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Etude de défection des clients entreprises AWB

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par Loubna Naamane
ENCG Tanger - Diplome National de Commerce et de Gestion option Marketing à l'ENCGT 2008
  

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SECTION 3 : Forces et faiblesses

La restructuration, en cours, du secteur bancaire, a permis, et se traduit aujourd'hui par de nombreux mouvements de concentrations, d'alliances, d'ouvertures de capital et de croissance internes et externes des établissements bancaires, même s'il faut le préciser la marge d'intermédiation (ou marge bénéficiaire) connaît un resserrement du fait de cette concurrence, mais cela commence petit à petit à se débloquer.

D'après la banque centrale Marocaine, Bank Al Maghrib, 17 banques agréées sont présentes sur le marché (et 40 sociétés de financement) mais nous pouvons remarquer que la concurrence reste à ce niveau relative. En effet ces banques se divisent en 4 catégories d'établissements distincts qui n'ont pas toutes le même poids les unes face aux autres :

- Les banques de dépôts classiques : recensent les 5 grandes banques privées que sont Attijariwafa Bank, la banque marocaine du commerce extérieur [banque de proximité des particuliers et entreprises, acteur important de la bancassurance, de la bourse (Casablanca et Londres), et du marché des capitaux (titres, émissions...), incontournable au niveau international et au niveau du commerce extérieur ; 14 centres d'affaires] et les trois filiales françaises, la Société générale Marocaine de banques [banque de référence pour le développement de l'économie nationale, ancienneté, premier groupe international du pays, banque de Financement et des Grandes Entreprises, forte rentabilité et meilleur ratio de profitabilité du secteur], la Banque marocaine pour le commerce et l'industrie [banque universelle s'adressant à tout type de clientèle avec une gamme de produits spécifiques, tournée vers l'international, acteur majeur de services financiers, client au centre des débats, favorise le cross-selling]et le crédit du Maroc[Etablissement financier Marocain de 1er ordre, banque de réseau, banque de financement et d'investissement et gestion d'actifs, proximité envers les clients]. Ces 5 banques comptabilisent à elles seules deux tiers des dépôts bancaires et représentent la concurrence directe d'Attijariwafa Bank, notamment la SGMB, la BMCE et la BMCI.

- Le crédit populaire du Maroc (CPM), leader historique, organisme public [1er réseau bancaire Marocain, 2.5 millions de clients, lien privilégié pour les MRE (60% de leurs actifs financiers), position dominante sur le marché des PME/PMI] rentre petit à petit dans un processus de privatisation. Elle est constituée de la banque centrale populaire (devenu une société anonyme, cotée à la bourse de Casablanca depuis 2004) et des banques populaires régionales (11 au total). Ses principales préoccupations sont la collecte de la petite épargne ainsi que la distribution de crédits aux PME. En étant privatisé elle risque de porter une plus forte concurrence à Attijariwafa Bank au niveau des PME (et des particuliers).

- Les anciens organismes financiers spécialisés : ils assurent le financement de secteurs d'activités particuliers mais sont aujourd'hui sous le coup d'un processus de restructuration et d'assainissement :

· Le crédit immobilier et hôtelier est passé sous le contrôle de la CDG et intéresse la caisse d'épargne (France).

· Le crédit agricole du Maroc gère les petites et moyennes exploitations agricoles.

· La banque nationale pour le développement économique a elle aussi été reprise (en 2003) par la caisse de dépôts et de gestions (CDG, établissement public).

Les difficultés de gestion et de résultats que connaissent ces banques, les empêchent pour le moment d'être des concurrents potentiels.

- Banques créées selon des besoins spécifiques :

· La Bank Al-Amal finance les projets d'investissement des MRE et peut poser des problèmes à la « business units » : banque des Marocains sans frontière.

· Média finance et Casablanca finance markets interviennent sur le marché des titres négociables de la dette.

· Le fond d'équipement communal est dédié au financement des collectivités locales.

Ces trois dernières banques n'empiètent en rien sur les plates bandes d'Attijariwafa Bank, car elles ne répondent pas aux mêmes besoins ni demandes.

On peut donc voir que la principale concurrence d'Attijariwafa Bank sur le domaine bancaire provient des banques commerciales privées, sans oublier d'incorporer à cette concurrence le crédit populaire du Maroc qui risque d'ici peu de venir gêner les 5 grandes banques privées, surtout si des produits conformes à la chariaa viennent allonger sa gamme de produits.

Au niveau des banques privées, la concurrence est des plus rude : non seulement elles suivent une bonne croissance et gênèrent des résultats largement positifs mais sont en plus très épaulées par les banques françaises qui leur apportent beaucoup d'avantages. Ces dernières, au nombre de trois (la société générale Française, le crédit agricole SA et la BNP Paribas), sont majoritaires au niveau du capital, respectivement de la SGMB, du crédit du Maroc et de la BMCI. Elles peuvent ainsi transmettre leurs propres connaissances, anciennes et complètes du monde de la banque via de nouveaux produits, des services efficaces ou des savoir-faire différenciateurs qui pourrait faire perdre des parts de marché à Attijariwafa Bank.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand