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Les anthroponymes et toponymes Gisir: proposition d'un modèle de dictionnaire

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par Paul Edwin Malekou
Université Omar BONGO -  Maîtrise 2006
  

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0.6.3. Les données historiques

Le groupe (B40) est d'abord constitué des ethnies installées aujourd'hui au nord de l'aire B40 d'où arrivèrent les Bisir, les Ngubi, les Massango, suivi des Bapunu, installés aujourd'hui dans la partie du sud. La plupart des récits rapportent cet ordre séquentiel, parfois confirmé par le témoignage de certains explorateurs. L'histoire des migrations des Bisir et les conditions dans lesquelles elles se sont déroulées sont rapportés différemment par les récits oraux. Certains récits font venir les Bisir du sud et où ils s'installèrent dans les plaines de la Ngounié, d'autres en revanche suggère une migration au nord et au sud qui conduit les Bisir au 18ème siècle vers leur territoire actuel.

Antérieurement, Raponda Walker (1936: 8-9) a proposé une migration des Bisir en deux grandes phases. Une première vague serait partie vraisemblablement du Haut-Ogooué en même temps que les Massango, pour descendre vers la Ngounié, où les Bisir laissèrent les Massango sur le versant oriental de cette rivière et poursuivirent leur route jusqu'à l'Océan Atlantique. A cette époque, il semble qu'ils aient pris contact avec les Européens: Portugais et autres marchands d'esclaves. Sous la pression des négriers et de leurs courtiers qui les traquaient sans cesse pour les emmener en esclavages, les Bisir furent forcés de quitter la côte pour se mettre à l'abri dans l'intérieur du pays. La deuxième vague migratoire serait partie de la région des grands lacs du Bas-Ogooué. Dans ladite région, les Bisir avaient pour voisins une ethnie soeur: les Galwa. Les rapports de bon voisinage s'étant depuis détériorés, les Bisir résolurent de quitter la région pour remonter l'Ogooué.

Le séjour des Bisir dans le Bas-Ogooué est au coeur d'une controverse qui oppose ceux qui pensent que la parenté entre les Bisir et les Galwa est une affinité d'origine et ceux qui pensent qu'au contraire ladite parenté est simplement due au voisinage. Pour des auteurs comme Ambouroué Avaro (1969: 63-84), il s'agit d'une parenté de voisinage, de proximité. Pour d'autres comme Raponda Walker, il s'agirait d'une parenté d'origine. En effet, après avoir été vaincus par les Mpongwé les Bisir se seraient repliés en laissant entre les mains de leurs ennemis, une fraction du groupe qui n'aura son salut qu'en s'assimilant linguistiquement et culturellement aux vainqueurs. En d'autres termes, les membres de la fraction restée en terre myéné (qu'on nommera plus tard Galwa) auraient abdiqué progressivement leur langue pour adopter le Mpongwé tout en gardant une kyrielle d'expressions gisir. Donc, les Galwa seraient d'anciens Gisir. Cette thèse, celle de la substitution linguistique, a depuis été battue en brèches par Mouguiama-Daouda (1999).

Finalement, nous retenons, la position de Mouguima Daouda (2005: 91-92) qui a proposé que pour comprendre la thèse qui s'accorde avec l'hypothèse qui rattache les migrations Bisir à celle des Galwa, il faille distinguer deux phases dans les migrations Bisir. Antérieurement au 18ème siècle, les Bisir, venant du sud, s'installèrent dans les plaines de la Ngounié. Au 18ème siècle, interviennent les migrations des clans Kamba et Mousonga qui vont conduire les Bisir progressivement dans la province du Moyen-Ogooué. Des conflits se produisirent entre les Akélé et les Galwa à la suite desquels les Bisir retournèrent dans la Ngounié.

0.7. Méthodologie

0.7.1. Définition

La méthodologie est la science intégrée des méthodes, la méthode étant la marche raisonnée de l'esprit pour découvrir la vérité ou résoudre un problème. Lorsque l'on travail sur un domaine, on peut établir une suite des questions à se poser, des personnes à aller voir et à interroger, d'informations à collecter, d'opérations à effectuer, en vue de faire des choix. Cela permet de mener de manière plus efficace une étude ou la résolution d'un problème. La méthodologie est cette systématisation de l'étude, indépendamment du thème à étudier lui-même.15

0.7.2. Cadre de l'enquête Définition de l'enquête

Selon Galisson et Coste (1976:188), l'enquête est une « investigation motivée par le besoin de vérifier une hypothèse ou de découvrir une solution à un problème et consiste à aussi méthodologiquement que possible un ensemble de témoignages susceptibles de répondre à l'objectif visé ». Après avoir passé en revue tous les travaux traitant de notre sujet, il s'est avéré nécessaire de compléter les informations que nous avons pu extraire de toutes nos lectures par notre enquête de terrain. Avec Dubois et Candel (1994:182), « l'enquête de terrain est l'action menée par le chercheur en vue de recueillir des informations dans un lieu donné, en un temps donné, avec des informants, suivant des méthodes et des techniques appropriées. »

15 R. Claude, Article de Wikipédia, L'encyclopédie libre page: 1.

La pré-enquête

Toute recherche présuppose une phase préparatoire au cours de laquelle, le chercheur procède à une reconnaissance du terrain. Dans le cadre de notre pré-enquête, nous avons commencé par réunir une documentation sur notre question centrale. Après avoir constitué notre biographie, nous avons recueilli sur le terrain un certain nombre d'informations de type géographique et sociologique. Cette étape nous a notamment permis de repérer à Libreville, les quartiers où l'on rencontre le plus les populations gisir. Après avoir réalisé un échantillonnage, il nous a été possible d'obtenir des renseignements sur les personnes susceptibles de nous fournir des informations sur les anthroponymes et les toponymes gisir. Pour les transcriptions, nous sommes servi de l'Alphabet Scientifique des langues du Gabon (ASG, 1990).

Lieux et moments de l'enquête

Notre enquête s'est étalée sur deux années environ. Elle a commencé en année de Licence (en mars 2006) et s'est poursuivie en année de Maîtrise (2007). Elle s'est déroulée à Libreville, Mouila et Fougamou en deux étapes, que nous énumérons

comme suit :

La première étape a consisté à relever auprès de nos informateurs, les anthroponymes et les toponymes ainsi que le sens que les populations attribuent à ces dénominations. La deuxième étape quant à elle, nous a permis de nous familiariser au maximum avec

les récits historiques des migrations gisir.

Les conditions d'enquête

L'enquête s'est effectuée à chaque fois aux domiciles de nos informateurs. Elle a été à la fois extensive et intensive. Extensive, parce qu'elle nous a permis d'aborder le sujet en différents lieux (villages, quartiers, villes). Intensive, parce qu'elle a supposé le choix de personnes-ressources, qualifiées sur des aspects de notre question de départ. En introduisant notre recherche, nous avons toujours pris soins d'en exposer les objectifs ou encore l'intérêt scientifique. Malgré ces précautions, nous avons souvent rencontré chez nos informateurs quelques résistances se traduisant parfois par une forme d'autocensure, que nous nous efforcions de comprendre à la lumière des propos de Massamakan Diabaté : « J'en dirai un peu et j'en garderai un peu adage africain bien connu qui établit que "la parole ne s'épuise pas, on la suspend" ». Par rapport à cette difficulté, il a nous fallu user de tous les moyens pour parvenir à convaincre nos informateurs de nous donner les significations des anthroponymes et des toponymes qu'ils avaient appris des Anciens afin que la chaîne de transmission ne soit pas brisée. Du point de vue financier, plusieurs enquêtés demandaient à être payés ce que nous ne pouvions faire. Dans ce qui suit, nous présentons la liste des noms personnels chez Raponda-Walker (1995). La présentation de cette liste a un objectif double. D'abord, elle nous permettra de mettre en lumières les points forts et les points faibles du travail de Raponda-Walker (1995). Ensuite, elle nous permettra de situer notre présente contribution.

Anthroponymes Gisir chez Raponda-Walker (1995)

Significations

Babika

Enfant venu au monde en l'absence de son père.

Babusi

Ils refusent, ils n'en veulent pas.

Bagafu

Ils meurent (tous).

Bagèli

Ils parlent mal (de moi).

Bagwèndi

Ils s'en vont (les uns après les autres).

Bakuyanga

Ba ku yanga, qu'ils te mangent (comme ils ont fait de mes autres enfants).

Bamapagi

Ils me traitent (toujours ainsi).

Barana

Ba rara, ils ont (bien) gardé.

Batumuna

Ils m'ont cherché querelle.

Bavyoga

Les événements passés.

Bavyogi

Ils passent (les uns après les autres): tout passe !

Bibalu

Écorces médicinales.

Bigusala

Ce qui en restera.

Bika

Rencontrer quelqu'un chez lui

Birondu

Les amours.

Birungu

Matériaux de construction.

 
 

Bomba

Sauve-toi

Buka

Épousseter.

Buka

Qui est resté seul.

Bukamba

Manque, pénurie.

Bukwèntsi

Celui dont les dires sont sujets à caution, hâbleur.

Bunda

Sauce au chocolat indigène, sans viande ni poisson.

Busamba

Prières, supplications, conjurations (pour écarter les influences malignes).

Busuki

Sans issue, impasse.

Bwanga

Emprunté aux Bapunu: nom de la première mère.

Dibada

Pourriture, charogne (voir Gibotsi).

Dibadi

La guerre.

Dibaku

Achoppement, choc (sur une pierre, une racine, un tronc d'arbre).

 
 

Diberi

Une goutte d'eau.

Dibongi

Preneur.

Digondi

Un régime de grosses bananes (voir Magondi).

Dikumba

Voir Dikunba.

Dikunba

Garde-toi de faire cela.

Dikuri

Premières arrhes d'une dot coutumière

Dimbombi

Saccage, pillage.

Dintsinguli

Dis- le moi.

Dinyumba

Ce qui nous dépasse.

Dirèga

La première chose ou la première fois.

Diruga

Ce qui est arrivé, l'événement.

Disanami

Di sa na mi, ce n'est pas mon affaire, cela ne me regarde pas.

Disanemosi

Di sa ne (mutu) mosi, ce n'est pas le fait d'un seul homme.

 
 

Ditèngu

Fantôme, revenant, spectre: nom talisman.

Ditombi

Noise, chicane.

Ditubilyanu

Dévoilez ce secret.

Divasa

Le jumeau:donné comme nom propre au survivant de deux jumeaux: synonyme de l'araméen « Thomas », du grec « Didyme ».

Divinu

Haine, aversion.

Diyabi

Sache-le (bien), mets- toi cela dans la tête.

Diyupa

Pêche faite par les femmes dans les ruisseaux, les étangs.

Difilu

Grande mortalité.

Dugwèkurombila

Du gwè ku rombila, ce que tu as (vraiment) cherché.

Dukabu

Partage, héritage.

Dukwèkèlè

Déformation de « dugègèli », petite feuille.

Dumabila

Nous l'avions (bien) dit.

Dumbingila

Nous suivons.

Dupambi

Personne audacieuse, qui risque tout.

Dyambugutsinga

Qui dévoile les secrets.

Dyau

C'est leur affaire.

Gibinga

Garçon né après deux enfants jumeaux.

Gibotsi

Pourriture, charogne (ce sont des chairs destinées à pourrir dans le tombeau) : nom talisman.

Gidumi

Bruit de tonner: nom de jumelle.

Didyantsu

Le travail, l'ouvrage.

Gikomu

Travail forcé ou fin prématurée.

Gilandi

Qui sème la discorde (par ses rapportages).

Gilèndu

Un vain fantôme, une apparence trompeuse; nom protecteur.

Gimbègu

On me l'a rapporté.

Gindèndi

Sans domicile, vagabond : Gindèndi-ngoma.

 
 

Gipadi

Prodige, merveille.

Gipolu

Qui ne contient rien, vide.

Gipyèri

Genre de passereau.

Gisagiliba

Du côté du lac.

Gisasafu

Arbre mort.

Gisasako

Branche détachée d'un arbre.

Gisoni

Honte.

Gistuga

Termite en forme de champignon.

Givigu

Rivalité.

Gumanga

Essayer, goûter.

Gurana

Dernier né de triplé : petit animal carnassier.

Gusangèba

Gu sa ngèba, il n' y pas de pitié.

 
 

Gwaba

Pêche en vidant les ruisseaux, les étangs: nom de jumelle.

Gyou

Gros champignon comestible.

Gyula

Écorcer.

Kanyangu

Colère que l'on manifeste en plein jour.

Kèbila

Aie pitié, pardonne.

Kèdina

Contraction de « kèbe-dina », cherche-lui un nom.

Kèngèli

Chair, distinct;

Kobi

Boîte en écorce d'arbre.

Kola

Assez comme çà là.

Kombila

Action de racler, de gratter avec un outil.

Kugu

Nom de jumelle: ocre jaune

Kumba

Fille née après deux jumeaux.

Kwau

Nom d'origine étrangère (Accra).

Lèla

Porte (ton nourrisson) dans tes bras.

Lèngi

Facile, aisé.

Lubuganu

Soyer sur vos gardes.

Mabanda

Les débuts.

Mabika

Voir Babika.

Mabunda

Faux rapports.

Maduta

Qui attire les gens chez lui, hospitalier.

Magabandi

Ma ga bandi (n'agu), cela provient de toi.

Magambu

Altération de « Agambwè » (Nkomi): orateur, arbitre.

Magaya

Les feuilles.

Magèna

Voir Ndzègu, ou Ndjègu.

Magondi

Des régimes des grosses bananes (voir Digondi).

Magulu

Choses anciennes.

Maguma

Les fromagers (Ceiba pentandra): mot emprunté aux Omyènès.

Magumba

Marchandises, argent, femmes, enfants, esclaves ou animaux domestiques laissés par un mort.

Magwangu

Premier père des Eshiras.

Makaga

Ancien chef de guerre.

Makandja

Fortifiant.

Makandu

Lacs, noeuds coulants pour prendre des oiseaux.

Makosu

(Emprunté à d'autres idiomes) au propre: amas d'arbres abattus; au figuré: palabres.

Makungu

Chance, veine.

Makuya

Brigands, bandits.

Malabi

Qui voit tout ce qui se passe.

Malaga

Graine qui sème, semence.

 
 

Maluba

Remettre (une affaire) à plus tard.

Mamakola

A ma ma kola, ce dont on se fatigue, ce dont on se lasse.

Mambinga

Ce qui s'est passé en mon absence.

Mafoumbi

Les cadavres: nom talisman.

Manami

Imputation calomnieuse

Manga

Essaie, goûte.

Mangamisu

Manga ! misu ! de vains efforts.

Manguba

Batailleur.

Manima

Malchance, guigne.

Manyangu

Ce qui arrive pendant le jour.

Mapangu

Barres de porte, de fermeture.

Marumbetsi

Ma ru mbetsi, ces choses datent de loin.

Masabanga

Ma sa banga, cela n'a pas eu lieu; ou bien: cela n'existait pas (autrefois).

Masagavu

Ma sa ga vu, ça n'en finit jamais.

Masagwambilu

Ma sa gwambilu, les choses dont on ne doit pas parler.

Masakimbu

Ma sa kimbu, c'est inévitable, cela devrait arriver.

Masuki

Tout à une fin.

Masutunami

Équivaut à « j'en ai trop le dos, j'en ai mare ».

Matoka

Cuit à point.

Matsanga

Les larmes.

Matsyèngi

Ce qui se passe sur terre.

Mavaku

Fourche d'arbre.

Mavyakena

Malentendu, parole ou action mal interprétée ou mal

 

comprise.

Mavyoga

Ma vyoga, ce qui s'est passé

Mayagi

Lieu où l'on délibère (sur les bords d'un cours d'eau).

Mayila

Besoin, indigence, misère.

Mayinu

Il a bu (le poison d'épreuve) et il s'en est tiré.

Mayombu

Grand amomes à fruits acidulés, comestibles (Aframomum gigangeum).

Mbana

Le partage, ou donner en partage.

Mbandza

Case commune, corps de garde.

MbéÏ

Contraction de « mbè di di », si cela avait eu lieu, ver d'appât, lombric.

Mbilimanbu

Mbiti mambu ! que des choses ! que d'histoires !

Mbini

Adversaire, ennemi.

Mbitimanbu

Qui regarde à la dépense, qui s'occupe trop des petits détails.

Mboga

Rancune.

Mbondzi

Femme qui berce un enfant.

Mbuga

Père nourricier, nourrice.

Mbula

Brise-le-moi (c'est-à-dire: tue-le, si tu peux) ironique.

Mbulukèli

Tessons, débris d'un vase, d'une bouteille.

Mbuminyanu

Laissez-moi donc tranquille (avec mes enfants).

Mbundu

Poison d'épreuve (Strychnos icaja): arbuste servant à cet usage.

Mbundzi

Consolation: mbundzi-gvolu.

Mbutsu

Abréviation de « Mumbutsu » (Vernonia Thomsoniana), quinine des Noirs.

Mfila

Grande mortalité, abondance.

 
 

Mfubu

Hippopotame: nom de jumeau.

Mindji

Second né des triplés: chacal.

Mirapu

Plaintes, gémissements.

Misamu

Les nouvelles.

Mitumba

Les ceintures.

Mokombo

Mauvais dessein, complot ourdi contre la vie de quelqu'un.

Mubamba

Nom de jumeau; gros serpent jaune (Dendrophis flavigularis). Serpent des palmiers.

Mubata

Les épinards, des brèdes.

Mubè

Le deuxième.

Muduma

Nom de jumeau; gros serpent noir (Naja melamaleuca) Naja d'Afrique.

Mugala

Qui l'habitude de nier.

Muganga

Nganga, sorcier, devin ou guérisseur.

 
 

Mugisi

L'esprit, le génie ou la fée.

Mugwèli

Méfie-toi de lui.

Mukala

Celui qui s'interpose entre deux adversaires.

Mukanimambou

Augure, présage, intuition, pressentiment, tiré de certains mouvements nerveux et subits du corps.

Mukèmu

Herbe médicinale (Eclipta alba).

Mukula

Qui ne donne rien pour rien.

Mumbangu

En courant.

Mundunga

Grand fétiche des hommes: nom de jumeau.

Mundzègu

Tambour magique.

Munganbu

En courant.

Munombi

Noir, qui appartient à la race noire.

Munongu-dyambu

Une drôle d'affaire.

 
 

Muru

La tête.

Musavu

Première-née de deux jumelles : bénédiction rituelle.

Musunda

Dernière-née de deux jumelles: musunda-pèmbi, boule d'argile blanche, pétrie avec des débris d'ossements humains.

Musyèma

Mère des triplés.

Mutèndi

Marteau de forge, nom de jumeau.

Mutsinga

En spirale, en colimaçon.

Mutula

Action de forger.

Muyèmè

Nom de jumelle.

Mvula

Pluie : nom de jumelle.

Mwanda

Piste, sentier sur un banc de roche: Mwanda-diamani

Mwèli

Petit poisson d'eau douce.

Mwiri

Autre appellation du fétiche Munduga: nom de jumeau.

 
 

Myanga

L'argent, la monnaie.

Myendu

Les voyages.

Myombu

Grand amomes à fruits acidulés, comestibles (Aframomum gigangeum).

Ndèmbi

Cherche- moi chicane.

Ndjali

Fusil 'emprunté aux Nkomis).

Ndjambi

Altération de « Ndjambé » (mitsogo): Dieu.

Ndjègu

Panthère : nom donné au premier des triplés.

Ndjiku

Garçon né un jour de bwiti.

Ndjumburu

Malaise et nausées qu'éprouvent parfois les gens de l'intérieur venant sur le littoral; ce mot s'applique aussi au mal de mer provoqué par le rougis ou le tangage.

Ndumbu-nyama

Foulée, piste, sentier d'une bête.

Ndzègo

Premier né des triplés: panthère.

Ndzigu

Chimpanzé: nom protecteur (n'y faites pas attention, ce n'est qu'un vilain chimpanzé).

Ngèba

Pitié.

Ngosi

Selon la croyance des indigènes jeteurs de sorts dont les menées secrètes sont dévoilées par une suite de songes successifs, à divers membres de sa famille.

Ngotu

Silure à grande gueule (Chrisycthys granchii).

Nguba

Une grande guerre.

Ngudu

La force.

Nguimosi

Ngui imosi, même mère.

Nguma

Nguma-musosu, grand procès, affaire sérieuse.

Ngunga

Nom de jumeau: cloche.

Nguyi-Kita

Mère de jumeaux.

Ngwèsi

Petites tranches de manioc, cuites et lavées à l'eau courante.

Nimadènga

Ni ma dènga, j'ai trouvé.

Nivu

Nivu-dyambu, demande d'explications.

Ntsabusa

Je ne refuse pas, je veux bien.

Ntsagubunga

Ntsa gu bunga, je ne gaspillerai rien.

Ntsagulèla

Ntsa gu lèla, je ne porterai pas (d'enfant dans mes bras).

Ntsaibanga

Je n'y étais pas.

Ntsalugu

Je ne donnerai (donc) mon nom à personne, je n'aurai pas d'héritier.

Ntsangila

Réjouis-toi avec moi, félicite-moi.

Ntsau

Éléphant: nom de jumeau.

Ntsayabi

Je n'en sais rien.

Ntswèla

Situation du moribond qui va tout quitter.

Nyama

Animal, viande.

Nyambidyène

Nyambi di èna, Dieu a vu cela.

Nyangi

Fausse- aigrette (Bubulcus lucidus): première mère des

 

Eshiras.

Nyègitsila

Laisse- moi donc tranquille.

Nyundu

Enclume: nom de jumeau.

Nzégo

Premier né des triplés.

Pambu

Nom de jumelle: sonnette à fer forgé encore.

Potutu

Boue, vase: nom protecteur.

Pugi

Fièvre infantile.

Puli

Terrain libre, non occupé.

Sadibi

Il n' y a pas de mal à cela.

Sakamènu

I l n' y a pas que moi.

Samwana

Sa mwana, ce n'est pas un enfant (que j'ai mis au monde) : nom talisman.

Tandanu

Méfiez- vous.

Taru

Action de veiller sur un enfant.

 
 

Tènda

Nom de jumeau: fruit de « murènda » (Garcinia Klaineana).

Tsalu

Appât (pour hameçon ou piège).

Tsambi

Battements de mains (pour applaudir)

Tsigi

Sonnailles de dois dont se servent les sorciers.

Tulu

Poitrine.

Vaba

Va aba, il y avait (alors)

Vombu

Maigreur extrême, cachexie.

Yabèmba

U ya bèmba, ne touche à rien.

Yalandè

N'y fais pas attention.

Yambusa

Ne refuse pas ce que je te demande, ne rejette pas me prière.

Yasonda

Ne continue pas.

Yèna

Vois: nom de jumeau.

 
 

Yènu-bèni

Vous- même.

Yulu

Écoute: nom de jumeau.

Tableau 1 : Les anthroponymes gisir chez Raponda-Walker (1995)

La grande force de travail de Raponda-Walker (1995) se situe au niveau de l'utilisation d'un alphabet phonologique qui repose sur le principe de bi-univocité (un son pour un symbole et vice versa). En effet, le son [u] est rendu par la lettre « u », ce qui est conforme à la prononciation des langues bantu : Tulu, Nyundu, Pambu, etc. Les travaux antérieurs, par exemple Le Testu (1918), ont utilisé le digraphe français ou (prononcé [u]) pour représenter la voyelle gisir u. De même, la lettre « g » est utilisée pour représenter la consonne fricative dorso-vélaire [\u-4025É·], comme cela apparaît dans la liste de Raponda-Walker (1995) : Ntsalugu, Gisoni, Gipadi, etc. Au plan orthographique, [\u-4025É·] est souvent noté dans les langues africaines par le digraphe gh. S'agissant des points faibles, tous les items lexicaux dans le Tableau 1 ci-dessus présentent des lacunes à la fois segmentales et suprasegmentales. Pour tous les travaux précurseurs, les réserves généralement apportées à ces contributions concernent l'absence de tons dans les transcriptions des mots. Dans le nom personnel Yabèmba, par exemple, le signe diacritique qui apparaît sur la voyelle « e » n'est pas une indication tonale c'est un accent. Il s'agit précisément de l'accent grave du français. A côté du problème des tons, il y a aussi le fait l'auteur ne note pas la quantité vocalique. Dans les anthroponymes Boviogi [\u-3998ÉÒÉÑ»».], Bakuyanga [\u-3998ÉÒÉ°»

\u-4030ɲÉéÉßÉÉ·DÉÛÉåÉéÉÑ»ÉɾÉ×É°ÉÍÉzÉnBagafu [\u-3998ÉÒÉ°»

\u-4025É·ÉÑÉÉÖÉå»ÉÍ, l'allongement de la voyelle n'est pas attestée. Le nom personnel Boviogi

[\u-3998ÉÒÉÑ»».], pose également le problème de la notation de la fricative bilabiale orale

\u-4030ɲÉéÉßÉÉ·Dsonore [\u-4030ɲ]. Dans les langues africaines, elle est souvent notée orthographique par le digraphe vh. Les exemples Bakuyanga [\u-3998ÉÒÉ°»»»

\u-3989ÉÛÉåÉéÉÑÉɾÉ×É°ÉÍÉzÉnBagafu [\u-3998ÉÒÉ°É·ÉÑÉÉÖÉå»ÉÍÉnposent aussi le problème de la notation du shva ou schwa. Enfin, dans toute sa liste, Raponda-Walker (1995) ne distingue les voyelles [e] et [\u-4027Éu] d'une part et [o] et [\u-4017É] d'autre part. Les voyelles [e] et [\u-4027Éu] sont toutes les deux représentées par e, et [o] et [\u-4017É] sont toutes les deux représentées par o. Le Rapport Final de la Session de Concertation sur l'Orthographe des Langues Gabonaises (1999) s'est éloigné de cette approche en proposant l'usage de signes diacritiques. Dans ledit rapport, le e souligné et le o souligné sont utilisés pour transcrire [\u-4027Éu] et [\u-4017É] respectivement.

Par rapport aux 256 anthroponymes de Raponda-Walker (1995), nous avons 322, soit 66 de plus que Raponda-Walker (1995). La présente contribution se situe aussi au niveau d'une recherche plus approfondie des significations données aux noms personnels. Le tableau ci-dessus résume la situation :

Anthroponymes Gisir chez Raponda-Walker (1995)

Significations

Mêmes antroponymes Gisir16 .

Transcriptions Phonétiques.

Significations revisitées.

Bibalu

Écorce médicinale.

Bibalu

\u-4005ÉËÉÒD»ÉÒÉÑÉÜÉå»ÉÍ

Écorce d'arbres (il peut s'agir des écorces de n'importe quel arbre, qu'il soit à usage médicinal ou non).

Bika

Rencontrer quelqu'un chez lui.

Bika

\u-4005ÉËÉÒDÉÛÉ°»ÉÍ

Aller chez quelqu'un en son absence (cf. \u-4025É·ùbík\u-4032É°»ÉwÉ|

Buka

Épousseter.

Buka

\u-4005ÉËÉÒÉåÉÛÉ°»ÉÍ

Action de creuser; au sens

16

Ces anthroponymes sont transcris sur la base des recommandations du Rapport Final de la Session de Concertation sur l'Orthographe des Langues gabonaises (1999).

Anthroponymes Gisir chez Raponda-Walker (1995)

Significations

Mêmes antroponymes Gisir6 .

Transcriptions Phonétiques.

Significations revisitées.

 
 
 
 

figuré ce verbe (\u-4025É·ùbúk\u-4032É°») signifie « approfondir », aller au fond du problème.

Divasa

Le jumeau: donné comme nom propre au survivant de deux jumeaux: synonyme de l'araméen « Thomas », du grec « Didyme ».

Divasa

\u-4005ÉËÉÔD»É²ÉÑÉãÉ°»ÉÍ

Nom donné également aux enfants naissant avec des malformations physiques: grosse tête ; bec de lièvre etc.

Gisagiliba

Du côté du lac.

Ghisaghiliba

\u-4005ÉËÉ·DÉãÉѻɷDÉÜDÉÒÉ°»ÉÍ

Ce dont on n'est pas prêt d'oublier (cf. le verbe \u-4025É·ùlíb\u-4032É°»É·Éun\u-4032É°»).

Gyula

Écorcer.

Ghyuula

\u-4005ÉËÉ·ÉéÉåÉÉÜÉ°»ÉÍ

Portion ; une partie de quelque chose. Par exemple, \u-4025É·yú\u-3866ÉÉÜÉ°» yí nú\u-3866Éɾgì « portion d'un champ ».

Kugu

Nom de jumelle.

Kughu

\u-4005ÉËÉÛÉåÉÉ·Éå»ÉÍÉn/\u-4064ÉnÉËÉÛÉå»ÉÉ·Éå»ÉÍ

Selon le schème tonal, il peut s'agir du terme pour proverbe (kú\u-4038ÉÉ·ù) ou du terme désignant une partie de la forêt non propice aux cultures (kù\u-4038ÉÉ·ù).

Mugala

Qui a l'habitude de nier.

Mughala

\u-4005ÉËÉÉå»É·ÉÑÉÉÜÉ°»ÉÍ

Longrine centrale de la charpente d'une maison, mais aussi enfant né le jour d'un décès dans la famille. Par exemple, mù\u-4025É·àl\u-4032É°»Énndá\u-4038ÉÉ·ù syn. mùrwâl\u-4032É°»ÉzÉn

Anthroponymes Gisir chez Raponda-Walker (1995)

Significations

Mêmes antroponymes Gisir6 .

Transcriptions Phonétiques.

Significations revisitées.

 
 
 
 

mwâ\u-4038Én\u-4032É°»É²É°»mù\u-4025É·â\u-4038Él\u-4032É°»É|

Muganbu

En courant.

Mughaamba

\u-4005ÉËÉÉå»É·ÉÑÉÉÉÒÉ°»ÉÍ

Troupeau d'animaux sauvages.

Mukèmu

Herbe médicinale (Eclipta alba).

Mukemu

\u-4005ÉËÉÉå»ÉÛÉuÉÉå»ÉÍ

Décoction, breuvage d'herbe médicinale.

Musunda

Dernière née de deux jumeaux: musunda-pembi, boule d'argile pétrie avec des débris d'ossements humains.

Musuunda

\u-4005ÉËÉÉå»ÉãÉåÉÉÞÉÔÉ°»ÉÍ

Enfant né par les pieds: musuunda kaanda.

Mutula

Action de forger.

Ghitula

\u-4005ÉËÉ·D»ÉäÉåÉÜÉ°»ÉÍ

Action de forger.

Muyèmè

Nom de jumelle.

Muyema

 

Nom donné aux femmes mûres (sages).

Ndzigu

Chimpanzé: nom protecteur (n'y faites pas attention, ce n'est qu'un vilain chimpanzé).

Nzighu

\u-4005ÉËÉÞÉêDÉ·Éå»ÉÍ

Médecin légiste, chirurgien traditionnel, spécialiste des autopsies.

Pambu

Nom de jumelle: sonnette à fer forgé encore.

Paambu

\u-4005ÉËÉàÉÑÉÉÉÒÉå»ÉÍ

Espèce de ver de terre qu'on trouve en bordure des rivières: lombric tropical. Ce nom est généralement donné aux hommes.

Pugi

Fièvre infantile.

Pugha

\u-4005ÉËÉàÉåÉ·É°»ÉÍ

Fièvre infantile, souvent accompagnée de convulsions.

Tandanu

Méfiez- vous.

Tandaanu

\u-4005ÉËÉäÉÑ»ÉÞÉÔÉÑÉÉÞÉå»ÉÍ

Mettez-vous ensemble !, Regroupez-vous !

Anthroponymes Gisir chez Raponda-Walker (1995)

Significations

Mêmes antroponymes Gisir6 .

Transcriptions Phonétiques.

Significations revisitées.

Taru

Action de veiller sur quelqu'un.

Taaru

\u-4005ÉËÉäÉÑÉÉâÉå»ÉÍ

Ce terme polysémique renvoie selon le cas à la témérité (tàrù). Ce terme est utilisé pour qualifier une personne ayant de l'audace, une personne déterminée.

Yalanda

N' y fait pas attention.

Yalanda

\u-4005ÉËÉéÉÑ»ÉÜÉÑÉÞÉÔÉ°»ÉÍ

Ne diffuse pas, ne propage pas (l'information). Dérivé du verbe \u-4025É·ùlá\u-4038Énd\u-4032É°» « propager ». Par exemple : yàlá\u-4038Énd\u-4032É°» pê\u-4025É·ì.

Tableau 2 : Quelques anthroponymes gisir de Raponda-Walker (1995) revisités

Corpus

Selon Dubois (1994: 23), « Le corpus est l'ensemble d'énoncés qu'on soumet à l'analyse. Ce pourra être des mots, des phrases ou des groupes des phrases comprenant tel trait phonétique, une terminaison ou une origine étrangère ». Notre corpus est composé de 79 toponymes ou noms de lieux et de 322 anthroponymes.

Les occurrences linguistiques gisir ont été obtenues sur la base d'un questionnaire et nous avons également eu recours aux enregistrements sonores et graphiques. Pour les

transcriptions, nous avons utilisé l'alphabet « Africa ».

Cadre théorique

Quelques auteurs ont proposés des méthodes d'analyse des anthroponymes et des toponymes. On peut citer Kwenzi-Mikala (1988, 1990, 1998, 2004), Honorat Aguessi (1984) et Ntahombaye (1983). Mais J.T. Kwenzi-Mikala est, à notre avis le seul à avoir étudier d'une manière systématique l'onomastique dans le cadre des différents groupes ethnolinguistiques du Gabon. Le cadre théorique utilisé dans ce travail est donc largement dérivé d'un certain nombre de publications de Kwenzi-Mikala, linguiste gabonais. Mais bien que l'étude s'inscrive dans le sillage des travaux réalisés par Kwenzi-Mikala, d'autres modèles onomastiques (Aguessi, Lissimba, etc.), seront également testé et adapté.

Au plan lexicographique strito sensu, nous nous inscrivons dans le cadre théorique du lexicographe allemand Herbert Ernest Wiegand (1984,1999). La contribution de Wiegand dans le champ de la métalexicographie est considérable et couvre de nombreux aspects de la production à la fois des dictionnaires monolingues et dictionnaires de traduction, ainsi que l'histoire de la lexicographie et l'utilisation des dictionnaires. Notre travail va consister à poser les prémisses d'une modélisation théorique d'un dictionnaire onomastique gisir/français.

Explicitation de la problématique La partie descriptive de notre travail va faire émerger de nombreuses questions liées à la relativité linguistique, la diversité culturelle, à la notion de langue et vision du

monde, etc. Des thèmes chers à l'ethnolinguistique et à l'anthropologie culturelle essentiellement. C'est à Raponda-Walker (1993) que revient le premier début de travail de conceptualisation de type onomastique sur les langues du Gabon. Les travaux de Kwenzi-Mikala sont une synthèse critique des principaux travaux menés par Raponda-Walker.

Malgré la vision plus ou moins claire et cohérente que chacun peut avoir de la tradition orale, celle-ci ne manque pas d'apparaître comme une sorte de fouillis dans lequel il convient de mettre de l'ordre, grâce à une analyse typologique rigoureuse. Ce point de vue personnel des chercheurs tels qu'Honorat Aguessi (1984), consiste à proposer une démarche qui organise l'ordonnancement typologique en partant des éléments culturels les plus communs tout en progressant vers ceux qui sont le plus ésotériques. Il se propose particulièrement d'aborder les questionnements de la tradition orale à travers cinq secteurs, à savoir :

Le premier concerne les contes, les proverbes, les dictons, les chansons, les parémies, les saynètes, les légendes, les devises de familles, les histoires de familles et de villages. Il s'agit de la catégorie des traditions orales qu'une culture populaire moyenne pratique et qui concerne notre vie quotidienne, ainsi que les facteurs indispensables de la socialisation de l'individu.

Le deuxième secteur est celui de la toponymie et de l'anthroponymie avec les noms de familles, de personnes et de groupes familiaux dont l'histoire est liée à la création de tel ou tel lieu, ainsi que la désignation de lieux.

Le troisième secteur est celui de l'art et l'artisanat, des danses, des instruments de musique, des costumes, de la cuisine, de la peinture, du théâtre, de la vannerie, de la poterie, des bas-reliefs. L'auteur identifie ici la consignation des traces cadre du langage social.

Le quatrième secteur est celui de la phytothérapie et de la psycho-thérapie dans le champ de la pharmacopée et des guérisseurs.

Le cinquième secteur est celui des mythes et des éléments culturels véhiculés par des récits et rituels religieux, le langage des tambours culturels qui sont à prospecter avec patience et minutie.

C'est le deuxième secteur (anthroponymie et toponymie) qui nous intéresse ici dans la présente étude. En effet le sujet sur lequel nous avons choisi de travailler s'intitule : «Anthroponymes et Toponymes gisir: proposition d'un modèle de dictionnaire ». L'intitulé de notre sujet nous conduit vers deux orientations :

1) - une orientation anthroponymique qui devrait nous permettre de faire émerger un ensemble d'événements ou de circonstances liés aux différents noms donnés aux nouveaux nés.

2)-une orientation toponymique qui devrait nous conduire vers une connaissance de l'histoire liée à la création de tel ou tel lieu gisir, ainsi que sa désignation. En d'autres termes, il s'agira de poser la question des toponymes en partant des différentes hypothèses existant sur la genèse des noms de lieux les plus connus de la culture gisir, c'est-à-dire voir si la formation des noms remonte ou non aux premières années du peuplement du lieu considéré.

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