WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Impact des fluctuations pluviométriques sur la production agricole dans la région de Thionck- Essyl en Basse Casamance

( Télécharger le fichier original )
par Idrissa DIATTA
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Certificat d'aptitude à l'enseignement moyen (CAEM) 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Bibliographie commentée

Cormier- Salem M. C., De la pêche paysanne à la pêche maritime : les Diola de la Basse Casamance (Sénégal), in La pêche maritime, n° 1288- 1289, Ed. ORSTOM, Dakar mars 1991, pp. 448 - 456.

Dans cet article, l'auteur fait une description des formes traditionnelles diola d'exploitation du milieu amphibie ; ensuite, il a abordé les facteurs qui ont amené les diola à pratiquer la pêche maritime ; enfin les aspects actuels de la pêche diola. Notons que la pêche traditionnelle diola se limite aux eaux intérieures plus calmes des bolongs et des bas- fonds.

D'Almeida André, Évolution de la pluviométrie dans la région de Saint- Louis et ses conséquences sur la production agricole, in Annales de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, n° 26, pp. 159- 173, 1996.

Cet article tente, grâce aux chroniques des pluies relevées dans diverses stations du nord du Sénégal et dont la plus ancienne remonte à 1854, d'analyser les fluctuations des précipitations à l'échelle annuelle. Les conséquences de ces fluctuations sont analysées à travers d'une part la diminution des pluies et d'autre part l'évolution des productions agricoles de la région.

Diatta William, L'impact de la dégradation de la mangrove sur les activités des communautés paysannes de la région de Ziguinchor : le cas des villages de Kagnobon et de Thionck- Essyl, département de Bignona, arrondissement de Tendouck, mémoire de fin de formation, ENEA, Dakar, 2001, 70 pages.

Dans ce mémoire, l'auteur note que la dégradation de la mangrove est liée à des facteurs naturels (déficit pluviométrique, salinisation...) et anthropiques (exploitation anarchique de la mangrove à des fins domestiques...). Il note que la dégradation de la mangrove a pour conséquence la perte de la biodiversité qui à son tour, aura des effets sur les activités humaines (cueillette des fruits de mer : huîtres, crevettes, poissons...)

Grouzis M. et Albergel J., Environnement et productions agricoles : cas du Burkina Faso, in La crise de l'agriculture africaine, Édition Société- Espace- Temps (SET), Dakar (Sénégal), 1992, pp. 74- 89.

Cet article tente à l'aide d'une étude de la pluviométrie annuelle, de mettre en évidence les variations climatiques récentes au Burkina Faso. Il montre l'impact de l'évolution de la pluviométrie sur les productions végétales (céréales, pâturage, coton) et mesure ses conséquences sur le milieu compte tenu des pratiques d'exploitation et de la croissance démographique.

Pélissier Paul, Les paysans du Sénégal : les civilisations agraires du Cayor à la Casamance, Saint- Yriex, Haute- Vienne : Imprimerie Faubrègue, 1966, 941 pages.

Le Sénégal offre un domaine trop vaste au chercheur pour qu'il soit question d'étudier ses paysanneries dans leur ensemble. C'est ainsi que l'auteur de cet ouvrage a senti l'intérêt d'étudier les civilisations agraires de ce pays. Cependant, il a laissé la vallée du fleuve Sénégal en dehors de son champ d'investigation, s'attachant aux 2/3 de la population installée du Cayor à la Casamance. Là, le milieu naturel en se modifiant avec la latitude révèle trois grands ensembles : le domaine sahélo- soudanienne qui va des lisières méridionales du delta du Sénégal aux abords de la vallée du Saloum : c'est le bassin de l'arachide ; ensuite le domaine soudanien, entre le fleuve Saloum et le Fleuve Gambie ; et le domaine subguinéen en Casamance où l'unité naturelle contraste avec la diversité ethnique.

République du Sénégal, Ministère de l'intérieur, Ministère chargé de la décentralisation et la Direction de l'aménagement du territoire : Rapport d'avant projet du schéma régional d'aménagement du territoire de Ziguinchor, Décembre 1993, 160 pages.

Dans ce rapport, plusieurs points importants ont été développé : les caractéristiques physiques, humaines, socio-économiques et les contraintes de développement de la région de Ziguinchor. Il est en quelque sorte une présentation générale de la région naturelle de la Basse Casamance.

Sagna P. et Touré C., Variabilité de la mousson et des précipitations au Sénégal de 1961 à 1996, in mélanges offerts au Professeur Cheikh BA Dakar, UCAD, 1997, pp. 147- 164.

Dans cet article, les deux auteurs tentent, à l'aide d'une étude de la pluviométrie annuelle, de montrer les caractéristiques et l'évolution de la mousson d'une part et d'autre part les relations entre ce flux et les précipitations au Sénégal.

Sané Tidiane, Variabilité climatique et ses conséquences sur l'environnement et les activités humaines en Haute Casamance, Thèse de Doctorat de Troisième, UCAD, FLSH, Département de géographie, Dakar, 2003, 367 pages.

Cette thèse soulève un aspect important du développement rural et pose la problématique de la dégradation des ressources naturelles et des systèmes d'exploitation agricole au travers d'un des points sensibles de l'évolution des paysages en milieu tropical. L'auteur évalue aussi les contraintes d'ordre climatique qui pèsent non seulement sur le fonctionnement des écosystèmes naturels mais également sur les activités humaines, notamment sur l'agriculture et l'élevage dans la mesure où les productions agricoles et la productivité des activités pastorales dépendent largement des conditions climatiques. Il note que la péjoration pluviométrique de ces trente dernières années a profondément bouleversée ces activités dont l'évolution chaotique s'est répercutée sur le fonctionnement des sociétés qui pour des questions de survie, ont développé des stratégies, qui pour la plupart, menacent l'équilibre environnemental.

Wébographie

www.memoireonline.com

Dans ce site, nous avons pu consulter le mémoire de maîtrise de Insa Manga, étudiant à l'université de Rouen (France). Ce mémoire, soutenu en décembre 2003, fait une analyse de la crise agricole dans la zone de Goudomp en Moyenne Casamance, plus particulièrement dans le département de Sédhiou. Selon, l'auteur, les problèmes de développement agricole en Casamance, notamment dans la localité de Goudomp, sont de nature diverse. Certains ont trait aux facteurs écologiques (pluviométrie aléatoire, sols pauvres, salinisation des terres...) tandis que d'autres sont directement liés aux facteurs socio- économiques (poids démographique, taille relativement faible des exploitations, faible niveau de vie de la population, manque de crédit, etc.)

www.documentation-ird.fr

Ce site de l'Institut de Recherche pour le Développement rassemble des publications des scientifiques de l'institut, sous forme de papier ou numérique. Ainsi, nous avons pu consulter diverses publications qui traitent des questions relatives à notre thème de recherche. Parmi ces quelques publications que nous avons consultées, nous pouvons noter :

- Birie- Habas Jean, Note sur la riziculture casamançaise, République du Sénégal, ministère du développement rural, Institut de recherche agronomique tropicale, Dakar, avril 1968, pp. 95- 109.

Dans cet article, l'auteur a fait l'état des lieux de la situation de la riziculture casamançaise depuis 1968. Il note que cette riziculture est complexe dans la mesure où on rencontre plusieurs types de rizières : les rizières basses, moyennes, et hautes. Il ajoute que les résultats acquis en matière de recherche rizicole en Basse Casamance présentent un tableau très sombre parce que la riziculture casamançaise est confrontée à des problèmes relatifs à l'absence d'une intégration dans un système agricole évolué. Il signale enfin qu'on peut augmenter la production rizicole de la Casamance par deux procédés qui peuvent être employés concurremment : intensification de la riziculture existante et récupération des terres neuves.

- Bonnefond Ph., Développement agricole et blocages techniques en Basse Casamance, Bulletin de liaison (Économie en transition, secteur informel, développement agricole et macroéconomique, anthropologie du développement), ORSTOM, Paris, Mai 1987.

Dans cet article, l'auteur tente de faire l'état des lieux des actions de développement rural en Basse et moyenne Casamance. Il note que plusieurs organismes, notamment la Société de Mise en Valeur Agricole de la Casamance (SOMIVAC), le Projet Intégré de Développement Agricole de Basse Casamance (PIDAC), le Deuxième Projet Rural de Sédhiou (PRS II) et la Mission agricole chinoise (MAC) sont chargés de la mise en oeuvre de ce développement. Il signale, par ailleurs que l'ensemble de ces organismes, qui s'intéressent surtout à la riziculture (principale activité agricole), souffre de la lenteur des procédures administratives, ce qui retarde considérablement l'exécution des programmes d'investissement et les approvisionnements en intrants.

Lahuc J.- P. et al., La saison des pluies en Afrique de l'ouest soudano- sahélien, Norois, Poitiers, tome 39, n° 155, 1992, pp. 255- 267.

Dans cet article, les auteurs ont effectué un suivi qualificatif de l'hivernage 1991 en Afrique de l'ouest soudano- sahélienne à partir de catalogues d'images. Celles-ci représentent deux paramètres dérivés d'une image infrarouge Météosat. Ils notent qu'à partir de ce suivi de la saison des pluies de l'année 1991, il est possible de déterminer, à l'échelle régionale, quelques paramètres clés du déroulement de la saison des pluies (date de début et de fin, durée des séquences intermédiaires sèches, intensité relative des précipitations...). Ils soutiennent enfin que la détermination des paramètres clés du déroulement de la saison des pluies est nécessaire pour la délimitation des zones dans lesquelles des problèmes vivriers sont à prévoir, victimes d'une arrivée des pluies trop tardives, de précipitations trop irrégulièrement espacées, ou d'une installation trop précoce de la saison sèche.

- Montoroi Jean- Pierre, Mise en valeur des bas- fonds en Basse Casamance (Sénégal), in Agriculture et développement : les bas- fonds au Sénégal, n° 10, juin 1996, pp. 61-73.

Les bas- fonds situés en zone soudano- guinéenne africaine présentent des potentialités rizicoles élevées. Les contraintes accrues au cours de la récente période de sècheresse incitent les populations locales et la recherche à imaginer des stratégies nouvelles, notamment la réalisation de barrages anti- sel pour lutter contre la salinité élevée des eaux de surface. Cet article fait le point sur la politique d'aménagement hydro- agricole en Basse Casamance et sur les apports de la recherche pour sécuriser la production rizicole dans un contexte climatique contraignant. 

Montoroi Jean- Pierre, Les sols et l'agriculture dans le domaine estuarien de Basse Casamance, in Crepin et al., Conservation et utilisation durable des ressources naturelles du bassin hydrographique de la Casamance, Gland : UIGN, 1992, pp. 52- 59.

Cet article se propose de faire le bilan de l'état actuel de la ressource sol du domaine estuarien de la Basse Casamance. L'auteur de l'article a fait une analyse de l'évolution historique de la mise en valeur des terres agricoles en Basse et une présentation succincte des diverses réalisations ou projets en matière d'aménagement hydro- agricole.

- Thiéba Daniel, Agriculture et accumulation au Sénégal : le cas de la Basse Casamance, Thèse de Doctorat de Troisième cycle, Université de Paris I Panthéon- Sorbonne, sciences économiques - sciences politiques - sciences juridiques, 1985.

Dans cette Thèse, l'auteur fait une analyse et une évaluation critique de la politique d'auto suffisance alimentaire en Basse Casamance. Il soutient que le discours sur l'auto suffisance alimentaire fait jusqu'ici en Basse Casamance n'a pas pris en compte le facteur climat dans l'explication des contraintes de l'agriculture. Il ajoute que la crise de l'agriculture en Basse Casamance ne peut être comprise sans que l'on tient compte de l'accumulation du capital et la division international du travail, l'état de crise économique que traverse le sénégal dès 1974 et aussi le facteur climat.

- Vieillefon J., Sur l'existence de Bourrelets éoliens ou « Lunettes » dans les mangroves de casamance, communication au VIième congrès panafricain de préhistoire et d'études du Quaternaire, Dakar, 1961, 13 pages.

Les bourrelets ou lunette ont longtemps été considéré comme des caractéristiques des zones à climat semi- aride. Or les prospections menées par l'auteur en Casamance où règne un climat tropical humide, l'ont amené à reconnaître à ce phénomène une plus large répartition. Dans cet article, l'auteur tente de mettre en évidence les facteurs du milieu naturel qui ont conduit à la manifestation du phénomène, la morphologie de la lunette ou bourrelet, son processus de formation et ainsi que son évolution.

- Vieillefon J., Notice explicative de la carte pédologique de la Basse Casamance (domaine fluvio- marin) à 1/100000, n°57, ORSTOM, 1975.

Dans cette notice, l'auteur a précisé les raisons qui lui ont poussé à réaliser cette carte. En effet, signale- t- il, « les sols des zones alluviales représentent un potentiel économiques indéniable, en particulier pour l'obtention de rendements vivriers, notamment grâce à la riziculture, déjà largement développée en Basse Casamance, mais qui pourraient être encore intensifiée par l'emploi de technique d'aménagement adéquates. C'est pourquoi une étude fondamentale et détaillée des sols du domaine fluvio- marin était nécessaire. » Ainsi, l'auteur a choisie l'échelle du 1/100000 pour la présentation de la carte afin de prendre en compte le degré d'évolution et de différenciation des sols de la Basse Casamance.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus