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Les anthroponymes et toponymes Gisir: proposition d'un modèle de dictionnaire

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par Paul Edwin Malekou
Université Omar BONGO -  Maîtrise 2006
  

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Chapitre I: Les anthroponymes gisir

I.1. Ethnographie des noms de naissance

Les étapes qui précèdent la dation du nom et savoir médico-magique et grossesse.

Différentes étapes précèdent et suivent la dation du nom. En amont de la grossesse, il y a la question du rapport particulier mère/fille. A l'instar de ce qui se fait dans le monde, dans la société Gisir les mères élèvent leurs filles avec plus d'exigences que leurs fils parce qu'elles savent ce que leurs filles va avoir à traverser. Par exemple, l'éducation sexuelle que les jeunes filles reçoive de leurs mères est sensée les préparer à assumer le moment de l'enfantement. Lorsque la jeune fille tombe enceinte, c'est naturellement la mère qui la première est informée et qui à son tour en informe le père. En tant que chef de famille, il revient à ce dernier de convoquer l'auteur de la grossesse pour examiner avec ses parents les dispositions à prendre afin de favoriser ou de consolider cette grossesse. Les étapes qui précèdent et suivent la dation du nom sont donc essentiellement un ensemble de démarches, de soins prénataux mais surtout de rites destinés à favoriser ou à consolider une grossesse réussie. Les soins prénataux notamment sont importants pour assurer la santé de la femme enceinte et celle de son bébé. Pour ce faire, elle se doit de suivre des recommandations simples et consulter son médecin tout au long de sa grossesse. Parmi les interdits auxquels est soumise la femme enceinte, il lui est défendu de fumer et de consommer de l'alcool. C'est un fait avéré que le tabac augmente le risque de fausse couche et de naissance prématurée. La prise de tabac augmente également le risque d'avoir un bébé de faible poids à la naissance et expose la femme enceinte à bien d'autres problèmes. La consommation d'alcool pour sa part pendant la grossesse est la principale cause de malformations évitables, y compris le retard mental. Ces deux interdits sont diversement suivis par les femmes enceintes en milieux Gisir. A l'instar des autres groupes ethnolinguistiques du Gabon, la femme enceinte Gisir est surtout astreinte au respect d'un certain nombre d'interdits alimentaires. En effet, ce que la femme enceinte mange nourrit aussi son bébé, alors il lui revient d'adopter un régime alimentaire équilibré et de choisir des aliments sains. Par exemple, la viande du potamochère (\u-4022É°É×ÉåÉ·D»

) lui est interdite car cet animal est omnivore. En effet, il mange un peu de tout et surtout des vers de terre. Sa chair serait donc infestée de microbes et sa consommation pourrait nuire non seulement à la santé de la mère, mais aussi à celle de l'enfant. A l'interdit de consommer de la chair de potamochère s'ajoute celle de l'aubergine, de l'avocat, des oeufs, ainsi que celle de la chair des animaux femelles. S'agissant de l'avocat et de l'aubergine, leur consommation par la femme enceinte entraînerait l'apparition de tâches rouges(\u-3987ÉÉçÉÕ»»

\u-4038ÉÉÞDÉÉÒÉåÉÉÉÒÉ°) sur la peau du bébé. La consommation d'avocat et d'aubergine serait également responsable de l'apparition de mycoses et de gale sur la peau de bébé. Les oeufs pour leur part sont interdits à la femme enceinte parce que le nouveau né coure le risque de naître sans cheveu sur la tête. Pour les enfants qui naissent la tête dégarnie (comme un oeuf), la poussée de cheveux se produit généralement après trois mois voire un an. Pour les femmes qui ont violé l'interdit de consommer des avocats, des aubergines et des oeufs, on préconise de la consommation d'une préparation médicamenteuse à base des restes des aliments interdits (peau d'avocat, coquille d'oeuf, etc.) que les contrevenantes prennent en lavement. En outre, les restes des dits aliments mélangés à certaines plantes et écorces d'arbres dans un trou creusé dans le sol servent au rituel mùl\u-4027Éu»mb\u-4032É°»

. Le bébé est lavé dans la préparation médicamenteuse et ensuite entièrement recouvert avec la boue du trou. Par contre, à la mère, on prépare un breuvage à base des restes des aliments interdits. Le breuvage \u-3987ÉÉå»ÉÜÉu»ÉÉÒÉ°» est souvent donné aux adultes atteints de \u-3987ÉÉçÉÕ»ÉÉÒÉåÉÉÉÒÉ°»

\u-4038ÉÉÞD.

L'interdit de consommer la chair d'animaux femelles est aussi culturel. D'une part, si l'animal (tué au piège ou au fusil) a laissé derrière lui une portée d'enfants, la femme enceinte qui mangerait sa chair pourrait subir le même sort, c'est-à-dire, mourir prématurément en laissant le nouveau-né sans mère (biologique) pour s'occuper de lui. Cette vision du monde est contenue dans l'expression idiomatique suivante :

\u-4025É·Éå»ÉãD»»ÉÉçÉѻɲɰ»É·ÉéÉÑ

\u-3981ÉãÉ°ÉÞÉ°ÉÜÉå»(littéralement « laisser l'enfant à l'endroit où la poule couve ses oeufs ». D'autre part, l'animal tué pourrait être grosse au moment de trouver la mort. En consommant la chair d'un tel gibier, la femme enceinte pourrait donner naissance à un mort-né (à l'image des petits de la bête trouvés morts dans le ventre de leur mère lors du dépeçage).

Pour sa part, l'interdit qui frappe la consommation de la chair de nandinie (\u-3987ÉÉÒÉÑ»

\u-3988ÉÜÉ°): « Geneta servalina » est ici essentiellement rituel. Ce mammifère est en effet parmi les animaux sacrés du rite Bwiti dont les adeptes dansent avec sa peau lors des cérémonies de cette société initiatique. Enfin, il est interdit à la femme enceinte de consommer la chair de l'antilope « dormante » (\u-3986ÉÞÉêD»

\u-3998ÉÒÉå) : « Cephalephus silvicultor » de peur que le nouveau né ne soit amorphe, sans énergie à l'image de ce céphalophe qui dort à longueur de journée. De cet interdit, on a tiré l'expressions idiomatique :

\u-3987ÉÉÑ» \u-3866

\u-3987ÉÉÒÉå»É·Éå»ÉäÉãDÉâÉ°É·ÉÕÉÞÉêDÉÒÉå» utilisée pour qualifier une personne nonchalante, amorphe.

Il ne semble pas que les interdits alimentaires aient toujours été observés par le passé. Mais les parents ont toujours insisté sur ces interdits. Pour les personnes qui violent ces interdits: celles qui mangent de la chair de potamochère, des aubergines, ...on a souvent recours à des fétiches ou talismans17 fabriqués par les ngangas et que le femme enceinte porte généralement autour de la taille. L'amulette ou corde portée autour de la taille est sensée la protéger au cas où elle violerait un interdit sans en avoir conscience. Au-delà de la violation d'un interdit, ce gris-gris protecteur protège intégralement la femme enceinte de toute influence nocive pendant sa grossesse. Au moment de prendre sa douche, elle doit l'enlever pour la remettre après le bain. Cette pratique n'est pas spécifique aux Gisir, il est intéressant de noter que chez les Kasina du Burkina Faso,

17 Il s'agit d'une corde nattée faite de « pounga », recouverte de « moungouli » (poudre rouge de padouk).

Bonvini (2004), parle du rituel du « ceinturage » chez la femme enceinte primipare :

Le premier véritable rituel concerne la femme enceinte primipare. Il débute: « par la proclamation officielle de sa grossesse : un matin, au lever du jour, une jeune femme du lignage mariée, tient en cachette, dans sa main, de la cendre et la souffle par surprise sur le corps de la jeune femme enceinte en lui disant « je vous ai surpris ensemble » (« vous » : femme et futur bébé). Aussitôt après, on écrase et on prépare des racines carbonisées appartenant au fétiche familial dont on se servira pour préparer un puissant gris-gris protecteur. Il prendra la forme d'une corne sacrée, maintenue par une ficelle noire, et que la jeune femme enceinte portera à son cou, ainsi qu'une ceinture qu'elle portera aux reins. On désigne ce rituel par « ceinturage », car la ceinture qu'elle va désormais porter aux reins est destinée à « ceinturer » symboliquement la femme enceinte en vue de la protéger intégralement pendant sa grossesse de toute influence nocive (cf. Bonvini, 2004:282). »

Combien de temps la femme enceinte peut-elle continuer à travailler?

Ceci dépend du déroulement de la grossesse. À moins d'avoir des problèmes pendant la grossesse, la femme enceinte continue de pratiquer à peu près les mêmes activités physiques qu'elle faisait avant la grossesse. En effet, elle se sentira mieux si elle reste active car rester en bonne condition physique pendant la grossesse facilite le travail et l'accouchement. De façon générale donc, la femme enceinte continue à être active jusqu'à sept mois. Au-delà, certaines restrictions s'imposent selon le type de travail qu'elle fait. Par exemple, il lui ait interdit de soulever des objets lourds ou travailler debout pendant de longues périodes de temps. Si les exercices physiques sont de nature à faciliter le travail et l'accouchement, la prise régulière de préparations médicamenteuses assure aussi la santé de la femme enceinte et celle de son bébé. Le suivi médico-magique de la femme enceinte inclut la fréquence de lavements ou purges ainsi la consommation de beaucoup de liquides (bouteilles d'eau dans lesquelles, on fait macérer certaines écorces d'arbres) et des « mipotous »18 Par exemple, les feuilles de patates rouges (Ipomoea batatas) écrasées et macérées servent à hâter les accouchements. Les râpures de l'écorce du papayer mâle sont également utilisées à cet effet. On utilise l'Ageratum conyzoides (kumba-djuma, burongu) pour calmer les douleurs des femmes enceintes. Enfin, la décoction des feuilles de Brillantaisia patula (ivhola-leemba) s'emploie pour faciliter les accouchements ou pour calmer les menstrues douloureuses et les maux de ventres.

Comment se déroule l'accouchement ?

Chaque fois qu'une jeune femme du village est sur le point de faire ses premières couches, elle est isolée à quelques mètres derrière la maison. Autour d'elle se trouvent des femmes plus expérimentées, des matrones (bebouritsi). Loin du lieu d'accouchement, les hommes, les autres femmes et les enfants, attendent les nouvelles de naissance. C'est un moment très délicat, car la période de l'accouchement est souvent pleine des surprises. Il peut arriver que les contractions de la femme enceinte durent des heures voire des jours entiers. Le jour de l'accouchement, si la délivrance s'avère laborieuse, on consulte aussitôt un devin guérisseur afin qu'il lève l'obstacle et délivre l'enfant et sa mère. A la naissance de l'enfant tant attendu, la plus expérimentée des matrones mâche du petit piment (« lombi ») qu'elle crache ensuite sur le visage du nouveau né. A cause de la brûlure occasionnée par le piment sur les yeux de l'enfant, celui pleure de plus belle. Ces pleurs présagent déjà des difficultés qui attendent le nouveau né et le courage dont il devra faire preuve chaque jour pour triompher des obstacles de la vie. Après ce rituel de bienvenue, une messagère est dépêchée pour porter la bonne nouvelle à ceux qui attendent non loin de là. Arrivée à proximité de l'endroit où attendent les autres, elle crie moulangou (« phallus », s'il s'agit d'un

18 Préparation des feuilles de brousses accompagnées de poisson ou de viande, mélangées à l'huile de palme et cuit au paquet au feu de bois.

garçon) ou alors diboutou (« vagin », s'il s'agit d'une fille). Si dans la majorité des cas, l'accouchement se déroule normalement, certains enfants viennent au monde mort-né. Lorsqu'il s'agit d'un mort-né, la messagère délivre le message suivant : dibada (« enfant mort-né ». Dans ce cas, il ne reste plus aux hommes qu'à enterrer l'enfant. Celui-ci est généralement enseveli aux pieds des bananiers derrière la maison.

Après la phase d'annonciation, les femmes accoucheuses se doivent de vérifier si la mère n'a pas trop perdu de sang. En cas d'hémorragie prolongé, les matrones tressent à partir d'une liane sauvage appelée dufuri, des cordelettes qu'elles lui attachent aux bras et aux pieds. A l'exemple de garrots, ces cordelettes freinent l'hémorragie.

Après tous ces soins d'usage, la mère et l'enfant sont placés pendant deux jours dans la maison de son mari (si elle est mariée). Sous la surveillance de l'une des matrones l'ayant assisté lors de son accouchement, la nouvelle accouchée va observer les premiers soins postnatals. Il s'agit des deux premiers massages avec de l'eau chaude. Après ces deux premiers massages (avec de l'eau chaude), moussomfi (la nouvelle accouchée) se rend dans sa famille maternelle, auprès de sa mère, pour y observer le repos postnatal. Là-bas, les soins postnatals font se poursuivre avec notamment des massages quotidiens (avec de l'eau chaude) et des purges à base de cendre de feu de bois provenant du foyer de la maison, diluée dans de l'eau et mélangée à du petit piment pillé (afin de combattre d'éventuelles infections internes). Le repos postnatal incluait également l'observation de consignes strictes. Autrefois, aussi longtemps que dureraient les soins postnatals (environ six mois), la nouvelles accouchée était entièrement recouverte de poudre rouge de padouk ; pour éviter les courbatures, elle dormaient sur un lit confectionné en coeurs de bambous, recouvert d'un matelas végétal composé de « mavevi » et de feuilles mortes de bananiers (kogondou). Elle était interdite qu'activité de quelque nature que ce soit. Elle n'avait aucune autre occupation que celle d'allaiter son enfant. Au bout des deux premières semaines, alors que l'enfant ne porte pas encore de nom, elle pouvait être autorisée à sortir avec l'enfant.

I.2. L'attribution du nom

I.2.1. Le donneur du nom

En accord avec Tierou (1977, :160), il existe une grande ressemblance entre les coutumes en ce qui concerne la dation du nom. En effet, l'individu porte un nom immuable qui est, en principe celui du père. Dans la société gisir la dation du nom varie dans ses modalités du fait qu'il existe des règles d'attribution du nom, même si les choix sont multiples. Le choix du donneur peut signifier la relation de l'enfant à nommer avec sa famille proche c'est-à-dire son père ou sa mère, mais aussi avec d'autres membres de la famille (soeurs, tantes, oncles, grands-pères etc.), et quelque fois avec des ami(e)s, en fonction du degré de proximité. Ce choix peut aussi être en fonction des évènements qui ont précédé ou entouré la naissance de l'enfant. Selon les canons de la tradition, seul le père ayant doté sa femme est autorisé à donner un nom à son enfant. Dans le cas contraire, le père se doit « d'acheter le nom de l'enfant » auprès de la famille de la femme. Autrefois, pour « acheter le nom », il suffisait d'offrir quelques boissons et quelques animaux domestiques (notamment poules, canards...). Aujourd'hui, en plus des boissons, on offre une somme d'argent. Pour éviter ce type de compensation, les hommes les plus avisés régularisent rapidement leur union avec leurs compagnes en versant la dot. En l'absence de dot ou de toute autre compensation, la famille se réserve le droit de donner le nom. Dans ce cas de figure, c'est généralement les grands-parents ou les oncles qui cherchent un nom au nouveau-né. Cette recherche consiste généralement à exhumer les noms des défunts à travers le phénomène des homonymes (dîn\u-4032É°»Éw. Dans ce qui suit, nous citons in extenso ce que Kwenzi-Mikala (1990: 114) dit à ce propos :

« Un "homonyme" est une personne de la communauté dont on a choisi le nom pour l'attribuer au nouveau-né. Une fois le choix fait, il s'établit des liens spéciaux entre l'enfant et la personne qui a accepté de donner le nom. Cette espèce de parrainage entraîne l'utilisation réciproque comme terme d'adresse du mot dîn?\u-3970Éî qui signifie par ailleurs "nom". Le véritable but recherché à travers cette institution semble être de trouver un remplaçant à la personne sollicitée en assurant la perpétuation de son nom. Le choix peut porter aussi sur le nom d'un défunt, surtout si celui-ci n'a laissé aucun descendant. Il est encore plus clair, dans ce cas, qu'il s'agit d'honorer et d'immortaliser la mémoire du défunt. »

Dans les cas de grossesses difficiles nécessitant l'intervention d'un tradi-praticien, le nouveau-né porte généralement le nom du nganga. Ici, il s'agit pour les parents de témoigner leur reconnaissance guérisseur.

I.2.2. Le moment de l'attribution du nom

Le moment de l'attribution du nom de l'enfant est crucial dans l'intégration de celui-ci non seulement à son groupe social, mais aussi à la société humaine. A l'instar des autres groupes ethnolinguistiques du Gabon, le nouveau-né, dans la société gisir, ne porte pas de nom avant la naissance. Même si certains noms sont donnés à l'avance, il s'agit généralement de noms spécifiques qui sont révélés au père ou la mère de l'enfant par un génie ou un esprit, au cours de rêves inspirés. Il s'agit alors d'une prescription incontournable. Quand la prescription précède la naissance de l'enfant, le nom de ce dernier est tenu dans le plus grand secret, car on a généralement des réticences à nommer trop tôt un nouveau-né parce qu'on ignore s'il est venu pour rester ou s'il doit repartir. Le nom véritable de l'enfant une fois divulguée pourrait attirer sur lui le regard des sorciers. Jespers P. (1987, : 57) cite à ce propos un interdit en usage chez les Soninké du nord du Sénégal et du Mali: « aujourd'hui encore, dans les ville du Sénégal, on apprend aux enfants à ne pas appeler quelqu'un par son nom en pleine nuit, ce qui le rendrait vulnérable ». Dans la société gabonaise en général et chez les Bisir en particulier, il est interdit de répondre lorsqu'on vous appelle dans le sommeil. Dans le processus de dation, la discrétion est donc de mise car la divulgation du nom de l'enfant avant sa naissance fragilise celui-ci. En règle générale, le nom est donné dans la période couvrant les deux semaines voire trois semaines qui suivent la naissance. Pour le cas des jumeaux, il convient de mentionner qu'ils ont des noms préétablis. Les jumeaux révèlent généralement en songe (avant la naissance ou après) les noms qu'ils doivent porter. Il arrive que des jumeaux meurent pour n'avoir pas reçu le nom qui leurs convenait. Le donneur peut parfois être la personne qui est arrivée dans la maison au moment de la naissance.

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote