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Risques financiers dans une institution financière non bancaire (cas de la CADECO de 2003 à 2007)

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par Didier KIVAVA MUKENGA
Université catholique du Graben (U.C.G/Butembo RDCongo) - Licence 2007
  

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II.2.2 La gestion des risques

II.2.2.1 La gestion du risque de crédit ou de contrepartie

La gestion à priori est fondée sur une évaluation objective de la capacité du client à rembourser les prêts. A cette fin, les entreprises ont tenu de fournir au minimum les documents comptables (bilans et comptes de résultat) des derniers exercices aux établissements de crédits.

A partir de ces documents, une analyse de quelques ratios peut aider à détecter les bonnes et les mauvaises entreprises. Parmi ces ratios on peut citer le ratio de liquidité qui est utile pour faire face aux demandes de retraits et le ratio de rentabilité qui constitue une base pour accorder les crédits.

La loi confère aux établissements financiers des droits identiques à ceux des banques pour la distribution des crédits, mais en revanche leur interdit de recevoir du public des dépôts à moins de deux ans.51(*)

Pour eux, les crédits ne font pas les dépôts et ils doivent trouver des refinancements, généralement auprès des banques dont ils sont d'ailleurs souvent les filiales.

Comment apprécier la capacité d'un emprunteur à rembourser le crédit?

L'étude des documents financiers produits par l'emprunteur qui s'attache aux critères de développement du demandeur, est la méthode la plus utilisée. Cette méthode rencontre vite une limite: comment apprécier le risque d'insolvabilité lorsque l'emprunteur est un simple particulier et qu'il ne peut fournir aucun bilan ou compte de résultat?

Avec le développement du marché des particuliers, cette question s'est posée se plus en plus fréquemment et l'insuffisance des renseignements concernant ces emprunteurs a conduit les banquiers à rechercher d'autres moyens d'application du risque d'insolvabilité.

Le risque de contrepartie peut être réduit en exigeant des garanties qui réduisent les pertes en cas de défaut. Le montant payé en cas de risque devient le solde du crédit diminué de la valeur des biens fournis en garanties.

Comme le risque est lié à deux éléments: l'aléas moral et la sélection adverse; si on ne connaît pas la structure du client, on fait confiance mais avec des doutes et l'emprunteur le plus risqué s'impose un taux d'intérêt plus élevé.

Pour diminuer ce risque, le banquier doit rationaliser le crédit.

Ainsi, il y a des rigidités sur le marché de crédit comme sur le marché d'emploi.52(*)

Pour évaluer le risque présenté par l'entreprise qui demande un crédit, le banquier procède à une analyse de la situation de l'emprunteur, analyse qui, par ses aspects les plus importants, consiste en une appréciation de la situation financière.53(*)

* 51 M. ROUACH ET G. NAULLEAU., Idem, p.50

* 52 MAFIKIRI TSONGO., Théorie de l'économie politique, Cours Inédit UCG Butembo, L1 Economie 2006-2007

* 53 S. DE COUSSERGUES., Idem, p.187

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