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La protection des brevets et l'accès aux médicaments en Afrique

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par Serge eric Gnakri Kouassi
Université catholique de l'Afrique de l'ouest - Maitrise en droit Privé 2006
  

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PARAGRAPHE 2 : INTERET DES IMPORTATIONS

PARALLELES

Les firmes multinationales pratiquent des discriminations de prix, c'est à dire des prix différents d'un pays à un autre, en fonction des circonstances locales du marché : pouvoir d'achat, concurrence etc. cette pratique leur permettant de maximiser leur profit global. Les importations parallèles sont d'un intérêt certains pour les pays africains car un médicament d'une multinationale peut se retrouver ainsi sur le marché par exemple en Afrique du sud à un prix inférieur à celui décidé par l'entreprise pour ce marché. Dans ces conditions, il est clair que l'intérêt des consommateurs est dans l'autorisation des importations parallèles en particulier dans les pays africains où la concurrence est peu présente. En Afrique du sud comme dans bien de pays africains, les prix dans le secteur privé sont parmi les plus élevés du monde jusqu'à deux fois les prix pratiqués aux Etats-Unis. Dans ce pays, les firmes multinationales ne visent que le marché de la partie aisée de la population en ignorant la frange pauvre la plus touchée par les épidémies. Le système des importations parallèles permettra aux pays d'acheter des produits de marque dans d'autres pays à des coûts inférieurs à ceux pratiqués par les fabricants sur le territoire en question. Cela favorisera ainsi l'accessibilité aux médicaments de marque de la partie la plus pauvre de la population. La loi sud africaine limite les droits des détenteurs des brevets mais ne les supprime pas pour autant (article 30 et 31 ADPIC).

Section 2 : L'AUTORISATION DE SUBSTITUTION

PAR LES MEDICAMENTS GENERIQUES

A la fin des années 90 à l'instar des pays européens, les Etats africains ont connu une entrée importante sur leur territoire de médicaments dits génériques, qui se présentait comme une solution à la cherté des coûts des médicaments. En quoi consiste cette solution et quel est son impact sur l'accès aux médicaments sur le continent ?

PARAGRAPHE 2 : CONSISTANCE DE CETTE

SOLUTION :

Un médicament générique est la copie d'un médicament original, rendue possible par la chute du brevet initial dans le domaine public à la fin de la période légale de protection. Les génériques sont commercialisés soit sous leur désignation commune internationale, soit sur un nouveau nom de fantaisie ou nom de marque. Il est bon de comprendre que le recours aux génériques n'est pas une fraude à la loi de l'OMC. Il permet de faire entrer sur le territoire des médicaments exclus de la protection du brevet donc étant la propriété de tous et non seulement du breveté qui pendant le délai de protection en possédait l'exclusivité. La loi sud africaine prescrit que tout pharmacien doit informer tout client de l'existence d'un générique du médicament souhaiter par ce dernier étant entendu que le générique n'est pas forcément du même nom de marque que le médicament d'origine en possède les mêmes propriétés curatives. Les règles de l'OMC sur les marques obligeant les pays membres à enregistrer les marques (article 15 de l'accord sur les ADPIC) et confèrent seulement comme droit au titulaire d'une marque (article 16) celui « d'empêcher tous les tiers agissant sans son consentement de faire usage au cours d'opérations commerciales de signes identiques ou similaires pour des produits ou des services identiques ou similaires à ceux pour lesquels la marque de fabrique ou de commerce est enregistrée dans les cas où un tel usage entraînerait un risque de confusion.»

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard