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Les introductions en bourse (rapport de stage à la bourse de Casablanca)

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par Amina TOUROUGOU
Ecole Supérieure de Gestion - Gestion Finance 2007
  

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III-Les budgets


L'introduction en Bourse se révèle être une opération très onéreuse. Les coûts de lancement comprennent non seulement les frais d'émission proprement dits, le respect des règles de bonne gestion et la constitution d'un système adéquat de reporting, mais aussi les coûts moins visibles et tout aussi substantiels liés à la tournée de présentation, qui monopolise pendant plusieurs mois du personnel important (managers et personnel scientifique).

Autre coût non négligeable, celui qu'entraînent des actions sous-estimées, imputable, selon les analyses, au pouvoir presque discrétionnaire des établissements de garantie à cet égard, à la nécessité d'appâter les investisseurs dans la perspective de futures augmentations de capital, ou à la situation inhérente à ce type d'opération. Quelle que soit la cause, un souscripteur qui émet des actions à 25 DH alors que le marché en fixera le prix à 30 DH perd au passage 5 DH par action.

Le coût total d'une introduction en Bourse peut atteindre 25 % des capitaux attendus, voire davantage. Dans la plupart des circonstances, des coûts de transaction de 25 % seraient considérés comme prohibitifs. Et, pourtant, la littérature sur les investissements rapporte que ces émissions connaissent souvent un succès spectaculaire.

Les coûts d'une introduction en Bourse sont variables en fonction :

· de la taille de l'opération,

· de la technique d'introduction en Bourse et du marché sélectionné,

· de l'ampleur donnée à la communication financière,

· des intervenants.

On peut diviser les coûts d'introduction en deux catégories :

· Les coûts directs

Les coûts directs comprennent les dépenses engagées par l'entreprise avant l'introduction pour répondre aux exigences liées à la cotation (information, mise aux normes comptables, restructuration), la rémunération des intermédiaires financiers (banques et sociétés de Bourse), les frais administratifs et de publicité liés à l'introduction.

De plus, une fois cotée, l'entreprise doit remplir deux obligations principales qui ont un coût.

ï D'une part, une obligation d'information périodique, car les sociétés cotées doivent communiquer les comptes et rapport annuels audités, les comptes semestriels, et dans certains cas, le chiffre d'affaires trimestriel, le tout dans les délais légaux.

ï D'autre part, une obligation d'information permanente, car ces entreprises doivent communiquer en temps utile toute information relative à des opérations affectant les titres de l'entreprise, en fournissant tous les documents juridiques et sociaux qui concernent ces opérations. et les frais postérieurs à l'introduction (obligations d'information, contrôle des comptes...).

Etant donné qu'une part non négligeable de ces coûts est fixe, cela alourdit le coût d'introduction pour les entreprises de petite taille, ce qui constitue une véritable barrière à l'introduction en bourse.

Les coûts indirects

Différents coûts indirects viennent s'ajouter aux coûts directs que nous avons évoqués ci-dessus.

De fait, les règles de transparence qui s'appliquent aux entreprises cotées les obligent à fournir des informations qui ont une valeur stratégique (par exemple la politique marketing, les projets de R&D).

Or, lorsque la confidentialité est un élément essentiel de l'avantage concurrentiel, il peut être préférable de limiter les sources de financement en gardant des relations privilégiées avec un banquier ou un petit nombre d'investisseurs.

De plus, on peut citer deux autres coûts indirects, liés à ce que les économistes appellent des problèmes d'«anti sélection » et de « risque moral ».

En effet, l'entreprise, mieux informée que le marché, choisit des périodes de sur valorisation pour s'introduire en Bourse. Conscient de ce biais, le marché ne considérera pas toujours comme un bon signal le choix d'une introduction, ce phénomène peut faire hésiter de bonnes entreprises à se faire coter (en particulier les petites entreprises encore jeunes et moins bien connues).

Le second problème vient du fait que les anciens propriétaires-dirigeants sont moins directement intéressés aux profits de l'entreprise après cession de tout ou partie de leurs titres et peuvent être tentés d'orienter la gestion en fonction de leurs intérêts, différents de ceux des actionnaires.

Ainsi, l'introduction en Bourse est l'occasion d'une mutation dans le système de « corporate governance » de l'entreprise. Elle implique au minimum une transparence des comptes de l'entreprise, et plus largement un effort de communication financière dirigé vers des investisseurs externes, actuels ou potentiels. Elle conduit aussi à la mise en place de systèmes modernes de contrôle interne et à une professionnalisation des instances d'administration et de surveillance.

Ces mutations sont parfois vécues, à court terme, plus comme un coût que comme un avantage de l'introduction. A long terme, elles ne peuvent toutefois que conforter la solidité de l'entreprise. Toutefois, si le marché anticipe ce problème de gouvernement d'entreprise à venir, cela se traduira par un prix d'introduction plus faible que celui correspondant à la valeur de l'entreprise avant cotation.

Ainsi, la fixation du prix d'introduction est délicate : ce prix doit satisfaire à la fois la clientèle, l'intermédiaire et l'entreprise émettrice. Un prix trop bas représente une perte de revenus pour la société, un prix trop élevé met en danger l'opération.

Les commissions sur les services :

Le 2 janvier 2007, la Bourse de Casablanca a rendu effective sa nouvelle grille tarifaire qui concerne les principales commissions perçues au titre des services rendus aux émetteurs.

· Commissions sur les titres de capital

o Commission d'admission

Elle est appliquée en cas d'introduction de nouveaux titres sur le marché.

INTRODUCTION :

-0.10% HT du montant de l'opération d'introduction à payer par l'émetteur ; -0.10% HT du montant de l'opération à payer par les souscripteurs.

AUGMENTATION DE CAPITAL EN NUMÉRAIRE :

-0.10% HT du montant de l'augmentation de capital (nombre de titres émis x le prix d'émission) à payer par l'émetteur ;

-et 0.10% HT du montant de l'augmentation de capital à payer par les souscripteurs.

o Commission de s\u233·jour

Elle est versée par les émetteurs en fonction du capital social au 31/12 de l'année N-1, selon le barème suivant :

Tranche de capital au 31/12/N-1

Montant HT

Inférieur à 100 MDH

De 100 à 250 MDH

Supérieur à 200 MDH

5 000 DH

10 000 DH

15 000 DH

· Commissions sur les titres de créances

o Commission d'admission :

Elle est de 0.50 % HT du montant de l'opération, plafonnée à 10 000 DH HT, à payer par l'émetteur et 0.050 % HT du montant de l'opération , plafonnée à 10 000 DH HT, à payer par les souscripteurs.

o Commission de s\u233·jour :

Plafonnée à 50 000 DH HT par ligne de cotation, cette commission est payable en début d'année par les émetteurs d'obligations cotées en fonction du montant restant dû au 31/12/N-1, selon le barème suivant :

Montant restant dû au 31/12/N-1

Montant HT

Jusqu'à 100 MDH

De 100 à 500 MDH

Supérieur à 500 MDH

2 500 DH

7 500 DH

15 000 DH

· Commission accompagnant la note d'information présentée au visa du CDVM 

0,05% du montant de l'émission lorsque celle-ci porte sur des titres de capital ;

0,025% du montant de l'émission lorsque celle-ci porte sur des titres de créances .

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"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire