en plus sur le plan international à estimer qu'un cadre politique et institutionnel solide est indispensable pour un développement économique et social durable. Notamment pour les pays en développement, certains auteurs ont montré que les pays à faible niveau de dépenses publiques par rapport au PIB ont tendance à atteindre une meilleure efficience (Afonso et al, 2003). Nous avons en particulier montré dans la première partie que ce ne sont pas les pays qui dépensent le plus qui soient nécessairement les plus performants dans la prestation des services publics qu'ils sont censés financer. L'autre conclusion à laquelle nous sommes arrivés est qu'il existe des facteurs qui agissent sur l'efficience des dépenses publiques et notamment la gouvernance qui est, selon Romdhane (2006), l'un des plus importants.

Les échecs largement observés en matière de développement dans la quasi-totalité des États africains ont poussé à s'interroger sur les causes qui ont entraîné la considérable régression socioéconomique. C'est ainsi qu'on est arrivé à se focaliser non plus sur les techniques de préparation des plans de développement et leurs défaillances, mais sur la nature des systèmes socioéconomiques en place et la logique de leur fonctionnement, sources de corruption, d'inégalités, etc. et présentement appréhendés comme facteurs principaux de blocage, sinon de paralysie, des économies nationales (Boutaleb 2004). C'est ce qui explique sans doute pourquoi l'accent est mis sur la bonne gouvernance comme facteur déterminant du développement économique et social. En effet, depuis environ deux décennies, la bonne gouvernance est devenu un concept dominant, voire incontournable, de la gestion des affaires publiques. Toutefois, si, sur le plan théorique, un très grand accord s'est déjà dessiné pour reconnaître les effets bénéfiques de la bonne gouvernance sur les PVD, c'est sur le plan pratique que se présentent les difficultés, à savoir la mise en oeuvre d'un programme de bonne gouvernance.

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