WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Etude de défection des clients entreprises AWB

( Télécharger le fichier original )
par Loubna Naamane
ENCG Tanger - Diplome National de Commerce et de Gestion option Marketing à l'ENCGT 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

SECTION 2 : Caractéristiques de l'environnement bancaire et financier marocain

L'économie marocaine se comporte de mieux en mieux au fil des ans, à la vue de l'évolution du PIB, des réformes engagées par l'état depuis quelques années (libéralisation de l'économie, soutient aux entreprises...) et ce malgré les diverses difficultés rencontrées. Le développement de certains secteurs, favorise alors le système bancaire Marocain (pour les investissements, les crédits...) qui, comparé aux standards internationaux, montre un visage radieux. Ceci est dû à de nouvelles réglementations :

- Des réformes menant vers une plus grande libéralisation et modernisation du secteur (libéralisation des taux d'intérêts, déréglementation de l'activité bancaire...), tout en s'appuyant sur des règles de prudence.

- Une nouvelle loi qui a donné plus d'indépendance à la BAM (Bank Al Maghrib, ayant dorénavant un rôle de superviseur et de contrôleur) et à permis le contrôle direct de certains organismes par l'état (caisse d'épargne nationale...)

Ainsi la consolidation du secteur, avec six grandes banques (Attijariwafa Bank, BMCE bank, BMCI, SGMB, Crédit du Maroc et Crédit Populaire du Maroc) qui contrôlent 80% des crédits et 88.3% des dépôts de marché à permis de faire face à l'internationalisation de l'économie. Elles sont aussi confortées dans leurs actions par des banques étrangères qui contrôlent de grandes parties de capitaux (exemple : société générale France possède 51.6% de la SGMB ; BNP Paribas détient 65.1% de la BMCI...).

En résumé nous constatons que :

- Les banques publiques sont dans un processus de restructuration et de mise à niveau.

- Les banques privées connaissent de fortes croissances tant internes qu'externes (extension des réseaux d'agences, ouverture de plus en plus importante vers l'international...).

Enfin les perspectives pour l'année 2007 ont été revues à la baisse, due une nouvelle fois aux difficultés que connaît le secteur agricole, une campagne qui dépend encore des aléas climatiques. Et l'environnement international n'est pas là pour simplifier la tâche : baisse de la demande extérieure, mise à part au niveau du prix du pétrole, qui semblerait connaître une légère diminution. Pour terminer, de même qu'en 2005, certains facteurs, agiraient comme un moteur à la consommation des ménages grâce notamment à une baisse prévue des impôts sur les revenus.

L'économie marocaine est donc largement soutenue par le système bancaire, principalement par le biais des concours bancaires qui s'élèvent à près de 270 milliards de dirhams dont 247 milliards délivrés par les banques. Pourtant dans certains cas les PME rencontrent des difficultés pour s'octroyer un financement, à cause du manque de garanties qu'elles proposent aux établissements bancaires ; mais les mises à niveau actuelles de ces entreprises vont de plus en plus leur permettre d'accrocher des crédits pour ainsi financer leurs investissements (sans utiliser l'autofinancement).

Dans l'ensemble le secteur bancaire Marocain est donc plutôt florissant pourtant deux problèmes restent à déplorer. Tout d'abord, des difficultés ont été constaté au sein des anciens organismes financiers spécialisés - qui devenus des banques depuis la loi bancaire de 1993 - connaissent de grandes difficultés de gestion et de résultats, car soumis à des règles prudentielles strictes. Malgré la mise en place de plans de redressements le CIH (crédit immobilier et hôtelier) et la CNCA (caisse nationale de crédit agricole) étaient dans une situation assez critique (voir tableau 1).

Le second souci - mais qui peut devenir une opportunité - est le faible taux de bancarisation de la population marocaine qui est de l'ordre de 25%, début 2007, notamment au niveau rural (50% de bancarisation pour la population urbaine). Ainsi nous dénombrons seulement 1 guichet pour 15000 habitants, alors que par exemple en France il y a 1 guichet pour 2400 habitants (chiffres de 2005), ce qui reste très faible. La mise en place de produits bancaires islamiques conforment à la chariâa devraient voir le jour sous peu et pourrait avoir un impact sur le taux de bancarisation. Enfin le réseau bancaire est assez mal réparti géographiquement, atteignant principalement les zones urbaines notamment la région casablancaise (un tiers du réseau).

Nous pouvons donc voir que le secteur bancaire Marocain est un marché propice et que de grandes banques commerciales (privées ou publiques) comme Attijariwafa Bank peuvent réaliser d'excellentes opérations financières et commerciales.

Les marchés financiers à proprement parlé, marchés monétaires et boursiers ont aussi connu de clémentes évolutions en 2005. C'est le marché boursier qui a tiré son épingle du jeu avec une hausse des indices MASI et MADEX, principalement grâce un volume de transaction en augmentation de 178% entre 2004 et 2005 (de 35.7 à 99.2 milliards de Dirhams).

Tous ces facteurs ont été propices à la croissance des activités et des résultats d'Attijariwafa Bank ainsi qu'à la finalisation de la récente fusion.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery